Bobby Ray Inman
Bobby Ray Inman | |
Portrait officiel de Bobby Ray Inman en 1983. | |
Fonctions | |
---|---|
Directeur adjoint de la Central Intelligence Agency | |
– (1 an et 4 mois) |
|
Président | Ronald Reagan |
Prédécesseur | Frank C. Carlucci |
Successeur | John N. McMahon |
9e directeur de la National Security Agency | |
– (3 ans et 7 mois) |
|
Président | Ronald Reagan |
Prédécesseur | Lew Allen |
Successeur | Lincoln D. Faurer |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Comté d'Upshur, Texas États-Unis |
Nationalité | Américain |
Profession | Militaire |
|
|
Directeurs de la National Security Agency Directeurs adjoints de la Central Intelligence Agency |
|
modifier |
Bobby Ray Inman, né le à Rhonesboro dans le Texas, est un amiral de l'US Navy à la retraite qui occupa de très importantes fonctions au sein des services de renseignements américains, dont celle de directeur de la National Security Agency (NSA)[1].
Carrière
[modifier | modifier le code]Inman commence sa carrière en 1951 dans la marine et se spécialise dans le renseignement. En 1961, il est analyste de renseignement d'origine électromagnétique au Navy Field Operational Intelligence Office situé au siège de la NSA. Il est nommé directeur du renseignement naval en 1974. Il y travaille avec la NSA sur les projets d'écoutes des câbles de télécommunications sous-marins[2]. Il est nommé vice-directeur de la Defense Intelligence Agency (DIA) en 1976 puis directeur de la National Security Agency (NSA) en 1977.
Il organisera des fuites (distillées) pour la presse neutralisant ainsi ses attaques. Il devient cependant un homme un peu trop public pour un celui qui est censé garder les plus grands secrets de la planète.[réf. nécessaire] Cependant sous sa direction la NSA prendra de plus en plus de poids face à la CIA.
Peu après l'arrivée de Ronald Reagan en 1981 à la présidence, il est nommé comme directeur adjoint de la CIA, alors sous la direction de William J. Casey et n'y restera qu'une année. Bill Clinton voudra le nommer secrétaire à la défense mais des anciennes rumeurs concernant une éventuelle homosexualité viendront briser cette nomination.
Inman occupa également un siège au conseil d'administration du Council on Foreign Relations et dans celui de la société Dell[3]. Inman avait des liens avec la société International Signal and Control (ISC), qui est rachetée par Ferranti en 1987. Ferranti fit faillite en 1993 à cause des dettes de l'ISC.
En 2006, Inman critiqua l'utilisation de la NSA par l'administration Bush, il est le plus haut responsable retraité des renseignements américains à avoir émis une telle critique publiquement[4],[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Biography of Bobby Ray Inman », The White House (consulté le )
- Sherry Sontag et Christopher Drew (trad. de l'anglais), Guerre froide sous les mers : l'histoire méconnue des sous-marins espions américains [« Blind Man's Bluff »], Rennes, Marines éditions, , 487 p. (ISBN 2-915379-15-7), p. 281
- (en) Michael Dell's view from the top
- Ex-NSA Chief Assails Bush Taps, Wired.com
- Ex-NSA Head Bobby Ray Inman on the National Security Agency’s Domestic Surveillance Program: “This Activity Was Not Authorized”, DemocracyNow.org