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Coupe du monde de football 2002

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Coupe du monde de football 2002
Description de l'image 2002 FIFA World Cup logo.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) FIFA
Éditions 17e
Lieu(x) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Drapeau du Japon Japon
Date
au
Participants 32 (198 partants)
Matchs joués 64 rencontres
Affluence 2 705 197 (moy : 42 268)[1]
Site web officiel FIFA

Palmarès
Tenant du titre France (1)
Vainqueur Brésil (5)
Finaliste Allemagne
Troisième Turquie
Buts 161 (moy : 2,51)[1]
Meilleur joueur Oliver Kahn
Meilleur(s) buteur(s) Ronaldo (8 buts)

Navigation

La 17e Coupe du monde de football (nom officiel : 2002 FIFA World Cup Korea/Japan (en anglais) / Coupe du monde de la FIFA 2002 Corée/Japon) s'est déroulée du 31 mai au en Corée du Sud et au Japon. Ce sont les premiers hôtes asiatiques de la compétition. Pour la première fois, la Fédération internationale de football association en avait confié l'organisation à deux pays. L'épreuve a réuni trente-deux équipes, dont trois étaient qualifiées d'office : les deux organisateurs susnommés et le champion du monde en titre (la France). L'hymne de cette coupe du monde de football a été composé par Vangelis.

Le Brésil présente une équipe mémorable emmenée par le capitaine Cafu et comptant dans ses rangs les attaquants Ronaldinho, Rivaldo et Ronaldo. Ce dernier marque huit buts au cours de la compétition, et termine sur un doublé en finale face à l'Allemagne à Yokohama (2-0). La formation sud-américaine accroche ainsi une cinquième étoile à son maillot, record qui attend encore d'être battu.

Alors que la Turquie dispute la meilleure compétition de son histoire en atteignant les demi-finales et en terminant sur le podium, battant la Corée du Sud 3-2 dans la « petite finale », l'équipe co-hôte de ce tournoi est la première formation asiatique à atteindre le dernier carré en éliminant la Pologne, le Portugal, l'Italie et l'Espagne pour se hisser jusqu'à ce stade. Quant à la France, tenante du titre, elle est éliminée dès le premier tour sans gagner un match et sans marquer le moindre but en trois rencontres.

Préparation de l'événement

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Désignation du pays organisateur

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Villes et stades retenus

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La phase finale s'est déroulée dans 20 stades de 20 villes différentes, 10 en Corée du Sud et 10 au Japon[2]. Ils sont de construction moderne et récente, une grande majorité ayant été construite en vue de l'événement[3].

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Sites sud-coréens de la Coupe du monde 2002
Corée du Sud
Ville Stade Capacité Mise en service Coût de construction
Busan Stade principal Asiad 55 982 2001 195 M€
Daegu Stade de Daegu 70 140 2001 257 M€
Daejeon Stade de la Coupe du monde de Daejeon 42 176 2001 128 M€
Gwangju Stade de la Coupe du monde de Gwangju 42 880 2001 136 M€
Incheon Stade Munhak d'Incheon 52 179 2001 216 M€
Jeonju Stade de la Coupe du monde de Jeonju 42 477 2001 126 M€
Seogwipo Stade de la Coupe du monde de Jeju 42 256 2001 109 M€
Séoul Stade de la Coupe du monde de Séoul 68 476 2001 180 M€
Suwon Stade de la Coupe du monde de Suwon 44 047 2001 219 M€
Ulsan Stade de football d’Ulsan Munsu 43 003 2001 132 M€
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Sites japonais de la Coupe du monde 2002
Japon
Ville Stade Capacité Mise en service Coût de construction
Ibaraki Kashima Stadium 41 800 2001 213 M€
Kobe Kobe Wing Stadium 42 000 2001 206 M€
Miyagi Miyagi Stadium 50 000 2000 269 M€
Niigata Niigata Stadium 42 700 2001 269 M€
Ōita Ōita Big Eye Stadium 43 000 2001 225 M€
Ōsaka Nagai Stadium 50 000 1996 360 M€
Saitama Saitama Stadium 2002 63 700 2001 319 M€
Sapporo Sapporo Dome 42 122 2001 379 M€
Shizuoka Shizuoka Stadium 50 600 2001 269 M€
Yokohama Yokohama International Stadium 70 564 1997 538 M€

Coupe des confédérations

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Acteurs de la coupe du monde

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Équipes qualifiées

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Les 198 équipes voulant concourir à la coupe du monde devaient se qualifier dans leur zones géographiques respectives[4] :

Finalement, sont qualifiées 15 équipes européennes, 5 africaines, 5 sud-américaines, 4 asiatiques, 3 nord-américaines et aucune d'Océanie. Parmi les surprises figurent les non-qualifications des Pays-Bas et de la Tchéquie, ainsi que la première qualification de la Turquie depuis 1954. Il s'agit de la première participation pour la Chine, la Slovénie, l'Équateur et le Sénégal.

Les 32 équipes nationales qualifiées pour la phase finale
par confédération et par participations
Carte Europe (UEFA)
15[5] places dont une au champion en titre
Amérique du Sud (CONMEBOL)
5[5] places
Afrique (CAF)
5 places
Équipes qualifiées pour
la Coupe du monde 2002
Allemagne : 15e phase finale

Italie : 15e phase finale

Angleterre : 11e phase finale

Belgique : 11e phase finale

Espagne : 11e phase finale

France T : 11e phase finale

Suède : 10e phase finale

Pologne : 6e phase finale

Danemark : 3e phase finale

Irlande : 3e phase finale

Portugal : 3e phase

Croatie : 2e phase finale[6]

Russie : 2e phase finale[7]

Turquie : 2e phase finale

Slovénie : 1re phase finale[6]


Brésil : 17e phase finale

Argentine : 13e phase finale

Uruguay : 10e phase finale

Paraguay : 6e phase finale

Équateur : 1re phase finale

Cameroun : 5e phase finale

Nigéria : 3e phase finale

Tunisie : 3e phase finale

Afrique du Sud : 2e phase finale

Sénégal : 1re phase finale

Océanie (OFC)
0[5] place
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF)
3 places
Asie (AFC)
4[5] places dont deux aux pays hôtes
Mexique : 12e phase finale

États-Unis : 8e phase finale

Costa Rica : 2e phase finale

Corée du Sud PO : 6e phase finale

Japon PO : 2e phase finale

Arabie saoudite : 3e phase finale

Chine : 1re phase finale

Clubs ayant au moins dix joueurs représentés
Joueurs Clubs
14 Inter Milan
11 Bayer Leverkusen, Arsenal FC
10 Bayern Munich, Manchester United, Real Madrid et AS Roma

Compétition

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Premier tour

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Carte des pays participants

Les 32 équipes sont réparties dans huit groupes (A–H) de la façon suivante[8] :

Groupe A
France (1)
Sénégal (42)
Uruguay (24)
Danemark (20)

Groupe B
Espagne (8)
Slovénie (25)
Paraguay (18)
Afrique du Sud (37)

Groupe C
Brésil (2)
Turquie (22)
Chine (50)
Costa Rica (29)

Groupe D
Corée du Sud (40)
Pologne (38)
États-Unis (13)
Portugal (5)

Groupe E
Allemagne (11)
Arabie saoudite (34)
République d'Irlande (15)
Cameroun (17)

Groupe F
Argentine (3)
Nigeria (27)
Angleterre (12)
Suède (19)

Groupe G
Italie (6)
Équateur (36)
Croatie (21)
Mexique (7)

Groupe H
Japon (32)
Belgique (23)
Russie (28)
Tunisie (31)

Dans chaque groupe, toutes les équipes se rencontrent une fois en trois journées (trois matchs pour chaque équipe). À l'issue de la dernière journée, les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour les huitièmes de finale. Ce qui fait l'originalité de cette édition c'est qu'en raison de la distance entre les deux pays-hôtes, le tableau de la phase finale est séparé en deux : les Groupes A, B, C, D sont basés en Corée du Sud, tandis que les groupes E, F G, H jouent au Japon. Cette répartition est maintenue par la suite jusqu'en demi-finales (il n'y a pas de croisement dans le tableau comme c'est habituellement le cas), de sorte qu'en cas de qualification pour chaque tour suivant, la Corée du Sud et le Japon soient respectivement assurés de poursuivre la compétition à domicile. Le match pour la troisième place a lieu en Corée, la finale est disputée au Japon.

Comme lors de l'édition précédente, les deux pays organisateurs et le tenant du titre (France) connaissent leur groupe d'affectation avant le tirage[9].

La Coupe du monde débute à Séoul (Corée du Sud), par une défaite surprise de la France, tenante du titre, sans Zidane, blessé et indisponible pour les deux premiers matchs, 1-0 face au Sénégal, qui participe à son premier mondial. Lors de la seconde journée du groupe A, la France concède le nul 0-0 face à l'Uruguay en terminant le match à dix après l'expulsion de Thierry Henry à la 25e minute, et voit notamment un but de David Trezeguet refusé pour hors-jeu. Une défaite 2-0 contre le Danemark lors du troisième match scelle le sort des Bleus. Ces derniers sont éliminés dès le premier tour sans avoir marqué un but, et réalisent ainsi la pire performance offensive pour un champion du monde sortant. Un impressionnant Danemark finit à la première place du groupe, suivi par l'étonnant Sénégal, qui se qualifie pour le tour suivant, en obtenant le nul face au Danemark et à l'Uruguay. En dépit d'un retour de 0-3 à 3-3, les Sud-Américains ne parviennent pas à marquer le quatrième but qui leur aurait permis d'accéder aux huitièmes de finale et sont, par conséquent, éliminés.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Danemark 7 3 2 1 0 5 2 +3
2 Sénégal 5 3 1 2 0 5 4 +1
3 Uruguay 2 3 0 2 1 4 5 -1
4 France 1 3 0 1 2 0 3 -3
31 mai Sénégal 1 0 France
1er juin Danemark 2 1 Uruguay
6 juin Danemark 1 1 Sénégal
6 juin Uruguay 0 0 France
11 juin Danemark 2 0 France
11 juin Sénégal 3 3 Uruguay

L'Espagne, grande favorite de ce groupe, va logiquement gagner ses trois matchs en s'imposant 3-1 contre la Slovénie et le Paraguay et 3-2 face à l'Afrique du Sud. Un but tardif inscrit par les Paraguayens contre la Slovénie (première participation pour celle-ci) permet aux Sud-Américains d'être à égalité de points et de différence de buts avec l'Afrique du Sud, et sont qualifiés pour le tour suivant grâce à une meilleure attaque (6 contre 5). Quant à la Slovénie, elle quitte la compétition sans aucun point.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Espagne 9 3 3 0 0 9 4 +5
2 Paraguay 4 3 1 1 1 6 6 0
3 Afrique du Sud 4 3 1 1 1 5 5 0
4 Slovénie 0 3 0 0 3 2 7 -5
2 juin Paraguay 2 2 Afrique du Sud
2 juin Espagne 3 1 Slovénie
7 juin Espagne 3 1 Paraguay
8 juin Afrique du Sud 1 0 Slovénie
12 juin Espagne 3 2 Afrique du Sud
12 juin Paraguay 3 1 Slovénie

L'autre équipe à remporter tous ses matchs est le Brésil, qui se qualifie sans problème dans ce groupe largement à sa portée. Grâce à une meilleure différence de buts (+2 contre -1), la Turquie passe le premier tour, lors du dernier match, grâce à sa victoire 3-0 contre la Chine, aux dépens du Costa Rica, qui s'inclinait lourdement dans le même temps 5-2 face au Brésil. La Chine, coachée par Bora Milutinović (cinquième équipe entraînée en cinq Coupes du monde d'affilée), ne parvient pas à inscrire le moindre but, ni le moindre point, malgré un jeu se voulant offensif.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Brésil 9 3 3 0 0 11 3 +8
2 Turquie 4 3 1 1 1 5 3 +2
3 Costa Rica 4 3 1 1 1 5 6 -1
4 Chine 0 3 0 0 3 0 9 -9
3 juin Brésil 2 1 Turquie
4 juin Costa Rica 2 0 Chine
8 juin Brésil 4 0 Chine
9 juin Turquie 1 1 Costa Rica
13 juin Brésil 5 2 Costa Rica
13 juin Turquie 3 0 Chine

Première surprise dans ce groupe, la défaite initiale du Portugal, qui a pour objectif de remporter le tournoi, contre les États-Unis, 3-2, et de la première victoire de la Corée du Sud face à la Pologne 2-0. Les Américains, emmenés par Brad Friedel font 1-1 contre les Sud-Coréens. Le Portugal reprend espoir en battant la Pologne, 4 buts à 0, lors de leur deuxième match, puis les Sud-Coréens écartent les Portugais lors du match décisif les opposant, sur le score de 1-0, permettant ainsi aux États-Unis de se qualifier, malgré une défaite 3-1 contre la Pologne.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Corée du Sud 7 3 2 1 0 4 1 +3
2 États-Unis 4 3 1 1 1 5 6 -1
3 Portugal 3 3 1 0 2 6 4 +2
4 Pologne 3 3 1 0 2 3 7 -4
4 juin Corée du Sud 2 0 Pologne
5 juin États-Unis 3 2 Portugal
10 juin Corée du Sud 1 1 États-Unis
10 juin Portugal 4 0 Pologne
14 juin Corée du Sud 1 0 Portugal
14 juin États-Unis 1 3 Pologne

L'Allemagne pulvérise l'Arabie saoudite 8-0 lors du premier match, avec un triplé de Miroslav Klose. L'Irlande, qui joue sans son capitaine Roy Keane, exclu juste avant le mondial par Mick McCarthy, peut compter sur Robbie Keane pour décrocher la deuxième place aux dépens du champion d'Afrique, le Cameroun. L'Arabie saoudite quitte la compétition en n'ayant inscrit aucun point, ni marqué aucun but.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Allemagne 7 3 2 1 0 11 1 +10
2 République d'Irlande 5 3 1 2 0 5 2 +3
3 Cameroun 4 3 1 1 1 2 3 -1
4 Arabie saoudite 0 3 0 0 3 0 12 -12
1er juin République d'Irlande 1 1 Cameroun
1er juin Allemagne 8 0 Arabie saoudite
5 juin Allemagne 1 1 République d'Irlande
6 juin Cameroun 1 0 Arabie saoudite
11 juin Allemagne 2 0 Cameroun
11 juin République d'Irlande 3 0 Arabie saoudite
But de l'Anglais Beckham contre l'Argentine

Une autre contre-performance vient du groupe F, celle des archi-favoris argentins qui ne parviennent pas à s'extirper du « groupe de la mort ». Malgré une première victoire 1-0 face au Nigeria, une défaite sur le même score contre l'Angleterre sur un pénalty de David Beckham, qui avait été exclu à l'occasion du précédent choc entre les deux équipes en 1998, et un nul 1-1 face à la Suède, l'Argentine termine seulement à la troisième place, synonyme d'élimination. Les Scandinaves finissent premiers, devant l'Angleterre grâce à une meilleure attaque (4 contre 2). Le Nigeria termine dernier.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Suède 5 3 1 2 0 4 3 +1
2 Angleterre 5 3 1 2 0 2 1 +1
3 Argentine 4 3 1 1 1 2 2 0
4 Nigeria 1 3 0 1 2 1 3 -2
2 juin Argentine 1 0 Nigeria
2 juin Suède 1 1 Angleterre
7 juin Suède 2 1 Nigeria
7 juin Angleterre 1 0 Argentine
12 juin Suède 1 1 Argentine
12 juin Angleterre 0 0 Nigeria

Dans le groupe G, l'Italie, la Croatie et l'Équateur gagnent une fois l'un contre l'autre. Mais les Italiens font match nul contre le Mexique tandis que les deux autres s'inclinent contre les Mexicains et cela suffit à la Squadra Azzurra pour terminer deuxième. L'Équateur obtient sa première victoire pour son premier mondial en battant la Croatie 1-0, qui est éliminée dès le premier tour et qui ne rééditera pas la surprise de l'édition de 1998 où elle termina troisième du tournoi.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Mexique 7 3 2 1 0 4 2 +2
2 Italie 4 3 1 1 1 4 3 +1
3 Croatie 3 3 1 0 2 2 3 -1
4 Équateur 3 3 1 0 2 2 4 -2
3 juin Mexique 1 0 Croatie
3 juin Italie 2 0 Équateur
8 juin Italie 1 2 Croatie
9 juin Mexique 2 1 Équateur
13 juin Mexique 1 1 Italie
13 juin Croatie 0 1 Équateur
Rencontre du 9 juin entre le Japon et la Russie.

Devant son public, le Japon commence le tournoi par un match nul 2-2 contre la Belgique, puis obtient ses deux premières victoires en phase finale, contre la Russie 1-0 et contre la Tunisie 2-0. Il termine premier et passe le premier tour, en compagnie de la Belgique qui, après deux matchs nuls, dont un 1-1 contre la Tunisie, se qualifie en battant la Russie 3-2 lors du match décisif. La Tunisie et, plus encore, la Russie, sont deux déceptions.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Japon 7 3 2 1 0 5 2 +3
2 Belgique 5 3 1 2 0 6 5 +1
3 Russie 3 3 1 0 2 4 4 0
4 Tunisie 1 3 0 1 2 1 5 -4
4 juin Japon 2 2 Belgique
5 juin Russie 2 0 Tunisie
9 juin Japon 1 0 Russie
10 juin Belgique 1 1 Tunisie
14 juin Japon 2 0 Tunisie
14 juin Belgique 3 2 Russie
Vue panoramique du stade pendant le match Japon - Belgique du 4 juin.

Tableau final

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  Huitièmes de finale Quarts de finale Demi-finales Finale
 
 
  15 juin 15h30 - Seogwipo (Corée)     21 juin 20h30 - Ulsan (Corée)     25 juin 20h30 - Séoul (Corée)     30 juin 20h - Yokohama (Japon)
 
  Allemagne 1
 
  Paraguay 0  
  Allemagne 1
  17 juin 15h30 - Jeonju (Corée)
    États-Unis 0  
  Mexique 0
  22 juin 15h30 - Gwangju (Corée)
  États-Unis 2  
  Allemagne 1
  16 juin 20h30 - Suwon (Corée)
    Corée du Sud 0  
  Espagne 1ap (3)
  26 juin 20h30 - Saitama (Japon)
  République d'Irlande 1 tab(2)  
  Espagne 0ap (3)
  18 juin 20h30 - Daejeon (Corée)
    Corée du Sud 0 tab(5)  
  Corée du Sud But en or 2 ap
  21 juin 15h30 - Shizuoka (Japon)
  Italie 1  
  Allemagne 0
  15 juin 20h30 - Niigata (Japon)
    Brésil 2
  Danemark 0
   
  Angleterre 3  
  Angleterre 1
  17 juin 20h30 - Kobe (Japon)
    Brésil 2  
  Brésil 2
  22 juin 20h30 - Osaka (Japon)
  Belgique 0  
  Brésil 1
  16 juin 15h30 - Oita (Japon)
    Turquie 0  
  Suède 1
   
  Sénégal But en or 2 ap   Match pour la 3e place
  Sénégal 0
  18 juin 15h30 - Miyagi (Japon) 29 juin 20h - Daegu (Corée)
    Turquie But en or 1 ap  
  Japon 0 Corée du Sud 2
   
  Turquie 1   Turquie 3
 

But en or = but en or

Huitièmes de finale

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L'Allemagne peine à venir à bout du Paraguay de Cesare Maldini, et de son gardien-capitaine José Luis Chilavert, mais trouve la faille à deux minutes de la fin grâce à Oliver Neuville.

Allemagne 1 - 0 Paraguay Jeju World Cup Stadium, Seogwipo
15:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Schneider) Neuville But inscrit après 88 minutes 88e Spectateurs : 25 176
Arbitrage : Carlos Batres
Rapport

Ce huitième de finale voit un Danemark méconnaissable et incapable de riposter se faire battre par l'Angleterre, qui plie le match dès la première période en marquant trois buts.

Danemark 0 - 3 Angleterre Niigata Stadium, Niigata
20:30
Historique des rencontres
But inscrit après 5 minutes 5e Ferdinand (Beckham Passe décisive)
But inscrit après 22 minutes 22e Owen (Butt Passe décisive)
But inscrit après 44 minutes 44e Heskey (Beckham Passe décisive)
Spectateurs : 40 582
Arbitrage : Markus Merk
Rapport

Le Sénégal poursuit son chemin contre la Suède et arrache son ticket pour les quarts de finale en prolongation par un but en or d'Henri Camara. Le Sénégal devient le deuxième représentant africain à accéder aux quarts de finale après le Cameroun en 1990.

Suède 1 - 2 a. p. But en or Sénégal Oita Stadium, Ōita
15:30
Historique des rencontres
(Passe décisive A. Svensson) Larsson But inscrit après 11 minutes 11e (1 - 1, 1 - 1) But inscrit après 37 minutes 37e H. Camara (Diouf Passe décisive)
But en or inscrit à la 104e minute 104e H. Camara (Thiaw Passe décisive)
Spectateurs : 39 747
Arbitrage : Ubaldo Aquino
Rapport

L'Espagne ouvre le score en tout début de match grâce à Fernando Morientes mais les Irlandais égalisent dans les derniers instants sur pénalty grâce à Robbie Keane (un premier pénalty irlandais, tiré par Ian Harte, avait quant à lui été arrêté par Iker Casillas à la 63e minute). Le score ne change pas en prolongation, la séance des tirs au but est fatale à l'Irlande, qui est ainsi éliminée sans avoir perdu le moindre match.

Espagne 1 - 1 a. p. République d'Irlande Suwon World Cup Stadium, Suwon
20:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Puyol) Morientes But inscrit après 8 minutes 8e But inscrit après 90 minutes 90e (pen.) Robbie Keane Spectateurs : 38 926
Arbitrage : Anders Frisk
Rapport
Hierro Réussi
Baraja Réussi
Juanfran Manqué (saved)
Valerón Manqué
Mendieta Réussi
Tirs au but
3 - 2
Réussi Robbie Keane
Manqué Holland
Manqué (saved) Connolly
Manqué (saved) Kilbane
Réussi Finnan

Les deux grandes nations de la CONCACAF se retrouvent en huitièmes de finale. les États-Unis s'imposent 2-0 et s'apprêtent à disputer pour la première fois un quart de finale à élimination directe[10].

Mexique 0 - 2 États-Unis Jeonju World Cup Stadium, Jeonju
15:30
Historique des rencontres
(0 - 1) But inscrit après 8 minutes 8e McBride (Wolff Passe décisive)
But inscrit après 65 minutes 65e Donovan (Lewis Passe décisive)
Spectateurs : 36 380
Arbitrage : Vítor Melo Pereira
Rapport

Le Brésil élimine la Belgique 2-0, avec deux buts dans la dernière demi-heure mais dans des conditions litigieuses puisque l'arbitre de la rencontre refuse un but de Marc Wilmots pour une poussée imaginaire alors que le score était de 0-0.

Brésil 2 - 0 Belgique Kobe Wing Stadium, Kobe
20:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Ronaldinho) Rivaldo But inscrit après 67 minutes 67e
(Passe décisive Kléberson) Ronaldo But inscrit après 87 minutes 87e
(0 - 0) Spectateurs : 40 440
Arbitrage : Peter Prendergast
Rapport

Grande déception pour l'un des deux organisateurs du tournoi, en l'occurrence le Japon, éliminé par la Turquie sur le score de 1-0. Celle-ci se qualifie pour les quarts de finale pour la première fois de son histoire. Le Japon obtient également la meilleure performance de son histoire (qui sera égalée en 2010, 2018 et 2022).

Japon 0 - 1 Turquie Miyagi Stadium, Miyagi
15:30
Historique des rencontres
(0 - 1) But inscrit après 12 minutes 12e Ümit D. (Penbe Passe décisive) Spectateurs : 45 666
Arbitrage : Pierluigi Collina
Rapport

Face à l'Italie, la Corée du Sud voit un penalty d'Ahn Jung-hwan être arrêté par Gianluigi Buffon à la 5e minute. La Squadra Azurra ouvre le score; mais les Coréens parviennent à égaliser. En prolongation, la Corée du sud élimine l'Italie grâce à un but en or d'Ahn Jung Hwan, joueur évoluant en Italie. La qualification de l'équipe locale est controversée principalement à cause de faits d'arbitrage dans la prolongation ayant pu influencer le résultat final : l'expulsion de Totti ainsi qu'un hors-jeu sifflé sur une action où l'Italie était éventuellement en mesure de marquer.

Corée du Sud 2 - 1 a. p. But en or Italie Daejeon World Cup Stadium, Daejeon
20:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Hwang Sun-hong) Seol Ki-hyeon But inscrit après 88 minutes 88e
(Passe décisive Lee Young-pyo) Ahn Jung-hwan But en or inscrit à la 117e minute 117e
(0 - 1, 1 - 1, 1 - 1) But inscrit après 18 minutes 18e Vieri (Totti Passe décisive) Spectateurs : 38 588
Arbitrage : Byron Moreno
Rapport

Quarts de finale

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Les Anglais ouvrent le score grâce au Ballon d'Or 2001, Michael Owen, mais les Brésiliens ripostent par Rivaldo dans le temps additionnel de la première période. En seconde mi-temps le Brésil prend l'avantage grâce à un superbe coup franc lointain de Ronaldinho cinq minutes après la pause, qui lobe le portier des Three Lions, David Seaman, et finit par l'emporter 2 à 1.

Angleterre 1 - 2 Brésil Shizuoka Stadium, Fukuroi
15:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Heskey) Owen But inscrit après 23 minutes 23e (1 - 1) But inscrit après 45+2 minutes 45+2e Rivaldo (Ronaldinho Passe décisive)
But inscrit après 50 minutes 50e Ronaldinho
Spectateurs : 47 436
Arbitrage : Felipe Ramos
Rapport

L'Allemagne élimine les États-Unis grâce à un but de Michael Ballack en fin de première mi-temps et retrouve les demi-finales pour la première fois depuis 1990.

Allemagne 1 - 0 États-Unis Munsu Cup Stadium, Ulsan
20:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Ziege) Ballack But inscrit après 39 minutes 39e (1 - 0) Spectateurs : 37 337
Arbitrage : Hugh Dallas
Rapport

Dans un match tourné vers l'offensive, aucune des deux équipes ne parvient pourtant à marquer. L'arbitrage prête à polémique (but espagnol refusé, un hors-jeu signalé de façon très controversée), et au bout de la prolongation la Corée du Sud et l'Espagne doivent se départager aux tirs au but. Les Guerriers Taeguks éliminent la Roja remportant la séance 5 à 3. Le gardien sud-coréen repousse la dernière tentative espagnole propulsant la Corée du Sud vers la première demi-finale de son histoire ainsi que celle d’une équipe asiatique.

Espagne 0 - 0 a. p. Corée du Sud Gwangju World Cup Stadium, Gwangju
15:30
Historique des rencontres
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) Spectateurs : 42 114
Arbitrage : Gamal Al-Ghandour
Rapport
Hierro Réussi
Baraja Réussi
Xavi Réussi
Joaquín Manqué (saved)
Tirs au but
3 - 5
Réussi Hwang Sun-hong
Réussi Park Ji-sung
Réussi Seol Ki-hyeon
Réussi Ahn Jung-hwan
Réussi Hong Myung-bo

Le match Sénégal-Turquie est un quart de finale inédit à plus d'un titre puisque c'est la première fois que ces deux équipes atteignent ce stade de la compétition (la Turquie n'ayant jamais passé le premier tour et le Sénégal disputant son premier Mondial). Les Turcs continuent leur marche victorieuse en s'imposant 1-0 dans la prolongation sur un but en or. Le Sénégal ne réalisera donc pas l'exploit de la Croatie en 1998, qui avait atteint les demi-finales pour sa première participation au Mondial.

Sénégal 0 - 1 a. p. But en or Turquie Nagai Stadium, Osaka
20:30
Historique des rencontres
(0 - 0, 0 - 0) But en or inscrit à la 94e minute 94e İlhan (Ümit D. Passe décisive) Spectateurs : 44 233
Arbitrage : Óscar Ruiz
Rapport

Demi-finales

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Les deux demi-finales s'achèvent sur le même score : 1-0. Comme en huitième et en quart de finale, l'Allemagne l'emporte sur le score de 1-0, grâce à un but de Ballack contre la Corée du Sud à un quart d'heure de la fin, mettant fin au rêve sud-coréen. Elle se qualifie pour sa septième finale de Coupe du monde, mais malheureusement son joueur-vedette Ballack reçoit un carton jaune et est suspendu pour la finale, à cause de l'accumulation d'avertissements. Dans l'autre demi-finale, Ronaldo, en inscrivant en début de seconde période son sixième but dans la compétition contre la surprenante Turquie dans un remake du match du groupe C, propulse le Brésil en finale.

Allemagne 1 - 0 Corée du Sud Seoul World Cup Stadium, Séoul
20:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Neuville) Ballack But inscrit après 75 minutes 75e (0 - 0) Spectateurs : 65 256
Arbitrage : Urs Meier
Rapport

Brésil 1 - 0 Turquie Saitama Stadium, Saitama
20:30
Historique des rencontres
(Passe décisive Silva) Ronaldo But inscrit après 49 minutes 49e (0 - 0) Spectateurs : 61 058
Arbitrage : Kim Milton Nielsen
Rapport

Match pour la troisième place

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Dans le match pour la troisième place disputé dans un excellent état d'esprit, la Turquie s'impose 3-2 face à la Corée du Sud, avec notamment un but d'Hakan Şükür marqué après 10,8 secondes de jeu, le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde.

Corée du Sud 2 - 3 Turquie Daegu World Cup Stadium, Daegu
20:00
Historique des rencontres
Lee E.-Y. But inscrit après 9 minutes 9e
Song C.-G. But inscrit après 90+3 minutes 90+3e
(1 - 3) But inscrit après 1 minutes 1re Hakan Şükür (İlhan Passe décisive)
But inscrit après 13 minutes 13e İlhan (Hakan Şükür Passe décisive)
But inscrit après 32 minutes 32e İlhan (Hakan Şükür Passe décisive)
Spectateurs : 65 521
Arbitrage : Saad Mane
Rapport

La finale entre le Brésil et l'Allemagne est une affiche inédite et historique. En effet, les deux équipes sont statistiquement les deux plus performantes de l'épreuve depuis les origines et ont disputé le plus grand nombre de matchs en phase finale, mais pourtant elles se rencontrent seulement pour la première fois en Coupe du monde. La finale se joue à Yokohama, au Japon. Grâce à deux buts de Ronaldo, le Brésil s'impose contre l'Allemagne et remporte la Coupe du monde. Ronaldo inscrit ses deux buts en seconde mi-temps, et il obtient le Soulier d'Or du tournoi, finissant meilleur buteur avec 8 réalisations. C'est le cinquième titre mondial pour le Brésil qui assoit un peu plus son statut de meilleure équipe au monde dans cette compétition. Cafú, le capitaine brésilien, qui devient le premier joueur à disputer trois finales de Coupe du monde successives, brandit le trophée.

Allemagne 0 - 2 Brésil Yokohama International Stadium, Yokohama
20:00
Historique des rencontres
(0 - 0) But inscrit après 67 minutes 67e Ronaldo
But inscrit après 79 minutes 79e Ronaldo (Kléberson Passe décisive)
Spectateurs : 69 029
Arbitrage : Pierluigi Collina
Rapport
ALLEMAGNE :
GB 1 Oliver Kahn Capitaine
ArG 21 Christoph Metzelder
ArC 5 Carsten Ramelow
ArD 2 Thomas Linke
AiG 17 Marco Bode Remplacé après 83 minutes 83e
MDf 16 Jens Jeremies Remplacé après 77 minutes 77e
MDf 8 Dietmar Hamann
AiD 22 Torsten Frings
MOf 19 Bernd Schneider
AtG 7 Oliver Neuville
AtD 11 Miroslav Klose Averti après 9 minutes 9e Remplacé après 74 minutes 74e
Remplacements :
Att 20 Oliver Bierhoff Entré après 74 minutes 74e 
Att 14 Gerald Asamoah Entré après 77 minutes 77e 
MOf 6 Christian Ziege Entré après 83 minutes 83e 
Sélectionneur :
Rudi Völler
BRÉSIL :
GB 1 Marcos
ArD 2 Cafú Capitaine
DC 3 Lúcio
DC 4 Roque Júnior Averti après 6 minutes 6e
DC 5 Edmílson
ArG 6 Roberto Carlos
MDf 8 Gilberto Silva
MJ 11 Ronaldinho Remplacé après 85 minutes 85e
MDf 15 Kleberson
Att 10 Rivaldo
Att 9 Ronaldo Remplacé après 90 minutes 90e But inscrit après 67 minutes 67e, But inscrit après 79 minutes 79e
Remplacements :
MOf 19 Juninho Paulista Entré après 85 minutes 85e 
Att 17 Denilson Entré après 90 minutes 90e 
Sélectionneur :
Luiz Felipe Scolari

Assistants :
Leif Lindberg
Philip Sharp
Quatrième arbitre :
Hugh Dallas

Statistiques et classements

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Hommes du match

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3 fois


2 fois
1 fois
1 fois (suite)
1 fois (suite)

Meilleurs joueurs

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Le Ballon d'or Adidas est la récompense attribuée au meilleur joueur de la coupe du monde 2002[11].

Classement du Ballon d'or
Place Joueur
Médaille d'or Oliver Kahn
Médaille d'argent Ronaldo
Médaille de bronze Hong Myung-bo

Meilleurs buteurs

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Classement du Soulier d'or
Place Joueur Buts Passes décisives Temps de jeu
Médaille d'or Ronaldo 8 1 553 minutes jouées
Médaille d'argent Miroslav Klose 5 2 568 minutes jouées
Médaille de bronze Rivaldo 5 2 612 minutes jouées
4 Jon Dahl Tomasson 4 0 360 minutes jouées
5 Christian Vieri 4 0 390 minutes jouées
6 Marc Wilmots 3 0 360 minutes jouées
7 Pauleta 3 1 249 minutes jouées
8 Papa Bouba Diop 3 0 510 minutes jouées
9 Ilhan Mansiz 3 1 231 minutes jouées
10 Robbie Keane 3 0 390 minutes jouées
Fernando Morientes 3 1 337 minutes jouées
Raúl 3 1 342 minutes jouées
Henrik Larsson 3 0 388 minutes jouées

Classement de la compétition

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Classement de la Coupe du monde[12]
Place Nation Stade de la compétition
Médaille d'or Brésil Vainqueur
Médaille d'argent Allemagne Finale
Médaille de bronze Turquie Demi-finale
4 Corée du Sud Demi-finale
5 Espagne Quarts de finale
6 Angleterre
7 Sénégal
8 États-Unis
9 Japon Huitièmes de finale
10 Danemark
11 Mexique
12 République d'Irlande
13 Suède
14 Belgique
15 Italie
16 Paraguay
Place Nation Stade de la compétition
17 Afrique du Sud Premier tour
18 Argentine
19 Costa Rica
20 Cameroun
21 Portugal
22 Russie
23 Croatie
24 Équateur
25 Pologne
26 Uruguay
27 Nigeria
28 France
29 Tunisie
30 Slovénie
31 Chine
32 Arabie saoudite

Problèmes soulevés

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Coca-Cola est sponsor de la Coupe du monde 2002.

La coorganisation

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Le Japon et la Corée du Sud avaient fait des demandes séparées à la FIFA mais ont obtenu de manière surprenante l'organisation conjointe de l'événement[13].

Cette coorganisation a posé des coûts de logistique élevés en raison de la distance entre les lieux. De plus, des frictions ont eu lieu entre les pays, pas encore pleinement réconciliés après l'occupation de la Corée par le Japon entre 1910 et 1945. Au cours de la préparation, des différends ont surgi au sujet de la localisation des matchs clefs (ouverture et finale), de l'ordre des pays dans le nom officiel de la compétition[14] et des mascottes officielles[15]. Lors de la compétition, l'empereur Akihito, contrairement à la tradition de présence du chef d'État du pays hôte au match d'ouverture, ne s'est pas rendu en Corée du Sud pour l'occasion. Il a été remplacé par le Premier ministre Jun'ichirō Koizumi, et le palais a été représenté par son cousin le prince Norihito de Takamado (président honoraire de la fédération japonaise de football) et son épouse. Le gouvernement japonais a justifié ce choix par crainte de l'animosité nippo-coréenne[16]. Toutefois, cette animosité n'a pas été partagée par les supporteurs japonais qui ont soutenu le brillant parcours coréen[17], tandis que les sondés des deux pays considéraient que l'événement allait rapprocher les deux nations[18].

La FIFA annonce en 2004 qu'elle n'accepterait plus de demandes conjointes d'organisation[19]. Quelques années plus tard cependant, elle reviendra sur sa position et acceptera de nouveau les candidatures conjointes, confiant notamment l'organisation de la Coupe du monde 2026 aux trois grands pays d'Amérique du Nord (Canada, États-Unis et Mexique)[20].

L'arbitrage

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La compétition a été entachée par des critiques soutenues concernant l'arbitrage, notamment en raison d'un prétendu manque d'expérience de certains arbitres, choisis pour des raisons de politique d'élargissement aux pays émergents[21],[22]. En particulier, l'Italie s'est vue refuser plusieurs buts au cours de la compétition ; un hors-jeu a été signalé dans le match perdu contre la Corée du Sud en huitièmes de finale et les journaux italiens[23],[24] y ont vu, avec l'expulsion de Francesco Totti dans les prolongations, une erreur d'arbitrage lourde. L'entraîneur italien estime : « Je ne comprends pas pourquoi nous avions à être victimes de mauvaises décisions. Je pense que le gagnant devrait être l'Italie. »[25]. Le refus d'un but en or et un hors-jeu signalé lors du match Espagne-Corée du Sud en quart de finale ont également été critiqués par la presse espagnole[26],[27]. Le tir au but de Joaquín bloqué par le gardien coréen Lee Woon-Jae alors que ce dernier avait quitté sa ligne avant la frappe de l'Espagnol a aussi été ciblé par la critique. Ce tir au but aurait en effet, selon certains observateurs, dû être retiré[28],[29]. Des accusations de conspiration visant à favoriser la Corée ont été portées à l'encontre de l'organisation du mondial[30]. L'arbitre égyptien Gamal Al-Ghandour fut même accusé par un quotidien sportif espagnol d'avoir reçu une voiture du vice-président de la FIFA, le Sud-Coréen Chung Mong-joon[31]. Tout en reconnaissant des erreurs d'arbitrage, le président de la commission des arbitres de la FIFA a cependant catégoriquement démenti ces allégations[32]. Ghandour, l'arbitre particulièrement mis en cause, a menacé ses accusateurs de poursuites juridiques mais il a finalement choisi de mettre fin à sa carrière. Des reproches similaires ont été faits à l'arbitrage lors du match de premier tour entre le Portugal et la Corée[33]. D'autres décisions contestées ont été prises ; on pourra citer la rencontre entre la Belgique et le Brésil en huitièmes de finale, où l'arbitre annule de manière litigieuse un but du joueur belge Marc Wilmots[34].

Aspects socio-économiques de la coupe du monde

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Monnaie commémorative

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Une pièce de 100 francs en argent, œuvre de Joaquin Jimenez, a été frappée en 2002 pour La Coupe du monde de Football.

Notes et références

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  1. a et b ?, « Mondial 2002 résumé », Onze Mondial, no 162,‎ , p. 26-27 (ISSN 0995-6921)
  2. (fr) Destination Asie sur le site officiel de la compétition
  3. (fr) Stades sur le site officiel de la compétition
  4. (fr) Qualifications sur le site officiel de la compétition
  5. a b c d e f g et h Le nombre définitif de places allouées à la CONMEBOL (4 ou 5), l'OFC (0 ou 1), l'AFC (4 ou 5) et l'UEFA (14 ou 15) dépend des résultats des barrages intercontinentaux : ainsi le représentant européen, l’Irlande, a écarté l’asiatique, l’Iran, et le sud-américain, l’Uruguay, a écarté l’océanien, l’Australie
  6. a et b La Croatie et la Slovénie faisaient partie de la Yougoslavie lors des 8 participations de cette dernière de 1930 à 1990
  7. 9e participation selon la FIFA en incluant l'URSS dont la Russie est principale héritière
  8. (fr) Groupes sur le site officiel de la compétition
  9. « Coupe du monde 1998 : les questions pour comprendre la «magouille» de Platini », (consulté le )
  10. L'équipe américaine est allée en demi-finale en 1930 en terminant première de son groupe du premier tour qui fit office de quarts de finale (le premier de chacun des quatre groupes étant qualifié pour les demi-finales).
  11. http://fr.fifa.com/worldcup/statistics/index.html
  12. (en) [PDF] « All-time FIFA World Cup Ranking 1930–2010 », sur fifa.com
  13. (en) « The World Cup compromise will fan tensions in Northeast Asia », Asia Week, 2004
  14. (en) South Korea blasts Japan's move to change trademark, CNN, 16 janvier 2001
  15. (en) World Cup Follies — In hosting football's biggest event, Japan and Korea are reigniting old rivalries in Business Week, 1er avril 2002
  16. (en) Ancient and modern Japanese Emperor Akihito absent from ceremonies, CNN, 31 mai 2002
  17. (en) Cup co-hosting proves a success
  18. (en) Fact Sheet 12: A History of FIFA and the World Cup Finals 2002 in Japan and Korea, Centre for the Sociology of Sport, University of Leicester, 2002
  19. (en) « Fifa to reject joint bid », The Guardian, 31 mars 2004
  20. Julien Desfrene, « Coupe du monde 2026. Tout savoir sur le prochain Mondial au Canada, aux États-Unis et au Mexique », sur Ouest-France, (consulté le ).
  21. (fr) « Des leçons à tirer », Dernières Nouvelles d'Alsace, mardi 2 juillet 2002
  22. (fr) http://www.letemps.ch/dossiers/dossiersarticle.asp?ID=92376, Le Temps, 24 juin 2002
  23. (it) « Corea, arbitri e golden gol: Italia eliminata », Corriere della Sera, du mercredi 19 juin 2002
  24. (it) « Nazione, è finita », La Repubblica du mercredi 19 juin 2002
  25. (en) KOR:ITA Players and Coaches Quotes, sur le site officiel de la compétition
  26. (es) La historia de siempre, El País, samedi 22 juin 2002
  27. (es) « España se estrella contra los penaltis y el arbitraje », El Mundo, samedi 22 juin 2002
  28. (en) Korean miracle spoilt by refereeing farce Paul Hayward, Telegraph, Londres, 23 juin 2006
  29. (en) « Japan concerned over poor refereeing at World Cup », Japan Today, (consulté le )
  30. « Italie - Corée du Sud et si le match avait été truqué », sur 7sur7.be, .
  31. (en) Ghandour's memory lane BBC Sport, 8 février 2002
  32. (fr) « Erreurs oui, conspiration non… », Dernières Nouvelles d'Alsace, mercredi 26 juin 2002
  33. (pt) As reacções ao Coreia do Sul-Portugal, El Diario Digital, vendredi 14 juin 2002
  34. 'Prendy' denies apology claims, Jamaica Gleaner du

Bibliographie

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Lien externe

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