Bohan
Bohan | |||||
Le village en rive gauche de la Semois. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Dinant | ||||
Commune | Vresse-sur-Semois | ||||
Code postal | 5550 | ||||
Zone téléphonique | 061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bohan(n)ais(e) | ||||
Population | 294 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 51′ 51″ nord, 4° 53′ 08″ est | ||||
Superficie | 1 411 ha = 14,11 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Bohan est une section et un village de la commune belge de Vresse-sur-Semois située en Région wallonne dans la province de Namur. Bohan est le dernier village belge traversé par la Semois, un affluent de la Meuse, avant son entrée en France.
La langue traditionnelle est le champenois[1]. Cette langue y bénéficie d'un statut de reconnaissance et de protection[2],[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant l'été 1944, la forêt de Bohan a abrité un camp organisé par la Mission Marathon pour y cacher des aviateurs alliés jusqu'à la Libération. Le camp, dirigé par Hubert Renault, a été le premier des six camps de Marathon à être libéré par les troupes américaines. De nombreux habitants de la région ont apporté leur aide à la sécurité et au ravitaillement des aviateurs alliés[4].
Bohan était une commune à part entière jusqu'à la fusion des communes de 1977.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Patrimoine
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Léger (1760-1761) est un édifice classique en schiste, grès et pierre de France.
- La maison du Marichau, à colombages, classée depuis 1973.
- La pierre à marier, le long de la Semois : constituée de deux blocs, l'un en schiste et l'autre en quartz. Les mariés devaient s'asseoir dos contre dos sur le bloc en quartz afin d'être fertilisés.
- Le « pont cassé » : vestiges d'un viaduc emprunté par l'ancienne ligne vicinale Gedinne-Bohan, qui fut dynamité par l'armée française le , afin de ralentir l'avance de l'armée allemande.
- Nombreux anciens séchoirs à tabac
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Pierre à marier
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Église Saint-Léger
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Atlas sonore des langues régionales de France et de Belgique », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
- Michel Francard, Wallon, Picard, Gaumais, Champenois. Les langues régionales de Wallonie, De Boeck, Bruxelles, 2013.
- Michel Francard, Langues d’oïl en Wallonie, Bruxelles, Bureau européen pour les langues moins répandues, (ISBN 1-870675-17-7)
- Maurice PETIT, Marathon en Ardenne. L'audacieuse mission de protection d'aviateurs alliés en 1944, Famenne & Art Museum, avec le soutien d'ARA LUXNAM, 2021