Église Saint-Florent de Thil
Église Saint-Florent | ||||
Vue générale de l'édifice. | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse de Belley-Ars | |||
Début de la construction | 1881 | |||
Fin des travaux | 1884 | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Ain | |||
Ville | Thil | |||
Coordonnées | 45° 48′ 53″ nord, 5° 01′ 18″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ain
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L'église Saint-Florent est une église située à Thil, dans la région naturelle de la Côtière dans le département de l'Ain. Elle est rattachée au groupement paroissial de Miribel[1].
Histoire et description
[modifier | modifier le code]En 1152, une bulle du pape Eugène III confirme la dépendance de l'église de Thil à la basilique Saint-Martin d'Ainay de Lyon[a 1].
Les crues de 1711 et de 1716 ayant détruit l'église, les villageois utilisèrent un bâtiment en ruine pour le culte, jusqu'à la construction d'une nouvelle église de 1881 à 1884[a 2]. L'architecte de l'édifice était le montlueliste Dominique Girard, architecte à Lyon[a 2],[d 1]. Un manque de moyens de la commune ne permit pas d'élaborer tout ce que Girard avait envisagé[a 2] : côté sud, un bras de transept était prévu[a 2] (des pierres en attente témoignent d'ailleurs de ce projet[a 2]). L'archéologue Jean Giraud a émis l'hypothèse que des vestiges du XIIIe siècle auraient été utilisés dans la construction de la fin du XIXe siècle[d 1], notamment dans celle du chœur.
Comme le précédent édifice, l'église est vouée à saint Florent [a 2].
En 1955, est construite derrière le chœur, une salle de catéchisme, servant parfois pour les offices hivernaux[a 3].
Les deux cloches de l'église datent de 1890[a 4] ; elles furent fondues à Annecy-le-Vieux par Georges et Francisque Paccard[a 4]. Le parrain de la première cloche était Deporte Claude Louis, curé de Saint-Maurice-de-Beynost et le parrain de la seconde, Louis Boquet, le curé de Thil.
À l'intérieur, on peut en particulier voir des plaques commémoratives des victimes des deux guerres mondiales[d 2], une statue de la Vierge foulant aux pied le serpent démoniaque et une Pietà très colorée[d 2].
L'église dépend du diocèse de Belley-Ars[2], et du groupement paroissial de Miribel[3] qui couvre les communes du canton de Miribel.
Si l'église est consacrée à saint Florent, une incertitude demeure sur l'identité de ce saint : il s'agit très probablement de Florent de Vienne, évêque de Vienne dans le Dauphiné et fêté en principe, le [4]. Or, la fête thiloise de la vogue se tenait autrefois fin octobre[a 5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Thil (Ain) » (voir la liste des auteurs).
- Groupement paroissial de Miribel
- « Zone Ain-Rhône », sur catholique-belley-ars.cef.fr, Diocèse de Belley-Ars (consulté le ).
- « Paroisse de Miribel », sur Le site internet du groupement paroissial de Miribel, (consulté le ).
- « Saint Florent », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9)
- p. 184.
- p. 188.
- p. 189.
- p. 192.
- p. 199.
- Guy Brunet, Paul Percevaux et Louis Trenard, Histoire des communes de l'Ain : La Dombes, Horvath, , p. 267-271
- p. 270.
- p. 271.