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Albert Edward Walters

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Albert Edward Walters
Jenny Walters
Informations
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
Nationalité
Équipes amateurs
1892-1895Old Tenisonians C.C., Polytechnic C.C.
Équipes professionnelles
1895-1901Individuel
Principales victoires
Bol d'or 1899

Albert Edward Walters, connu aussi comme Jenny Walters, né le à Londres et mort le , est un coureur cycliste sur piste anglais.

Albert Walters débute en 1892, membre du Old Tenisonians Cycling Club. Il remporte dans le courant de la saison six victoires ; en 1893, il est le vainqueur de six épreuves importantes et en 1894 de vingt-quatre, parmi lesquelles le championnat des 100 milles du Polytechnic Cycling Club et la course de douze heures, l'Anchor Shield à Herne Hill[1] qu'il remporte devant Arthur Chase, avec un nouveau record d'un peu plus de 415 km.

En 1895, Walters devient professionnel et fait ses débuts à Paris le jour de Noël dans un match avec entraîneurs contre Arthur Linton[1]. Il finit second du Vase d'Or de Catford, course de douze heures, répartis sur trois jours[2].

Bien que Walters soit un coureur cycliste solo, il essaye également la course en tandem, avec Arthur Chase[3] et plus tard avec Émile Bouhours[4].

En 1897, il remporte deux épreuves sur piste l'Abingdon Shield, et le Vase d'Or de Catford[1],[5],[6].

En 1898, un match sur 100 km oppose Walters, Bouhours et Fred Armstrong au Parc des Princes[7].

La plus grande victoire de sa carrière est le Bol d'Or en 1899[8]. Il établit un record du monde de distance derrière entraineur avec 1 020,977 km[9]. La même année, il remporte Paris-Dijon, termine deuxième du championnat d'Europe de demi-fond et remporte la course de 6 jours de Berlin, qui porte les gains de sa saison à plus de 1 000 £.

L'année suivante, la course de 24 heures fait partie du programme olympique, en tant qu'épreuve sans médaille ; Walters termine deuxième dans la course de 100 milles. Walters semble certain de conserver son titre sur 24 heures et mène du départ jusqu'à la 20eme heure lorsqu'une blessure au genou et l'épuisement le force à abandonner, il se classe finalement sixième derrière le vainqueur néerlandais, Matthieu Cordang. Avant de perdre la tête, Walters établit un nouveau record du monde pour chaque heure, de la 3e à la 19e heure. Il établit ainsi le record du monde des 8 heures derrière entraineur avec 384, 566 km[10].

Il conçoit également des vélos.

Il prend sa retraite sportive en 1901[8]. Il s'associe avec son frère, et ouvre sous le nom de Walters Bros une maison de tailleur dans Regent Street, à Londres[1],[11] et pratique le sport automobile.

Palmarès sur piste

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Championnats d'Europe

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Autres courses

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Palmarès sur route

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  • 1895 : Records des 50 et des 100 milles amateurs[1].
  • 1897 : Vase d'Or de Catford
  • 1897 : Record des 12 heures sur route[1].
  • mai 1897 : Record des 100 km à Crystal Palace - 2h 9' 13" 4/5[16].
  • 1897 : Record du monde des 3 heures derrière entraineur sur la piste de Catford avec 142,500 km[17].
  • 1900 - Record du monde des 8 heures derrière entraineur avec 384, 566 km[10].
  • ? - Record du monde des 24 heures derrière entraineurs[18].

Références

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  1. a b c d e f et g « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  3. (en)The Cycling World Illustrated, 9 septembre 1896.
  4. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
  8. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  10. a et b Marcel Viollette, Le cyclisme, (lire en ligne), p. 363
  11. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  14. (de) « Das Goldene Rad von Friedenau 1899 », sur www.cycling4fans.de (consulté le )
  15. Courses professionnelles disputées à l'occasion des JO de Paris 1900, mais non reconnues par le CIO, seuls les amateurs avaient droit à un titre olympique officiel
  16. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  17. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  18. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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