88e division d'infanterie territoriale
Apparence
88e division d’infanterie territoriale | |
Création | août 1914 |
---|---|
Dissolution | 6 mars 1917 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d’infanterie |
Rôle | Infanterie territoriale |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - 1re Bataille de Picardie |
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La 88e division d’infanterie territoriale est le nom d'une unité de l’armée française.
Les chefs de la 88e division d'infanterie territoriale
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]Mobilisée dans la 11e Région[1].
- 175e brigade d'infanterie :
- 176e brigade d'infanterie :
- 2 escadrons du 3e régiment de dragons.
- 1 groupe territorial du 20e régiment d'artillerie de campagne.
- 1 groupe territorial du 28e régiment d'artillerie de campagne.
- 3e compagnie du 11e bataillon territorial du génie.
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- 11 – : concentration à Nantes. À partir du , transport par V.F. dans la région de Choisy-le-Roi ; instruction.
- – : transport par V.F. vers Templeuve : , attaque allemande ; combats vers Tournai et vers Templeuve. À partir du , repli par Liévin, Lens et Abbeville, sur la région de Quincampoix ; travaux et instruction.
- 11 – : mouvement par la région de Beauvais, vers celle d'Amiens. À partir du , mouvement par étapes en direction de Péronne ; couverture vers Corbie, puis mouvement vers la région de Bapaume.
- – : engagée dans la 1re Bataille de Picardie :
- : combats de Beaulencourt et du Transloy.
- - : combats de Beaumont-Hamel, de Thiepval, de Beaucourt-sur-l'Ancre et de Miraumont.
- 4 au , combats dans la région d'Hébuterne.
- – : mouvement vers le sud d'Arras ; travaux d'organisation défensive.
1915 - 1916
[modifier | modifier le code]- – : occupation d'un secteur vers Berles-au-Bois et le nord de Brétencourt : participation, dans cette région, aux combats du .
- : extension du front, à gauche, jusqu'à Agny. Au cours des 2e et 3e Batailles d'Artois, mission défensive dans le même secteur. À partir du 1er septembre, front réduit, à gauche, jusqu'à l'est de Brétencourt, puis étendu à gauche, le , jusqu'à Château-Crinchon.
- : front réduit, à droite, jusque vers Ransart.
- – : retrait du front ; repos au sud de Saint-Pol-sur-Ternoise. À partir du 1er mars, mouvement par étapes vers Aumale, puis, à partir du 8, vers Grandvilliers et Crèvecœur-le-Grand. À partir du , transport par V.F. dans la région de Montbéliard ; travaux sur le front Delle, Saint-Hippolyte. À partir du , transport par V.F. dans la région de Nancy ; travaux.
- : mouvement vers le front, et à partir du , occupation d'un secteur entre Flirey et l'étang de Vargévaux[2].
- – : retrait du front ; repos vers Vaucouleurs, puis travaux à l'est de Nancy.
1917
[modifier | modifier le code]- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers l'est de Nomeny et Brin.
- 6 - : retrait du front et transformation en 88e D.I. Active.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L’armée française », Liste des unités et emplacements des troupes : Troupes territoriales, sur www.fortiffsere.fr (consulté le )
- Pendant cette période, la 88e D.T. reçoit des éléments de la 131e D.I., et prend le nom de 88e Division Mixte.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Ordre de bataille de l'armée française le 1er août 1914