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Riddim

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Un riddim est une séquence musicale formant la base d'une chanson. Souvent joué par la basse ou le clavier, il a pour particularité d'être ré-utilisé de multiples fois. Ainsi la séquence musicale à la base des deux chansons Stir It Up de Bob Marley et Love So Nice de Junior Kelly est identique.

Le terme riddim, déformation de l'anglais rhythm (« rythme ») provient du patois jamaïcain.

Un riddim est traditionnellement nommé par le titre du premier morceau à l'utiliser, cependant la plupart des séries actuelles (un lot de deux à dix 45 tours sort en même temps sur le même riddim avec des chanteurs et deejays différents) nomment leurs riddims avec le titre phare de cette série, aucun des morceaux ne pouvant être considéré comme étant le « premier » de la série.

L'histoire peut être bien plus complexe avec par exemple le Billie Jean riddim, nommé ainsi car ayant servi de support à l'artiste Shinehead pour y chanter la chanson de Michael Jackson. La mélodie n'a rien à voir avec celle du tube de Jackson, mais le riddim porte le même titre. Cette ligne de basse vient du titre Safari de Lloyd Charmers & the Hippy Boys (en fait une partie des futurs Wailers), lui-même une reprise du Get A Lick de Bumps Oakley pour Studio One.

Un riddim peut aussi porter le nom du morceau qui l'a inspiré, par exemple le Johnny Too Bad riddim porte le nom du morceau Johnny Too Bad sorti par les Slickers.

En réalité, avant que les riddims dancehall apparaissent, il y avait les riddims roots. Sleng Teng Riddim, le premier riddim reggae/dancehall hardcore, marquait la naissance du raggamuffin en 1985 et la disparition du rub-a-dub. Bien au fil des ans, le riddim dancehall évolue, en passant du reggae (exemple : Sleng Teng Riddim, Golden Hen Riddim) au dancehall moderne (exemple : Bam Bam Riddim, Bookshelf Riddim). Les riddims dancehall de nos jours sont composés par des DJ ou des labels. Si un riddim provient de l'instrumental de la chanson de l'artiste d'où il porte le même titre, il est composé par un label.

Justement, Assassinat Riddim est le premier riddim dancehall francophone. Issu du single de Lord Kossity Assassinat, ce riddim permet d'ouvrir la voie aux autres riddims dancehall antillais, même ceux à gros succès, et toute une nouvelle génération d'artistes kreyol apparaît ( SamX, Bigjay, X-Man, etc...). C'est à partir de cela que s'est construit Mek It Happen pour promouvoir le dancehall partout.

Quelques riddims à succès

Riddims roots

  • Ali baba
  • Answer/Never let go
  • College rock
  • Catch dem Jah Jah
  • Give me the right

Get in the groove/Up park camp

  • Hardtimes
  • Hot Milk
  • Drifter
  • Declaration Of Rights
  • Fade Away
  • Fattie fattie
  • Mr Bassie
  • M16
  • Mister Eudaric/Baby Why
  • Rougher Yet/Love bump
  • Mama/Love in the house/Just friends
  • No Woman, No Cry
  • Gunman
  • One Time love
  • Pick Up The Pieces
  • Revolution/Here I come
  • Real Rock
  • Rockfort Rock
  • Rub-A-Dub
  • Satisfaction/Zion gate
  • Sleng Teng
  • Stalag
  • Taxi
  • Swing Easy
  • Take five/The russians are coming
  • Truth and Rights
  • Unchained
  • Won't you come home/Ina dis ya time
  • Weatherman skank

Riddims dancehall

Artiste Chanson Album
Sean Paul Get Busy Dutty Rock
Crissy D Make It Really Good
Lumidee Never Leave You (Uh Oooh, Uh Oooh) Almost Famous
Wayne Wonder No Letting Go No Holding Back
Missy Elliott Pass That Dutch This Is Not A Test!
Elephant Man Elephant Message Higher Level
Beenie Man That's Right Greensleeves Rhythm Album #27: Diwali
Bounty Killer Sufferer Greensleeves Rhythm Album #27: Diwali
Tanya Stephens Can't Touch Me No More Greensleeves Rhythm Album #27: Diwali
Assassin Ruffest
Bling Dawg Alright For You
Brick & Lace Love is Wicked Love Is Wicked
Danny English Party Time (feat. Eggnog)
Elephant man City Lock
General Degree Inna
Spragga Benz Da One
T.O.K. Top A Tappa (Galang Gal)
  • Magnum Riddim de l'album Génération Dancehall 2 (2004)
    • Rott Mc - Dead Buy No
    • Mighty Mike & Danthology - 2 Mal Krab
    • Flya - Boum Bang
    • Mystah Perry - Plan Kouchal
    • Urban MD - Ragga Il'La
    • Straika D - Cé moun-tala


Et aussi :

Et la version française:

  • Stepz Riddim de Riddim Driven (2004)

Avec les Jamaïcains:

  • Beenie Man - War
  • Sizzla - Destroy Dem (il s'agit d'un remix car le vrai son pose sur le Jamaican Savage Riddim de 2003)
  • Vybz Kartel - Hot Gyal Forever
  • Capleton - I Love Dancehall (c'est sur le remake Ahaxia Riddim qui fut marqué par ce tube, malheureusement pas sur la version normale, pour des raisons inconnues.)

Riddim Dubstep

Le terme Riddim désigne aussi couramment la riddim dubstep, sous-genre musical du dubstep.

Notes et références

Références

Articles connexes

Liens externes