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Ariane Ascaride

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Ariane Ascaride
Ariane Ascaride en 2012.
Biographie
Naissance
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Robert Guédiguian (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales

Ariane Ascaride est une actrice française, née le à Marseille.

En 1998, elle obtient le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Marius et Jeannette de Robert Guédiguian, avec qui elle a tourné dix-huit films (soit la moitié de sa filmographie).

Enfance, formation et débuts

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Fille d’un représentant chez L'Oréal fils d’immigré napolitain et grand amateur de théâtre[1] et d'une employée de bureau, sœur du metteur en scène Pierre Ascaride et de l'écrivain Gilles Ascaride, Ariane Ascaride assiste très tôt aux spectacles amateurs auxquels participe son père[2][source insuffisante]. Elle participe au mouvement de scoutisme protestant des Éclaireuses Éclaireurs Unionistes de France pendant une dizaine d'années[3].

Elle étudie la sociologie à l’université d’Aix-en-Provence où elle s'engage à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF). Elle rencontre alors Robert Guédiguian qui deviendra son mari[4].

Elle entre au Conservatoire national d'art dramatique de Paris (promotion 1979)[5] où elle suit les cours d'Antoine Vitez et Marcel Bluwal. Dans les années 1970, elle débute au théâtre dans les pièces de son frère Pierre Ascaride, l'un des inventeurs du théâtre à domicile, puis joue dans des petits rôles au cinéma. Son premier véritable rôle lui est offert par René Féret dans La Communion solennelle (1977).

Ariane Ascaride photographiée par le Studio Harcourt en 2008.

À partir de 1980, Ariane Ascaride va apparaître dans tous les films de son mari. Elle est la seule comédienne professionnelle de son premier film, Dernier été. Si À la vie, à la mort ! est plébiscité par la critique en 1995, elle n’est véritablement révélée au grand public qu’avec Marius et Jeannette qui lui vaut le César de la meilleure actrice en 1998.

À la fin des années 1990, d'autres cinéastes tels que Dominique Cabrera (Nadia et les hippopotames en 1999) ou encore Olivier Ducastel et Jacques Martineau (Drôle de Félix en 2000) font également appel à elle.

En 2006, on la retrouve à l’affiche du Voyage en Arménie de Robert Guédiguian, dont elle est coscénariste mais aussi de Miss Montigny de Miel Van Hoogenbemt et de Changement d'adresse d’Emmanuel Mouret.

Ariane Ascaride est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche l'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[6], une tribune à la une du journal Le Monde contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité ».

Elle est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[7],[8].

Conjointement avec Robert Guédiguian, elle fait un don au Secours populaire de Marseille afin de financer le siège de l’association[9] dans le 14e arrondissement.

Vie privée

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Ariane Ascaride a pour frères Pierre Ascaride et Gilles Ascaride et pour époux le réalisateur français Robert Guédiguian[4]. Sa nièce Anaïs Ascaride collabore à Agat Films & Cie - Ex Nihilo en tant qu'assistante de production et directrice de production[10]. Son neveu, Melchior Ascaride, dessinateur et infographiste reconnu, est lauréat du prix Imaginales de l'illustration en 2016 et prix spécial du jury en 2018.

Filmographie

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Années 2020

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Télévision

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Réalisatrice

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Metteuse en scène

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  • 2005 : Inutile de tuer son père, le monde s'en charge, de et avec Pierre Ascaride

Publications

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Lecture de livres audio

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Distinctions

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Ariane Ascaride au Festival de Cannes 2001.

Décoration

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. Interview par Alice Raybaud, « Ariane Ascaride : "je suis la fille d'une femme entravée" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Évoquant son père, Ariane se définit régulièrement comme la « fille de Peter Pan » (voir syndrome de Peter Pan). Son frère Pierre Ascaride a écrit la pièce de théâtre Inutile de tuer son père, le monde s'en charge, à propos de laquelle il évoque ainsi la dette envers son père :

    « Mon père n’a jamais rien réussi. Un vrai manche. Il a raté une carrière de coiffeur, il n’a jamais osé vraiment être chanteur ou comédien et a détesté toute sa vie être représentant chez L'Oréal. Lui qui passait un temps fou à bricoler, n’a jamais réalisé que des faux plafonds qui s’écroulaient, des peintures dégoulineuses et des tabourets de guingois. En amour c’était pire, il a pourri la vie de ma mère en la trompant avec opiniâtreté tout en ne parvenant à rendre heureuse aucune de ses maîtresses.

    Comme on dit à Marseille : « il a tout cagué ! » Cependant la dette est énorme. Ma sœur, mon frère et moi, essayons, depuis cinquante ans, parfois avec une certaine réussite, de faire tout ce qu’il a loupé. Ma sœur en faisant la star, mon frère en faisant l’auteur et moi en faisant ce que je peux[source insuffisante]. »

  3. « Ariane Ascaride, passeuse de révoltes et d’espoir », sur Reforme, (consulté le )
  4. a et b « Ariane Ascaride au fil des films de Robert Guédiguian », Caroline Besse, Télérama.fr, 18 juin 2014 (consulté le 9 août 2015).
  5. Régis Evennou, « Utilisateur », sur Rue du conservatoire, (consulté le )
  6. « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  8. « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le )
  9. « Marseille : un don exceptionnel pour le Secours populaire », sur LaProvence.com, (consulté le )
  10. « Anaïs Ascaride », sur imdb.com (consulté le )
  11. (it) « Venezia 76, Leone d'oro a 'Joker'. Luca Marinelli miglior attore: "Dedico la vittoria a chi salva le vite in mare" », sur Repubblica.it, (consulté le ).
  12. « Coup de cœur Parole Enregistrée et Documents Sonores 2019 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )

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Bibliographie

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  • Propos recueillis par Sarah Gandillot, « Questionnaire de Woolf. Ariane Ascaride », Causette N°57, Éditions Gynéthic, Paris, juin 2015, p. 80, (ISSN 2100-9791)

Articles connexes

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Liens externes

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