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Ax 3 Domaines

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Ax 3 Domaines
Une vue aérienne de la station serait la bienvenue.
Image illustrative de l’article Ax 3 Domaines
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Midi-Pyrénées
Département Ariège
Localité Ax-les-Thermes
Site web www.ax-ski.com
Géographie
Coordonnées 42° 42′ 03″ nord, 1° 48′ 50″ est
Massif Pyrénées
Altitude 1 380 m
Altitude maximum 2 400 m
Altitude minimum 1 400 m
Ski alpin
Remontées
Nombre de remontées 17
Télécabines 1 + 1 reliant le village
Télésièges 4 + 2 débrayables
Téléskis 7 + 2 télécordes
Pistes
Nombre de pistes 29
Noires 5
Rouges 9
Bleues 11
Vertes 4
Total des pistes 80 km
Installations
Nouvelles glisses
Snowpark
Ski de fond
Nombre de pistes 1
Total des pistes 5 km
Neige artificielle
Canons 152
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Ax 3 Domaines
Géolocalisation sur la carte : Ariège
(Voir situation sur carte : Ariège)
Ax 3 Domaines

Ax-3 Domaines, anciennement appelée « Ax-Bonascre », est une station de sports d'hiver des Pyrénées située en Ariège. La station est implantée à huit kilomètres d'Ax-les-Thermes sur les hauteurs de la commune, au cœur de la vallée d'Ax, dans la vallée de la Haute-Ariège. Elle est distante de 30 kilomètres de la frontière entre la France et l'Andorre au sud, 30 kilomètres de Tarascon-sur-Ariège au nord-ouest, 20 kilomètres du col de Pailhères à l'est et 120 kilomètres de Toulouse au nord.

L'accès à la station peut se faire par trois trajets différents : par la route nationale 20 depuis Tarascon-sur-Ariège ou L'Hospitalet-près-l'Andorre ; par la route départementale 613 en franchissant le col du Chioula depuis Prades ; ou encore via le col de Pailhères depuis Mijanès et les gorges de l'Aude.

Créée en décembre 1955, Ax-3 Domaines est en 2008 la neuvième plus importante station des Pyrénées françaises en terme de chiffre d'affaire. C'est essentiellement une station de ski alpin, avec vingt-neuf pistes réparties sur trois domaines skiables, celui de Bonascre à faible altitude, celui du Saquet à moyenne altitude, et celui des Campels à haute altitude, soit en tout quatre-vingt kilomètres de pistes damées, protégées, balisées et sécurisées. Il existe également depuis 2009 une piste de ski de fond. Pour pallier les aléas climatiques, 152 canons à neige couvrent la station. Depuis l'hiver 2002, la station est reliée au village axéen par une télécabine de seize places.

Depuis 2004, en coopération étroite avec la municipalité d'Ax-les-Thermes et les collectivités locales, une société d'économie mixte de droit privé, la SAVASEM (Ski alpin des vallées d'Ax, Société d'économie mixte) gère Ax-3 Domaines ainsi que les stations du Chioula, d'Ascou-Pailhères et de Beille. Outre cette union des stations de ski alpin et de ski de fond des vallées de la Haute-Ariège, des partenariats ont été signés avec d'autres stations, notamment celle de Grandvalira située en Andorre.

Une bonne vitalité économique a permis aux dirigeants d'investir dans de nouvelles infrastructures en 2006 et 2007. Ce dynamisme est accentué[2],[3] par les passages réguliers du Tour de France cycliste, en 2001, 2003, 2005 et 2010, de la Route du Sud en 2002 et 2006 et, dans une moindre mesure, la Ronde de l'Isard d'Ariège en 2010.

La station ne se limite pas à la seule pratique du ski l'hiver, mais s'ouvre progressivement vers d'autres horizons, à savoir la randonnée ou le VTT l'été.

Toponymie

« Ax-3 Domaines » est la dénomination récente de la station : avant 2001, elle portait le nom d'« Ax-Bonascre », Bonascre étant depuis le milieu des années 1970 le domaine le plus accessible et le mieux équipé des trois.

« Ax » fait référence à la commune d'Ax-les-Thermes sur laquelle la station se situe. Le village tire son appellation de l'occitan « Acqs » qui, étymologiquement, dérive du latin aquæ, « les eaux »[4] ou aquis, « aux eaux »[5].

Les « 3 Domaines » sont bien entendu les trois domaines skiables de Bonascre (du nom du plateau de Bonascre), du Saquet (le pic Saquet ou pic du Saquet était au XIXe siècle une autre dénomination pour le sommet dit la Tute de l'Ours[6] ; aujourd'hui il s'agit d'une crête distincte située plus au nord) et des Campels (la Jasse des Campels est un vallon qui s'étend au sud-ouest de ce sommet).

Géographie

Situation et relief

Le village d'Ax-les-Thermes est situé dans les Pyrénées, à proximité d'Andorre, et est implanté au confluent de l'Oriège, de l'Ariège et de la Lauze. La station est quant à elle située à environ huit kilomètres au sud-ouest de la commune, sur les hauteurs.

Relief de la station

Les pistes du domaine du Saquet, au milieu des sapins.

Le plateau de Bonascre, qui appartient au village axéen, se situe à 1 390 mètres d'altitude[7]. Ce dernier se caractérise par une longueur de un kilomètre sur une largeur de 450 mètres[7].

Le domaine de Bonascre, premier des trois qui constituent la station, s'étage entre 1 400 mètres et 2 000 mètres d'altitude[7]. Il se situe principalement sur les bois de la Crémade et de Manseille, appartenant tous deux à la forêt domaniale d'Ax-les-Thermes.

Le domaine du Saquet, quant à lui, se démarque par une altitude plus élevée, entre 1 800 et 2 300 mètres d'altitude[7]. Il couvre en partie le bois de la Griolle. Il est délimité à l'ouest par la vallée de Savignac, et à l'est par les jasses de Mansèdre, de Bisorne et des Campeillots, qui plongent vers la cascade d'Escaleilles puis sur la rivière Ariège. Cette dernière est par ailleurs longée par la route nationale 20 qui mène vers Mérens-les-Vals puis L'Hospitalet-près-l'Andorre. Au sud, il laisse place au domaine dit des Campels.

Le domaine des Campels donc, se distingue par une altitude élevée, entre 1 700 et 2 400 mètres[7]. Il est en grande partie accoté à la Tute de l'Ours (2 254,7 mètres[7]). Ce sommet n'est pas le point culminant de la station car celui-ci se situe un peu plus au sud, au-delà de la Couillade de Llerbès, à 2 305 mètres[7]. Les Campels s'étalent également vers deux pics : d'une part celui de Carroutch à 1 871 mètres[7], et d'autre part vers celui de Savis, qui culmine à 1 958 mètres[7]. Ce dernier est un peu excentré et isolé par rapport au reste de la station.

Reliefs alentour

Les massifs aux alentours de la station d’Ax 3 Domaines.

Au nord-ouest, on peut distinguer le Signal du Chioula à 1 507 mètres[7]. Au nord-est on peut repérer le port de Pailhères à 2 001 mètres[7]. À l'est, se trouve le pic de Brasseil (communément surnommé la « dent d'Orlu ») à 2 222 mètres[7], mais également le pic de Roque Rouge à 2 321 mètres[7]. Au sud, le pic de Rulhe, point le plus élevé des alentours avec une altitude de 2 783 mètres[7], est parfaitement visible à l'arrière-plan, tout comme les sommets andorrans, situés à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau. Au sud-est, culmine le pic des Estagnols à 2 350 mètres[7] et surtout le pic de Cimet à 2 423 mètres[7]. Au sud-ouest, le pic d'Espaillat pointe à 2 263 mètres[7]. Enfin, à l'ouest, c'est la cime de Bourbourou à 2 021 mètres[7] qui se dresse le plus haut. Le domaine skiable du plateau de Beille (1 800 mètres[7]) est également peu éloigné.

Accès et voies de communications

Réseau routier interne

Le village d'Ax-les-Thermes est traversé de part en part par la route nationale 20 en direction d'Andorre. Toutefois, la circulation extrêmement dense (liaison entre Toulouse et Barcelone via Andorre) a conduit les pouvoirs publics à créer une déviation en périphérie[8] pour près de 40 millions d'euros. Après de gros problèmes de financement[9], le projet devrait être finalisé pour l'année 2011, soit six ans après le début du chantier, particulièrement important. La déviation prévoit en effet un contournement depuis Savignac-les-Ormeaux sur une longueur de 5,6 kilomètres, soit 1,2 million de mètres cubes à déplacer et trois viaducs à bâtir. Le premier a été achevé en 2005, le second en 2008 tandis que le troisième sera achevé au cours de l'année 2010[10].

Depuis le village, la montée vers le plateau de Bonascre s'effectue sur une longueur de 8,5 kilomètres[7] sur la route départementale 820. Une fois au sommet du plateau de Bonascre, la rue principale, à savoir l'avenue de la Griolle, mène au pied des pistes.

Réseau routier périphérique et connexions ferroviaires

La route nationale 20 longe la station. Elle relie principalement Toulouse et Pamiers à Andorre puis à la Catalogne et Barcelone. Dans un premier temps, elle épouse les contours de l'Ariège avant de buter peu après L'Hospitalet-près-l'Andorre sur les contreforts du col du Puymorens (1 920 mètres[7]) et ceux du port d'Envalira ((2 409 mètres), plus haut col d'Europe maintenu ouvert à la circulation toute l'année[11], à la hauteur du Pas de la Case (2 050 mètres[7]).

Vers l'est, la commune d'Ax-les-Thermes est reliée à l'Aude par le port de Pailhères (2 001 mètres[7]) sur la route départementale 25, depuis le petit village ariégeois de Mijanès et les gorges de l'Aude. La route mène à la station d'Ascou-Pailhères, partenaire de son homologue axéenne.

On peut également rejoindre le département de l'Aude par le col du Chioula (1 431 mètres[7]) qui mène quant à lui vers les Pyrénées audoises et le village de Prades via la route départementale 613.

La station, de par sa situation relativement proche de la métropole midi-pyrénénne, est prisée des Toulousains[12],[13]. D'une part, le village d'Ax-les-Thermes, en contrebas d'Ax-3 Domaines, est un passage obligé vers l'Andorre[14] sur la Route nationale 20. D'autre part, une gare SNCF qui dessert le village, et donc de facto la station, établit une connexion privilégiée vers Toulouse. Une formule « SkiRail » est mise en place depuis la fin des années 1990[15],[16]. La station axéenne représente à elle seule 3/4 des chiffres de vente de forfaits « SkiRail » de la région Midi-Pyrénées, soit six cents personnes en une journée lors des périodes d'affluence[17].

Sentiers, pistes de randonnée et chemins

La piste de la Griole, petit chemin forestier menant au Saquet depuis Bonascre, avec le pic de Rhule en toile de fond.

Outre les routes départementales et nationales, la station comporte toute une série de sentiers, pistes de VTT et des chemins de randonnée. Le chemin de grande randonnée communément dénommé GR10 passe à proximité du domaine des Campels. Il existe d'ailleurs trois refuges non gardés pour accueillir les randonneurs, dont celui de la Jasse et du Ruhle.

Depuis le début des années 2000, 231 kilomètres de pistes de VTT homologuées par la Fédération française de cyclisme ont été créés, balisés et aménagés[18].

Climat

La température est calculée pour une altitude de 1 400 mètres, celle du pied des pistes du domaine de Bonascre[7]. En moyenne, il pleut 1 013,5 mm par an, soit 66 jours par an[19]. Le brouillard embrume les pistes en moyenne 20,1 jours par an ; le tonnerre gronde 29,5 jours ; il grêle 2,4 jours en moyenne ; il neige approximativement 15,2 jours par an (à relativiser néanmoins car basé sur une altitude de 400 mètres, soit en plaine) ; et enfin il gèle environ 150 jours par an.

De plus, les pistes reçoivent en moyenne 1 972 heures/an de rayonnement direct. Le vent souffle quant à lui à 30,7 km/h en moyenne tout au long de l'année, tandis que le taux d'humidité avoisine les 78 %.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 3,9 5,1 6,9 9,0 12,5 16,0 19,0 18,5 16,9 12,8 7,5 4,4 17,0
Températures minimales moyennes (°C) - 5,7 - 4,9 - 3,4 - 0,9 2,1 5,5 7,7 7,6 5,1 1,5 - 2,9 - 5,3 6,5
Températures moyennes (°C) - 0,9 0,1 1,7 4,1 7,3 10,7 13,4 13,0 11,0 7,1 2,3 - 0,5 11,8
Source : Archives climatologiques mensuelles - Saint-Girons (1961-1990) - avec application du gradient de diminution de température de 0,6 °C pour une variation de 100 mètres

Faune et flore

Faune

L'isard des Pyrénées, très présent dans la région.
Le Lis des Pyrénées, observable en vallées d'Ax.

La réserve nationale de faune d'Orlu, vaste de 4 000 hectares, se situe à une vingtaine de kilomètres de la station. La faune y est donc sensiblement la même. Ainsi, la région se caractérise par une des plus fortes densités d'isards[20] de la chaîne pyrénéenne. La marmotte est également présente à une densité rare. De même, il est possible d'apercevoir toutes sortes d'espèces, comme le gypaète barbu (énorme rapace charognard de plus de deux mètres cinquante d’envergure), le Grand Tétras, l'aigle royal ou encore la perdrix grise des Pyrénées (Perdix perdix hispaniensis), le lagopède alpin des Pyrénées (Lagopus mutus pyrenaicus) et le lézard des Pyrénées[21],[22].

Flore

La station abrite trois bois, gérés par l'Office national des forêts : le bois de la Crémade, le bois de Manseille et celui de la Griolle. Tous trois appartiennent à la forêt domaniale d'Ax-les-Thermes. Outre le sapin pectiné, on peut observer toutes sortes de végétaux remarquables, comme le lis des Pyrénées (Lilium pyrenaicum), la gentiane ou l'anémone soufrée (Pulsatilla alpina apiifolia)[23].

Histoire de la station

Chronologie

Plaque commémorative, située à l'emplacement de l'ancien téléphérique, retraçant l'histoire de la station.
  • 1952 : la décision est prise par le conseil municipal, sous l'impulsion du maire, Paul Salette, de créer une station de ski pour dynamiser la ville d'Ax-les-Thermes pendant la longue saison d'hiver.
  • 1953 : début des travaux de construction d'un téléphérique reliant la vallée (au niveau de la RN20, peu après la troisième Bazerque) au Saquet.
  • 1955 : inauguration au mois de décembre du téléphérique reliant la RN20 au Saquet et mise en place des deux premiers téléskis.
  • 1958 : construction d'un télésiège une place pour desservir le domaine des Campels.
  • 1963 : création de la route (D820) entre Ax-les-Thermes et le plateau de Bonascre.
  • 1964 : construction d'une télécabine deux places entre le plateau de Bonascre et le Saquet.
  • 1965 : mise en place de deux téléskis sur le plateau de Bonascre.
  • 1968 : début de l'urbanisation du plateau de Bonascre.
  • 1972 : mise en place du télésiège de la Crémade et du téléski de Manseille.
  • 1975 : transformation de la télécabine de deux à quatre places.
  • 1978 : construction du télésiège du Savis.
  • 1986 : création du télésiège du Rébenty.
  • 1987 : aménagement de la télécabine de quatre à six places.
  • 1992 : installation des deux premiers canons à neige artificielle.
  • 1998 : extension du réseau de neige artificielle.
  • 2000 : construction d'un télésiège six places, débrayable.
  • 2001 : nouvelle appellation commerciale : Ax 3 Domaines.
  • 2002 : construction d’une télécabine de seize places reliant Ax-les-Thermes au Plateau de Bonascre.
  • 2003 : extension supplémentaire du réseau de neige artificielle.
  • 2004 : création d'une retenue d'eau de 45 000 m3.
  • 2006 : extension supplémentaire du réseau de neige artificielle et création d'un télésiège quatre places, ainsi que deux pistes supplémentaires à Mansèdre.
  • 2008 : création du télésiège six places du Lièvre Blanc et reprofilage de certaines pistes.
  • 2009 : création de nouvelles pistes, dont la première dédiée au ski de fond.

Les pionniers (1955-1960)

Alors que les premières traces de la pratique du ski en vallées d'Ax remontent à la fin du XIXe siècle[24], la discipline prend son essor entre les années 1930 et la Seconde Guerre mondiale. Quelques jeunes axéens profitaient, lors des week-ends hivernaux, des joies de la neige. Réunis en groupes, ces derniers prenaient le train jusqu'à Porté-Puymorens où ils remontaient par la suite les pentes abruptes du col du Puymorens ou celles du Pas de la Case, qui à l'époque, ne comptait que de modestes baraquements faits de planches pour accueillir les rares visiteurs[24]. Le col du Chioula était lui aussi propice à ces activités récentes. Les jeunes étaient encadrés par quelques notables du village ; à savoir le docteur Gomma, le notaire Oustric et l'hôtelier Calvet[24]. Bien entendu, il n'existait pas encore de remontées mécaniques.

L’ancien téléphérique menant au Saquet, avec la RN 20 en contre-bas.

Dans les années d'après-guerre, les axéens confient la tête de la municipalité à Paul Salette, rugbyman de première ligne[25], qui va développer la vie thermale d'Ax-les-Thermes. Mais le village rentre en léthargie l'hiver, aussi lors du conseil municipal du 17 février 1952, le maire propose de « mettre fin à l'inactivité de la population lors des longs mois d'hiver »[25]. Ainsi, il souhaite aménager un accès vers les champs de neige en altitude. La première idée émerge : il s'agirait de transporter les skieurs à Bonascre, puis au Saquet, via un téléphérique[25]. L'investissement apparaît comme trop lourd pour la petite commune, qui compte à peine 1 500 habitants[26]. Le conseil général ariégeois s'engage dès 1950[25] à prendre en charge la moitié des financements nécessaires à la construction d'un engin mécanisé (une télébenne était envisagée) partant d'Ax-les-Thermes vers le plateau de Bonascre. Ce dernier devait à terme se muter en une station d'altitude. Le 17 février toujours, le conseil municipal valide le projet d'un téléphérique doté d'une cabine de 35 places[25]. Entre temps, le conseil général, en désaccord politique avec le maire radical Paul Salette, se désengage progressivement du projet. Finalement, le projet aboutit, mais est réalisé à moindre coût en le faisant partir du lieu-dit du Berduquet[25] sur le bord de la route nationale 20, dans les gorges de l'Ariège, à plus de quatre kilomètres de la cité axéenne. L'appareil rivalise avec les plus performants de l'époque : la gare basse se situe à 970 mètres[25], et la gare haute à un peu plus de 2 000. Il faut six minutes pour grimper les 1 030 mètres de dénivelé[25]. La capacité est donc de 300 skieurs à l'heure. La consommation en électricité est forte, et les axéens sont quelque peu surpris par la hausse substantielle des impôts locaux[25].

La gare basse de l’ancien téléphérique du Berduquet menant au Saquet.

Au sommet du Saquet, un seul commerce fait office de bar-restaurant. Il est bâti en tôles[24]. On dénombre dix employés lors de la première saison d'exploitation en 1955[24] et un seul moniteur diplômé, qui est par ailleurs le directeur de la station. Naturellement, les pistes ne sont pas damées.

Le Saquet compte alors deux téléskis et l'attente est parfois interminable[27]. Les jours de grande affluence, la descente dans la vallée s'effectue parfois très tard le soir[27], après 22 heures.

En 1958, pour la troisième saison d'exploitation, le domaine skiable s'élargit aux Campels, dont les pentes sont plus abruptes et l'enneigement plus important[27]. Un télésiège monoplace est construit pour relier les Campels au Saquet. Les skieurs sont dotés d'une épaisse couverture pour ne pas arriver transis de froid après treize longues minutes d'ascension[27].

Au début des années 1960, Paul Salette disparaît et c'est un inspecteur de l'Éducation nationale, Mario Beulay-Gue, qui prend la tête de la municipalité axéenne[27]. La clientèle de la station est pour l'instant aisée, d'origine bourgeoise, mais la démocratisation du ski en France est amorcée.

L'urbanisation du plateau de Bonascre (1960-1970)

L'arrivée au plateau de Bonascre.

Mario Beulay-Gue, fraîchement élu, va finalement mettre en œuvre ce qui avait été originellement prévu la décennie précédente par Paul Salette et son équipe ; à savoir urbaniser le plateau de Bonascre[27]. En 1963, la route reliant Ax-les-Thermes à Bonascre (D820) est construite. Lors de la séance du 8 mai 1967, le conseil municipal vote largement l'urbanisation de ce plateau naturel, situé huit kilomètres au-dessus d'Ax-les-Thermes, à 1 400 mètres d'altitude. Selon le géographe Rémy Knafou[28], qui a établi une typologie des stations de ski françaises, la période est à la création de stations dites « intégrées » ou « stations de troisième génération ». Ces projets trouvent leur origine dans une volonté gouvernementale, parallèlement au développement des stations balnéaires de la côte languedocienne, dans un cadre de « déclaration d’utilité publique » offrant des facilités aux promoteurs privés et la possibilité d’expropriation (« Plan neige »). Le promoteur décide de l’ensemble des aménagements urbanistiques, commerciaux, techniques (remontées mécaniques…). Ces stations sont conçues à partir d’un point de chute (souvent le parking), supérieur à 1 400 m, à proximité desquels se trouvent les « immeubles en front de neige » avec tout le confort et des services à proximité, généralement dans un site en forme d’amphithéâtre.

Le plateau de Bonascre, avec à l'arrière-plan les pistes et la télécabine menant au Saquet.

Une télécabine de deux places transporte les skieurs vers le Saquet. Elle est doublée dès 1972 par le télésiège de la Crémade, pour faire face à un afflux de plus en plus important[27]. En 1975, elle passe de deux à quatre places, pour une capacité de 750 skieurs par heure.

Dans la foulée, un axéen d'origine, ayant travaillé dans les Alpes à Vars pendant de longues années, prend en main la station. Roger Amoros va transformer la station familiale[27] en une véritable entreprise de sports d'hiver. L'urbanisation du plateau de Bonascre s'accompagne d'une professionnalisation évidente de la station[27] : le personnel, bien plus nombreux, est équipé en vêtements chauds facilement repérables pour le client, les pistes sont damées et la sécurité est pour la première fois confiée à des pisteurs secouristes. Par le passé, elle était assurée par la gendarmerie.

L'expansion (1970-2000)

Un pharmacien de 33 ans, Alain Aybram, est porté en 1977 à la tête de la municipalité d'Ax-les-Thermes. Ce dernier va poursuivre les efforts d'expansion et de modernisation de la station aux trois domaines. Une télécabine de six places est bâtie pour monter au Saquet, tandis que trois télésièges sont installés aux Campels pour en améliorer l'exploitation : il s'agit de ceux de l'Ours, du Rébenty et de Savis[29].

Le téléphérique du Berduquet, dont l'exploitation avait perduré de façon de plus en plus marginale, se voit interdit de fonctionnement car trop vieillissant par une circulaire ministérielle en 1979[29]. Une mise aux normes apparaît trop coûteuse pour le faible intérêt qu'elle constituerait : en effet la route menant au plateau de Bonascre (D820) a marqué le déclin inexorable de l'ancien téléphérique.

Alain Aybram désire concrétiser le projet de Paul Salette, qui souhaitait que la station profite à la ville, de construire un téléphérique entre Ax-les-Thermes et le plateau de Bonascre. En 1989, la nouvelle municipalité de Gérard Balista arrête le projet alors que les marchés ont été signés et les travaux débutés[29].

La modernisation (2000-2010)

La nouvelle télécabine reliant Ax-les-Thermes à Ax 3 Domaines.

Alain Chenebeau, nouveau maire de la ville en 2001, poursuit le processus de modernisation. D'une part en modifiant appellation de la station, qui se mute d'« Ax-Bonascre » en « Ax 3 Domaines » (référence à Bonascre, au Saquet et aux Campels), et d'autre part en réalisant de lourds investissements. Le premier consiste à remplacer les deux téléskis de la Tute de l'Ours en un télésiège[29] débrayable à gros débit. Un programme important d'extension du réseau de neige artificielle est lancé, avec la création d'une retenue d'eau et d'une usine à neige. Cet équipement permet d'assurer un bon enneigement des pistes les plus commerciales. L'ancien projet de Paul Salette de téléphérique entre Ax-les-Thermes et le plateau de Bonascre est repris, puis amélioré. La télécabine est achevée en 2002. D'une longueur de 2 800 mètres pour 750 mètres de dénivelé, elle place Ax-les-Thermes à huit minutes du pied des pistes et transporte 1 600 personnes par heure[29]. Elle permet de doubler la route départementale menant à Bonascre et constitue un trait d'union entre la cité thermale et sa station.

En outre, un snowpark est construit, attirant une clientèle encore plus jeune et diversifiant les modes de glisse. En 2009, ce dernier est baptisé « Natural Forest Park »[30]. Il est composé de plus de 10 modules, ainsi que des bosses et des obstacles : « Border cross, Big air, zone jibs et zone débutants »[30].

Entre l'an 2000 et 2007, une vague d’investissements lourds s'opère. 32,5 millions d'euros (13 millions pour la seule année 2006[31]) sont consacrés dans de nouvelles pistes et infrastructures[32]. Deux nouveaux télésièges sont construits, dont celui du Lièvre Blanc. D'une longueur de 2 663 mètres et d'une vitesse de 6 mètres par seconde[33], il est le plus long et le plus rapide de France [31]. Conçu et construit par la société Poma, il est inauguré en par Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées[34]. Plus récemment, la station s'est équipée en matériel facilitant l'accès aux pistes pour les personnes handicapées et est donc labellisée « Espace Loisir Handisport » par la Fédération française handisport (FFH)[35].

L'après-ski n'est pas pour autant laissé de côté, puisque des thermes (« Couloubret ») sont construits dès 2006 à Ax-les-Thermes[36].

Économie de la station

Évolution du chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires de la station n'a cessé d'augmenter ces dernières années. Alors qu'il était de 6,025 millions d'euros en 2005[37], et malgré une chute en 2008 (il est en effet descendu à 4,526 millions d'euros[38], suite à un enneigement moins clément ; soit 238 966 skieurs-journée), il a évolué à 7,1 millions d'euros en 2009[39]. L'année 2009 a en effet constitué un record de fréquentation[40],[41]. En 2008, la station axéenne était la 63e station française en termes de chiffre d'affaire (calculé en comptant la saison hivernale et estivale)[42], soit la neuvième du massif pyrénéen. Cela se traduit concrètement par une fréquentation d'environ 370 000 skieurs-journée durant la saison 2008/2009[39].

Structure

La structure de la SAVASEM, société d'exploitation mixte d'Ax 3 Domaines[30].
Le logo de la SAVASEM depuis 2004.

La station compte 160 salariés en pleine saison hivernale 2009/2010 et 67 employés permanents[39]. Elle génère de surcroît plus de 600 emplois dans les environs[32]. Elle est actuellement dirigée par Fabrice Esquirol.

En partenariat avec la municipalité d'Ax-les-Thermes, une société d'exploitation mixte a été créée le [37]. Il s'agit de la SAVASEM (Ski alpin des vallées d'Ax, Société d'économie mixte)[43]. Outre l'exploitation commerciale de la station axéenne, elle prend en charge la station d'Ascou-Pailhères et celle du Chioula. La SAVASEM est une société de droit privé, mais reste néanmoins détenue à 84,98 % par les collectivités territoriales[37]. Trois critères primordiaux ont mené les dirigeants à créer cette structure. Le premier relève du plan économique : une telle société peut gérer sa trésorerie comme elle l'entend, ce que ne pouvait faire la municipalité axéenne par le passé. La deuxième raison est elle aussi d'ordre économique, puisqu'il s'agit de mutualiser les forces avec la station voisine d'Ascou-Pailhères pour réaliser des économies d'échelle. La troisième raison qui a mené à créer la SAVASEM est de nature sociale puisqu'il s'agit d'harmoniser les conditions de travail entre les deux stations[37]. Cet accord a permis de centraliser les équipements, ressources, secours et moyens techniques. Le conseil d'administration de la société est présidé par Pierre Peyronne, maire d'Ax-les-Thermes. Le contrat est valable pour dix ans, soit jusqu'en décembre 2014.

De plus, les stations d'Ax, du Chioula, d'Ascou-Pailhères et du Plateau de Beille sont partenaires et réunies sous l'appellation « Vallées d'Ax », gérée par l'office du tourisme[44]. Enfin, depuis 2009, la station est partenaire avec son homologue andorranne de Grandvalira[30].

La structure de la SAVASEM[39]

Les organismes publics, à savoir la municipalité d'Ax-les-Thermes (34 %), le Conseil général de l'Ariège (25 %), la Communauté de communes des vallées d'Ax (25 %), la municipalité d'Ascou (0,49 %) et la municipalité de Mérens-les-Vals (0,49 %) détiennent donc respectivement 84,98 % du capital. Les organismes privés quant à eux se partagent les 15,02 % restants : Pas Grau international, filiale de SAETDE (6,41 %), le Crédit mutuel (5,38 %) et enfin la Caisse d'épargne - SOREPAR avec 3,23 %. En outre, d'autres partenaires touristiques font partie de la structure : les commerçants axéens et des alentours, l'Office de tourisme des vallées d'Ax mais aussi le comité départemental du tourisme.

Marketing

Vue sur le domaine du Saquet à Ax 3 Domaines.

La communication de la station a été confiée aux agences « DDB Travel & Tourism »[45],[30] et « MC3 »[30]. Cette dernière s'occupe principalement des contacts avec la presse tandis que la première évoquée se charge de la communication.

Campagnes publicitaires

  • En 2008, le rugbyman néo-zélandais Byron Kelleher, joueur du Stade toulousain, est le porte-drapeau de la station axéenne. Il apparaît sur toutes les publicités de la station[45].
  • En 2009, la station a misé sur la Panthère rose[46] pour sa campagne promotionnelle annuelle. Le personnage de Blake Edwards constitue le contre-pied au slogan « Ax, le blanc tendance »[47],[48]. « On prend le parti d'être là où on ne nous attend pas » explique Cyril Bardin, responsable communication. « Tout le monde nous disait que ce serait dur de trouver mieux que Byron. La Panthère rose reste indémodable. 90 % de la planète a accès à la télévision donc à la Panthère Rose. »[45]. Le maire axéen, Pierre Peyronne souhaite « se différencier de ses concurrents. La Panthère rose, c'est à la fois une image familiale et jeune »[45]. La campagne est principalement visible dans le Métro de Toulouse. Le budget annuel alloué à la communication est de 100 000 euros.

Logos

Le logo de la station a toujours représenté une montagne, avec à l'arrière plan un soleil radieux. Par la suite, et si les couleurs ont évolué, passant du bleu et brun au bleu et jaune, puis au contraste blanc et noir, le dessin d'origine n'a guère été modifié. En dessous du logo, on note la présence imagée des trois domaines (Bonascre, Saquet et Campels). Il convient de noter qu'en 2009 et 2010, l'emblème de la station, à savoir la Panthère rose, a imposé au logo une pointe de rose.

Slogans

  • « Ax : le blanc tendance » - Entre 2004 et 2009
  • « Ax : le blanc tendance, by la panthère rose[49] » - Depuis 2009

Site web

Depuis les années 2000, la station s'est dotée d'un site internet pour sa promotion. La réalisation était confiée au Groupe La Dépêche par le passé, mais depuis 2006, c'est la société toulousaine « LBC » qui a pris le relais[50]. Le site permet de découvrir la station, de consulter l'enneigement, l'état d'ouverture des pistes, la météo et permet également depuis 2009 de réserver les forfaits. Un forum permet aux skieurs assidus de partager leurs expériences. Chaque année, un concours est organisé (« Video Contest : Ax c'est mon domaine ») : il consiste à réaliser la vidéo la plus originale sur la station axéenne[51].

Animations

Depuis l'hiver 2003, la station organise chaque année au mois de février un festival : « l'Oxygène pour les oreilles ». Il se caractérise par de nombreuses animations et concerts. Pour sa septième édition en 2009, Keziah Jones était l'invité d'honneur. Les BB Brunes étaient également présents.

Présentation de la station

Les trois domaines

Domaine de Bonascre

Le Plateau de Bonascre est situé à 1 390 mètres d'altitude[7]. Le premier domaine de Bonascre s'étale entre 1 400 et 2 000 mètres[7] et compte neuf pistes. Il est équipé d'une télécabine (Station Saquet), de deux téléskis (Baby, Lusclade), d'un fil neige (Bonascre) et de deux télésièges (Lièvre Blanc, Mansedre). C'est un domaine conçu pour les débutants avec des pistes peu difficiles[52]. On y trouve deux pistes vertes (« 3 Jasses » et « Boulevard de la Griole »), quatre pistes bleues (« Bonascre », « FontFrede », « Manseille » et « Sapin »), deux pistes rouges (« Bisorne » et « Pylone ») et une piste noire (« Mansèdre »)[53].

Domaine du Saquet

Les pistes du domaine du Saquet à Ax 3 Domaines.

Le deuxième domaine, celui du Saquet, se situe entre 1 800 et 2 300 mètres[7] et compte dix pistes. Il est équipé de quatre téléskis (Casse, Col, Chalet, École), d'un fil neige (Saquet) et de deux télésièges (Ours, Tute). C'est un domaine réservé au plus grand nombre, avec des pistes faciles et d'autres plus difficiles. De même, le snowpark Natural Forest Park se situe dans cette portion de la station[52]. On y trouve trois pistes vertes (« Saquet », « Chalet » et « École »), deux pistes bleues (« Casse » et « Jonction Plateau »), trois pistes rouges (« Ours », « Compétition » et « Tremplin ») et une piste noire (« Tute »)[53].

Domaine des Campels

Le troisième domaine, celui des Campels, se situe entre 1 700 et 2 400 mètres d'altitude[7] et compte onze pistes. Il est équipé d'un téléski (Orry) et de deux télésièges (Savis, Rebenty). C'est le domaine le moins commercial, le moins fréquenté et le plus vaste[52]. Il abrite les pistes les plus complexes à appréhender pour les skieurs les moins entraînés. On y trouve trois pistes bleues (« Corniche », « Jonction Savis » et « Savis »), cinq pistes rouges (« Berger », « Combes », « Coqs », « Isard » et « Orry ») et trois pistes noires (« Campeillots », « Couillade » et « Olympique »)[53].

Neige artificielle

La station compte 152 canons à neige haute pression[30] ainsi que deux retenues d'eau de 45 000 m3, qui font d'elle la mieux équipée des Pyrénées dans ce domaine[32].

Environnement

Le développement de la station ne se fait pas aux dépens de l'environnement : les agents de l'Office national des forêts entretiennent et régénèrent la forêt (bois des Planes, bois de la Crémade, bois de Mansèdre et bois de la Griolle) en coupant et plantant de jeunes plants, tandis que la fédération pastorale permet aux troupeaux de pâturer sur les pelouses d'estives naturelles et d'entretenir ainsi les pistes. « Ici, ce n’est pas une montagne musée. Avant d’engazonner une piste, nous rencontrons les pastoraux pour déterminer le choix des végétaux, nous avons demandé à l’association des naturalistes de l’Ariège de procéder à l’inventaire de la faune et de la flore. Cela nous permet de prendre en compte le milieu avant de réaliser de nouveaux aménagements. Nous sommes conscients de la beauté de cet environnement préservé » explique Fabrice Esquirol, directeur de la station[32].

Clubs

La station abrite plusieurs associations et clubs, dont le « Ski Club Ax[54] », qui compte un grand nombre d'adhérents[55],[56]. Elle organise des entraînements réguliers, pour les pré-poussins (5 à 9 ans), les poussins (10 à 11 ans), benjamins (12 à 13 ans), minimes (14 à 15 ans), cadets (16 à 17 ans), juniors (18 à 19 ans) et seniors (plus de 20 ans)[57], et ce de décembre à avril. Le club axéen est dirigé par Valérie Gayet[58].

Autres sports

Ski de fond

Depuis 2009, la station compte une piste de ski de fond[32],[59]. Elle est aussi partenaire avec celle du Chioula, sur les hauteurs au nord d'Ax-les-Thermes et celle du plateau de Beille, deux stations spécialisées dans le ski de fond.

Randonnée

La station comporte toute une série de pistes de randonnée, praticables en VTT, ainsi que de sentiers pour les raquettes l'hiver. Le chemin de grande randonnée communément dénommé GR10 passe à proximité du Domaine des Campels[7]. Il existe d'ailleurs trois refuges non gardés pour accueillir les randonneurs, dont celui de la Jasse et du Ruhle.

VTT

Depuis le début des années 2000, 231 kilomètres de pistes de VTT homologuées par la Fédération française de cyclisme ont été créés, balisés et aménagés[18].

Speed riding

Depuis peu, la station offre la possibilité de pratiquer le speed riding[30].

Divers

En été, des activités sportives diverses sont organisées, comme la « Trotin’herbe » et le « mini-dévalkart » ou encore l'équitation, la natation et le tennis[35].

Cyclisme

Présentation de la montée

La montée depuis Ax-les-Thermes par la D820 est assez courte mais présente une pente moyenne élevée. Le record de la montée est détenu par le coureur espagnol Carlos Sastre, qui le samedi 19 juillet 2003, lors de la 13e étape du Tour de France 2003, grimpa vers les trois domaines axéens depuis Ax-les-Thermes (depuis l'Avenue du Général Leclerc D820, vers l'Avenue du bois des Planes) en 22 minutes et 30 secondes, soit une moyenne de 21,067 km/h.

Caractéristiques

Caractéristiques de l'ascension :

  • Altitude : 1 372 m ;
  • Départ : Ax-les-Thermes (716 m) ;
  • Dénivellation : 656 m ;
  • Longueur : 7,9 km ;
  • Pente : 8,3 %.

Tour de France

Le Tour de France cycliste a fait étape à quatre reprises dans la station axéenne :

Le passage du Tour de France 2001

À l'occasion de la douzième étape du Tour de France 2001, entre Perpignan et Ax-Bonascre (appellation de l'époque), le Colombien Félix Cardenas remporte la plus belle victoire de sa carrière. Il parvient à se défaire de Roberto Laiseka et résiste au retour du futur vainqueur final Lance Armstrong ainsi que de Jan Ullrich[60]. François Simon conserve son maillot jaune. L'étape passait par le col du Chioula, franchi en tête par l'Italien Paolo Bettini.

Le passage du Tour de France 2003
Carlos Sastre, vainqueur du Tour de France 2008 et vainqueur à Ax 3 Domaines en 2003.

Le Tour de France du centenaire s'arrête à Ax 3 Domaines le samedi 19 juillet 2003, après une étape de 197,5 kilomètres dont le départ est donné à Toulouse (plus précisément de la Cité de l'Espace)[61]. Au pied du port de Pailhères, col Hors Catégorie[62] culminant à 2 001 mètres d'altitude[7], Carlos Sastre, José Luis Rubiera et Juan Miguel Mercado s'extirpent d'un peloton très éprouvé et réduit à son plus simple élément[61]. Les trois hommes franchissent le col en tête, et plongent dans la descente.

Derrière, Lance Armstrong semble en difficulté. Peu avant le sommet, le Suisse Laurent Dufaux s'échappe à son tour et effectue une descente très rapide, dans l'optique de rejoindre les échappés. Il n'y parvient pas et se fait rejoindre. Dans la montée de Bonascre, Patrice Halgand attaque lui aussi dans le peloton : il est repris après un kilomètre, tant le rythme est élevé. La chaleur est suffocante[61] et devant, Carlos Sastre lâche ses deux compagnons de fugue. Il résiste et remporte l'étape. Ce dernier franchit la ligne d'arrivée en brandissant une tétine, dans le but de remercier sa femme et son très jeune fils. L'image marque les esprits.

Derrière, Lance Armstrong est attaqué. Il paraît en difficulté depuis la veille, où il a essuyé une contre-performance unique depuis 1999 dans le contre-la-montre entre Gaillac et Cap'Découverte écrasé par Jan Ullrich. Ce dernier se détache dans les deux derniers kilomètres, après avoir contré Alexandre Vinokourov. L'Allemand ne reprend finalement que sept secondes. Le suspens est encore à son comble une semaine avant l'arrivée à Paris.

Le passage du Tour de France 2005
Le site d'arrivée de la 14e étape du Tour de France 2005.

Le passage du Tour de France 2003 ayant donné pleine satisfaction à l'organisateur Amaury Sport Organisation, l'épreuve refait étape en vallée d'Ax le samedi 16 juillet 2005[63]. L'enchaînement Port de Pailhères - Bonascre propose un parcours difficile et spectaculaire. L'étape relie Agde et la station de sports d'hiver axéenne sur une distance de 220,5 km. Comprenant six sommets dont un point culminant à 2 001 mètres (Port de Pailhères) et une arrivée en altitude, c'est une étape typique de montagne.

Peu après le départ, un groupe de quinze coureurs s'évade du peloton. Au vingtième kilomètre, dix coureurs, dont Alexandre Moos, Juan Manuel Gárate, Stefano Garzelli et Georg Totschnig sont échappés. Dans les gorges de l'Aude, au pied du Port de Pailhères, leur avance est de 9 min 30.

Le maillot jaune Lance Armstrong se retrouve très rapidement isolé de ses coéquipiers de l'équipe cycliste Discovery Channel après l'attaque groupée de l'équipe cycliste T-Mobile. Alors qu'on le croit lâché, Armstrong rattrape Jan Ullrich et Ivan Basso. Georg Totschnig parvient à s'échapper du groupe de tête à l'avant de la course et passe le col en tête, suivi par Stefano Garzelli à 52 secondes. Le groupe Armstrong, Ullrich, Basso, Floyd Landis et Levi Leipheimer pointe à 3 min 50.

Dans la rapide descente vers Ascou-Pailhères et Ax-les-Thermes, un groupe de onze coureurs se reforme derrière Totschnig et Garzelli toujours en tête. Les onze coureurs, dont Garzelli, repris à son tour, sont rejoints par Armstrong, Ullrich et Basso qui augmentent le tempo de la course dans la montée du dernier col ; seul l'Autrichien Totschnig parvient à résister et finalement à l'emporter avec une avance de 56 secondes sur le deuxième, Lance Armstrong. Georg Totschnig devient le premier Autrichien à obtenir une victoire d'étape depuis le Tour de France 1932[64].

Le passage du Tour de France 2010

Le 14 octobre 2009, Christian Prudhomme dévoile le parcours du Tour de France 2010. Après cinq ans d'absence, l'enchaînement Port de Pailhères - Bonascre est remis à jour. La quatorzième étape reliera Revel à Ax le dimanche 18 juillet 2010 après 184 kilomètres. « Pailhères, cela a été un coup de cœur et une évidence », explique le directeur du Tour de France. « C'est, pour moi le géant du XXIe siècle. J'adore l'enchaînement Pailhères-Ax-3 Domaines. Il faut que le côté romanesque du sport cycliste soit de retour[65]. » Pour les années à venir, le passage de la grande boucle dans l'Ariège semble pourtant compromis après l'annonce en janvier 2010 par Augustin Bonrepaux, président du conseil général de l'Ariège, que « les villes d'accueil ariégeoises du Tour de France 2010 ont de la chance. Cela risque d'être la dernière fois que l'Ariège accueillera l'épreuve[66] ». En effet, le conseil général réclame que la chambre de commerce et les communes traversées paient elles aussi pour recevoir le Tour. Jusqu'à présent, c'était le conseil général qui finançait le passage de l'épreuve dans sa majeure partie.

Route du Sud

La Route du Sud cycliste s'est achevée à deux reprises dans la station axéenne :

La Route du Sud a fait étape pour la première fois à Bonascre en 2002[67]. Entre Luzenac et Bonascre, le Belge Dave Bruylandts remporte la quatrième étape devant Koldo Gil et Andrei Kivilev. Levi Leipheimer remporte le classement général final[68],[69].

En 2006, le français Patrice Halgand l'emporte à Bonascre devant Pierrick Fédrigo et Przemyslaw Niemiec. Thomas Voeckler remporte le classement général final[70],[71].

Ronde de l'Isard

La Ronde de l'Isard fera étape pour la première fois dans la station axéenne en mai 2010.

La Ronde de l'Isard, l'une des épreuves cyclistes internationales réservées aux coureurs espoirs, enchaînera le 22 mai 2010 le Port de Pailhères avec l'ascension vers les trois domaines d'Ax, au terme d'une étape de 166,7 kilomètres. Le départ de celle-ci sera donnée de Montgaillard[72]. En 2009, les deux futurs coureurs professionnels Alexandre Geniez et le champion du monde espoirs Romain Sicard s'étaient départagés pour la victoire finale, remportée par le premier coureur cité[73].

Références

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  72. « Ronde de l'Isard : étape 3, Montgaillard - Ax Bonascre », Ronde de l'Isard.free.fr, 2 mars 2010.
  73. « Ronde de l'Isard. Alexandre Geniez, l'Aveyronnais qui monte », La Dépêche du Midi.fr, 25 mai 2009.

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

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  • Institut géographique national (France), Carte de Randonnée : Ax-les-Thermes : Carte topographique 1:25000, Paris,
  • Hélène Teisseire, Ax-les-Thermes et ses environs, Ax-les-Thermes, Alan Sutton Eds, , 144 p. (ISBN 2849102261)
  • Rémy Knafou, Thèse sur les stations intégrées de sports d'hiver dans les Alpes françaises, vol. 66, Paris, , 319 p. (ISBN 2225494126, lire en ligne)
  • Ax-les-Thermes, porte de l'Andorre : Guide du touriste et de l'alpiniste dans les vallées de la Haute-Ariège et des régions limitrophes, Ax-les-Thermes, Lacour-Ollé, , 95 p. (ISBN 2750414652)
  • Paul, Eugène; Perret, Sadoux, Les Pyrénées françaises : L'Adour, la Garonne et le pays de Foix, vol. 3, Paris, Bibliothèque Nationale de France, Librairie H.Oudin, , 476 p. (lire en ligne), p. 428

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