Rue Vauquelin (Paris)
5e arrt Rue Vauquelin
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Val-de-Grâce | ||
Début | 48, rue Lhomond | ||
Fin | 70, rue Claude-Bernard | ||
Morphologie | |||
Longueur | 200 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1853 | ||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9674 | ||
DGI | 9626 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Vauquelin est une voie du 5e arrondissement de Paris située dans le quartier du Val-de-Grâce.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Vauquelin est desservie par la ligne 7 à la station Censier-Daubenton.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle doit son nom au chimiste et pharmacien français, Louis-Nicolas Vauquelin (1763-1829)[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Avant son percement haussmannien, elle s'appelait la rue des Vignes, percée en 1691, après la fermeture du débouché de la rue des Marionnettes sur la rue de l'Arbalète[2].
La rue a été percée en 1860 une fois la rue Claude-Bernard achevée. De l'autre côté, les rues Lhomond et Tournefort existaient déjà depuis longtemps. La voie traversait pour sa plus grande partie le domaine du collège Rollin, qui lui-même s'était installé dans l'ancien couvent des Filles de Saint-Michel[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 1 : ancienne imprimerie du tailledoucier Auguste Porcabeuf et atelier de son fils Alfred Porcabeuf, devenu ensuite un poste de police (fermé).
- No 3 : le physicien et résistant Jacques Solomon[4] y vécut avec sa femme, Hélène Solomon-Langevin, députée puis bibliothécaire. Une plaque rend hommage au premier.
- Nos 5 et 28 : Georges Duhamel habita environ 25 ans dans cette, rue successivement au no 5 (1904-1909), puis 20 ans au no 28 (1912-1932), dans la villa Vauquelin avec sa femme, l'actrice Blanche Albane[5]. Au 28 vécut aussi le mathématicien Désiré André (1840-1917).
- No 9 : séminaire israélite de France.
- No 10 : École supérieure de physique et de chimie industrielles. Le bâtiment de la direction, à l'entrée, fut habité par les directeurs successifs de l'école, dont notamment Paul Langevin, de 1925 à 1946, et Pierre-Gilles de Gennes, de 1976 à 2002. Sur la façade, une plaque rend hommage à Pierre et Marie Curie, ainsi qu'à leur assistant Gustave Bémont, pour y avoir découvert le radium.
- No 13 : un des bâtiments de l'Institut supérieur des arts appliqués.
- No 15 : bibliothèque Sigmund-Freud de la Société psychanalytique de Paris. Elle possède un fonds documentaire de 20 000 ouvrages constitué par la donation de Marie Bonaparte.
- No 26 : Louis Hémon (1880-1913), auteur du roman Maria Chapdelaine, y passa son enfance[6]. Une plaque lui rend hommage.
- Sous l'Occupation allemande, l'Union générale des israélites de France (UGIF) y a un internat[7].
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Plaque au no 3.
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Plaque au no 10.
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Plaque au no 26.
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La bibliothèque Sigmund-Freud de la Société psychanalytique de Paris.
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Entrée de la villa Vauquelin.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 609.
- Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, Volumes 57 à 58, (sur Gallica), page 136
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, Éditions Princesse, 1956.
- D'après la plaque apposée sur la façade.
- Georges Duhamel, « Repères bibliographiques », Vie et aventures de Salavin, éditions Omnibus, 2008 (ISBN 978-2-258-07585-6), p. 800-801.
- Hommes et destins. Dictionnaire biographique d'outre-mer, Académie des sciences d'outre-mer, 1975, vol. 1, p. 277.
- Michel Laffitte, « L'UGIF, collaboration ou résistance ? », in Revue d'histoire de la Shoah, 2006/2, no 185, p. 45-64 (en ligne).