Berry-au-Bac
Berry-au-Bac | |||||
L'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Champagne Picarde | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Hallier 2020-2026 |
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Code postal | 02190 | ||||
Code commune | 02073 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berryacois(es) | ||||
Population municipale |
703 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 24′ 16″ nord, 3° 54′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 91 m |
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Superficie | 8,1 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Aisne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.berry-au-bac.fr/ | ||||
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Berry-au-Bac (prononcé [bɛʁij‿o bak]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Berry-au-Bac est située dans la région Hauts-de-France, à l'est du département de l'Aisne. L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) attribue les coordonnées géographiques 49° 24' 13" nord et 03° 54' 13" au point central du territoire communal[1].
À vol d'oiseau, la commune est située à 128,3 kilomètres au nord-est de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, à 27,2 kilomètres au sud-est de la préfecture Laon[3] et à 27,2 kilomètres au nord-ouest de Reims[4].
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le canal de la Marne à l'Aisne, le canal latéral à l'Aisne, la Loivre, la Miette, la rigole d'alimentation de Berry-au-Bac[5] et divers bras de l'Aisne[6],[7],[Carte 1].
L'Aisne, qui traverse le territoire de la commune d'est en ouest, est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[8]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Aisne [partielle] sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 35 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 434 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 443 m3/s, atteint le [9].
Le canal de l'Aisne à la Marne est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet reliant les vallées de l'Aisne et de la Marne. Long de 58,109 km, il comporte 24 écluses (16 versant Aisne et 8 versant Marne), dont l'écluse no 1 sur la commune, où est également aménagé un port[10].
Le canal latéral à l'Aisne relie Vieux-lès-Asfeld (Ardennes) à Celles-sur-Aisne (Aisne), en passant par Berry-au-Bac où se situe l'écluse no 3 sur la commune[11].
La Loivre, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de Loivre et se jette dans l'Aisne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[12].
La Miette, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Amifontaine et se jette dans l'Aisne en limite de Pontavert et de Berry-au-Bac, face à Cormicy, après avoir traversé cinq communes[13].
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Le port et écluse sur le canal de l'Aisne à la Marne.
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L'écluse no 3 du canal latéral à l'Aisne.
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Le canal latéral à l'Aisne à l'entrée de l'écluse.
Divers plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la la fosse au Puits (5,8 ha), la sablière 1 de la commune de Berry-au-Bac (1,2 ha), la sablière 1 de la Maladrerie (0,9 ha), la sablière 1 du Vieux Tordoir (3,3 ha), la sablière 10 de la commune de Berry-au-Bac (0,1 ha), la sablière 2 de la commune de Berry-au-Bac (0,4 ha), la sablière 2 de la Maladrerie (1,7 ha), la sablière 2 du Vieux Tordoir (5,4 ha), la sablière 3 de la commune de Berry-au-Bac (1,8 ha), la sablière 3 de la Maladrerie (2,3 ha), la sablière 4 de la commune de Berry-au-Bac (0,7 ha), la sablière 5 de la commune de Berry-au-Bac (0,9 ha), la sablière 6 de la commune de Berry-au-Bac (2,5 ha), la sablière 7 de la commune de Berry-au-Bac (3 ha), la sablière 8 de la commune de Berry-au-Bac (0,9 ha), la sablière 9 de la commune de Berry-au-Bac (0,7 ha) et les Bas Lieux (6,7 ha)[Carte 1],[14].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[15].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martigny-Courpierre à 19 km à vol d'oiseau[18], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Berry-au-Bac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[23]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,1 %), zones agricoles hétérogènes (37,8 %), forêts (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (0,3 %)[26].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Deux routes départementales traversent le territoire de la commune :
- la D 1044, portion de l'ancienne route nationale 44 dans son parcours dans le département de l'Aisne, qui traverse la commune du nord au sud et relie Laon (à 32 km au nord) à Reims (à 19 km au sud) ;
- la D 925, portion de l'ancienne route nationale 325 dans son parcours dans le département de l'Aisne, qui traverse la commune d'ouest en est et relie Soissons (à 48 km à l'ouest) à Neufchâtel-sur-Aisne (à 14 km à l'est).
En outre, la commune est accessible par l'autoroute A26 (sortie no 14, Guignicourt), à 4 km à l'est de la commune par la D 925.
Transport en commun
[modifier | modifier le code]La ligne R510 du réseau de bus de la Régie départementale des transports de l'Aisne[27], reliant Laon à Reims, a un arrêt à Berry-au-Bac[28].
La gare la plus proche est celle de Guignicourt, située à 7 km à l'est par la D 925. Elle permet de relier Laon ou Reims en 20 minutes environ.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Baireius (IXe siècle) ; Berriacum (1081) ; Altare de Baire (1145) ; Bairi (XIIe siècle) ; Bayri (1156) ; Baireium (1214) ; Bairiacum (1285) ; Bery (1344) ; Bery-au-Bac (1409) ; Bac (1536) ; Bery-au-Bacq (1491) ; Bacq-à-Berry (1564) ; Le Bacq (1586) ; Bac-à-Berry (1652) ; Bacq-à-Béry (1663) ; Paroisse de Saint-Hylaire-de-Bery-au-Bacq (1675) ; Bery-au-Baq (1682) ; Berry-au-Bac (1745) ; Berrye-au-Bacq (1766) ; Berri-au-Bac (1767)[29].
Son nom rappellerait celui d'une princesse d'une tribu belge qui, en langage d'alors, était appelée Berre et qui aurait fait construire un castrum en ce lieu, plusieurs siècles avant l'ère chrétienne.
La toponymie actuelle est riche en dénominations qui évoquent des ponts, des bacs et des gués : Pontavert, Berry-au-Bac, « le Gué de Mauchamp ». Ces toponymes montrent l'existence d'un grand nombre de gués pour passer l'Aisne, que ce soit pour des voies importantes à destination lointaine ou pour le trafic local[30]. Le Bac désigne l'embarcation qui permettait de franchir l'Aisne. Jules César aurait fait passer son armée au bord de l'Aisne à Berry-au-Bac en 57 avant J.-C ; le proconsul établit son camp sur la colline de Mauchamp protégée en avant par un petit affluent de l'Aisne appelé la Miette[31].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Des photographies aériennes ont permis de localiser un important site d'occupation néolithique, dit du « chemin de la Pêcherie » dans la commune sur lequel des fouilles furent effectuées en 1978 et 1979[32]. D'autres fouilles eurent lieu à la Renardière en 1986 ; elles mettent ainsi à jour une présence importante des populations du Rubané dans la vallée de l'Aisne ainsi qu'À la Croix Maigret. Comme le reste de la vallée de l'Aisne, la commune a de nombreuses traces d'habitats préhistoriques.
Antiquité
[modifier | modifier le code]Avec des habitats de La Tène, l'occupation humaine semble continue jusqu'aux fouilles menées en 1861 et 1862, celles-ci, confirmées depuis par la photographie aérienne, ont identifié à Mauchamp, sur le territoire de la commune, le camp de Jules César lors de la bataille qui eut lieu en 57 av. J.-C. contre les Belges[33].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Une nécropole mérovingienne a été mise au jour près du camp de César, en 1906. Parmi le mobilier, il faut noter deux sarcophages sculptés[34].
Une autre tombe collective porte la trace d'un massacre ayant eu lieu au IXe siècle : une dizaine de corps ont été enterrés ensemble à l'intérieur d'un bâtiment d'habitation[35].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Le , lors de la Campagne de France (1814) sous les ordres de Pac[36] et du chef d'escadron Skarzynski[37],[38], les lanciers polonais de la Garde impériale, après avoir brisé avec seulement 600 hommes les 2 000 cosaques de Winzingerode, chargent à la tête des cavaliers de Nansouty et d'Exelmans[39] sur le pont de Berry-au-Bac, refoulent une nouvelle fois l'ennemi, faisant prisonniers 200 cosaques et capturant deux canons[40],[41].
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Plaque commémorative du 5 mars 1814.
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Le combat de Berry-au-Bac vu par Philippoteaux.
Berry-au-Bac était desservie par la ligne Soissons - Rethel d'une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique, les Chemins de fer de la Banlieue de Reims (CBR).
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale la "cote 108" fut sur la ligne de combat de 1914 à 1917, et connue en particulier par des combats de sape et des explosions de mines.
En 1917, c'est à Berry-au-Bac qu'eut lieu la première offensive blindée de l'histoire militaire française (la première attaque de chars de l'Histoire eut lieu lors de la Somme le 15 septembre 1916, avec des chars d'assaut britanniques Mark I[42].)
132 chars Schneider CA1 furent amenés pour la grande offensive du Chemin des Dames le 16 avril 1917[43]. Leur utilisation ne fut pas très profitable, les unités d'infanterie n'ayant pu suivre leur avance[44].
Sur les 132 chars engagés, 57 ont été détruits par les Allemands, 56 ramenés du combat (44 en panne dans les lignes françaises).
Pertes françaises : 16 officiers tués, 17 blessés ; 12 sous-officiers tués, 16 blessés ; 43 brigadiers et canonniers tués, 76 blessés. Louis Bossut, commandant du 1er Groupement d'Artillerie d'Assaut (AS4), fait partie des morts.
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Vue de la cote 108 réalisée par le laboratoire GEGENAA de l'U.R.C.A. avec la méthode LIDAR.
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Ruines de la gare du CBR.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Berry-au-Bac est membre de la communauté de communes de la Champagne Picarde, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[23]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[23], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[46].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Administration locale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].
En 2021, la commune comptait 703 habitants[Note 4], en évolution de +10,88 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Berry-au-bac possède une école primaire : maternelle et élémentaire.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]-
Célébration du centenaire
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de l'offensive Nivelle,
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Lieux de cultes
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Berry-au-Bac fait partie de la paroisse catholique « Saint Pierre Saint Paul des Trois Rivières » dans le secteur paroissial de « Laon Nord et Est » du diocèse de Soissons - Laon - Saint-Quentin[54]. Le lieu de culte est l'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac.
Économie
[modifier | modifier le code]La sucrerie de Berry-au-Bac a été détruite pendant les combats.[1][2]
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine architectural
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac.
- Ancienne maison forte, ruinée au milieu du XVe siècle, puis reconstruite[55].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument des chars d'assaut
[modifier | modifier le code]Le monument des chars d'assaut, mémorial national, propriété de la commune de Berry-au-Bac, rend hommage à tous les équipages de chars d'assaut tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Il est situé au lieu-dit la ferme du Choléra d'où partirent, le , les premiers chars d'assaut français en direction de Juvincourt.
Le monument, œuvre de l'architecte Villiers et du sculpteur Maxime Real del Sarte, a été érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut et inauguré le en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin et Weygand et du général Estienne, « inventeur» des chars ».
Deux chars y sont exposés à titre permanent : depuis 2017, la réplique d'un char Schneider de la Première Guerre mondiale et, depuis , un AMX 30[56], char de combat ayant équipé l'armée française à partir de 1967.
Le calvaire de la ferme du Choléra, situé en face du mémorial des chars d'assaut, est implanté à l'endroit où se situait la ferme du Choléra d'où partit la première bataille de chars français.
Nécropole nationale de Berry-au-Bac
[modifier | modifier le code]Sur une superficie de 1,1 ha, la nécropole nationale de Berry-au-Bac rassemble 3 972 corps dont 2 014 en tombes individuelles et 1 958 en ossuaires[57].
Située en bordure de la RD 1140, à la sortie du village en direction Gernicourt, cette nécropole était autrefois appelée le « cimetière militaire de Moscou » parce qu'elle était située dans le hameau de Moscou. Elle fut aménagée de 1919 à 1925. S'y trouve également les tombes de six Russes et d'un Belge.
Un carré contient 29 tombes de soldats britanniques, dont 17 inconnus, tombés entre le et le , lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames et inhumés ici après l'armistice du . Deux soldats britanniques, non-identifiés, tombés lors de la Seconde Guerre mondiale reposent également dans ce cimetière.
Cote 108
[modifier | modifier le code]Un monument dédié aux sapeurs de la compagnie 19/3, du 2e régiment du génie, morts à la Cote 108 en 1916 et 1917, a été érigé dans la nécropole[58]. Les terrains autour de la cote 108, avec leurs vestiges de la Grande Guerre, dont des tranchées et des entonnoirs de mines, sont classés au titre des monuments historiques depuis 1937[59].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Louis Deligny (né en 1791 à Arrancy, mort le à Berry-au-Bac) a été maire de Berry-au-Bac. Soldat à Waterloo et gravement blessé à la main, il reçut la médaille de Sainte-Hélène en 1857[60] et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1868[61],[62].
- Charles Heyring, fabricant de sucre à Berry-au-Bac, y est mort en 1890.
- Louis Conneau, général français, a pris part aux batailles de Berry-au-Bac pendant la Première Guerre mondiale.
- Étienne Fargeau Choderlos de Laclos[63], commandant, mort sur le champ de bataille de Berry-au-Bac en mars 1814.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tiercé en chevron : au 1er d'argent à la Croix de Guerre 14-18, appendue à un ruban ployé componné de gueules et d'argent et mouvant du chef, au 2e de gueules à un sanglier contourné de sable* sur un pavois d'or à dextre et à cinq besants du même ordonnés en croix à senestre, au 3e de sinople à un casque d'argent[64].
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Détails | Création Xavier Lenfant, adoptée par la municipalité dans les années 1960. |
Le char Berry-au-Bac
[modifier | modifier le code]À Arromanches (en Normandie, dans le département du Calvados), sur un terre-plein surplombant la ville, est exposé un char américain Sherman M4 portant le nom de Berry-au-Bac.
Ce type de char a servi pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du débarquement de Normandie. Il s'agit ici d'un char de la 2e DB du général Leclerc. Une plaque avec le nom des cinq membres d'équipage est fixée dessus.
En , à Arromanches, fut construit un port artificiel, pour permettre le débarquement de matériels de guerre dont les chars Sherman.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Napoléon 1814 : La Campagne de France, Pygmalion/Gérard Watelet, , 315 p..
- Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Les Polonais de Napoléon, Copernic, , 179 p..
- A. Perrot et Ch. Amoudru, Histoire de l'Ex-Garde depuis sa formation jusqu'à son licenciement comprenant les faits généraux des campagnes de 1805 à 1815, Delaunay, , 577 p. (lire en ligne).
- Joseph Straszewicz, Les Polonais et Polonaises de la révolution du 29 novembre 1830 ou Portraits des personnes qui ont figuré dans la dernière guerre de l'indépendance polonaise, A.Pinard, (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Chemins de fer de la Banlieue de Reims
- Liste des communes de l'Aisne
- Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Berry-au-Bac sur le site de l'Insee
- Le patrimoine de la commune sur le site de l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Hauts-de-France
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 496 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1982 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Berry-au-Bac » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Berry-au-Bac »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Paris" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Laon" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Reims" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Sandre, « la rigole d'alimentation de Berry-au-Bac »
- Sandre, « divers bras de l'Aisne »
- « Fiche communale de Berry-au-Bac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « l'Aisne »
- « Station hydrométrique « L'Aisne [partielle] à Berry-au-Bac» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « le canal de la Marne à l'Aisne »
- Sandre, « le canal latéral à l'Aisne »
- Sandre, « la Loivre »
- Sandre, « la Miette »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les lignes du réseau de bus de la Régie départementale des transports de l'Aisne », sur le site internet de la régie (consulté le ).
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