trantran
TRANTRAN
(tran-tran) s. m.La manière ordinaire de conduire certaines affaires ; la routine qu'on y suit.
Je sais le trantran, le cérémonial de l'arquebuse [DANCOURT, Prix de l'arqueb. sc. 3]
De Mesmes chercha à suppléer à son ignorance en apprenant bien ce qu'on appelle le trantran du palais [SAINT-SIMON, 319, 165]
Quand on est nouveau venu dans une maison, on n'en sait pas le trantran [COMTE DE CAYLUS, Hist. de M. Guill. Œuv. t. x, p. 61]
REMARQUE
- On entend quelquefois dire train-train ; c'est une corruption de trantran, par confusion, comme si le mot train était dans ce terme.
HISTORIQUE
- XVIe s. Il entend le trantran [OUDIN, Curios. franç.]
ÉTYMOLOGIE
- Subst. verbal de l'anc. verbe trantraner, qui est le hollandais tranten, trantelen, se promener çà et là.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
trantran
TRANTRAN. n. m. Mot familier dont on se sert pour désigner la Petite allure lente et routinière des choses dans une affaire, dans la vie quotidienne. Il a son trantan accoutumé dont il ne peut sortir. Voyez TRAIN-TRAIN.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
trantran
TRANTRAN, mot factice et populaire. Le cours de certaines afaires; la manière ordinaire de les conduire. "Entendre, savoir le trantran. "Il sait le trantran des afaires; du Palais.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788