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Beaumont-Sardolles

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Beaumont-Sardolles
Beaumont-Sardolles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais
Maire
Mandat
Éric Compot
2020-2026
Code postal 58270
Code commune 58028
Démographie
Gentilé Beaumont-Sardollois,
Beaumont-Sardolloise
Population
municipale
117 hab. (2021 en évolution de −3,31 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 55′ 37″ nord, 3° 24′ 01″ est
Altitude Min. 204 m
Max. 328 m
Superficie 29,14 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Beaumont-Sardolles est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Beaumont-Sardolles est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Nevers. La superficie de la commune est de 2 914 hectares. Son altitude varie entre 204 et 328 mètres[1]. Elle compte 117 habitants en 2019, appelés les Beaumont-Sardollois et les Beaumont-Sardolloises.

Le village est implanté dans le quart sud-ouest de la Nièvre, à environ 22 km de Nevers (par la route).

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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Le village se compose des lieux-dits Armenay (l’), Berthière (la), Borde (la), Cave (la), Chappe (la), Chaume-Liaudin (la), Chaume-Pinet (la), Coutereau, Couvent (le), Étang (l’), Fourneau (le), Godiot (le), Grand-Lugues (le), Grand-Moulin (le), Jarnosse (la), Larmenay, Lavault, Loge (la), Maison-Forestière, Marcilly, Mare (la), Mery, Moulin (le), Ormes (les), Passençay, Petit-Lugues (le), Pinchard (le), Sardolles, Sarrazin, Soulanges et Tabourneau (le)[2].

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Beaumont-Sardolles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,2 %), prairies (31,1 %), terres arables (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

On relève les occurrences suivantes du nom de la commune : Bellus Mons (1287), Beaumont-sur-Sardoille (1485), Cura de Bello-Monte super Sardellam (1478), Beaulmont-sur-Sardolle (1539)[15].

Un ensemble de hameaux ou de fermes isolées composent cette commune sans bourg. La toponymie de certains d'entre eux évoque une origine probablement très ancienne. Ainsi, le Grand-Lugues rappelle-t-il la présence du dieu celte Lug que l'on rencontre dans d'autres lieux (Lyon, Lug-dunum, Laon, etc.).

  • La première mention connue du nom de la commune remonte à 1287 : Bellus Mons (registre de l’évêché de Nevers).
  • En 1710, deux habitants de la commune, Philippe et Jean Burlin, père et fils, charbonnier et garde des bois de la paroisse, sont condamnés par contumace à être pendus à Nevers, pour avoir assassiné le 7 novembre 1708, à coups de cognée, dans un bois, les nommés Barthélémy et Charles Thomas, père et fils[16].
  • En 1874, le château de la Cave est dévoré par les flammes, provoquant 130 000 francs de dégâts[17].
  • En 1861, la commune prend son nom actuel de l'unification des communes de Beaumont et de Sardolle.
  • En 1891[18], le nombre d'habitants de Beaumont-Sardolles, qui compte 114 maisons, s'élève à 461 individus. La commune compte un instituteur, un desservant (curé), un garde forestier, cinq cantonniers, quatre religieuses (dont une institutrice)[19] et trois gardes particuliers. À l’exception d’un marchand de bois, il n’y a aucun commerçant. Les artisans ne sont pas très nombreux : deux maçons, deux maréchaux-ferrants, un menuisier, un tailleur de pierre, un sabotier et un tailleur d’habits. La profession la plus représentée est celle de domestique (70 individus), suivie par les journaliers (56), les fermiers (10), les cultivateurs (6), les vignerons (5) et les ménagères (4). Sont également recensés un basse-courier[20], un jardinier et un cocher. Parmi les habitants, on compte six propriétaires et un rentier. Au total, on relève à Beaumont-Sardolles vingt-deux professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1891, ni médecin ni notaire ni sage-femme ni cabaretier dans la commune, qui ne compte également aucun étranger. Les familles du village n’accueillent que deux enfants de l'Assistance mais 13 habitants adultes sont d’anciens enfants assistés.
  • Le 18 novembre 1912, le grenier surmontant le préau de l’école s’effondre, écrasant mortellement un enfant de trois ans[21].
  • En 1939 est créé l’enclos du Rosaire à l’initiative de l’abbé Bonnard, alors curé de la paroisse[22].
  • 1653 : Michel Faverot[16].
  • 1670 : Adrien de Chéry. Vers 1680 : Charles de Chéry. 1701 : Eustache de Chéry, seigneur de Beaumont-sur-Sardolles et autres lieux, prieur commendataire du prieuré de Saint-Révérien et trésorier de l’église cathédrale de Saint-Cyr de Nevers. 1710 : Anne-Achille des Ulmes. 1769 : Germain de Meun de La Ferté, écuyer, prêtre, vicaire général du diocèse de Lisieux-en-Normandie, demeurant en son château de la Cave[16].

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Laurence Evers    
mars 2008 en cours Éric Compot DVD Agriculteur

Démographie

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monument aux morts.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 117 habitants[Note 3], en évolution de −3,31 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
40878346261305340416407408
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
356482482558528482477461442
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
436375323323288267249245251
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
285240194161118107121121119
2015 2020 2021 - - - - - -
121118117------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26]. |recens-prem=2.)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Labourage nivernais, par Rosa Bonheur (musée d'Orsay, Paris).

Lieux et monuments

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Enclos du rosaire.
Religieux
  • Église Saint-Barthélemy.
  • Enclos du Rosaire, créé en 1939 par l'abbé Bonnard, dernier prêtre résidant sur la commune.
Civils et naturels
  • Mairie (bâtiment du XVIIIe siècle, ancien presbytère).
  • Les paysages de la commune sont immortalisés dans le tableau du peintre Rosa Bonheur, « Labourage nivernais » (musée d'Orsay, Paris), réalisé en 1848 non loin du château de la Cave où la jeune femme séjournait.
  • Château de la Cave.

Personnalités liées à la commune

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  • La peintre Rosa Bonheur (1822-1899) arrive pour la première fois dans la Nièvre à l'automne 1848. Elle n'a alors que 26 ans mais est déjà une peintre animalière confirmée. Elle se lie avec une des filles du châtelain du château de la Cave de l'époque, Camille-François Mathieu, et y passe plusieurs longs séjours jusqu'en 1852. « Mam'zelle Rosa » comme l'appelaient les gens du pays, les séduisit vite par sa grâce, sa vivacité, sa simplicité et l'intérêt qu'elle portait au monde paysan.[réf. nécessaire]. C'est son tableau « Labourage nivernais » datant de 1849 (exposé au musée d'Orsay à Paris) qui lance sa carrière et rend bientôt célèbre mondialement cette peintre des animaux et des hommes au travail.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
  2. « Lieux-dits de la Nièvre », GenNièvre.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Beaumont-Sardolles et Vaux d'Amognes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Beaumont-Sardolles ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1875.
  16. a b et c Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  17. Le XIXe siècle, 6e colonne, 3 mai 1874, sur RetroNews.
  18. Recensement de 1891, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 028/1.
  19. Ces religieuses appartiennent à la congrégation des sœurs de la Providence de Portieux (Augustin Crosnier, Les Congrégations religieuses dans le diocèse de Nevers, 1877-1881).
  20. Un basse-courier est chargé des soins de la basse-cour.
  21. « Accident dans une école », Le Petit Journal, 19 novembre 1912, sur RetroNews.
  22. « Une Saint-Christophe bien fêtée », Le Journal du Centre, 28 juillet 2019.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Beaumont-Sardolles est mentionné dans les no 33 (grotte et pèlerinages), no 43 (fourneau en 1747) et no 52 (chapelle) des Annales des Pays nivernais, revue éditée par la Camosine.

Liens externes

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