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Biographie
Naissance	8 septembre 1914; Saint-Rabier (Dordogne)
Décès	27 novembre 2013 (à 99 ans); 6e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Georges Louis Émile Lapouge
Nationalité	française
Activités	Prêtre catholique, résistant
Distinction	Officier de la Légion d'honneur‎

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Georges Lapouge, né le 8 septembre 1914 à Saint-Rabier et mort le 27 novembre 2013, est un prêtre et résistant français^[1].

Biographie

Alors que Georges Lapouge est étudiant séminariste, la Seconde Guerre mondiale éclate ; il interrompt sa formation de prêtre et entre dès l'automne 1940 dans la clandestinité^[2].

Devenu chef de mission avec le grade de capitaine, il crée en 1941 un réseau de renseignement de plus de 500 agents couvrant la Bretagne, le nord de la France, la Belgique et le sud des Pays-Bas ; ce réseau permet de fournir des informations « de premier ordre ». Il est arrêté par les Allemands à la frontière belge le 31 décembre 1941, s'évade, est à nouveau arrêté par la Gestapo, à Paris, en février 1942, s'évade encore une fois puis, via l'Espagne, arrive à Alger, avant d'être parachuté en Haute-Loire début janvier 1944. Il participe alors à la réorganisation de plusieurs réseaux de renseignements, dont « Manipule », qui compte six cents agents dans le nord du pays. Les services secrets de la France libre, la DGER, le mettent ensuite à la disposition de l'OSS, les services américains, afin de recueillir des informations sur les troupes allemandes stationnant dans le sud de la France avant de lancer le débarquement de Provence, qui a lieu en août 1944. À la Libération, il est ordonné prêtre et devient avocat-procureur du tribunal de la Rote, l'un des organes judiciaires de l'Église statuant sur les nullités de mariage^[2].

Il décède le 27 novembre 2013. Le président de la République française, François Hollande, rend alors hommage à « une grande figure de la Résistance ». Ses obsèques sont célébrées le 3 décembre, en l'église Saint-Sulpice de Paris^[2].

Récompenses et distinctions

Officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance
Officier de l'Ordre de Léopold II
Croix de guerre belge
Cité à l'ordre de l'armée américaine par le général Patch

Notes et références

↑ L'abbé Lapouge sur Le Point.fr
↑ ^{a b et c} Christophe Cornevin, « L'abbé Georges Lapouge, figure de la Résistance », in Le Figaro, mercredi 4 décembre 2013, page 13.

[1] L'abbé Lapouge sur Le Point.fr

[a-2] {a b et c} Christophe Cornevin, « L'abbé Georges Lapouge, figure de la Résistance », in Le Figaro, mercredi 4 décembre 2013, page 13.

[1]

[2]

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 == Biographie ==
+Alors que Georges Lapouge est étudiant séminariste, la [[Seconde Guerre mondiale]] éclate ; il interrompt sa formation de prêtre et entre dès l'automne 1940 dans la clandestinité<ref name="a">Christophe Cornevin, « L'abbé Georges Lapouge, figure de la Résistance », in ''[[Le Figaro]]'', mercredi 4 décembre 2013, page 13.</ref>.
-Il crée en 1941 un réseau de renseignement de plus de 500 agents couvrant la [[Bretagne]], le nord de la France, la [[Belgique]] et le sud des [[Pays-Bas]].
+Devenu chef de mission avec le grade de capitaine, il crée en 1941 un réseau de renseignement de plus de 500 agents couvrant la [[Bretagne]], le nord de la France, la [[Belgique]] et le sud des [[Pays-Bas]] ; ce réseau permet de fournir des informations {{Citation|de premier ordre}}. Il est arrêté par les Allemands à la frontière belge le {{date-|31 décembre 1941}}, s'évade, est à nouveau arrêté par la [[Gestapo]], à Paris, en {{date-|février 1942}}, s'évade encore une fois puis, via l'Espagne, arrive à Alger, avant d'être parachuté en Haute-Loire début {{date-|janvier 1944}}. Il participe alors à la réorganisation de plusieurs réseaux de renseignements, dont « Manipule », qui compte six cents agents dans le nord du pays. Les services secrets de la France libre, la [[Direction générale des études et recherches|DGER]], le mettent ensuite à la disposition de l'[[Office of Strategic Services|OSS]], les services américains, afin de recueillir des informations sur les troupes allemandes stationnant dans le sud de la France avant de lancer le [[débarquement de Provence]], qui a lieu en {{date-|août 1944}}. À la Libération, il est ordonné prêtre et devient avocat-procureur du tribunal de la Rote, l'un des organes judiciaires de l'Église statuant sur les nullités de mariage<ref name="a"/>.
+Il décède le {{date-|27 novembre 2013}}. Le président de la République française, [[François Hollande]], rend alors hommage à {{Citation|une grande figure de la Résistance}}. Ses obsèques sont célébrées le {{date-|3 décembre}}, en l'[[église Saint-Sulpice de Paris]]<ref name="a"/>.
 == Récompenses et distinctions==
-* officier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]
+* Officier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]
 * [[Croix de guerre 1939-1945]]
-* [[médaille de la Résistance]]
+* [[Médaille de la Résistance]]
-* officier de l'[[Ordre de Léopold II]]
+* Officier de l'[[Ordre de Léopold II]]
 * [[Croix de guerre (Belgique)|Croix de guerre]] belge
-* cité à l'ordre de l'armée américaine par le général [[Alexander Patch|Patch]]
+* Cité à l'ordre de l'armée américaine par le général [[Alexander Patch|Patch]]
-==Notes==
+== Notes et références ==
 {{Références}}
 {{Portail|Seconde Guerre mondiale|Résistance française|catholicisme}}
-{{DEFAULTSORT:Lapouge, Georges}}
+{{CLEDETRI:Lapouge, Georges}}
 [[Catégorie:Résistant français]]
-[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]
+[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)]]
 [[Catégorie:Prêtre catholique français du XXe siècle]]
 [[Catégorie:Naissance en Dordogne]]
-[[Catégorie:Naissance en 1914]]
+[[Catégorie:Naissance en septembre 1914]]
-[[Catégorie:Décès en 2013]]
+[[Catégorie:Décès en novembre 2013]]
+[[Catégorie:Décès dans le 6e arrondissement de Paris]]
 [[Catégorie:Décès à 99 ans]]