trappe
1. trappe
n.f. [ du frq. ]2. trappe
n.f. [ de Notre-Dame de la Trappe, abbaye cistercienne fondée à Soligny ]TRAPPE1
(tra-p') s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. ....cil qui delivrera Tous ces qui sont pris à la trape Au reaume dont nus n'eschape [, la Charrette, 1934]
- XIIIe s. Ne huchier ne huissier ne pueent [peuvent] ne ne doivent faire ne trappe ne huis ne fenestre, sans goujons de fust ou de fer par leurs seremens [, Liv. des mét. 106]Or est Renart en male trape, Que li chien durement le hape [, Ren. 2059]
- XVe s. Chien et chat, la trape aux souris [E. DESCH., Poésies mss. f° 418]
- XVIe s. De vous tenir près des herses, trappes et bacules, de peur qu'on ne les abatte [CARL., V, 12]Qui fait la trappe, qu'il n'y cheie [LEROUX DE LINCY, Prov. t. II, p. 392]La trape des cieux [COTGRAVE, ]Toute personne prenant, en quelque part que ce soit, pigeons à trappe, fillets, ou collets, est par laditte coustume punissable comme ayant commis larcin [, Coust. gén. t. I, p. 244]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. trapa ; espagn. trampa ; portug. trapa ; ital. trappola ; du bas-lat. trappa (qui est dans la loi salique), lequel vient de l'anc. haut-all. trapo, piége.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 1. TRAPPE. Ajoutez :
TRAPPE (LA)2
(tra-p') s. f.ÉTYMOLOGIE
- D'après Legoarant, dans le patois du Perche, où se trouve Mortagne, trapan signifiant degré (voy. TRAPAN), Notre-Dame de la Trappe veut dire Notre-Dame des degrés, du tertre, du monticule, parce qu'elle est située sur une hauteur (voy. TRAPP).
trappe
Il se dit, par extension, de l'Ouverture même. Monter dans un grenier par une trappe.
Il se dit encore d'une Sorte de porte, de fenêtre qui se hausse et qui se baisse dans une coulisse. Fermer la trappe du colombier. Aux cages des bêtes féroces il y a ordinairement des trappes.
Il se dit également d'une Plaque de tôle, de fonte placée dans une cheminée pour la fermer à l'occasion. Baisser la trappe.
Il se dit aussi d'un Trou que l'on fait en terre et que l'on couvre d'une bascule ou de branchages et de feuillages, afin qu'une bête sauvage, venant à passer sur la bascule ou sur les branchages, tombe dans le trou. Tendre une trappe. Dresser une trappe. Le renard s'est pris dans la trappe.
TRAPPE se dit aussi de l'Ordre des Trappistes. Aller, entrer à la Trappe.
Il se dit également d'une Maison de Trappistes. Se retirer dans une Trappe.
trappe
TRAPPE, ou TRAPE, s. f. [2ee muet.] 1°. Porte couchée sur une couvertûre au niveau du plancher. Il se dit et de l'ouvertûre et de la porte même. "La trape était ouverte: il tomba dans la cave. Monter dans un grenier par la trape. "Lever la trape. = 2°. Porte ou fenêtre, qui se hausse ou se baisse dans une coulisse. "La trape d'un colombier. = Piège pour prendre des bêtes, dans un trou fait en terre et couvert d'une bascule, ou de branchages et de feuillages.
trappe
trap-door, hatch, trap, pitfallשחת (נ)valdeur, valkuil, klep, schuif, schuifraam, trappistenklooster, valluik, luikFalltürbotola, ribalta, trabocchetto, trappola (tʀap)nom féminin
trappe
[tʀap] nfpasser à la trappe [probleme, question] (= être oublié, abandonné) → to vanish into oblivion