Voir la source de Costume breton

[[Fichier:Costume traditionnel bretagne couple grand.jpg|vignette|[[Théodore Botrel]] et Hélène Lutgen dite « Léna » portant le [[costume traditionnel]] de la région de [[Pont-Aven]] vers 1900.]]
[[Fichier:Geschichte des Kostüms (1905) (14766858742).jpg|vignette|Galerie de costumes en usage au {{s-|XIX}} publiée dans ''Geschichte des Kostüms'' d'Adolph Rosenberg (1905)]]

Le '''costume breton''' désigne les différents modèles de [[vêtement]]s portés en Bretagne, à partir de la fin du {{s-|XVIII}}. Jusqu'au milieu du {{s-|XX|e}}, les [[Paysan|paysans]], les [[Marin (profession)|marins]], les [[Commerçant en droit français|commerçants]], les [[ouvrier]]s ou les [[Artisanat|artisans]], avaient en effet trois catégories d'habits : la tenue de travail, l'habit du dimanche et le costume de cérémonie. Les vêtements de tous les jours présentaient moins d'originalité même s'ils avaient aussi des caractéristiques locales ou professionnelles.

Ce qui fait la spécificité du costume breton, c'est l'existence d'une très grande diversité de styles, de couleurs, de coiffes le rattachant aux [[arts textiles]]. Le costume est marqué, en effet, par une forte différenciation spatiale à partir du {{s-|XIX}}, variant parfois d'une commune à l'autre.

Depuis le {{s-|XX}}, l'évolution de la vie sociale, le développement du tourisme ainsi que la diffusion des magazines de mode, entrainent un déclin dans le port des costumes. Et le costume breton est porté essentiellement à l'occasion de manifestations religieuses exceptionnelles telles que les [[Pardon (cérémonie)|pardons]], ou de manifestations culturelles auxquelles participent les [[cercle celtique|cercles celtiques]]. On parle alors de [[Costume traditionnel en France|costume traditionnel]] ou folklorique.

Les usages du costume breton historique ou créé pour des représentations scéniques ou artistiques ont ainsi évolué si bien qu'aujourd'hui, le costume disparu de la vie courante{{sfn|Erwan Vallerie|2003|p=96}}. Alors qu'il a représenté pendant environ deux siècles, un vêtement associé à un mode de vie, c'est aujourd'hui un vêtement choisi, par ceux qui le portent.

== Origine des costumes ==
C'est la [[Révolution française|Révolution]] qui marque l'apparition des costumes paysans, qui représentent avant tout une [[classe sociale]] et non pas un [[Ethnie|groupe ethnique]], qui n'était pas lié à une origine géographique. La mode reflète des influences esthétiques, économiques et politiques européennes{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=17}}. C'est ainsi qu'il existe des costumes en [[Costume provençal|Provence]] et dans d'autres régions. Transformant la classe paysanne, la révolution va donner accès à des éléments de singularisation et d'enrichissement des vêtements à savoir les étoffes brodées, les [[Ruban (décoration)|rubans]], les [[Dentelle|dentelles]]{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=18}}. Il est possible d'affirmer, selon [[René-Yves Creston|René Yves Creston]], qu'avant la révolution, il n'existait pas de costume typiquement breton.

Cependant, en Bretagne occidentale, l'éloignement explique un retard dans l'arrivée du [[Costume traditionnel en France|vêtement français]] et un maintien de traditions vestimentaires plus ancienne : la [[Costume au XVIIe siècle|mode du {{s-|XVII}}]] pour les vêtements masculins et le {{s-|XVI}} pour les vêtements féminins. Par exemple, pour le vêtement masculin, l'habit à la française qui est en vigueur durant le {{s mini-|XVIII}} et le {{s-|XIX}} est celui de la [[Culotte (vêtement)|culotte]] qualifiée en breton de ''bragoù berr''. Tandis que, la mode du {{s-|XVII}} aussi qualifiée de Renaissance bretonne, est celle de la culotte bouffante, à la même époque, en Bretagne, qualifiée de ''bragoù bras''. Les styles en vigueur dans la mode parisienne ont subsisté plus longtemps en Bretagne{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=18}}.

Les [[Textile|étoffes]] utilisées pour ces vêtements sont des toiles d'origine [[Artisanat|artisanale]], généralement [[Filage textile|filées]] par les femmes et [[Tissage|tissées]] par les artisans du village, mais la facture est modeste et le vêtement surtout utilitaire, avec peu d'apparat. Les vêtements de dimanche et de cérémonie sont de couleur noire et ce sont les vêtements de travail qui sont en [[droguet]]{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=22}}.

La [[Coiffe (coiffure féminine)|coiffe]] est un apanage du vêtement féminin répandu dans toute l'[[Europe]]. Composée d'un fond et des ''ailes''. Le goût pour la distinction a conduit à une diversité de modes et de facture, en utilisant des fantaisies de création. De la même façon que s'est diversifié l'art du [[chapeau]], pour le vêtement masculin, composé toujours d'un bord et d'un fond. On retrouve, des éléments de coiffes anciennes, dans les costumes des [[religieuse]]s qui ont conservé des factures plus anciennes. C'est le cas notamment de l'ordre des [[Filles du Saint-Esprit|Sœurs du Saint Esprit]] (les « Sœurs blanches ») et celui de l'[[Sœurs de la charité de Montréal|ordre des Sœurs grises]] en particulier dont l'habit est celui des paysannes du {{s-|XVII}}{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=22}}.

L'abolition des [[lois somptuaires]] au moment de la révolution va entrainer une [[Droits civiques|liberté politique]] qui se verra dans l'art vestimentaire des paysans et des paysannes{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=22}}. Mais il faut attendre 1830 pour que le style populaire breton devienne un art vestimentaire à part entière{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=29}}.

Puis, lors de l'intensification des moyens de transport, le développement de l'[[Révolution industrielle|industrie]], l'accroissement du commerce terrestre, l'amélioration des moyens d'existence des paysans va contribuer à la diversification et au développement de modes vestimentaires qui vont devenir de plus en plus variées jusqu'à arriver à une fragmentation des modes qui sera en vigueur durant environ un siècle, entre le {{s mini-|XIX}} et le {{s-|XX}}, parfois jusqu'à s'éloigner des courants de mode modernes. Ainsi, c'est dans les départements du [[Finistère]] et du [[Morbihan]] que la fragmentation des modes a été le plus importante. De même qu'on retrouve des différences dialectales importantes entre le [[breton]] de [[Cornouaille]] et le breton [[Vannetais]], la mode vestimentaire a aussi été un marqueur d'unité territoriale dans sa diversité. Les pays de [[Pays nantais|Nantes]] et de [[Pays rennais|Rennes]] ont reçu une influence plus grande et plus précoce de la mode française{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=23}}. Il faut cependant encore une fois distinguer les brodeurs citadins qui avaient accès aux journaux de modes parisiens, des brodeurs de pleine campagne qui conservent plus longtemps des motifs anciens{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=29}}.

Les modes sont européennes et c'est ainsi que, les vêtements pouvaient prendre l'aspect de vestes [[Espagne|espagnoles]], [[Pologne|polonaises]] où seuls les motifs ornementaux étaient d'inspiration bretonne. Mais il faut également nuancer, car les motifs sont inspirés de motifs décoratifs des [[Style Louis XIII|styles Louis XIII]] à [[Style Louis XVI|Louis XVI]]{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=26}}.

[[File:Schuffenecker Portrait Madame Champsaur.jpg|vignette|Portrait de Madame Champsaur habillée d'une robe aux [[Pays Bigouden#« Mode bigoudène » dans la seconde moitié du XIXe siècle|inspirations bigoudènes]], qui pose dans son salon parisien, réalisé par [[Émile Schuffenecker]] (1890)]]
Puis, progressivement, avec le développement du [[Tourisme en France|tourisme]], les costumes développés à la campagne se sont inspirés des vêtements portés par les citadins<ref>{{Article| auteur1 = Henri François Buffet| titre = Le costume au pays du Port-Louis de Louis XV à Louis XVIII| périodique = Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne| date = 06/1965| lire en ligne = https://m.shabretagne.com/scripts/files/63d2dbcf78d9b1.87230313/1965_06.pdf}}.</ref>. Réciproquement, la mode bretonne a influencé ensuite certains styles vestimentaires urbains. Par exemple, le portrait ci-contre de Jeanne Marie Chazotte (Madame Champsaur), épouse de l'écrivain [[Félicien Champsaur]], mêle vêtements urbains et influences bretonnes, ici la broderie bigoudène, au {{s|XIX}}. Ces inspirations bigoudènes, qui ont touché principalement la mode parisienne, ont été particulièrement marquées entre 1850 et 1910<ref>{{Ouvrage|auteur1=Marie Prigent|auteur2=Solenn Boennec|titre=Bigoudène, so chic ! Un siècle de mode citadine d'inspiration bigoudène|éditeur=éditions Locus Solus, Musée bigouden à Pont-l'Abbé|date=mai 2013}}.</ref>.

À partir de 1925, sous l'influence du mouvement des [[arts décoratifs]], de nouveaux motifs vont être créés, en fonction des demandes de la clientèle{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=36}}.

== Diversité des modes vestimentaires ==

=== Les vêtements collectés à partir du {{s-|XIX}} ===
L'épanouissement du costume breton débuta après que la [[Révolution française]] eut aboli les [[lois somptuaires]] qui, sous l'[[Ancien Régime]], règlementaient l'inventivité autour du [[luxe]] en fonction du rang social.

Le costume a ensuite évolué au cours du temps, avec une forte différenciation locale au {{s-|XIX}}. Les styles sont variés car ils se différencient parfois d'une commune à l'autre<ref>{{Lien web |titre=Bretagne est Univers : diversité du costume |url=http://www.collections.musee-bretagne.fr/parcours.php?id=musee:MUS_TH_PARCOURS_CONCEPTS:147 |site=Portail documentaire du Musée de Bretagne et de l'Ecomusée de la Bintinais |nature document=Exposition}}</ref>. Selon certains auteurs, le travail de singularité et de différenciation dans l'art vestimentaire, répond à l'émergence de l'uniformité républicaine. Le costume breton se diversifie surtout à partir du {{s-|XIX}} si bien que chaque village, chaque quartier de ville, chaque métier pouvait se distinguer du village voisin par le jeu des [[broderie]]s et des couleurs {{sfn|Erwan Vallerie|2003|p=51}}. Cette diversité se retrouve dans un proverbe breton « ''Kant bro, kant giz'' » qui peut se traduire par « cent terroirs, cent modes vestimentaires »<ref group="Note">Expression complète : « ''Kant bro, kant giz, Kant parrez, kant iliz ; Kant maouez, kant hiviz'' » (Cent pays, cent guises ; cent paroisses, cent églises ; cent femmes, cent chemises)</ref>.

Le mouvement de diversification cessa avec les costumes uniformément noirs qui étaient les seuls autorisés en cas de veuvage, imposés par le massacre de la [[Première Guerre mondiale|Première guerre mondiale]] (1914-1918). « La Bretagne entrait dans la modernité à la force des baïonnettes » {{sfn|Erwan Vallerie|2003|p=51}}.

=== Quelques spécificités du costume breton ===
Les tenues féminines étaient composées de parties différentes : jupe, haut (généralement en velours), châle et tablier qu'on mettait autour de la taille et qui remontait vers la poitrine.

Les tenues masculines étaient composées des culottes bouffantes, appelées ''{{lang|br|bragoù bras}}'' en breton, mais qui n'étaient pratiquement plus portées avant même 1900. On les a considérées comme d'origine celtique, sorte de [[kilt]] transformé par le mouvement de [[Contre-Réforme]]{{sfn|Erwan Vallerie|2003|p=102}}. Cette origine celtique est contestée par les historiens du costume breton, comme René-Yves Creston et par Pierre Hélias{{sfn|Pierre-Jakez Hélias|1969}}, qui voient au contraire dans ce vêtement une simple évolution de la [[Rhingrave (vêtement)|rhingrave]], c'est-à-dire du haut de chausses ample et bouffant porté par la noblesse du {{s-|XVII|e}}{{sfn|René-Yves Creston|1974|p=30-34}}.

Les costumes portés par les habitants de [[Cornouaille]] au {{S-|XIX}}, ont été représentés par les peintres de l'[[école de Pont-Aven]], surtout par [[Paul Gauguin|Gauguin]], et plus particulièrement les vêtements de cérémonie.

Au {{S-|XIX}}, dans le [[Pays Fañch]], la coiffe dite Sion, n'était portée que sur le territoire restreint des Diazoù, dans le sud de l'actuel [[canton de Saint-Nicolas-du-Pélem]]. Au {{s-|XIX|e}}, [[François Hippolyte Lalaisse]] a représenté les costumes traditionnels masculin et féminin de ce terroir<ref group=Note>A ce sujet il écrivait : ''{{lang|br|Zellet oun Otrow deus Jañjeli-Plijo, ha bouchow our gouentenn deus Korle 'mesk ar bêlon: pebezh plijaduriow zou ba'm vro !}}'' (Regardez un monsieur de [[Saint-Gilles-Pligeaux]] et les robes de Corlay au milieu des prêtres : quels plaisirs sont dans mon pays)</ref>.

[[Fichier:FIL 2009 - Coiffes bretonnes du pays de Lorient.JPG|vignette|left|Coiffe de Lorient]]
Les costumes du [[pays de Lorient]] partagent une des particularités des costumes du pays vannetais : des [[tablier (vêtement)|tabliers]] de [[velours]] pour la plupart comportant des motifs floraux peints ou brodés. Le tablier de Lorient, contrairement aux autres tabliers vannetais, est constitué d'une grande bavette qui recouvre les épaules.

Dans le Trégor-Goëlo, la coiffe des femmes la plus répandue s'appelle la ''toukenn''.

Pour ce qui concerne la [[Haute-Bretagne]], dans le Pays de Rance ([[Poudouvre]] et [[Clos Poulet]]), autour de [[Dinan]], [[Dinard]], et [[Saint-Malo]], les [[coiffe (coiffure)|coiffes]] présentent de la diversité, malgré la proximité des lieux<ref group=Note>Dans la région de Dinan, la coiffe est principalement appelée "Loq" ou "Coq". Le "Loq de ville", c'est-à-dire celui porté à Dinan, est plutôt en forme de bonnet, de style "Boule de Neige". Sur la rive gauche de la [[Rance (fleuve)|Rance]], à [[Ploubalay]], dans la campagne autour de [[Dinan]], et à [[Langrolay]], la coiffe est plutôt dans un style "Carène", car son fond est constitué de deux triangles de tissu, piqués et cousus par une couture médiane, qui rappelle la forme d'une barque renversée. Cette coiffe était principalement portée avec un bonnet dessous, maintenu par une bride passant sous le cou et noué sur la tempe. La coiffe de [[Plouër-sur-Rance]], appelée "l'Hirondelle", est une variante de la précédente, qui n'a pas de brides, ni de bonnet. Les coiffes de la rive droite de la [[Rance (fleuve)|Rance]] et du [[Clos Poulet]] sont caractérisées par le bonnet de dessous: un bonnet godronné, au repassage complexe. La coiffe y est apparentée au Loq avec des ailes épinglées à l'arrière et un fond saillant. Dans le [[Clos Poulet]], de [[Paramé]] à [[Cancale]], était pratiqué le « deuil coquet » : en signe de deuil, on couvrait le bonnet d'un fichu noir appelé « fauchon », mais si celui-ci laissait apercevoir deux tuyaux du bonnet, alors le deuil était « coquet ».</ref>.

=== La spécificité du costume de Plougastel ===
Le costume de [[Plougastel-Daoulas|Plougastel]] est caractérisé par la variété de ses couleurs et n'était porté que par les habitants de cette commune. Ce particularisme peut s'expliquer par le fait que Plougastel est une [[Presqu'île|presqu’île]], et que l'influence culturelle des communes voisines y est moindre. A partir du {{s-|XX}}, les vêtements civils remplacent le costume pour le travail et celui-ci devient un vêtement d'apparat pour les [[Mariage|mariages]], les [[Procession religieuse|processions]] et les [[Pardon (cérémonie)|pardons]]. D'après les collectages réalisés, le dernier mariage où les époux portaient le costume traditionnel date de 1957. Le costume a été conservé plus tardivement qu’ailleurs en Bretagne, une photo prise par [[Ouest-France|Ouest France]] en 1994 par exemple, montre des femmes ornées du costume plougastel<ref>{{Lien web|titre=Costume de mariage de Plougastel de fin XIXè à début XXè|site=Heritaj - l'encyclopédie du patrimoine dansé et vestimentaire de Bretagne|éditeur=Kenleur - Région Bretagne|auteur=Anne-Marie Soubigou et Diane Soubigo|date=2017|url=http://heritaj.bzh/page/fc-21-costume-de-mariage-de-plougastel-de-fin-19em}}</ref>. Aujourd'hui le costume est principalement porté lors de défilés, par le cercle celtique du terroir de Plougastel, ''[[Bleunioù Sivi]]''.

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Fichier:Plougastel-Daoulas, 11 janvier 1910 file de couples en costume traditionnel breton passant devant le calvaire.jpg|Costume de Plougastel lors d'une procession en 1910.
Fichier:Fillette de Plougastel-Daoulas (Finistère).jpg|Fillette en costume de Plougastel  en 1913 (tableau d'Henry d'Estienne)
File:Emile Wery-Retour d'école à Plougastel.jpg|Les enfants revenant de l'école à Plougastel en 1898 (tableau de Emile Wery )
File:Charles Cottet Femmes de Plougastel.jpg|Costume de Plougastel par Charles Cottet (1904)
File:049 Costume de julod (musée de la fraise et du patrimoine à Plougastel).JPG|costume conservé au [[Musée de la Fraise et du Patrimoine]]
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=== Le costume ''glazig'' ===
Le costume dit ''glazig'' en référence à sa couleur bleue, qui se dit ''glaz'' en breton, est une distinction qui trouve son origine dans des raisons économiques. L'étoffe utilisée est celle récupérée à la fin des [[Guerres napoléoniennes|guerres de l'Empire]] lorsque les draps militaires inutilisée ont été vendus par des marchands qui allaient se les procurer aux magasins militaires de [[Brest]] pour les revendre sur les marchés de [[Quimper]]. Les étoffes, populaires auprès des clients, firent que la couleur devient celle majoritaire des vêtements dans la région aux alentours de Quimper{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=25}}. Et c'est à partir du {{s-|XX}} que les motifs ornementaux de style Louis XVI apparaissent sur les tabliers du vêtement féminin ainsi que le motif floral développé dès le début du siècle{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=29}}.

Cette dénomination attribuée à la couleur des vêtements se retrouve aussi dans d'autres costumes : les habitants du pays d'[[Elliant]] reçurent le surnom de ''Melenig'', du fait de la couleur jaune de leurs broderies, jaune se disant ''melen'' en breton. Et les habitants de [[Châteaulin]] furent surnommés les ''Rouzig'' du fait de la couleur rousse de leur vêtement{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=25}}.

=== La spécificité de la broderie et de la coiffe bigoudène ===
La [[coiffe bigoudène]], devenue une représentation emblématique du costume breton, se portait spécifiquement dans le [[Pays bigouden]] et la coiffe de cérémonie "haute" existe seulement depuis le début {{S-|XX}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le musée |url=https://musee.ville-pontlabbe.bzh/le-musee/ |site=Musée Bigouden - Pont l'Abbé - Pays Bigouden |consulté le=2022-11-04}}</ref>.

Le [[Pays Bigouden|pays bigouden]] est le dernier de Bretagne à porter le costume traditionnel. La dernière bigoudène à le porter quotidiennement avait 97 ans et est décédée en 2022<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Musée départemental breton, en partenariat avec le Musée bigouden |titre=Dossier de presse "Modes & Clichés" |url=https://musee-breton.finistere.fr/files/bdefdossier-de-presse-modes-et-cliches-musee-breton-compressed_8e87e45e1c16b01b5e2b13938fb36628.pdf |consulté le=11 octobre 2024}}</ref>.

Les costumes bigoudens étaient confectionnés en [[Histoire de la laine et du drap|drap]] de laine de [[Montauban]] et, pour les ornementations, en tissus issus des grandes manufactures telles que les soies de Lyon, ou bien les rubans de [[Saint-Étienne]]. La spécificité de la broderie bigoudène s’exprime par l'usage couleurs vives telles que le jaune, rouge, l'orange, brodées sur un fond noir de drap ou de velours ce qui confère un contraste aux vêtements<ref name="Charlot">{{ouvrage|auteur=André Charlot, Michel Bolzer|titre=Le costume bigouden|éditeur=Coop Breizh|date=2013|pages totales=125}}</ref>. La [[broderie]] est un savoir-faire ancien, d'abord masculin. Les brodeurs formaient une corporation appelée, les ''kemenerien.'' L'art était codifié, avec des motifs représentants le soleil, les planètes, l’arête de poisson, la fougère, la corne de bélier, la plume de paon, et la chaîne de vie. L’habileté des brodeurs était célèbre si bien que l'art s'exporta. Le savoir-faire s'est transmis dans des ateliers et est devenu une pratique mixte<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pierre-Jakez Hélias|titre=Le cheval d'orgueil|éditeur=Plon|année=2014|passage=625-631|titre chapitre=Annexe II. Étude sommaire d’un costume « bigouden » de femme (Bretagne)}}</ref>.

<gallery mode="packed">
Fichier:Brodeurs de l'atelier Pichavent.jpg|Brodeurs de l'[[atelier Pichavant]] de [[Pont-l'Abbé|Pont-L'Abbé]] qui ornent du linge de maison (photo par Paul Géniaux vers 1900)
Fichier:Brodeur2.jpg|Brodeur de ''chupenn'' (veste) avec des motifs bigoudens
Fichier:Musée d'histoire de Nantes - 060 - Plastron brodé du pays bigouden.jpg|Enchainement de motifs 
Fichier:Sainte-Anne-la-Palud 6 Le pardon début XXe Noël Le Boyer, base Mérimée.jpg|Bigoudènes au pardon de [[Chapelle Sainte-Anne-la-Palud|Saint-Anne la Palud]] au début du {{s-|XX|e}}.
Fichier:Sainte-Marine Abri du marin Paiement allocations femmes marins mobilisés.jpg|Paiement des allocations aux femmes des marins mobilisés pendant la [[Première Guerre mondiale]] (photographie de Jacques de Thézac prise à Sainte Marine années 1910).
</gallery>Petite jusqu’aux années 1900, la coiffe bigoudène connaît une évolution conséquente. Pour qu’un « faiseur de mode » - telle une brodeuse de coiffe- gagne sa vie, il est nécessaire que l’objet passe de mode, à défaut de s’user. La coiffe va augmenter d’un centimètre par an environ, de 1905 à 1935, passant de 5 cm au XIXème siècle à près de 38 pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name=":1">{{Ouvrage|prénom1=Jean-Pierre|nom1=Gonidec|titre=Costumes et coiffes de Bretagne|éditeur=Éditions Jean-Paul Gisserot|collection=La Bretagne au coeur|date=2023|isbn=978-2-7558-1003-5|consulté le=2024-10-11}}</ref>.
[[Fichier:Coiffe Bigouden (3)- musée de Bretagne - 2009.0000.3.jpg|gauche|vignette|325x325px|Coiffe du pays bigouden]]
Jusque dans les années 20, on porte un large ourlet qui donne la forme arrondie à l’ensemble, surmonté d’une pointe. C’est ce qu’on appelle le “''bigouden''” qui va donner son nom au costume, à la population et au pays tout entier - remplaçant l’ancien nom du pays : le [[Cap Caval]]. Par la suite on ajoute un peigne rigide et rond sur le ruban de velours qui maintient le bonnet de la coiffe afin de lui permettre de s’élever encore plus. La coiffe est attachée sur la tête par 2 rubans noués sous le menton<ref name=":1" />.

En pays bigouden, les milliers de jeunes ouvrières employées dans les [[Conserverie|conserveries]] et l’industrie textile seront relativement épargnées par l’exode économique, offrant ainsi à la mode bigoudène quelques décennies supplémentaires. Si la majorité des Bigoudens n’a jamais porté que du noir, le territoire va néanmoins exceller dans l’art de la broderie. C’est probablement grâce à l’atelier pont-l’abbiste Pichavant, qui s’installe en 1867, que la broderie bigoudène gagne ses lettres de noblesse. Il saisit le double marché de la broderie : celui des communautés rurales et ouvrières, mais également celui des citadins, multipliant les débouchés et spécialisant ainsi des centaines de brodeurs et brodeuses dès les années 1880.

=== Évolution des costumes : exemple de l'habit féminin en pays vannetais ===
[[Fichier:FIL 2011 - IMG 0805.JPG|vignette|Coiffe bretonne du pays de Baud, portée par une danseuse du cercle celtique de [[Bugalé Melrand]] lors du [[festival interceltique de Lorient]] en 2011.]]
[[Fichier:Auray (environs) - Cortège de trois noces réunies (1908).jpg|vignette|Cortège de trois noces à Auray en 1908]]

Le costume dit "Lalaisse", Il s'agit d'un costume des [[années 1850]] décrit par [[François Hippolyte Lalaisse| Lalaisse]]. Il est constitué d'une [[jupe]] et d'une [[camisole (sous-vêtement)|camisole]] de couleur brun rouge avec quelques petits pans de velours dans le bas de la jupe, les épaules, les manches. Le tablier est constitué d'une grande bavette qui, contrairement à des dizaines d'années plus tard, ne remonte pas jusque la [[dentelle]] du [[Col (vêtement)|col]] et laisse ainsi apparaitre du tissu de [[coton]] blanc. La coiffe est constitué de trois parties : un [[Bonnet (vêtement)|bonnet]] à grand fond et jugulaire dont le bas comporte des petites ailettes qui tombent dans la nuque, une bande de coton blanc plié en deux avec en dessous une autre bande de coton bordé de dentelle. Ces trois parties à part le fond du bonnet sont [[amidon]]nées. La femme décrite par Lalaisse porte également des manchettes boutonnées avec de la dentelle, un col de dentelle amidonné et un [[collier]] en velours comportant une croix surmonté d'un cœur (très répandu à cette époque), le tout tombant sur la poitrine.

Dans les  [[années 1900]], la coiffe a largement diminué, il reste encore la jugulaire et des bardes, correspondant aux restes de l'ancienne coiffe et comporte toujours un bonnet à plus petit fond mais toujours composé de deux ailettes de dentelle. La camisole et la jupe sont maintenant de couleur noire et comportent des plus gros pans de velours : dans le haut du dos, le bas de la jupe et les coudes. La jupe s'est rallongée et touche le sol, elle comporte en bas une ''balayeuse''. Le tablier monte maintenant jusque la dentelle du col, et souvent moiré ou alors en indienne, c'est-à-dire brodé de bouquet de fleurs. La dentelle du col est plus haute, les manchettes évasées. Les femmes portent également un [[Sautoir (bijou)|sautoir]] avec un coulisseau et une [[Broche (bijou)|broche]].

Dans les [[années 1920]] c'est le début de l'émancipation des femmes et par conséquent les jupes et tabliers raccourcissent légèrement pour laisser apparaitre les chevilles. Les tabliers peuvent comporter des guirlandes de fleurs brodées. La coiffe ne comporte plus de jugulaire, et les bardes ont diminué.

A partir des [[années 1940]] : les jupes montent au dessus des mollets. Les camisoles et jupes se voient recouvrir de velours orné de [[galon]]s perlés. Les tabliers adoptent parfois des couleurs plus vives, sont peints ou brodés, quelquefois en cannetille (fil d'or). Les coiffes sont dressés en ''aéroplane'' et comportent des motifs floraux compliqués, il n'y a plus de bardes.

=== Les vêtements de travail participant à l'art du costume ===
Le ''[[Kabic|kabig]]'' est originaire du [[Pays pagan|pays Pagan]] dans le [[Pays de Léon]] (Nord du [[Finistère]]). Initialement, le ''Kab an aod'' ("cape de grève") est un vêtement porté les [[Goémonier|goémoniers]] en tant que vêtement solide et résistant pour le travail difficile à accomplir afin d'arracher le [[goémon]] sur les rochers. La plus ancienne représentation connue est l'oeuvre de François-Hippolyte Lalaisse en 1844. Puis, au {{s-|XX}}, [[Marc Le Berre]], membre des ''Seiz Breur'', cherche à retrouver le style des anciennes tenues goémonières afin d'en confectionner des modèles modernes, que seront réalisés par des ateliers [[Quimper|quimpérois]]<ref>{{Lien web |auteur=Pascal Aumasson |titre=Le kabig, ou la conversion urbaine d’un habit de travail |url=https://bcd.bzh/becedia/fr/le-kabig-ou-la-conversion-urbaine-d-un-habit-de-travail |site=Bécédia |date=octobre 2022}}</ref>. C'est un manteau de gros drap, descendant à mi-cuisse, avec une poche ventrale. Il a connu un grand succès des années 1940 et jusqu'à Paris où il est devenu un vêtement urbain{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=39}}. Peu d'écoliers de cette période n'en n'ont pas porté à un moment ou l'autre {{sfn|Erwan Vallerie|2003|p=101}}.

Outre la classique blouse, telle que celle portée par l'homme barbu au centre sur l'image ci-dessous, les habitants du littoral empruntent souvent aux marins la [[vareuse]], portée par l'homme accroupi sur l'image.
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File:39 Scène de naufrage au pays de Kerlouan Gravure Hyppolyte Lalaisse.JPG|''Kabig'' (scène de naufrage en Pays Pagan) par François Hippolyte Lalaisse ({{s-|XIX}})
File:Jacques de Thézac Le Guilvinec.jpg|Blouse et vareuse (scène de travail sur des filets de pêche, Le Guilvinec, vers 1930)|alt=Vêtements de travail : outre la classique blouse (au centre, portée par l'homme barbu), les habitants du littoral empruntent souvent aux marins la vareuse (cf. l'homme accroupi). (Le Guilvinec, vers 1930)
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== Chronologie du costume breton ==
=== Costume d'influence européenne à la Renaissance ===
[[Fichier:Bodl Bodl.972 roll381 frame15.jpg|vignette|gauche|Costumes bretons dessinés par [[Arnold von Harff]] en 1499. On notera le petit glossaire du breton parlé à [[Nantes]] par une partie de la population.]]
[[Fichier:Weiditz Trachtenbuch 135-136.jpg|vignette|Costume breton (à gauche) et irlandais (à droite), en 1530. Le dessin établit une comparaison entre les deux aires géographiques.]]

Un voyageur originaire de Cologne, [[Arnold von Harff]] se rend à Nantes et dessine les costumes qu'il y voit et qu'il définit comme communs à toute la Bretagne.

{{Citation bloc|Dans cette ville et dans toute la Bretagne les femmes portent communément deux longues cornettes entourées de tissu sur la tête, une au-dessus de chaque oreille de cette manière.}}
{{-}}

=== Au {{s-|XVIII}}, le costume, marqueur identitaire pendant les États Généraux ===
[[Corentin Le Floc'h]] (1754-1794), élu député aux [[États généraux de 1789]], parut à la procession dans les rues de Versailles précédant l’ouverture des États, le lundi 4 mai, et fit sensation, avec ses cheveux longs et en costume breton : gilet blanc bordé de lisière, grande veste. Son succès fut tel que, malgré le costume noir de rigueur imposé aux députés, il garda le sien<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=René Kerviler|chapitre=Corentin Le Floc'h|titre=Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États-généraux et à l’Assemblée nationale constituante de 1789|éditeur=V. Forest et E. Grimaud|lieu=Nantes|année=|pages totales=314|format livre=in-8°|passage=127-9|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f131.item.texteImage}}.</ref>. Il resta cependant discret, sans doute en raison de sa méconnaissance de la langue française.

=== Diversification et enrichissement du costume au {{s-|XIX}} ===
L'abrogation des [[lois somptuaires]] lors de la [[Révolution française]] et le développement économique des populations rurales ont favorisé l'expression populaire en matière de costume. La circulation et la disponibilité des matériaux textiles, ainsi que la chute de leur coût du fait de la [[révolution industrielle]] engendrent l’explosion rapide des guises coutumières et leur diversification. On assiste alors à une expansion des costumes paysans de fête{{sfn|Pierre-Jakez Hélias|1986|passage=10}}.

=== Avant 1914, le costume breton un attribut politique et régionaliste ===
[[Fichier:Estourbeillon.jpg|vignette|[[Régis de L'Estourbeillon]], fondateur de l'Union régionaliste bretonne en costume ''glazig'' avec ''bragoù bras'', 1904]]Au {{sp-|XX|e|et au début du|XXI|e|}}, les régionalistes traditionalistes mettaient sur le même plan la langue, la religion et le costume. Certains, comme [[Théodore Botrel]], se faisaient photographier en « costume national ».

=== Après 1945, le costume folklorique ===
À la fin du {{sp-|XX|e|et au début du|XXI|e|}}, les cartes postales bretonnes représentent souvent des danseurs de [[cercle celtique|cercles celtiques]] qui mettent en valeur leurs costumes et qui défilent devant des milliers de touristes lors des fêtes estivales.

=== Usages actuels du costume, vêtement d'apparat et héritage ===
L'usage quotidien du costume traditionnel tend à s'effacer à partir des [[années 1970]], il n'est plus portée que par les femmes âgées, et uniquement dans la partie la plus occidentale de la région<ref>{{Harvsp|Jean-Pierre Gonidec|2009|loc=paragraphe 21}}</ref>. Les dernières femmes à porter quotidiennement la [[coiffe bigoudène]] comme [[Maria Lambour]] s'éteignent dans les [[années 2010]]<ref>{{Article| langue = fr| auteur1 = Camille Allain| titre = Bretagne : « Elles savent qu’elles sont les dernières »... Les bigoudènes et leur coiffe menacées de disparition| périodique             = 20 minutes | date= 10 avril 2020 | lire en ligne = https://www.20minutes.fr/societe/2758107-20200410-bretagne-elles-savent-elles-dernieres-bigoudenes-coiffe-menacees-disparition| consulté le  = 16 mai 2024}}.</ref>.

La haute [[coiffe bigoudène]] s'est imposée dans l'iconographie contemporaine, annexant la variété et la diversité des coiffes historiques. La publicité, le tourisme autant que les éditeurs régionaux et nationaux surfent sur cette image réductrice. Les caricaturistes de la presse nationale s'en servent comme un symbole évoquant d'emblée la Bretagne<ref>{{Article|périodique=Charlie Hebdo|numéro=386|titre=Les bretonnes ne sentent plus la crevette (à l'occasion de la marée noire de 1978|url=http://www.le-livre.com/fiche-ROD0070385.html|date=6/04/1978}}</ref>. Elle fait cependant l'objet de réinterprétations créatives dans la littérature, la littérature pour enfants ou encore la communication<ref>Voir la campagne du centre commercial ALMA en 2014 reprenant une coiffe bigoudène en papier découpé : {{Article|titre=La bigoudène "réinventée" à Rennes !|périodique=Ouest-France|date=13/10/2014|url=https://www.ouest-france.fr/insolite-le-centre-alma-de-rennes-reinvente-la-bigoudene-2899630}}</ref>.

Le [[National Geographic]] a publié en 2014 un article sur quelques types de coiffes bretonnes<ref>{{lien web |auteur1=Thierry Peigne |titre=National Geographic met la coiffe bretonne à l'honneur |url=http://bretagne.france3.fr/2014/03/18/national-geographic-met-la-coiffe-bretonne-l-honneur-435249.html |site=france3.fr |périodique=France 3 Bretagne |date=18-03-2014 |consulté le=17-10-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Amanda Fiegl |photographe=Charles Freger |titre=Legacy in Lace |url=https://www.nationalgeographic.com/magazine/article/breton-women |site=National Geographic |date=2014-04-01 |consulté le=2024-02-22}}</ref>.<gallery mode="nolines" caption="Tenues portées dans les défilés de costume traditionnels lors de festivals">
Fichier:FIL 2009 - coiffes bretonnes diverses.JPG|Au [[festival interceltique de Lorient]] en 2009.
Fichier:Festival de Cornouaille 2015 - Kemper en Fête - 19.jpg|[[Bretagne|Bretons]] de [[Quimper]] au [[festival de Cornouaille]] en 2015.
</gallery>

Le costume est aussi ponctuellement porté par des parlementaires bretons [[Seconde Guerre mondiale|avant guerre]] comme [[François Soubigou]], sénateur du [[Finistère]] entre [[1876]] et [[1894]], [[Joseph Cadic]] député du [[Morbihan]] entre 1924 et [[1958]], et [[Joseph Le Pevedic]], député du [[Morbihan]] de [[1928]] à [[1940]]<ref>{{Article | langue  = fr | auteur1 = Samir Hammal | titre= Comment les nouveaux sénateurs doivent-ils s'habiller pour leur rentrée?| périodique = The Huffington Post| date  = 30 septembre 2014| lire en ligne  = https://www.huffingtonpost.fr/life/article/comment-les-nouveaux-senateurs-doivent-ils-s-habiller-pour-leur-rentree_44026.html| consulté le = 16 mai 2024}}.</ref>. Il est de nouveau porté à plusieurs reprises par [[Paul Molac]], député du [[Morbihan]] à partir de [[2012]]<ref>{{Article| langue = fr | auteur1 = Claire-Marie Luttun| titre = Un député peut-il siéger en costume breton à l’Assemblée nationale ? | périodique = Le Télégramme| date  = 28 juillet 2022| lire en ligne = https://www.letelegramme.fr/t-plus/un-depute-peut-il-sieger-en-costume-breton-a-l-assemblee-nationale-video-302258.php | consulté le = 16 mai 2024}}.</ref>.

== Représentation dans les arts ==
Si le costume breton a son histoire propre, sa représentation a beaucoup évolué et a été très riche. L'ensemble de ces représentations, comme toute image, est la résultante d'un contexte de création ainsi que des buts explicites et non explicites de ces "créateurs d'images"<ref name=":0">{{Lien web |auteur=Marie-Christine Biet |titre=Exposition Bretonnes : Charles Fréger au Musée et en Bretagne |url=https://www.unidivers.fr/exposition-bretonnes-photos-charles-freger-musee-bretagne/ |site=unidivers.fr |date=12 juin 2015 |consulté le=4 septembre 2022}}</ref>.

Les historiens ayant travaillé sur le sujet estiment que l'histoire des costumes implique de s'intéresser d'une part à l'histoire de ceux et celles qui portent les costumes mais aussi à l'histoire deux ceux qui regardent, qui en parlent, qui produisent et diffusent ainsi leur propre image{{sfn|Jean-Pierre Lethuillier|2009}}.
=== Artistes natifs de la Bretagne ===
[[Olivier_Perrin_(peintre)|Olivier Perrin]] (1761-1832), né à [[Rostrenen]], quitte Paris lieu de son apprentissage artistique, après la révolution. De retour dans sa province natale, il s'intéresse à la description et à la représentation des costumes paysans bretons. Il peint et grave de nombreuses ''scènes rurales'' (foire, barbier, danse de noce, cavalcade){{sfn|Pascal Aumasson|André Cariou|1989}}. Ces créations nourrissent notamment ''Galerie des mœurs, usages et costumes des Bretons de l'Armorique'' éditée en 1808 et 1838<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier-Stanislas|nom1=Perrin|prénom2=Louis|nom2=Mareschal|titre=Galerie des mœurs, usages et costumes des Bretons de l'Armorique. Dédiée à l'Académie Celtique de France|lieu=Paris, L.-P. Dubray, Imp. de l'Acad. Celtiq|éditeur=|année=1808|lire en ligne=http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle_276/Galerie_des_Bretons_d_Armorique_.pdf}}.</ref>.

=== Émergence d'une image stéréotypée ===

[[François Hippolyte Lalaisse]] (1810-1884), professeur à polytechnique, est sollicité par l'éditeur Pierre-Henri Charpentier pour créer les dessins (qui seront lithographiés) de plusieurs ouvrages dont ''La galerie armoricaine'' publiée en 1845<ref>{{Ouvrage |titre=Galerie armoricaine, costumes et vues pittoresques de la Bretagne|auteur=François Hippolyte Lalaisse |bnf=42660797 |éditeur=Charpentier père fils & Cie Editeurs (Nantes) |date=1845-1846 }}.</ref> (les autres ouvrages concernent l'Alsace, Nantes, la Loire).
Un grand nombre des croquis préparatoires à la publication sont conservés au MUCEM<ref>{{Lien web|titre=François Hippolyte Lalaisse|site=Joconde - Portail des collections des musées de France|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=LALAISSE%20Fran%e7ois%20Hippolyte}}</ref>.
La véracité historique des dessins de Lalaisse est à juger à l'aune de la méthodologie employée : l'ouvrage ne représente probablement pas la diversité des costumes telle qu'elle devait apparaître. Ce biais méthodologique est notamment souligné par l'étude de Jean Cuisenier menée en 1985<ref>les bases de cette étude sont reprises par Anne-Marie Thiesse sur {{Lien web|titre=La vision de la mer au XIXe siècle|site=L'histoire par l'image|url=http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=34&d=1&a=44}}</ref>.

L'[[École de Pont-Aven]] consacre cet intérêt pour les spécificités locales, s'éloignant par là-même de préoccupations historiques quant aux représentations{{Référence souhaitée}}.

À la suite des écrivains-voyageurs, de nombreux peintres s'intéressent à la Bretagne, et la représente, notamment via la figure féminine de la bretonne en coiffe. De nombreuses scènes de pardons, de bretonnes au calvaire ou de scènes de port sont produites et exposées au [[Salon des artistes français]] à Paris. Pour la plupart, ces peintres (comme [[Henri Dabadie]]<ref>{{Lien web|titre=Henrie Dabadie|site=Joconde - Portail des collections des musées de France|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=DABADIE%20Henri&DOM=All&REL_SPECIFIC=3}}</ref>) viennent chercher en Bretagne un [[exotisme]] qu'ils retrouvent également en Orient ou en [[Afrique du Nord]]. Ces représentations de peintres qui parfois réalisent leurs peintures dans des ateliers parisiens sans se déplacer en Bretagne, commencent à forger, dans les milieux artistiques de la capitale, l'image d'une région stéréotypée, opérant le passage du paysan sauvage à une figure paisible et aimable{{sfn|Catherine Bertho|1980}}.

<gallery caption="Peintures inspirée par l'école de Pont Aven et le courant naturaliste">
Fichier:Paul Gauguin 078.jpg|Costume de Pont-Aven par [[Paul Gauguin|Gauguin]] (1889)
Fichier:Pascal-Adolphe-Jean-Dagnan-Bouveret-xx-Woman-in-Breton-Costume-Seated-in-a-Meadow-1887.jpg|Costume de Châteaulin par [[Pascal Dagnan-Bouveret]] (1887)
File:Émile Bernard À Gauguin 1888.jpg|Etude sur les costumes bretons par [[Émile Bernard (peintre)|Émile Bernard]] (1888)
</gallery>

Le développement conjoint du train et du tourisme contribue à figer une image stéréotypée de la Bretagne, qui se traduit jusque dans les chansons populaires telles que ''[[Vive la Bretagne]]''<ref group="Note">L'air de la chanson est repris par [[Gilles Servat]] dans son album intitulé [[La Blanche Hermine (album)|La Blanche Hermine]], il y compose une chanson intitulé ''Les Bretons typiques'' où il tourne en dérision les stéréotypes et le refrain "ils ont des chapeaux ronds".</ref>''.'' Cette chanson s'est d'ailleurs exportée jusque dans la province du [[Saskatchewan]] au [[Canada]]<ref>{{Lien web |auteur=Société historique de la Saskatchewan |titre=Les chapeaux ronds |url=http://musee.histoiresk.ca/les-chapeaux-ronds-n138-t530.html |site=Musée virtuel francophone de la Saskatchewan}}</ref>.

Pourtant, durant cette même période, l'[[Exode rural en France|exode rural]] se poursuit, le [[prêt-à-porter]] et les [[Magazine de mode|magazines de mode]] se diffusent, tendant à harmoniser le costume de manière générale. L'image se diffuse par la réalisation de cartes postales qui mettent en scène le costume breton, de façon pastiche, dans une réalité photogénique. De nombreuses cartes postales sont ainsi conservées, par exemple, dans la Collections des [[Musées départementaux de la Haute-Saône]] ci-dessous. Le mouvement engagé par des figures telles que [[Théodore Botrel]] confirme cette production d'images. [[René-Yves Creston]], tout en y recourant, conviendra de la limite des cartes postales comme source iconographique pour l'histoire du costume breton.

<gallery caption="Réalité mise en scène pour élaborer des cartes postales (années 1900-1925)">
File:M0354 1951-78-019 1.jpg|Photographie prise par Charles Bailly 
File:M0354 1951-78-013 1.jpg|Collection Villard Quimper
File:M0354 1951-78-020 1.jpg|Collection H. Laurent, Port-Louis
</gallery>

=== Réappropriation de la représentation du costume breton dans les arts par des artistes bretons ===
Si certaines cartes postales et photographies dépeignent une Bretagne stéréotypée, d’autres photographes prennent pour parti de photographier le costume breton de façon plus réaliste. C’est notamment le cas des frères [[Charles Géniaux|Charles]] et [[Paul Géniaux]], à la fin du {{s-|XIX}}, qui représentent leur Bretagne natale dans sa réalité. Ils rendent hommage aux petits métiers et aux costumes traditionnels dans leurs photographies et cartes postales. Cette production contribue à immortaliser le costume breton traditionnel sous ses différentes apparences. Les photographies témoignent aussi de la manière dont les bretons s'occupent de leurs costumes, puisque certains clichés montrent des actions telles que "le séchage des coiffes vers 1902". Bien qu'ils photographient essentiellement le Morbihan, les autres départements ne sont pas en reste. On peut percevoir l'attachement de [[Charles Géniaux]] pour les costumes de la région dans certains de ses écrits (son épouse, [[Claire Géniaux]] rédigera elle aussi des articles sur la question). Notamment dans son livre-reportage ''La Bretagne Vivante'' de 1912 où il écrit:

{{Citation bloc|Nulle part comme en Bretagne ne se remarque la libre fantaisie des costumes, l'étonnante variété des couleurs et des formes. Au pays de Quimper, les fillettes sont vêtues de robes en lainage bleu de ciel recouvert de dentelle blanche ; la taille longue et rigide fait songer aux infantes de Vélasquez tandis qu'une jupe à vertugadin bouffe autour des hanches. Un bonnet de velours du même bleu, garni de paillettes et d'aigrettes argentées coiffe les têtes blondes. Ainsi attifées dans leurs robes d'apparat, les fillettes semblent de grandes poupées Louis XIII.}}<gallery caption= "Collections du [[musée de Bretagne]]">
Fichier:Costume de Rosporden - Frères Géniaux.jpg|Costume de Rosporden - Frères Géniaux
Fichier:Portrait d'une petite fille - Paul Géniaux.jpg|Portrait d'une petite fille - Paul Géniaux
Fichier:Châteaulin deux bretonnes - Paul Géniaux.jpg|Châteaulin deux bretonnes - Paul Géniaux
Fichier:Le culte de la mort, une veuve - Paul Géniaux.jpg|Le culte de la mort, une veuve - Paul Géniaux
</gallery>


== Conditions du déclin et renouveau du costume ==
À partir du début du {{s-|XX}}, l'art du costume commence à décliner. Le développement des [[Moyen de communication|moyens de communication]], la diffusion plus rapide des [[Magazine de mode|magazines de mode]] parisiens, ainsi que la difficulté d'allier les nouvelles formes de condition de travail avec le port de la coiffe notamment dans le [[Transport routier|transport automobile]], explique en partie le déclin du costume traditionnel{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=37}}.

De plus, ces vêtements étaient lourds, dans des étoffes peu souples, qui ne sont plus compatibles avec le développement d'un mode de vie où se développe le [[tourisme]], la pratique du [[sport]], et l'arrivée du [[Prêt-à-porter|prêt à porter]]. Dans un premier temps, les modèles sont restés mais les étoffes ont été rendues plus légères. Et l'art vestimentaire s'est surtout traduit dans les vêtements de cérémonie, équivalent aux [[Robe de soirée|robes de soirées]] parisiennes{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=37}}. Ainsi, les paysannes de la Bretagne occidentale ont quitté leur costume sans étape ou très peu. Tandis que les paysannes du [[Haute-Bretagne|pays gallo]], ainsi que les artisanes, conservent la coiffe associée à des vêtements plus citadins, mais en abandonnant le tablier et le châle{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=40}}.

Pour ce qui est du costume masculin, les [[Guerre mondiale|guerres]], le [[Industrie|travail industriel]], le poids des vêtements et l'arrivée de vêtements bons marchés en déstockage des surplus militaires, ont conduit à un abandon des vêtements traditionnels{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=37}}. Les hommes abandonnent en premier lieu le ''chupen'' (veste) mais conservent le [[gilet]] et le [[chapeau]] qui parfois est remplacé par le [[Béret|béret basque]] ou la [[casquette]]{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=40}}.

Mais il faut ajouter un argument [[Psychologie|psychologique]], qui a joué son rôle. Le poids du regard des autres a été un facteur de déclin du costume. La gêne d'être observé, photographié comme une pièce de musée, ou un objet de curiosité font que les personnes concernées ont opté pour une évolution progressive de leur façon de s'habiller dans la vie courante{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=37}}.

En réaction à l'image stéréotypée de la Bretagne, à partir des années 1920, plusieurs artistes se regroupent dans un collectif qui prend le nom de ''[[Seiz Breur|Ar Seiz Breur]]'' qui signifie en breton ''les sept frères''. En tête de file de ce mouvement, on retrouve [[Jeanne Malivel]], [[René-Yves Creston]] et [[Suzanne Creston]]. Le mouvement prend fin en 1947. Durant les années d'existence du collectif, une soixantaine d'artistes ont exercé leur travail en réemployant l'art traditionnel au service de l'[[Arts décoratifs|art décoratif]] mais aussi en modernisant l'image du costume breton dans le travail illustratif.
<gallery caption= "Le costume breton dans l'art graphique développé par les ''Seiz Breur''">
Fichier:Sainte-tryphine-jeanne-malivel.jpg|Représentation de [[Sainte Tréphine|Sainte Triphine]] réalisée par [[Jeanne Malivel]] 
Fichier:Brittany of the future.jpg|Illustration pour l'Histoire de Bretagne (1922)
</gallery>

Puis, les costumes réapparaissent lors d'occasions solennelles telles que les mariages mais surtout les fêtes grâce au travail des [[Cercle celtique|cercles celtiques]] et des ''kevrenn'' de [[Bagad|sonneurs]]. Selon René Yves Creston, on peut comparer le travail de maintien et de modernisation de costumes dans les cercles celtiques à des uniformes d'une [[Équipe (sport)|équipe sportive]]. Ce faisant, le costume n'est plus l'expression collective d'une influence globale mais plutôt un art qu'il qualifie d'élite, choisi par ses porteurs{{sfn|René-Yves Creston|1953|p=37}}.

Le costume breton et sa broderie traditionnelle sont revisités par certains créateurs comme [[Pascal Jaouen]] qui créé en 1995 l'''École de broderie d'art de Kemper'' à [[Quimper]]<ref>[https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/spanpascal-jaouenspan-les-saisons-des-fils-1889396.php Pascal Jaouen. « Les saisons des fils »], in ''Le Télégramme'', 6 juillet 2013.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur= Jean-Marc Pinson|titre=Le brodeur-styliste Pascal Jaouen prend sa retraite : « J’ai toujours dit qu’on était de passage »|url=
https://www.ouest-france.fr/culture/le-brodeur-styliste-pascal-jaouen-prend-sa-retraite-j-ai-toujours-dit-qu-on-etait-de-passage-de0a66fe-4092-11ec-b2cb-c1e4c742feea |site=Ouest-France.fr |date=8 novembre 2021|consulté le=3 novembre 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|format=pdf|titre=Les savoir-faire de la broderie et de la dentelle en Bretagne|url=
https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Files/Fiches-inventaire-du-PCI/les-savoir-faire-de-la-broderie-et-de-la-dentelle-en-bretagne |site=culture.gouv.fr |date=2021|consulté le=19 novembre 2024}}.</ref>.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{references|group=Note}}
=== Références ===
{{references}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
==== Ouvrages généraux ====
* {{Ouvrage|titre=Les costumes régionaux : entre mémoire et histoire|auteur1=Jean-Pierre Lethuillier|responsabilité1=directeur de publication|éditeur=Presses universitaires de Rennes|année=2009|collection=Histoire|bnf=42049377|nature ouvrage=colloque et journées d'études|présentation en ligne=https://shs.hal.science/halshs-00421545 }}.
* {{Chapitre|titre=Les bretons et leurs costumes aux {{s2|XX|XXI}}|auteur=Jean-Pierre Gonidec|ouvrage=Les costumes régionaux : entre mémoire et histoire (op. cit.)|date=2009}}.{{plume}}
*{{Ouvrage|prénom1=Yann|nom1=Guesdon|prénom2=Philippe|nom2=Le Stum|responsabilité2=introduction|titre=Costumes de Bretagne|éditeur=[[Éditions Palantines|Palantines]]|lieu=Quimper|année=2009|pages=344|isbn=978-2-35678-007-2}}
* {{Ouvrage|titre=Les costumes des populations bretonnes|auteur=René-Yves Creston|tome=1|titre volume=Généralités|éditeur= CNRS - Imprimerie Les nouvelles de Bretagne|lieu=Rennes|année=1953}}.
* {{Ouvrage|titre=Le costume breton|auteur=[[René-Yves Creston]]|lieu=Paris|éditeur=Tchou|année=1974|collection= La Bibliothèque bretonne|bnf=34628480}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Denise|nom1=Delouche|lien auteur1=Denise Delouche|titre=François Hippolyte Lalaisse|sous-titre=Aquarelles et dessins|tome=1|titre tome=Un carnet de croquis et son devenir|éditeur=[[Ouest-France|Éditions Ouest-France]]|lieu=Rennes|année=2002|année première édition=1985|pages totales=221|pages=223|isbn=2-7373-3141-2}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Denise|nom1=Delouche|lien auteur1=Denise Delouche|titre=François Hippolyte Lalaisse|sous-titre=Aquarelles et dessins|tome=2|titre tome=De la Bretagne et autres contrées|éditeur=[[Ouest-France|Éditions Ouest-France]]|lieu=Rennes|année=2002|année première édition=1985|pages totales=221|isbn=2-7373-3141-2}}
* ''Costumes de Bretagne'', [[Joseph Jigourel]] et [[Yanna Fournier]], éditions [[Le Télégramme]], 2000.
* ''Coiffes et costumes en Bretagne autrefois'', [[Georges-Michel Thomas]], SPRL SODIM [[Bruxelles]], 1977, 131 pages.
* {{Ouvrage|titre=Coiffes et costumes de Bretagne|auteur=[[Pierre-Jakez Hélias]]|éditeur=Éditions d'art Le Doaré|année=1986|bnf=34906967 }}.
* {{Ouvrage|titre=Coiffes de Bretagne|auteur=[[Pierre-Jakez Hélias]]|éditeur=éditions d'art [[Jos Le Doaré]]|année=1996}}.
* {{Ouvrage|auteur=Pierre-Jakez Hélias|titre=Costumes de Bretagne|éditeur=Éditions Jos Le Doaré|année=1969|bnf=35317683}}.
* ''Costumes et coiffes de Bretagne'', [https://data.bnf.fr/fr/12531542/jean-pierre_gonidec/ Jean-Pierre Gonidec], [[Daniel Mingant]], Éditions Ouest France, 1996, 32 pages.
* ''Costumes bretons'', [[Auguste Dupouy]], éditions Alpina, 1951, 64 pages.
* ''Coiffes et costumes des Bretons'', [https://data.bnf.fr/fr/12531542/jean-pierre_gonidec/ Jean-Pierre Gonidec]. Éditions [[Coop Breizh]], 2007, 160 pages.
* ''Costumes de Bretagne'', Éditions [[Le Télégramme]], 93 pages. 2005.
* ''AGENDA 2005, Coiffes et costumes de Bretagne'', Sylvie Le Parc, octobre 2004. CARUHEL ÉDITIONS / COOP BREIZH.
* ''Costumes bretons'', François Hippolyte Lalaisse 2002, Bibliothèque de l'image.
* ''Les costumes bretons'', [[Victor Lhuer]], éditions Équinoxe 2002.
* ''Les coiffes bretonnes'', [[Maurice Bigot]], Aubert éditeur à [[Saint-Brieuc]], 1928, 200 pages.
* ''Costumes de Bretagne'', éditions Bonechi, photographies de [[Jean Charles Pinheira]], 1997.
* ''Dernières coiffes de Bretagne''  [[Christian Nicot]] éditions Le télégramme. 1997.
* ''Modes et costumes traditionnels de Bretagne'', René-Yves Creston. Éditions [[kendalc'h]], 1999.
* ''Coiffes et costumes de Bretagne'' regards d'aujourd'hui, peintures de [[Marc di Napoli]], texte d'[[Yves-Pascal Castel]], éditions Équinoxe, 2003, 119 pages.
*{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Yann Guesdon|titre=Coiffes de Bretagne|éditeur=[[Coop Breizh]]|lieu=Spézet|année=2014|pages totales=304|isbn=978-2-84346-691-5}}
* {{Ouvrage|titre=Ils sont fous ces Bretons !! Trousse de survie pour découvreur des Armoriques|auteur=Erwan Vallerie|éditeur=Coop Breizh|lieu=Spézet|année=2003|isbn=2843461901}}
* Jean-Pierre Gonidec, ''Costumes et coiffes de Bretagne'', Éditions Jean-Paul Gisserot, {{coll.}} « La Bretagne au cœur », 2023 {{ISBN|978-2-7558-1003-5}}

==== et catalogues ====
* {{lien web |titre=Le costume breton de 1850 à nos jours dans le Finistère |nature document= exposition numérique |site=Archives départementales du Finistère |url=https://archives.finistere.fr/histoires-animees/expositions-numeriques/le-costume-breton}}.
* {{Ouvrage|langue=français|auteur1=Philippe Le Stum|titre=Le Musée départemental breton, Quimper|lieu=Quimper|éditeur=Musée départemental breton|année=2007|pages totales=96}}
* {{Ouvrage|langue=français|auteur1=Philippe Le Stum (directeur de publication), avec la collaboration du Musée départemental breton et du Musée Bigouden|titre=Quimper Cornouaille : années 1920/1930|lieu=Quimper|éditeur=Palantines|année=2010|pages totales=173|isbn=978-2-35678-029-4}}

==== À propos des représentations du costume breton ====
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean|nom1=Cuisenier|prénom2=Denise|nom2=Delouche|prénom3=Simone|nom3=Lossignol|titre=François-Hippolyte Lalaisse : de la Bretagne et autres contrées aquarelles et dessins|éditeur=Éd. de la Cité|lieu=Brest Paris|année=1985|pages totales=221|isbn=2-85186-031-3}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|nom1=Rennes|titre=Ar Seiz breur 1923-1947, la création bretonne entre tradition et modernité|éditeur=Terre de brume Musée de Bretagne|lieu=Rennes|année=2000|pages totales=271|isbn=2-84362-091-0}}.
* {{Article
| langue = en| prénom1 = Patrick| nom1 = Young| titre = Fashioning Heritage: Regional Costume and Tourism in Brittany, 1890-1937
| périodique = Journal of Social History| volume = 42| numéro = 3| pages = 631–656| date = 2009| issn = 0022-4529| lire en ligne = https://www.jstor.org/stable/27696482| consulté le = 2024-02-22}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Initiateurs et entrepreneurs culturels du tourisme : 1850-1950 actes du colloque de Saint-Brieuc, "Penser le développement touristique au {{s-|XX}}", 2-4 juin 2010|éditeur=Presses universitaires de Rennes|lieu=Rennes|série=Art & société|année=2011|pages totales=302|isbn=978-2-7535-1363-1}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Alain|nom1=Croix|lien auteur1=Alain Croix|prénom2=Didier|nom2=Guyvarc'h|prénom3=Marc|nom3=Rapilliard|titre=La Bretagne des photographes|sous-titre=la construction d'une image de 1841 à nos jours|éditeur=Presses universitaires de Rennes|lieu=Rennes|année=2011|pages totales=507|isbn=978-2-7535-1476-8}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|champ libre=Centre de recherches historiques de l'Ouest (ed.)|titre=Les costumes régionaux|sous-titre=entre mémoire et histoire|éditeur=Presses universitaires de Rennes|lieu=Rennes|série=Histoire|année=2009|pages totales=580|isbn=978-2-7535-0829-3}}.
* {{article| doi = 10.3406/arss.1980.2099| issn = 0335-5322| volume = 35| numéro = 1| pages = 45–62| nom = Bertho| prénom = Catherine| titre = L'invention de la Bretagne [Genèse sociale d'un stéréotype]| journal = Actes de la recherche en sciences sociales| date = 1980|langue=fr }}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Nouvelle histoire de la photographie|éditeur=A. Biro Larousse|lieu=Paris|année=2001|pages totales=775|isbn=2-03-505280-7}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascal|nom1=Aumasson|prénom2=André|nom2=Cariou|titre=Olivier Perrin : Rostrenen 1761-Quimper 1831|nature ouvrage=Catalogue d'exposition à Saint-Brieuc, Musée d'histoire, 30 septembre-3 décembre 1989 puis Quimper, Musée des beaux-arts, 8 février-26 mars 1990|éditeur=Musée d'histoire - Musée des beaux-arts|lieu=Saint-Brieuc - Quimper|année=1989|pages totales=135|isbn=2-906739-15-4}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Voyager en couleurs|sous-titre=photographies autochromes en Bretagne, 1907-1929|éditeur=Éd. Apogée|lieu=Rennes|année=2008|pages totales=142|isbn=978-2-84398-320-7}}.

==== Ouvrages sur des costumes particuliers ====
* ''Les grands costumes de cérémonie de Bretagne'', ''Exemple des terroirs Pagan et de la Cornouaille maritime'' - [https://data.bnf.fr/fr/12531542/jean-pierre_gonidec/ Jean-Pierre Gonidec], in : ''Étoffes des grands jours'' , Éditions Association Française pour l’Étude du Textile 2018
*''Les Costumes de la Cornouaille maritime'' - [https://data.bnf.fr/fr/12531542/jean-pierre_gonidec/ Jean-Pierre Gonidec],''-'' Éditions Coop Breizh - 2016. 144 pages.
*''Bretagne, le pays bigouden'', photographies [[Roland Chatain]], Hein Engelskirchen. Éditions A4,[[Plomeur]]. Grand format. Illustrations en couleur. 176 pages.
* ''Histoire du pays bigouden''  Serge Duigou et [[Jean-Michel Le Boulanger]], Éditions Palantines, 2002. 224 pages.
* ''Le monde des bigoudènes'', [[Françoise Boiteux-Colin]], [[Françoise Le Bris-Aubé]], [[Michel Thersiquel]], photographe, éditions Le Télégramme, 1999.
* ''Notre-Dame bigoudenn''  de [[Youenn Drezen]], [[éditions Denoël]], 1943. Langue française.
* ''Pont-l'Abbé de ma jeunesse''. [[Pierre Campion]], [[Rémy Pencrec'h]]. Éditions Le Télégramme. 2003. 109 pages.
* {{br}} ''Itron Varia Garmez''  [[Al Liamm]], [[Youenn Drezen]]. 1977. Langue bretonne.
* ''Les Bigoudens (et surtout les Bigoudènes)'', Serge Duigou, Éditions Ressac, 49 rue Auguste Perret, 29000, [[Quimper]] France. 1997. 32 pages.
* ''Les Bigoudens de Pont l'Abbé et les pêcheurs de Penmarc'h et de la baie d'Audierne''. 1894. Réédition 2001 La découvrance éditeur. Auteur Gabriel P de Ritalongi. 550 pages.
* {{Ouvrage|titre=Plaquette du musée bigouden de Pont l'Abbé|année=2004.|auteur=[[Pierre-Jakez Hélias]]}}.
* ''La vie quotidienne à Pont l'Abbé au début du siècle'', Serge Duigou, Éditions Ressac, 49 rue Auguste Perret, 29000, Quimper France. 1984. 32 pages.
* ''Hier, la Bretagne'', Éditions [[Ouest-France]], 32 pages, 2002. Texte Louis Le Hénog.
* [[Jean de La Varende]] * ''Broderie en Bretagne''  illustration [[Mathurin Méheut]] 1947. Édition Le Minor, 250 exemplaires.
* ''Costumes de Cornouaille'' [[Katherine Hentic]]. 32 pages. 1981. Guide Heimdal-Breizh.
* ''Ils ont des chapeaux ronds, Vêtements et costumes en Basse-Bretagne'', [[Musée départemental breton]], [[Quimper]], [[Finistère]].
* ''De la crise de la sardine à l'âge d'or de la dentelle'', éditions Ouest-France, 2003.
* ''Coiffes et costumes de l'ancien comté de Rennes''  [[Simone Morand]], photographies de [[Claude Doaré]], 1979, éditions [[Breizh Hor Bro]].
* ''La dormeuse ou l'art de la coiffe nantaise'', [[Paul Masson (cyclisme)|Paul Masson]] 1979.
* ''Le costume dans le canton de la Roche Bernard''  [[Dastum]], 1995.
* ''Histoire du costume glazig et bigouden''  [[Simone Morand]]. Yves Salmon éditeur. 1983. 118 pages. Réédition 2005, éditions [[La Découvrance]].
* ''La broderie en Basse-Bretagne''  [[War'l Leur]], éditions Jos. 2002.
* ''La coiffe bigoudène, histoire d'une étrange parure'', [[Jakez Cornou]], éditions Sked, 1993, 48 pages.
* ''Ar Vro Vigoudenn. Le pays bigouden autrefois'', Jakez Cornou, éditions Sked, Pont l'Abbé, 1978.
* ''Galerie armoricaine, costumes et vues pittoresques de la Bretagne'', Lalaisse, Benoist, éditions Équinoxe. 2002.
* ''Les costumes des populations bretonnes''  [[René-Yves Creston]]. Tome 2, *La Cornouaille*. CNRS. 1954. {{nombre|1000|exemplaires}} édités. Imprimerie *Les nouvelles de Bretagne*, Rennes. Travaux du laboratoire d'[[anthropologie]] générale de la faculté des sciences de Rennes. 172 pages.
* ''Les costumes des populations bretonnes''  René Yves Creston. Tome 3, *Le Léon, le Trégor, le [[Goëlo]], la Bretagne médiane*. CNRS. 1959. 300 exemplaires édités. Imprimerie laboratoire d'anthropologie générale de la faculté des sciences de Rennes 2 rue du Thabor. 112 pages.
* ''Les costumes des populations bretonnes''  René Yves Creston. Tome 4, *Le pays de Vannes, le pays de Guérande, la haute Bretagne*. CNRS. 1961. 300 exemplaires édités. Imprimerie laboratoire d'anthropologie générale de la faculté des sciences de Rennes 2 rue du Thabor. 144 pages.
*''Les costumes des populations bretonnes''* René Yves Creston. Fascicule additionnel, *Méthode pour l'étude des costumes populaires*. CNRS. 1959. 300 exemplaires édités. Imprimerie laboratoire d'anthropologie générale de la faculté des sciences de Rennes 2 rue du Thabor. 72 pages.
* ''Folklore de Loire-Atlantique, {{3e|partie}} Les costumes''. Curiosités folkloriques de Bretagne et du pays nantais. Costumes de travail, costumes de fêtes des diverses régions du pays nantais par [[J. Stany-Gauthier]], conservateur du musée d'art populaire breton, Nantes. 1958. 56 pages.
* ''Costume et société, le monde de Douarnenez, Ploaré vu à travers ses modes vestimentaires''  [https://data.bnf.fr/fr/12531542/jean-pierre_gonidec/ Jean-Pierre Gonidec]. 2000. {{ISBN|2-84346-081-6}} (Coop Breizh).

==== Revues ====
* Magazine ''L'illustration, 4660, 25 juin 1932'' . {{90e|année}}. Pages 281 et suivantes. Coiffes de France par [[Santo Semo]].
* Revue ''Ar men'', juin 1989, numéro 21. Le costume en Basse-Bretagne.
* Revue ''Ar men'', octobre 1989, numéro 91. Un repasseur de coiffes en pays bigouden.
* Revue ''Ar men'', juillet 1991, numéro 36. Le costume de Plougastel, 1800 à 1890.
* Revue ''Ar men'', novembre 1997, numéro 89. Le costume de Pontivy, du {{s-|XVII}} à 1870.
* Revue ''Ar men'', janvier 1998, numéro 91. Le costume de Pontivy
* Revue ''Ar men'', juillet 1998, numéro 95. La broderie bigoudène.
* Revue ''Ar men'', mars 1999, numéro 101. La coiffe [[Penn Sardin|penn sardin]].
* Revue ''Ar men'', janvier 2000, numéro 109. Du Kab aod au kabig.
* Revue ''Ar men'', octobre 2000, numéro 115. [[Pascal Jaouen]], brodeur.
* Revue ''Ar men'', décembre 2000, numéro 117. Costume breton, façons de se vêtir du {{sp-|XV|au|XVIII}}.
* Revue ''Ar men'', juillet août 2001, numéro 122. Somptueuses broderies Le Minor.
* Revue ''Ar men'', mars avril 2016, numéro 211. Le costume breton inspire la mode, Marie-Paule Piriou.
* Revue ''Micheriou Koz'', Les brodeurs et brodeuses du [[Pays Bigouden]], Annick Fleitour, - mars / avril / mai 2004,74 pages,
* ''Le pays bigouden à la croisée des chemins'', actes d'un colloque organisé les 19, 20 et 21 novembre 1992, supplément spécial au numéro 17 de la revue ''Cap Caval'', édition 1993, 542 pages. Association de promotion du pays bigouden, [[Cap Sizun]], revue Cap Caval, [[Université de Bretagne-Occidentale]].

=== Articles connexes ===
* [[Lexique du costume breton]]
* [[Marinière (vêtement)]]
* [[Costume traditionnel en France]]
* [[Costume au XIIe siècle]]
* [[Costume au XIIIe siècle]]
* [[Costume au XIVe siècle]]
* [[Costume au XVe siècle]]
* [[Costume au XVIIe siècle]]
* [[Costume au XVIIIe siècle|Costume au {{s-|XVIII}}]]
* [[Condition paysanne en France]]
* [[Sociologie rurale]]
* [[Agrarisme]]
* [[Pays de Bretagne]]
* [[Giz Fouen]]
* [[Coiffe nantaise]]
* [[Marie-Anne Le Minor]]

=== Liens externes ===
{{Autres projets
 | commons     = Category:Traditional clothing of Bretagne
 | wiktionary  = Annexe:Lexique du costume breton
}}
* {{Lien web|titre=page d'accueil|site=Le Fil de la Mémoire|url=https://www.lefildelamemoire.be|nature document=Site personnel (dessins, pastels)|auteur=Philippe Jacquery}}
* {{Lien web |titre=Le patrimoine vestimentaire de Bretagne |éditeur=Kenleur|url=http://heritaj.bzh/page/patrimoine-vestimentaire |date= |site=heritaj.bzh |consulté le=29 juillet 2022}}.
* {{Lien web |titre=Musée breton : ouverture de la nouvelle salle de costumes|url=
https://www.finistere.fr/actualites/musee-breton-reouverture-de-la-nouvelle-salle-de-costumes/ |site=finistere.fr|date=01 février 2024|consulté le=19 novembre 2024}} Il existe 66 modes vestimentaires de Bretagne le musée départemental breton du Finistère met en avant une de ces modes chaque année.


{{Portail|mode|Bretagne}}

[[Catégorie:Costume breton|*]]
[[Catégorie:Courant de mode]]