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Benoît Brière

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Benoît Brière
Surnom Monsieur B
Naissance (59 ans)
Longueuil
Nationalité Drapeau du Canada Canadienne
Profession Acteur
Auteur de théâtre
Films notables Joyeux Calvaire
Louis 19, le roi des ondes
Le Sens de l'humour
Séries notables Cher Olivier
La Petite Vie
Madame Lebrun

Benoît Brière, né le à Longueuil, est un comédien et dramaturge québécois.

Il se fait d'abord connaître comme porte-parole de la compagnie de téléphone Bell Canada pendant 14 ans, en tenant le rôle de différents personnages dans plus d'une centaine d'annonces publicitaires télévisées. Cela lui vaut d'être surnommé Monsieur B au Québec.

Jouant au théâtre, au cinéma et à la télévision, également actif dans le doublage, il donne aussi des ateliers d'opéra à l'Université de Montréal et au Conservatoire de Montréal, et il dirige les diplômés de l'École nationale de théâtre du Canada à leurs auditions au Théâtre de Quat'Sous.

Benoît Brière obtient un diplôme de l'École nationale de théâtre du Canada en 1991[1]. En 1992, il devient porte-parole de Bell Canada et apparaît dans plusieurs publicités télévisées. En 2006, Bell met fin à son contrat[2].

Il joue dans plusieurs pièces de théâtre telles Dom Juan, Bousille et les justes, le Barbier de Séville et le Bourgeois gentilhomme. Avec Stéphane Jacques, il écrit et interprète la pièce de théâtre Nez à nez.

En 2006, il amorce une longue collaboration avec le Théâtre d'été du Vieux Terrebonne pour lequel il signe sa première mise en scène en 2008 avec la comédie Silence en coulisses ! de Michael Frayn. Pour ce même théâtre, il tient également le rôle principal des comédies Ténor recherché de Ken Ludwig (en), Oscar de Claude Magnier et La Cage aux folles de Jean Poiret, dont il partage la vedette avec Alain Zouvi.

En 2010, il propose sa propre mise en scène du Bourgeois gentilhomme pour le Théâtre du Nouveau Monde de Montréal. En 2011-2012, il monte à nouveau sur les planches pour interpréter Le boss est mort, un condensé de plusieurs monologues du « gars de la shop » d'Yvon Deschamps mis en scène par Dominic Champagne[3].

Au cinéma, il joue dans Joyeux Calvaire et Louis 19, le roi des ondes. En 2002, il participe à Séraphin : Un homme et son péché, Station Nord et en 2003 au film la Grande Séduction écrit par Ken Scott et réalisé par Jean-François Pouliot. Toujours dans le mode comique, il tient le rôle d'un humoriste hyperactif dans le film Le Sens de l'humour réalisé par Émile Gaudreault.

À la télévision, il participe à Gypsies, Juliette Pomerleau, Marguerite Volant, la Petite Vie et le Plateau.

En 1997, il tient le rôle principal, celui du comédien Olivier Guimond, dans Cher Olivier, une télé-série biographique de quatre épisodes écrite et réalisée par André Mélançon. Changement de registre en 2008, alors qu'il incarne un présumé pédophile dans la télé-série policière Le Négociateur.

En 1994 et 1995, il est coanimateur de La Soirée des Masques. En 2002, il répète l'expérience avec les comédiens de la Royal Air Farce.

Le , dans le cadre de l'élection fédérale canadienne de 2008, il apparaît dans une vidéo humoristique[4] mise en ligne sur YouTube et critiquant une mesure gouvernementale visant à ne pas subventionner des œuvres artistiques jugées dommageables pour l'image du Canada. La vidéo, frôlant le demi-million de visionnements par les internautes en une semaine, met également en scène l'acteur Stéphane Rousseau et l'auteur-compositeur-interprète Michel Rivard.

En 2014, Benoit incarne le rôle principal dans la comédie Madame Lebrun, à Super Écran. La série est une adaptation de l'émission écossaise Mrs. Brown's Boys. Tournée devant public et jouée comme une pièce de théâtre,

Filmographie

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Télévision

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Films d'animation

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  • 2014 : Tiny brains : le scientifique

Pièces de théâtre (liste non exhaustive)[Quoi ?]

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Pièces de théâtre rédigées[Quoi ?]

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Distinctions

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Notes et références

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  1. site biographique de Benoît Brière sur Radio-Canada
  2. Claudia Larochelle, « Benoît Brière change de numéro », Le Journal de Montréal, .
  3. Éric Moreault, « Le gars de la shop renaît sur les planches », sur cyberpresse.ca, Le Soleil, .
  4. Culture en péril.
  5. article de La Presse Canadienne du 14 septembre 2007

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Articles connexes

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Liens externes

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