Jacques Humbert
Jacques Humbert | |
Naissance | 7e arrondissement de Paris |
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Décès | (à 99 ans) 16e arrondissement de Paris |
Origine | France |
Allégeance | Armée française |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1912 – 1953 |
Commandement | 27e division alpine |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur |
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Jacques Humbert , né le dans le 7e arrondissement de Paris et mort le dans le 16e arrondissement de Paris, est un militaire français de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Né le à Paris[1], Jacques Émile Louis Léon Humbert est le fils du général de brigade Georges Louis Humbert.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Il entre et sort major de la promotion Montmirail de Saint-Cyr en 1914 comme sous-lieutenant. Il combat durant la Première Guerre mondiale comme lieutenant au 97e régiment d'infanterie de Chambéry, notamment dans les Vosges et en Artois. En 1915, il est blessé, promu capitaine et décoré de la Légion d'honneur. Il est alors nommé comme élève à l'École d'état-major puis affecté jusqu'à la fin du conflit comme chef de bureau à l'état-major de la 77e division d'infanterie[2].
Entre deux guerres
[modifier | modifier le code]Il est muté au Maroc en 1919, d'abord au 1er régiment de tirailleurs marocains, puis au 1er régiment étranger. Il est ensuite désigné pour suivre les cours de l'École de guerre. À partir de 1923, hormis un commandement au 7e bataillon de chasseurs alpins de 1930 à 1932, il est affecté exclusivement en état-major (6e corps d'armée, Conseil supérieur de la guerre, groupe d'armées du Nord)[2].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde guerre mondiale, il participe comme colonel à la bataille de Dunkerque en mai 1940[3]. Évacué en Angleterre puis revenu en France, il est choisi par le général de Gaulle, alors sous-secrétaire d'État à la Guerre, comme chef de cabinet[4],[2].
Après l'armistice, il est nommé chef d'état-major de la 14e région militaire, puis commandant du 159e régiment d'infanterie alpine à Grenoble avant d'être désigné commandant militaire du département de l'Isère. En novembre 1942, il est nommé au grade de général de brigade et au poste de commandant supérieur de la Corse, la veille de l'invasion italienne de l'île. Il y organise la destruction des armements des troupes de l'armée d'armistice placées sous ses ordres[2].
En mars 1943, il est mis en congé. Il rejoint le maquis du Vercors en 1944, puis est nommé par la Résistance gouverneur militaire de Grenoble. Il est ensuite incorporé dans la 1re Armée en Alsace[2].
Fonctions militaires après-guerre
[modifier | modifier le code]De 1945 à 1949, il est le directeur du contrôle du désarmement militaire, industriel et scientifique de l'Allemagne. Il commande ensuite le groupement de montagne à Grenoble, appelé à reconstituer la 27e division d’infanterie alpine, puis est nommé commandant supérieur de la défense des Alpes. Il quitte le service actif en 1953[2].
Historien
[modifier | modifier le code]Devenu historien militaire dans les années 1960, l'ancien général est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages[5]. Certains sont consacrés aux unités où il a servi, d'autres à des militaires célèbres (Bazaine, Raymond Duval, son père Georges Louis Humbert), d'autres encore à des opérations militaires conduites dans les Alpes du 16e siècle à la période contemporaine[2].
Il est élu en 1965 à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[6], devenant un membre titulaire effectif[2].
Après la parution de son livre "Embrun et l'Embrunais" Jacques Humbert est fait citoyen d'honneur de cette ville[2].
Mort
[modifier | modifier le code]Jacques Humbert meurt en , ses obsèques ont lieu à Saint-Louis-des-Invalides[2].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Jacques Humbert était titulaire des décorations suivantes[2] :
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre
- Croix de guerre des TOE
- Croix de guerre (Belgique)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fichier des décès de l'INSEE », sur arbre.app (consulté le )
- Général Deblache. Éloge du général Jacques Humbert (1893-1993). Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie 1994, p. 115-123 (Lire en ligne sur Gallica).
- https://www.generals.dk/general/Humbert/Jacques-Emile-Louis-L%C3%A9on/France.html
- Eric Chiaradia, L'entourage du général de Gaulle : juin 1958-avril 1969, , 821 p. (ISBN 978-2-7483-6016-5, lire en ligne), p. 811.
- Sa fiche sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques : Lire en ligne
- Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry), 1981 (SER6,T12), p. 3 (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- 'Revue historique de l'armée', 1956, de Jacques Humbert.
- Humbert, Jacques, Le maréchal de Créquy. Gendre de Lesdiguières, Paris, Hachette, 1962.
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Général français du XXe siècle
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Membre titulaire de l'Académie de Savoie
- Naissance en décembre 1893
- Naissance dans le 7e arrondissement de Paris
- Décès en juin 1993
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 99 ans