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« Place du Vieux-Marché » : différence entre les versions

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Les anciennes halles métalliques et la halle de la boucherie ont été démolies en 1973. Un petit [[marché (lieu)|marché]] fonctionne toujours sous une [[Halle (marché)|halle]] dotée de charpentes en épis couverts d'ardoises comme l'église attenante et qui évoquent les vagues de l'océan.
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== Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
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Version du 3 novembre 2020 à 21:05

Place du Vieux-Marché
Image illustrative de l’article Place du Vieux-Marché
La place du Vieux-Marché (côté sud).
Situation
Coordonnées 49° 26′ 35″ nord, 1° 05′ 19″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Ville Rouen, Seine-Maritime
Quartier(s) Vieux-Marché – Cathédrale
Morphologie
Type Place
Histoire
Monuments Église Sainte-Jeanne-d'Arc
Géolocalisation sur la carte : Rouen
(Voir situation sur carte : Rouen)
Place du Vieux-Marché
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
Place du Vieux-Marché

La place du Vieux-Marché est une place historique de Rouen.

Situation et accès

Elle est située à l'extrémité ouest de la rue du Gros-Horloge.

On y trouve un parking souterrain ainsi qu'une station Cy'clic.

Origine du nom

Le nom de la place fait référence à un marché qui s'y tenait originellement.

Historique

On y trouve plusieurs maisons à pans de bois et/ou à encorbellement, dont une grande partie n'est en fait constituée que de façades anciennes remontées à cet endroit. Elle abritait l'église Saint-Sauveur qui fut détruite en 1793 mais dont les substructions ont été dégagées lors de la rénovation de la place. L'église Sainte-Jeanne d'Arc y fut édifiée à la fin des années 1970 sur les plans de l'architecte Louis Arretche. Cette église à l'architecture audacieuse et contestée permet d'admirer les vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent, située jadis en bas de la rue Jeanne-d'Arc et détruite en 1944. Son aspect évoque à la fois un bateau viking et un poisson. Elle fut inaugurée le par Valéry Giscard d'Estaing, président de la République.

La place du Vieux-Marché dessinée par Gomboust en 1655.

La renommée de la place est liée au supplice de Jeanne d'Arc qui y fut brûlée vive le . Le lieu des exécutions publiques avec le pilori et le mur pare-feu pour les bûchers a été exhumé en même temps que les fondations de l'église Saint-Sauveur lors des fouilles effectuées de 1970 à 1976.

Une croix a été dressée à côté de l'emplacement du bûcher, comme il avait été stipulé lors du procès d'annulation (dit « de réhabilitation ») en 1456. Cette croix a valeur de monument national d'hommage à Jeanne d'Arc, érigé conformément à la loi du instituant une fête nationale de Jeanne d'Arc, dont l'article 3 précise : « Il sera élevé en l'honneur de Jeanne d'Arc, sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec une inscription : À Jeanne d'Arc LE PEUPLE FRANÇAIS RECONNAISSANT. »

La statue de Jeanne au bûcher (1927) est due à Maxime Real del Sarte.

En 1928-1929 est construite une reconstitution de la halle de la boucherie due à l'architecte Edmond Lair[1].

En 1935, Lucien Dorin, propriétaire du restaurant gastronomique La Couronne situé au 31, place du Vieux-Marché, est à l'origine de la fête du ventre permettant de mettre en avant « le patrimoine des saveurs locales ainsi que le savoir-faire gastronomique normand »[2].

Jusqu'en 2012, un musée Jeanne-d'Arc situé au sud de la place, près de « la plus vieille auberge de France », y a retracé sa vie. La place fut d'ailleurs vouée aux exécutions capitales jusqu'en 1836 et au marché de gros jusqu'en 1969, époque de la création du Marché d'intérêt national (MIN) de Rouen.

Les anciennes halles métalliques et la halle de la boucherie ont été démolies en 1973. Un petit marché fonctionne toujours sous une halle dotée de charpentes en épis couverts d'ardoises comme l'église attenante et qui évoquent les vagues de l'océan.

Jusqu'en 1944 s'y trouvait au no 23 le Théâtre-Français, bombardé et remplacé en 1960 par des immeubles modernes dotés de façades en colombage du XVIIe siècle[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

À deux pas de la place, 6 rue de la Pie, se trouve la maison natale de Pierre Corneille qui est devenue un musée consacré à l'écrivain.

Au no 8, hôtel Turgot[4].

Au no 31, le restaurant La Couronne.

Planche photographique

Notes, sources et références

  1. Le premier étage de cette halle a été reconstruit à Mont-Cauvaire.
  2. Aux origines de la fête du ventre à Rouen, née dans les années 30 Paris-Normandie, 9 octobre 2019
  3. Patrice Quéréel (préf. Guy Pessiot), La Ville évanouie - Rouen : un demi-siècle de vandalisme, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Page de Garde, , 381 p. (ISBN 2-84340-108-9), p. 344-345
  4. Olivier Chaline (dir.), Les Hôtels particuliers de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, , 224 p. (ISBN 2-9509804-9-X, OCLC 469254974), p. 215-217

Voir aussi

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Bibliographie