André Pringolliet
André Pringolliet | |
André Pringolliet en 1932. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (9 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1932 |
Réélection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Savoie |
Législature | XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | PSdF (1932-1936) USR (1936-1940) |
Prédécesseur | Antoine Borrel |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire d'Ugine | |
– (51 ans) |
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Prédécesseur | Auguste Proust |
Successeur | Jules Bianco |
Conseiller général de la Savoie | |
– (22 ans) |
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Circonscription | Canton d'Ugine |
Prédécesseur | Auguste Proust |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ugine (France) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Ugine (France) |
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André Pringolliet est un homme politique français, né le et mort le à Ugine, en Savoie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fonctionnaire à la mairie d'Albertville, puis cultivateur-négociant, il est président de la Fédération des mutuelles du bétail de la Savoie quand il s'engage en politique. Il devient en 1908, à 29 ans, maire de sa ville natale, en gagnant contre le candidat soutenu par le propriétaire des aciéries d'Ugine, Paul Girod. Acteur de la modernisation de la commune (routes jusqu'aux hameaux, constructions d'écoles, assainissement, mise en place de la séparation de l'Église et de l'État...), il est ensuite élu conseiller d'arrondissement, en 1910, puis conseiller général, en 1919.
Au début des années 1930, après avoir été battu aux législatives par le radical Antoine Borrel en 1928, il rejoint la SFIO de Savoie (laminée après la création de la SFIC en 1920), dont il reprend la direction.
En 1932, il se présente une deuxième fois à la députation, et est élu de peu. Il est le premier député socialiste à être élu en Savoie. Après un passage au nouveau Parti socialiste de France, issu d'une scission de la SFIO, il est réélu de justesse en 1936, cette fois-ci en tant que membre de l'Union socialiste républicaine, il réintègre finalement la SFIO.
Le , André Pringolliet vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il rejoint ensuite la Résistance uginoise, puis retrouve son siège de maire de 1944 à 1945, avant de se voir interdit de mandat à la Libération et exclu de la SFIO. Il retrouve néanmoins en 1947 son mandat de maire, qu'il exerce jusqu'en 1959. Son beau-frère Jules Bianco lui succède ensuite à la mairie.
André Pringolliet meurt en 1965.
Références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- « André Pringolliet », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Franck Gavard-Perret, Paul Girod d'Ugine, Université de Savoie , 2 vol., 2007
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Député de la Savoie (Troisième République)
- Député de la quinzième législature de la Troisième République
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Député de la Savoie
- Conseiller général de la Savoie
- Maire de la Savoie
- Personnalité de la Section française de l'Internationale ouvrière
- Personnalité de l'Union socialiste républicaine
- Naissance à Ugine
- Naissance en janvier 1879
- Décès en juillet 1965
- Décès en Savoie
- Décès à 86 ans