Bataille de Tarakan (1945)
Date | 1er mai 1945 - 21 juin 1945 |
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Lieu | Indes orientales néerlandaises, Bornéo, Tarakan |
Issue | Victoire alliée |
Australie États-Unis |
Empire du Japon |
environ 15 000 hommes | environ 2 200 hommes |
environ 250 morts, 700 blessés |
environ 1 500 morts, 250 prisonniers |
Batailles
Japon :
- Raid de Doolittle
- Bombardements stratégiques sur le Japon (Tokyo
- Yokosuka
- Kure
- Hiroshima et Nagasaki)
- Raids aériens japonais des îles Mariannes
- Campagne des archipels Ogasawara et Ryūkyū
- Opération Famine
- Bombardements navals alliés sur le Japon
- Baie de Sagami
- Invasion de Sakhaline
- Invasion des îles Kouriles
- Opération Downfall
- Reddition du Japon
- Invasion de l'Indochine (1940)
- Océan Indien (1940-45)
- Guerre franco-thaïlandaise
- Invasion de la Thaïlande
- Campagne de Malaisie
- Hong Kong
- Singapour
- Campagne de Birmanie
- Opération Kita
- Indochine (1945)
- Détroit de Malacca
- Opération Jurist
- Opération Tiderace
- Opération Zipper
- Bombardements stratégiques (1944-45)
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 3° 17′ 20″ nord, 117° 35′ 42″ est | |
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La bataille de Tarakan désigne l'assaut amphibie australien, appuyé par des unités aériennes et navales américano-australiennes, sur l'île de Tarakan durant la reconquête de Bornéo pendant la Seconde Guerre mondiale.
Préambule
[modifier | modifier le code]Tarakan, lieu d'extraction pétrolier, est envahie par l'empire du Japon le , le lendemain de la déclaration de guerre du Japon aux Pays-Bas et à ses colonies, notamment les Indes orientales néerlandaises.
La bataille
[modifier | modifier le code]La prise de l'aérodrome de l'île ainsi que l'utilisation de ses puits de pétrole ont motivé l'assaut allié.
Cet assaut constitue cependant une action militaire qui demeure contestée dans sa réelle utilité stratégique. Tarakan ne constituait pas en effet un objectif primordial tant par sa position géographique que par ses faibles infrastructures. D'autre part, les soldats japonais qui y étaient en garnison au début de l'assaut australien étaient déjà très isolés, coupés de tout soutien ou ravitaillement (d'autant plus que les eaux autour de l'île avaient été largement minées préalablement par les Alliés en 1944) et ne représentaient par conséquent qu'une menace militaire anecdotique.
L'île fut déclarée sécurisée par le commandement allié le , cependant des escarmouches intermittentes durèrent jusqu'à la mi-août 1945 et la fin de la guerre.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Gavin Long, The Final Campaigns, Australian War Memorial, coll. « Australia in the War of 1939–1945 », (lire en ligne)
- (en) Peter Stanley, Tarakan. An Australian Tragedy, Sydney, Allen & Unwin, , 274 p. (ISBN 1-86448-278-8)