Le Hutrel
| Le Hutrel | ||
 La mare du Hutrel | ||
| Administration | ||
|---|---|---|
| Pays |  France
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| Région | Basse-Normandie | |
| Ville | Saint-Lô | |
| Arrondissement | Saint-Lô | |
| Canton | SL-Ouest | |
| Géographie | ||
| Coordonnées | 49° 06′ 06″ nord, 1° 05′ 54″ ouest | |
| Altitude | 69 m |
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| Localisation | ||
| Géolocalisation sur la carte : Manche
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Le Hutrel est un quartier de la commune française de Saint-Lô située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie.
Il constituait le hameau principal de l'ancienne commune Saint-Thomas-de-Saint-Lô. À la suite du rattachement de cette commune à Saint-Lô le , il en constitue depuis un « quartier »[1].
Ses habitants sont appelés les Hutréliens[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Hutrel, quand on vient du centre-ville de Saint-Lô, se trouve en haut de la rue de Tessy. Il est situé dans la partie rurale de Saint-Lô.
Le Hutrel culmine à 69 mètres d'altitude.
Toponymie
[modifier | modifier le code]C'est en 1250 qu'apparaît pour la première fois le nom du Huterel. : un certain Richard du Huterel cède à la Maison-Dieu de Saint-Lô une pièce de terre. Ensuite, un acte d’ cite « Le Huterel » comme nom de lieu. Ce mot signifie en en bas normand soit un tombereau, soit une butte ou levée de terre.
Histoire
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C'est en 1204 que la Normandie est rattachée au royaume de France. En 1270, le village du Hutrel fait partie de la paroisse de Saint-Thomas-de-Saint-Lô, paroisse placée sous le patronage de saint Thomas Becket.
Un acte du bailliage de Saint-Lô daté du indique que « Le village du Huterel offre un aspect particulier. Les maisons, au lieu de s’aligner en rues, sont disséminées autour d’un terrain vague appelé « la commune » du Huterel et contenant un hectare environ. La jouissance de cette place est exclusivement réservée aux riverains. ».
Les vieilles maisons du Hutrel ont été construites au XIXe siècle en grande partie en mâsse, un mélange d’argile et de fibre. Témoignage d'une existence autarcique, ce type de construction traditionnelle est répandu dans le département de la Manche.
Après les bombardements des 6 et , des milliers de Saint-Lois trouvent refuge à Saint-Thomas-de-Saint-Lô. Le , le hameau est cité à l'ordre de la Croix de Guerre. Saint-Thomas-de-Saint-Lô est rattaché à Saint-Lô en 1964[3]. En 2008, on peut encore voir à l'intérieur de l'ancienne mairie, le portrait du Général Charles de Gaulle 18e président de la république et la citation à la Croix de Guerre.
Lors du cinquantenaire du débarquement en 1994, les habitants plantent un arbre de la liberté : jeune orme qui remplace l'arbre de la liberté planté sur cette même place en 1793.
Démographie
[modifier | modifier le code]Une vingtaine de familles représentant une cinquantaine de personnes habitent ce quartier[1].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]-
La Vierge -
Monument aux morts -
Ruches emmurées
Personnalité liée à ce hameau
[modifier | modifier le code]Jacques-Pierre-David Letellier-Duhurtrel ou Le Tellier du Hutrel, né à Saint-Lô (Manche) le et mort à Paris le . Avocat du Roi (1758) ; avocat général ; procureur syndic du district de Saint-Lô (1790) ; député de la Manche à l'Assemblée législative, le 9e sur 12, le ; il ne fut pas réélu à la Convention ; juge au tribunal civil de la Seine (1er frimaire an IV, ) ; élu par ses collègues président de la 3e section 1er thermidor an IV ; nommé substitut du commissaire du Directoire près ce même tribunal (16 brumaire an V, ) ; confirmé par l'élection le 24 germinal an V () ; et par le Directoire, le 19 fructidor ) ; il exerce ces fonctions jusqu'en 1800 ; juge au tribunal d'appel de la Seine ; devenu conseiller à la Cour (1811)[4].
Jeudi Scension
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Le Jeudi de l'Ascension depuis 1931, une fête reprend le Jeudi Scension perpétuant ainsi la tradition [5],[2]. Un élixir dénommé le Communard, spécialité locale, est servi à tous les citoyens présents.
Association
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En 1995, le comité des fêtes est remplacé par une association locale qui déclare ce hameau « commune libre auto-proclamée »[3] dont la devise est « Au Hutrel on s'aime et on se déteste plus qu'ailleurs ».
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- M. Lepingard, Annuaire du département de la Manche, 1893.
- Saint-Lô, Les secrets de la licorne, Jeune Chambre Économique de Saint-Lô, 1988.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Histoire du Hutrel : du Moyen Âge à la Révolution », sur le site wikimanche.fr (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le Hutrel », sur le site de l'association « Commune libre du Hutrel » (consulté le ).
- « A Saint-Lô, le Hutrel fête sa liberté depuis 81 ans », sur le site saint-lo.maville.com, (consulté le ).
- Anne-Emmanuelle Lambert, « Le Hutrel : « Comme un village d'Astérix » - Saint-Lô », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
- Aristide Douarche, Les Tribunaux civils de Paris, pendant la Révolution (1791-1800) Documents inédits recuellis avant l'incendie du Palais de Justice de 1871 (1905), p. 916, [lire en ligne]
- C.D., « Le Hutrel en fête le 17 mai », La Manche Libre, (lire en ligne, consulté le )
