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Saou (Drôme)

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Saou
Saou (Drôme)
Saou depuis la Poupoune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Raphaël Paillot
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26336
Démographie
Gentilé Saôniens, Saôniennes
Population
municipale
575 hab. (2021 en évolution de +6,28 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 48″ nord, 5° 03′ 46″ est
Altitude Min. 288 m
Max. 1 567 m
Superficie 41,6 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saou
Géolocalisation sur la carte : France
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Saou
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Saou
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saou

Saou [su] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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La commune de Saou est située à 15 km au sud de Crest, 30 km au sud-est de Livron-sur-Drôme et 37 km au nord-est de Montélimar.

Relief et géologie

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Sites particuliers[1] :

  • Col des Auberts
  • Col de Siguret
  • Grande Combe
  • Grand Pomerolle
  • la Tour (663 m)
  • le Pradou (1388 m)
  • le Rocher Blanc
  • les Aiguilles (793 m)
  • les Trois Becs :
    • Roche Courbe (1545 m)
    • le Signal (1559 m)
    • le Veyou (1589 m)
  • Orient (382 m)
  • Passage de Picourère
  • Pas Court
  • Pas de Berlhe
  • Pas de Courbis
  • Pas de Faucon
  • Pas de Jossaud
  • Pas de la Dalle
  • Pas de la Motte
  • Pas de Lauzens (416 m)
  • Pas de l'Echelette (est)
  • Pas de l'Echelette (ouest)
  • Pas de Lestang
  • Pas des Auberts
  • Pas de Siara
  • Pas du Fau
  • Pas du Tison
  • Pas Saint-Michel
  • Petit Pomerolle
  • Roche Colombe (886 m)
  • Roche Mottet (1442 m)
  • Rocher de la Grange
  • Rocher de la Laveuse
  • Roche Rousse
  • Rocher Saint-Martin
  • Serre Bary
  • Serre des Croix
  • Serre du Bréchat
  • Serre Gardette
  • Serre Loriol
  • Serre Piéchaud

Le village de Saou est situé au pied de la Forêt de Saou, un synclinal particulièrement régulier, parmi les plus hauts d'Europe[2].

Hydrographie

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La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • la Vèbre
  • le Nègre Ravin
  • le ravin de Célas
  • le ravin de Tourare
  • le ravin du Liotoir
  • le Roubion
  • le ruisseau de Sauzet
  • l'Eyzarette

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 955 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Le village.

Au , Saou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), terres arables (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Quartiers, hameaux et lieux-dits

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Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Aux Rouzes
  • Bergerie de Bois Vert
  • Biègue
  • Bois de la Roche
  • Bois de Taraud
  • Bois Vert
  • Brianche
  • Brouty
  • Brunel
  • Buisson
  • Caty
  • Chabret
  • Champ de la Croix
  • Chantemerle
  • Chapelle Saint-Médard
  • Chauvet
  • Courbis
  • Degout
  • Dourille
  • Drayas
  • Ferme Bleue
  • Fontaine de Brunel
  • Fontaine du Pré Brun
  • Forêt de Saou
  • Fuoc
  • Gontardon
  • Grand Sycomore
  • Haulty
  • Haut Berthe
  • Jossaud
  • la Baume
  • l'Abbaye
  • la Blonde
  • la Bouge
  • la Ceyte
  • la Condamine
  • la Croisière de Francillon
  • la Cure
  • la Fontaine des Oiseaux
  • la Grange
  • la Grange Rouge
  • la Pelle
  • la Plaine
  • la Plaine des Geays
  • la Poupoune
  • la Prade
  • la Prade (sud)
  • la Scie
  • la Selle
  • l'Auberge des Dauphins
  • la Verrière
  • le Bouchaud
  • le Cagnard
  • le Château
  • le Château de Lastic
  • le Château d'Eurre
  • le Colombier
  • le Fay
  • Légat
  • le Maupas
  • le Panorama
  • le Pertuis
  • le Planas
  • le Pré de l'Âne
  • les Crotes
  • les Sagnacs
  • les Berches
  • les Berles
  • les Blaches
  • les Cabannes
  • les Clos
  • les Cosmes
  • les Foulons
  • les Fourneaux
  • les Granges
  • les Huguenots
  • les Ramas
  • les Omnies
  • Lestang
  • les Travers
  • le Veyou
  • l'Ombre
  • Mansonnet
  • Martin
  • Morin
  • Paillet
  • Palloir
  • Pâturel
  • Pézillet
  • Plaine des Girards
  • Pont d'Horta
  • Quartier de Célas
  • Raillon
  • Refuge des Girards
  • Refuge des Princes
  • Rozan
  • Serre Fochet
  • Siguret
  • Six Sacs
  • Souvionne
  • Tavau
  • Virage du Pré de l'Âne

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • l'Abbaye est une ferme attestée en 1891. Le lieu était dénommé La grange de la Beye en 1639 (parcellaire). Ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou[14].

Projets d'aménagement

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Voies de communication et transports

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La commune est desservie par les routes départementales D 70, D 136 et D 538[1].

Risques naturels et technologiques

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Attestations

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  • 900 : villa Saone (Columbi, De reb. episc. Valent., 15)[15].
  • 1442 : Sol, Saol et Sao (choix de documents, 269)[15].
  • 1509 : mention de l'église paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie Saonis (visites épiscopales).
  • 1529 : Sou (archives hosp. de Crest)[15].
  • 1683 : Soub (archives de la Drôme, E 6708)[15].
  • 1801 : Saou (bulletin des lois)[16].
  • 1891 : Saoû, commune du canton de Crest-Sud[15].
  • Début des années 2000 : Saou[17].

Selon le site officiel de la mairie, le nom de la commune peut également s'orthographier Saoû[18].

Étymologie

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Préhistoire

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L'occupation humaine remonte à environ 6 000 ans avec les premiers agriculteurs sédentaires[réf. nécessaire].

Au Bronze final, le site du Pas de Lestang (fouillé depuis 1983) a livré un ensemble de cabanes aux toits de chaume et aux murs de torchis sur des fondations de pierre. On y cultivait l'orge et élevait des chèvres, des moutons et des bovins. On chassait le sanglier dans la forêt de Saou voisine. On tissait la laine des moutons. Sur place, on fondait l'outillage de bronze et fabriquait des poteries dont certaines sont décorées de signes schématiques représentant des hommes et des animaux[19].

De 1050 à 750 avant notre ère, c'est pour la chasse que la forêt de Saou attire les premiers hommes venus des environs. Ils installent leur campement provisoire au passage de la Baume-Hannibal, près des Trois Becs[réf. nécessaire].

Protohistoire

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L'oppidum gaulois de Cissac (ou Sissac, ou Six Sacs) a conservé ses murailles de pierres sèches[20].

Antiquité : les Gallo-romains

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De riches villas gallo-romaines se sont établies au cœur des meilleures terres agricoles dans la plaine du Roubion et vers les collines du bassin de la Vèbre[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution

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Vers 600, Saou se construit autour d'un château, puis en 900, autour de l'abbaye de Saint-Thiers[21].

Au Moyen Âge, le bourg appartient aux comtes de Valentinois[21].

Le village se dessine peu à peu. Il se compose de trois quartiers : le château situé au pied et au sud du Roc et, plus bas, le Bourg de l'Oume et le Bourg des Églises qui s'étendent de part et d’autre de la Vèbre[réf. nécessaire].

Le village de Saou comprend trois parties distinctes[15] :

  • Le Château, village bâti au-dessous des ruines du château de Saou :
    • 1332 : castrum Saonis (Gall. christ., XVI, 104).
    • 1442 : castrum de Sol seu de Saone (choix de documents, 270).
    • Dans ce village, se trouvent les ruines de la première église paroissiale : ecclesia Sancti Stephani Saonis (1449, pouillé hist.).
  • Le bourg de l'Oume (ou de Lorme, ou de l'Homme) :
    • 1620 : burgum Ulmi Saonis (registres paroissiaux).
    • 1650 : bourg de Lomme (parcellaire).
    • 1652 : in Saone Burgi Hulmi (registres paroissiaux).
    • 1658 : bourg de l'Homme (archives de la Drôme, E 4079).
  • Le bourg des Églises :
    • 1620 : burgum Ecclesiarum (registres paroissiaux).
    • 1639 : bourg des Esglizes de Saou (parcellaire).
    • 1652 : faubourg des Esglises Saint-Tiers (registres paroissiaux).
  • L'abbaye de Saint-Thiers est dans le bourg des Églises :
    • 900 : ecclesia Sancti Tierti (Columbi, De reb. episc. Valent., 15).
    • 1159 : abbatia Saonensis (cartulaire de Die, 44).
    • 1165 : abbatia Seonis (cartulaire de Die, 20).
    • 1415 : abbatia Saonnis (rôle de décimes).
    • 1442 : abbatia Sancti Thirici de Saone, Sainthiers (choix de documents, 272).
    • 1638 : abbatia Sancti Tirtii Saonis (registres paroissiaux).

L'abbaye était un monastère de l'ordre de Saint-Augustin, existant dès le IXe siècle, supprimé en 1739 et duquel dépendaient les prieurés d'Auriple, de Chabrillan, de Celas, de Cléon-d'Andran, de Notre-Dame-du-Poyet, de Roynac, de Mirmande, de la Répara, etc.[15].

  • L'abbaye Saint-Thiers de Saou[22] était chef de congrégation de chanoines réguliers de Saint-Augustin[23] ; elle dépendait du pape et non de l'évêché. Son abbé jouissait du « privilège de la crosse et de la mitre ».
Vers 1385, elle est détruite par Raymond de Turenne. Les religieux se cachent alors pendant sept années dans une grotte à Roche Colombe.
Elle est reconstruite. Abbaye puissante et dotée de revenus importants, elle connait son apogée à la veille des guerres de Religion, disposant alors de nombreux prieurés dans la région (Cléon d'Andran, Mirmande, Roynac).
Elle est à nouveau détruite lors des guerres de Religion pour être de nouveau restaurée.
Son déclin peut être daté de la nomination de Gabriel de Castagnac comme abbé. Ce dernier n'y résidant pas, la discipline se relâcha et les revenus diminuèrent. L'abbaye fut alors rattachée au séminaire de Valence[24] par lettres patentes de Louis XIV le 4 avril 1738[25].
Il en reste aujourd'hui une petite chapelle montrant des voûtes d'ogives et utilisée comme cabane à outils[26]. Elle est bordée par un canal de dérivation de la Vèbre et dans lequel on trempait les nourrissons pour les rendre forts et vigoureux [1].

La seigneurie[15] :

  • Au point de vue féodal, Saou était une terre patrimoniale des comtes de Valentinois.

Le 25 juin 1329, le comte de Valentinois donne une charte de franchises à ses habitants, moins avantageuse que celle concédée aux habitants d’Eygluy pour le droit de chasse. Elle est autorisée, mais limitée aux loups et aux ours, et uniquement pour préserver leurs récoltes. Les autres gibiers, sangliers, biches et cerfs et autres animaux de la forêt, restent domaine réservé du seigneur[27].

  • La terre passe aux dauphins et devient domaniale.
  • 1543 : elle est engagée aux Eurre.
  • 1563 : elle passe aux Blaïn de-Marcel-du-Poët.
  • 1638 : elle passe aux Perrachon.
  • Elle passe aux La Baume-Pluvinel.
  • 1658 : elle est vendue aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs de Saou.

Ces différentes aliénations ne concernaient pas la forêt de Saou (voir plus bas)[15].

Dans le protestantisme, Saou est connue pour avoir été le lieu où la bergère Isabeau Vincent commence à prophétiser en 1688[28]. La « bergère de Saou » déclenche le mouvement des « petits prophètes » où de jeunes gens et jeunes filles prophétisent. Ce mouvement se répand d'abord dans le Vivarais ardéchois, puis réapparaît, en 1700, dans les Cévennes, peu avant la guerre des camisards[29].

1728 (démographie) : 242 habitants[15].

Avant la Révolution française, les droits seigneuriaux étaient jalousement protégés par leurs propriétaires. C'est ainsi que le chevalier Bonnafau de Presque, seigneur de Saou[30] obtient du Conseil d'État un arrêt lui concédant la propriété de la forêt domaniale. Il s'empressa d'interdire la pratique de tous les droits d'usage traditionnels de la communauté villageoise : bûcherage (en féodalité, droit d'usage des bois pour le chauffage[31]), pâturage, défrichement.
Ne pouvant espérer gagner un procès, les paysans résistent passivement en continuant discrètement leurs prélèvements dans la forêt. Lorsque le 11 novembre 1773, un paysan est tué par un garde forestier, l'église villageoise sonne le tocsin, et tout le canton se soulève. Le siège est mis devant le château. La répression n'est que légère[32].

Avant 1790, Saou était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait trois paroisses du diocèse de Valence : Célas, Francillon et Saou. Celle de Saou en particulier avait son église sous le vocable de Notre-Dame. L'abbé de Saint-Thiers était collateur et décimateur[15].

La forêt de Saou

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La Forêt de Saou[33] :

  • 1442 : foresta de Sol (choix de documents, 269).
  • 1620 : saltus sive foresta Saonis (registres paroissiaux).
  • 1639 : la forest de Saoû (parcellaire)
  • 1652 : foresta Saoni (registres paroissiaux).
  • 1891 : la Forêt de Saoû, forêt de la commune de Saou.

Cette forêt, limitée par les montagnes de Rochecourbe et de Rocherousse, a fait partie du domaine delphinal jusqu'en 1773, date à laquelle elle fut vendue aux Bonafau de Presque, qui la revendirent aux Falquet-Travail.

La forêt de Saou fut utilisée pour son bois. De 1400 à 1500, les paysans s’installent pour exploiter cette richesse naturelle, allant déjà jusqu'à la surexploitation. La forêt servira plusieurs fois de refuge et de cachette (protestants, insurgés, maquisards).

De la Révolution à nos jours

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En 1790, la commune est comprise dans le canton du Puy-Saint-Martin. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Crest-Sud[15].

En 1845, la commune de Francillon en est distraite[15].

En 1852, le ministre Adolphe Crémieux, nouveau propriétaire de la forêt de Saou, fait construire un château aux murs roses baptisé « Villa Tibur ». Incendié et laissé à l'abandon, le château est rasé en 1971[34].

En 1924, par amour du site, le député du Haut-Rhin Maurice Burrus devient propriétaire de toute la forêt après avoir racheté les parts communales de Saou et de Francillon. Il entreprend un important reboisement. Il fait construire un circuit touristique de 27 km (sur le flanc du synclinal) et l'Auberge des Dauphins (inspirée du Petit Trianon de Versailles). Inauguré en 1934, ce restaurant de luxe (qui obtint deux étoiles sur le Guide Michelin de l'époque) était composé de deux salles décorées de faux marbres et de grands lustres. Par la suite, il sera laissé à l'abandon[réf. nécessaire].

En 1944, pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le bourg est très endommagé[21].

La forêt de Saou, qui a compté jusqu'à 130 saisonniers ou permanents, abrite désormais deux écogardes chargés, entre autres, de renseigner les randonneurs. Elle est la propriété du conseil départemental de la Drôme et elle est protégée par le classement site naturel classé depuis 1942[35].

Plan de réhabilitation 2021

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Le n°02 (juillet-sept. 2019) de La Drôme, la lettre d'information du département (cf. ladrome.fr) annonce 8,7 millions d'euros d'investissement pour les travaux de réhabilitation du site de la forêt de Saou afin de mieux accueillir les 130 000 visiteurs annuels. Le projet est architectural, scénographique et paysager.

L'auberge des Dauphins présentera trois niveaux :

  • au rez-de-chaussée, le public sera accueilli dans l'ancien salon doré entièrement restauré et composé d'un espace de restauration, d'information, de rencontres avec les écogardes et d'un cabinet de curiosités ;
  • le premier étage proposera des salles d'expositions permanente et temporaire sur la découverte du massif de Saou, sa géologie, sa biodiversité, son histoire, et des ateliers pédagogiques ;
  • le toit-terrasse offrira une déambulation libre, des expositions temporaires, des événements culturels et un point de vue privilégié sur le massif de Saou.

À l'arrière du bâtiment, une extension contemporaine permettra aux visiteurs et aux personnes en situation de handicap d'accéder à tous les niveaux.

Ces travaux seront complétés par des aménagements respectueux de la forêt : engazonnement de l'aire d'accueil du Silo, mise en valeur de l'auberge des Dauphins et de l'ancienne villa Tibur avec son bassin rénové, création d'une voie douce permettant de desservir la forêt de Saou et la maison de site depuis le village, le Pertuis ou les Sables blancs.

Politique et administration

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Tendance politique et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 Joseph Pérassol PCF président du Comité local de Libération
1947 1953 ?    
1953 1959 Roger Courbis    
1959 1965 Roger Courbis   maire sortant
1965 1971 Roger Courbis   maire sortant
1971 1975 Roger Courbis   maire sortant
1975
(élection ?)
1977 Henry Fuoc    
1977 1983 Henry Fuoc   maire sortant
1983 1989 Henry Fuoc   maire sortant
1989 1992 Yves Rey    
1992
(élection ?)
1995 Henry Fuoc    
1995 2001 Jean-Marc Belle    
2001 2004 Marie-Claude Gresse    
2004
(élection ?)
2008 Robert Schott    
2008 2014 Daniel Gilles (sans étiquette)  
2014 2020 Daniel Gilles (sans étiquette) maire sortant
2020 En cours
(au 8 décembre 2020)
Raphaël Paillot[36][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux

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Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Crest-Sud avant mars 2015. Depuis, elle est dans la Troisième circonscription de la Drôme.

Politique environnementale

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Finances locales

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 575 habitants[Note 1], en évolution de +6,28 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6001 4751 4641 4971 5701 6371 5521 1631 103
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0111 007945943972868834867870
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
761768821714616633621506416
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
419431354364378409491503520
2017 2021 - - - - - - -
571575-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

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Enseignement

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La commune relève de l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Le festival Saou chante Mozart a été créé en 1989 par l'ancien maire de Saou, Henry Fuoc, il est le seul festival en France consacré au compositeur autrichien. Henry Fuoc a quitté la direction du festival en 2012[41]
  • La fête du picodon, fromage drômois, destinée à le valoriser, a lieu chaque année durant le 3e week-end (ou 4e week-end) du mois de juillet[42].
  • Désir des Arts, a lieu chaque année au mois de décembre[réf. nécessaire].
  • Pêche et chasse[21].
  • Randonnées (passage du GR5)[21].

Agriculture

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En 1992 : bois, céréales, ovins, caprins, bovins, pisciculture, apiculture (miel)[21].

  • Produits locaux : huile de noix, picodon (fromage)[21].

La bière artisanale Markus a été produite dans cette commune jusqu'à son déplacement à Cléon-d'Andran[43].

La Foire aux fruits d'hiver est organisée chaque année au mois de novembre. Elle est destinée à la présentation ainsi qu'à la vente de produits de saison et du terroir[réf. nécessaire].

  • Syndicat d'initiative (en 1992)[21].
  • Station climatique d'été[21].
  • Office de Tourisme du Val de Drôme

Revenus de la population et fiscalité

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Maison forte à Saou.
  • Vestiges de l'abbaye de Saint-Thiers (Xe siècle) : porte à mâchicoulis, tours carrées[21].
  • Église Sainte-Marie de Saou, style roman, restaurée[21].
  • Beffroi du XIIIe siècle[21].
  • Château de Lastic (MH) est une maison forte qui a été transformée en 1577. Il est malheureusement traversé aujourd'hui par la route qui conduit à la forêt de Saou[réf. nécessaire].
Donjon de Lastic du XVIe siècle (MH)[21].
  • Château d'Eurre (style Renaissance)[21] : plan carré sur une cour intérieure flanquée de tours rondes. Il a été démoli en 1586 puis reconstruit au XVIIe siècle[réf. nécessaire].
  • Ferme des Crotes a été reconstruite sur une ancienne maison forte au XVe siècle remaniée au XVIIe siècle[réf. nécessaire].
  • Ruines de la tour de Célas sont situées sur une éminence[réf. nécessaire].
  • Temple protestant : situé route de Bourdeaux, construit en 1846[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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La forêt de Saou (site classé)[21].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Saou (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

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Bibliographie

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  • 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891.
  • 1981 : Marie-Elisabeth Martin Laprade, Paroisses et communes de France, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 557 pages, 1981.
  • 1996 : Revue drômoise, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, vol. 90, page 454, 1996.
  • 1999 : Jean Beyssac, Abbayes et prieurés de l'ancienne France: recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France. Provinces ecclésiastiques de Vienne, Olms éd., 268 pages, 1999.
  • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Office du tourisme de Saou, Soyans et Francillon » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saou et Puy-Saint-Martin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (Abbaye).
  15. a b c d e f g h i j k l et m J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 366.
  16. Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil d'état, t. 13, Paris, (lire en ligne), p. 205.
  17. « Commune de Saou (26336) − COG | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Site de la mairie de Saoû, page d'accueil, consulté le 14 novembre 2020.
  19. Jean-Noël Couriol (historien, doctorat de l'université de Grenoble), Histoire du département de la Drôme, la préhistoire, Crest, , pages 10-12.
  20. Jean-Noël Couriol, La préhistoire : les peuples pré-romains, page 16.
  21. a b c d e f g h i j k l m n et o Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saou.
  22. Abbé NADAL, Histoire hagiologique ou vies des Saints et des Bienheureux du Diocèse de Valence, M. Aurel, (lire en ligne).
  23. Jean Beyssac, Abbayes et prieurés de l'ancienne France : recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France. Provinces ecclésiastiques de Vienne, Olms, (ISBN 9783487109244, lire en ligne).
  24. Joseph Cyprien Nadal, Histoire hagiologique, ou Vies des Saints et des Bienheureux du Diocèse de Valence, Aurel, (lire en ligne).
  25. Justin Brun-Durand, Lettre sur l'histoire ecclésiastique du Dauphiné, A. Brun, (lire en ligne).
  26. Revue drômoise, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, (lire en ligne).
  27. Jean-Noël Couriol, Roger Mathieu, Montagnes drômoises, Valence/Beaufort-sur-Gervanne : FRAPNA/Histoire et patrimoine drômois, 1996, (ISBN 2-9505550-1-2), p. 112.
  28. Henri Manen et Philippe Joutard, Abrégé de l’histoire de la bergère de Saou, près de Crest, imprimée en 1688 à Amsterdam, in Une foi enracinée : La Pervenche, Valence, 1972., Imprimeries réunies, , p. 65-68.
  29. « Isabeau Vincent », sur Musée virtuel du protestantisme (consulté le ).
  30. Société d'Archéologie et de Statistique de la Drome Valence, Bulletin, (lire en ligne).
  31. « Définition de bûcherage - Encyclopædia Universalis », sur universalis.fr (consulté le ).
  32. Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 20.
  33. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), Forêt de Saou, page 149.
  34. « Journal Le Crestois - Le petit patrimoine bâti de la forêt de Saoû », sur le-crestois.fr (consulté le ).
  35. « Les dessous de la forêt de Saoû », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  36. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Jacques Delatour, « Henri Fuoc, inventeur du festival Saou chante Mozart », sur Études drômoises, revue trimestrielle, n°50, AUED, (consulté le ).
  42. « Fête du picodon à Saoû | Agenda Ardèche, Drôme », sur Routard.com (consulté le ).
  43. « DRÔME. Saoû : la brasserie Markus va déplacer son site de production à Cléon-d'Andran », sur ledauphine.com (consulté le ).
  44. « Isabeau Vincent », sur Musée protestant (consulté le ).