Adolphe Vincent
Adolphe Vincent | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 26 avril 1936 |
Circonscription | Pas-de-Calais |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | ARGRI |
Prédécesseur | Léon Abrami |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller général du Pas-de-Calais | |
– (21 ans) |
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Circonscription | Canton de Desvres |
Prédécesseur | Victor Lengagne |
Successeur | Luc Cucheval |
Biographie | |
Nom de naissance | Adolphe Jules Félix Louis Vincent |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Desvres |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
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Adolphe Vincent est un avocat et un homme politique français, né le à Desvres (Pas-de-Calais) et mort le à Paris[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu d'une puissante et ancienne famille d'industriels locaux, il effectue ses études à Paris, au Lycée Louis-le-Grand, puis à la Faculté de droit dont il sort docteur en sciences politiques, ainsi qu'à Canterbury.
Il combat pendant la Première Guerre mondiale puis entre comme avocat à la cour d'appel de Paris. Il appartient, à partir de 1924, à différents cabinets de ministres modérés. Il devient également conseiller municipal puis adjoint au maire de Desvres en 1924, puis conseiller d'arrondissement et finalement conseiller général en 1928, sous les couleurs de l'Alliance démocratique, le grand parti libéral et modéré de la Troisième République. En 1932, il se présente une première fois aux élections législatives, mais se retire, devancé au premier tour par un autre membre de l'AD, le député sortant Léon Abrami.
Finalement élu lors des élections législatives françaises de 1936 dans le Pas-de-Calais après une vigoureuse campagne contre le Front populaire, il s'inscrit au nouveau groupe unifié de l'AD, l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants. Il se montre un opposant modéré au Front populaire, approuvant les lois créant les congés payés et les conventions collectives, et s'abstenant sur le projet de loi instituant la semaine de 40 heures.
Lors de la déclaration de guerre en 1939, il prononce, à la radio, un vibrant discours anti-allemand qui lui vaudra par la suite d'être très durement attaqué par la presse nazie. En 1940, il approuve la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain et abandonne définitivement la vie parlementaire.
Il est inhumé au cimetière de Vaugirard (division 5).
Sources
[modifier | modifier le code]- « Adolphe Vincent », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens
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- Ressource relative à la vie publique :
- Personnalité de l'Alliance démocratique
- Député du Pas-de-Calais (Troisième République)
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Conseiller général du Pas-de-Calais
- Naissance en juillet 1896
- Naissance dans le Pas-de-Calais au XIXe siècle
- Décès en octobre 1978
- Décès dans le 7e arrondissement de Paris
- Décès à 82 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Vaugirard (division 5)