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[[Fichier:RobbieShakespeare1978.png|vignette|Robbie shakspeare jouant un morceau reggae à riddim ]]
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Un '''riddim''' est une séquence musicale formant la base d'une chanson. Souvent joué par la basse ou le clavier, il a pour particularité d'être ré-utilisé de multiples fois. Ainsi la séquence musicale à la base des deux chansons ''[[Stir It Up]]'' de [[Bob Marley]] et ''Love So Nice'' de [[Junior Kelly]] est identique.
Un '''riddim''' est une séquence musicale formant la base d'une [[chanson]]. Souvent joué par la basse ou le clavier, il a pour particularité d'être ré-utilisé de multiples fois. Ainsi la séquence musicale à la base des deux chansons ''{{lang|en|[[Stir It Up]]}}'' de [[Bob Marley]] et ''{{lang|en|Love So Nice}}'' de [[Junior Kelly]].


== Définition ==
Le terme ''riddim'', déformation de l'anglais ''rhythm'' (« rythme ») provient du [[patois rasta|patois jamaïcain]].
Le terme riddim, déformation de l'[[anglais]] ''{{lang|en|rhythm}}'' (« rythme ») provient du [[patois rasta|patois jamaïcain]]. Les riddims sont les principales composantes musicales des chansons populaires jamaïcaines. À tout moment, dix à quinze riddims sont largement utilisés dans les enregistrements de [[dancehall]], mais seuls deux ou trois d'entre eux sont les ''now ting'' (c'est-à-dire les derniers riddims que tout le monde doit enregistrer s'il veut qu'ils soient joués dans la danse ou à la radio). Dans les spectacles de dancehall, on dit de ceux dont le timing est en phase avec le rythme qu'ils {{citation|montent sur le riddim}}<ref>{{ouvrage|lang=en|nom=Stolzoff|prénom=Norman C. |année=2000|titre=Wake the Town and Tell the People : Dancehall Culture in Jamaica|page=126|ISBN=0-8223-2514-4}}.</ref>


== Caractéristiques ==
Un riddim est traditionnellement nommé par le titre du premier morceau à l'utiliser, cependant la plupart des séries actuelles (un lot de deux à dix [[45 tours]] sort en même temps sur le même ''riddim'' avec des chanteurs et ''[[Deejaying|deejays]]'' différents) nomment leurs riddims avec le titre phare de cette série, aucun des morceaux ne pouvant être considéré comme étant le « premier » de la série.
Un riddim est traditionnellement nommé par le titre du premier morceau à l'utiliser, cependant la plupart des séries actuelles (un lot de deux à dix [[45 tours]] sort en même temps sur le même riddim avec des chanteurs et [[deejay (Jamaïque)|deejays]] différents) nomment leurs riddims avec le titre phare de cette série, aucun des morceaux ne pouvant être considéré comme étant le « premier » de la série. L'histoire peut être bien plus complexe avec par exemple le ''{{lang|en|Billie Jean riddim}}'', nommé ainsi car ayant servi de support à l'artiste [[Shinehead]] pour y chanter la chanson de [[Michael Jackson]]. La [[mélodie]] n'a rien à voir avec celle du tube de Jackson, mais le riddim porte le même titre. Cette ligne de basse vient du titre ''{{lang|en|Safari}}'' de Lloyd Charmers and the Hippy Boys (en fait une partie des futurs [[The Wailers|Wailers]]), lui-même une reprise du ''{{lang|en|Get a Lick}}'' de Bumps Oakley pour Studio One.


Un riddim peut aussi porter le nom du morceau qui l'a inspiré, par exemple le ''{{lang|en|Johnny Too Bad Riddim}}'' porte le nom du morceau ''{{lang|en|Johnny Too Bad}}'' sorti par les Slickers. En réalité, avant que les riddims dancehall n'apparaissent, il y avait les riddims roots. [[Sleng Teng]], le premier riddim reggae/dancehall hardcore, marquait la naissance du [[ragga]]muffin en 1985 et la disparition du [[rub-a-dub]]. Bien au fil des ans, le riddim dancehall évolue, en passant du reggae (exemple : Sleng Teng Riddim, Golden Hen Riddim) au dancehall moderne (exemple : Bam Bam Riddim, Bookshelf Riddim). Les riddims [[dancehall]] de nos jours sont composés par des beatmakers solo ou en groupe.
L'histoire peut être bien plus complexe avec par exemple le ''Billie Jean riddim'', nommé ainsi car ayant servi de support à l'artiste [[Shinehead]] pour y chanter la chanson de [[Michael Jackson]]. La mélodie n'a rien à voir avec celle du tube de Jackson, mais le ''riddim'' porte le même titre. Cette ligne de basse vient du titre ''Safari'' de [[Lloyd Charmers & the Hippy Boys]] (en fait une partie des futurs [[Wailers]]), lui-même une reprise du ''Get A Lick'' de [[Bumps Oakley]] pour Studio One.


Justement, ''{{lang|en|[[Mek It Happen]]}}'' est le premier riddim dancehall francophone. Issu du single de [[Lord Kossity]] ''Assassinat'', ce riddim permet d'ouvrir la voie aux autres riddims dancehall antillais, même ceux à gros succès, et toute une nouvelle génération d'artistes kreyol apparaît (SamX, Bigjay, [[X-Man (chanteur)|X-Man]], etc.). C'est à partir de cela que s'est construit ''{{lang|en|Mek It Happen}}'' pour promouvoir le [[dancehall]] partout.
Un ''riddim'' peut aussi porter le nom du morceau qui l'a inspiré, par exemple le ''Johnny Too Bad riddim'' porte le nom du morceau ''Johnny Too Bad'' sorti par les Slickers.


== Riddim dubstep ==
En réalité, avant que les riddims dancehall apparaissent, il y avait les riddims roots. [[Sleng Teng]] Riddim, le premier riddim reggae/dancehall hardcore, marquait la naissance du [[ragga]]muffin en 1985 et la disparition du [[rub-a-dub]]. Bien au fil des ans, le riddim dancehall évolue, en passant du reggae (exemple : Sleng Teng Riddim, Golden Hen Riddim) au dancehall moderne (exemple : Bam Bam Riddim, Bookshelf Riddim). Les riddims [[dancehall]] de nos jours sont composés par des [[DJ]] ou des labels. Si un riddim provient de l'instrumental de la chanson de l'artiste d'où il porte le même titre, il est composé par un [[label discographique|label]].
Le terme riddim désigne aussi couramment la [[Dubstep#Riddim dubstep|riddim dubstep]], sous-genre musical du [[dubstep]]<ref>{{lien web|lang=fr|url=https://profil-bass.com/riddim-dubstep/|titre=Le Riddim Dubstep, nouveau Dubstep ?|site=profil-bass.com|consulté le=13 avril 2024}}.</ref>.

Justement, ''[[Mek It Happen|Assassinat Riddim]]'' est le premier riddim [[dancehall]] francophone. Issu du single de [[Lord Kossity]] ''Assassinat'', ce riddim permet d'ouvrir la voie aux autres riddims dancehall antillais, même ceux à gros succès, et toute une nouvelle génération d'artistes kreyol apparaît ( [[SamX]], Bigjay, [[X-Man (chanteur)|X-Man]], etc...). C'est à partir de cela que s'est construit ''[[Mek It Happen]]'' pour promouvoir le [[dancehall]] partout.

==Quelques riddims à succès==
===Riddims roots===
*''Ali baba''
*''Answer/Never let go''
*''College rock''
*''Catch dem Jah Jah''
*''Give me the right''

== ''Get in the groove/Up park camp'' ==
*''Hardtimes''
*''Hot Milk''
*''Drifter''
*''Declaration Of Rights''
*''Fade Away''
*''Fattie fattie''
*''Mr Bassie''
*''M16''
*''Mister Eudaric/Baby Why''
*''Rougher Yet/Love bump''
*''Mama/Love in the house/Just friends''
*''[[No Woman, No Cry]]''
*''Gunman''
*''One Time love''
*''Pick Up The Pieces''
*''Revolution/Here I come''
*''Real Rock''
*''Rockfort Rock''
* ''Rub-A-Dub''
*''Satisfaction/Zion gate''
* Sleng Teng
*''Stalag''
*''Taxi''
*''Swing Easy''
*''Take five/The russians are coming''
*''Truth and Rights''
*''Unchained''
*''Won't you come home/Ina dis ya time''
*''Weatherman skank''

===Riddims dancehall===
*'''Bam Bam''' (1992), d'après [[Sister Nancy]] (Bam Bam, [[1982]]), elle-même inspirée de [[Toots & The Maytals]] (Bam Bam, [[1966]])
**[[Chaka Demus]] & Pliers - ''Murder She Wrote''
**[[Pliers]] - ''Bam Bam'' (reprise du titre de 1966)
**[[Cutty Ranks]] - ''A Who Seh Me Dun (Wake de man)''
**[[Louchie Lou & Michie One]] - ''[[Rich Girl|If I was a Rich Girl]]'' : repris par [[Gwen Stefani]] & Eve
**[[Red Rat]] - ''That Girl'' (Shelly Anne - ''Oh no, oh no…'')
**[[Simple Simon (chanteur)|Simple Simon]] & [[Sister Smurf]] - ''Boggling Queen''
*'''Diwali''' riddim (2002) {{Lien|fr=(article en anglais)|lang=en|trad=Diwali riddim|texte=(article en anglais)}} : créé par Steve "Lenky" Marsden. Quelques chansons où figurent ce riddim :
{| class="wikitable"
! '''Artiste'''
! '''Chanson'''
! '''Album'''
|-
| [[Sean Paul]] || ''Get Busy'' || ''Dutty Rock''
|-
| [[Crissy D]] || ''Make It Really Good'' ||
|-
| [[Lumidee]] || ''Never Leave You (Uh Oooh, Uh Oooh)'' || ''Almost Famous''
|-
| [[Wayne Wonder]] || ''No Letting Go'' || ''No Holding Back''
|-
| [[Missy Elliott]] || ''Pass That Dutch'' || ''This Is Not A Test!''
|-
| [[Elephant Man (chanteur)|Elephant Man]] || ''Elephant Message'' || ''Higher Level''
|-
| [[Beenie Man]] || ''That's Right'' || ''Greensleeves Rhythm Album #27: Diwali''
|-
| [[Bounty Killer]] || ''Sufferer'' || ''Greensleeves Rhythm Album #27: Diwali''
|-
| [[Tanya Stephens]] || ''Can't Touch Me No More'' || ''Greensleeves Rhythm Album #27: Diwali''
|-
| [[Assassin (DJ)|Assassin]] || ''Ruffest'' ||
|-
| [[Bling Dawg]] || ''Alright For You'' ||
|-
| [[Brick & Lace]] || ''Love is Wicked'' || ''Love Is Wicked''
|-
| [[Danny English]] || ''Party Time'' (feat. Eggnog) ||
|-
| [[Elephant Man (chanteur)|Elephant man]] || ''City Lock'' ||
|-
| [[General Degree]] || ''Inna'' ||
|-
| [[Spragga Benz]] || ''Da One'' ||
|-
| [[T.O.K.]] || ''Top A Tappa (Galang Gal)'' ||
|}

*[[Westindian Records|Magnum Riddim]] de l'album ''Génération Dancehall 2'' (2004)
**Rott Mc - ''Dead Buy No''
**Mighty Mike & Danthology - ''2 Mal Krab''
**Flya - ''Boum Bang''
**Mystah Perry - ''Plan Kouchal''
**Urban MD - ''Ragga Il'La''
**[[Straika D]] - ''Cé moun-tala''


*'''Coolie Dance''' riddim (2003)
**[[Nina Sky]] Feat. Jabba - ''Move Ya Body (Girl)''
**Mr. Vegas - ''Pull Up''
**[[Bob Sinclar]] - ''[[Rock This Party (Everybody Dance Now)]]''
**[[Sean Paul]] - ''Feel Alright (Coolie Skank Riddim)''
**[[Pitbull (rappeur)|Pitbull]] - ''Culo''
Et aussi :
**[[Beenie Man]] - ''Good Woe''
**[[Lil' Kim]] - ''Jump Off ''
**[[Bounty Killer]] - ''Yu Gwaan''
**Cecile & Carl Henry - ''Bare As She Dare''
**Cecile - ''Do It To Mi''
**[[Elephant Man (chanteur)|Elephant Man]] - ''Genie Dance''; ''Head Gawn (Coolie Skank Riddim)''
**[[General B]] - ''Taxi Cab''
**[[Frisco Kid]] - ''Why''
**[[T.O.K.]] - ''Unknown Language''
**[[Vybz Kartel]] - ''Please''
*'''Playground''' Riddim (1997)
**[[Beenie Man]] - ''Sim Simma (Who Am I)''
**[[Sean Paul]] - ''Infiltrate''
**Mr Vegas - ''Nike Air''
**[[Mad Cobra]] - ''Big Gun/Pet & Pamper''
**[[Mr Lexx]] - ''Fade Away''
**[[Merciless]] - ''Work Dem''
Et la version française:
*[[Admiral T]] - ''Rapide''
**[[Karukera Sound System]] - ''Oh Karukera''

*'''Stepz Riddim''' de Riddim Driven (2004)
**[[Elephant Man (chanteur)|Elephant Man]] - ''Seh Dem Bad''/''Pakistan''
**[[Sean Paul]] - ''We Be Burning''
**[[Assassin (chanteur)|Assassin]] - ''Idiot Thing Dat''
**[[Lady Saw]] - ''Dreaming of You''
**[[Busy Signal]] - ''I Like To Say''
**Zumjay - ''Step Out''
**[[Capleton]] - ''Or Wah''
**Frisco Kid - ''Revenge''
**[[Vybz Kartel]] - ''Faggot Correction'' (ce n'est que sur la seconde version de Stepz Riddim, Steps Riddim, mais avec un "s")

*'''Yaniko Roots''' riddim (2008)
**[[Sizzla]] - ''Heart Mind and Soul''
**[[Capleton]] - ''Killing Spree''
**[[Anthony B]] - ''Woman Love Vanity''
*'''Jah Youth Elevation''' riddim (2008)
**[[Sizzla]] - ''Clean and Pure''
**[[Capleton]] - ''Spread The Love''
**[[Mikey General]] - ''In Jah We Trust''
*''Savage'' Riddim
*''Street Sweeper'' riddim, produit par Steelie & Clevie.
*'''Aaxxia Riddim''' de Laskez à l'accord de [[Mek It Happen]] (2004)
*[[Jamadom]] - ''Basta''
*Krys - ''Mouvman'La''
*[[Mighty Ki La]] - ''Man Rahi''
*[[MC Janik]], [[Guy Al MC]] & Admiral Cim - ''Boudé''
*[[Lord Kossity]] - ''Sexe dans la Piscine/Parfum d'intérieur''
*Apach - ''Apach Flow''
*Laskez & Jam-C - ''Dance''
*[[Daddy Mory]] - ''Sound Système''
*[[Tiwony]] & [[Féfé Typical]] - ''Good Vibe''
*Little Espion - ''Débandade''
*[[Colonel Reyel]] - ''Majix''
Avec les Jamaïcains:
*[[Beenie Man]] - ''War''
*[[Sizzla]] - ''Destroy Dem (il s'agit d'un [[remix]] car le vrai son pose sur le Jamaican Savage Riddim de 2003)''
*[[Vybz Kartel]] - ''Hot Gyal Forever''
*[[Capleton]] - ''I Love Dancehall (c'est sur le remake Ahaxia Riddim qui fut marqué par ce tube, malheureusement pas sur la version normale, pour des raisons inconnues.)

== Riddim Dubstep ==
Le terme Riddim désigne aussi couramment la [[Dubstep#Riddim_dubstep|riddim dubstep]], sous-genre musical du [[dubstep]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== [[Notes]] ===

=== Références ===
{{Références}}
{{Références}}


== Articles connexes ==
== Liens externes ==
* {{en}} [https://web.archive.org/web/20070214005000/http://www.riddimbase.org/ riddimbase.org] (page archivée du {{date-|14 février 2007}})
*[[Remix]]
* {{en}} [https://www.riddimguide.com/ riddimguide.com]
*[[Reprise]]


{{Palette|Reggae}}
== Liens externes ==
{{Portail|reggae}}
*[http://www.riddimbase.org riddimbase.org] - Reggae & Dancehall Riddim Database
*[http://www.riddimguide.com riddimguide.com] - Reggae & Dancehall Riddim Database
*[http://riddims.frenkieh.com/ riddim.frenkieh.com] - Riddim Database sur Frenkieh.com


{{Portail|reggae|musique}}
[[Catégorie:Lexique du reggae]]
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Robbie shakspeare jouant un morceau reggae à riddim

Un riddim est une séquence musicale formant la base d'une chanson. Souvent joué par la basse ou le clavier, il a pour particularité d'être ré-utilisé de multiples fois. Ainsi la séquence musicale à la base des deux chansons Stir It Up de Bob Marley et Love So Nice de Junior Kelly.

Définition

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Le terme riddim, déformation de l'anglais rhythm (« rythme ») provient du patois jamaïcain. Les riddims sont les principales composantes musicales des chansons populaires jamaïcaines. À tout moment, dix à quinze riddims sont largement utilisés dans les enregistrements de dancehall, mais seuls deux ou trois d'entre eux sont les now ting (c'est-à-dire les derniers riddims que tout le monde doit enregistrer s'il veut qu'ils soient joués dans la danse ou à la radio). Dans les spectacles de dancehall, on dit de ceux dont le timing est en phase avec le rythme qu'ils « montent sur le riddim »[1]

Caractéristiques

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Un riddim est traditionnellement nommé par le titre du premier morceau à l'utiliser, cependant la plupart des séries actuelles (un lot de deux à dix 45 tours sort en même temps sur le même riddim avec des chanteurs et deejays différents) nomment leurs riddims avec le titre phare de cette série, aucun des morceaux ne pouvant être considéré comme étant le « premier » de la série. L'histoire peut être bien plus complexe avec par exemple le Billie Jean riddim, nommé ainsi car ayant servi de support à l'artiste Shinehead pour y chanter la chanson de Michael Jackson. La mélodie n'a rien à voir avec celle du tube de Jackson, mais le riddim porte le même titre. Cette ligne de basse vient du titre Safari de Lloyd Charmers and the Hippy Boys (en fait une partie des futurs Wailers), lui-même une reprise du Get a Lick de Bumps Oakley pour Studio One.

Un riddim peut aussi porter le nom du morceau qui l'a inspiré, par exemple le Johnny Too Bad Riddim porte le nom du morceau Johnny Too Bad sorti par les Slickers. En réalité, avant que les riddims dancehall n'apparaissent, il y avait les riddims roots. Sleng Teng, le premier riddim reggae/dancehall hardcore, marquait la naissance du raggamuffin en 1985 et la disparition du rub-a-dub. Bien au fil des ans, le riddim dancehall évolue, en passant du reggae (exemple : Sleng Teng Riddim, Golden Hen Riddim) au dancehall moderne (exemple : Bam Bam Riddim, Bookshelf Riddim). Les riddims dancehall de nos jours sont composés par des beatmakers solo ou en groupe.

Justement, Mek It Happen est le premier riddim dancehall francophone. Issu du single de Lord Kossity Assassinat, ce riddim permet d'ouvrir la voie aux autres riddims dancehall antillais, même ceux à gros succès, et toute une nouvelle génération d'artistes kreyol apparaît (SamX, Bigjay, X-Man, etc.). C'est à partir de cela que s'est construit Mek It Happen pour promouvoir le dancehall partout.

Riddim dubstep

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Le terme riddim désigne aussi couramment la riddim dubstep, sous-genre musical du dubstep[2].

Notes et références

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  1. ↑ (en) Norman C. Stolzoff, Wake the Town and Tell the People : Dancehall Culture in Jamaica, (ISBN 0-8223-2514-4), p. 126.
  2. ↑ « Le Riddim Dubstep, nouveau Dubstep ? », sur profil-bass.com (consulté le ).

Liens externes

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