Pôle économique majeur du Grand Paris et commune la plus diplômée de France, Boulogne-Billancourt accueillait en 2006 une douzaine de milliers d'entreprises ; en 2023, elle en accueille près de trente-cinq mille, ce qui la place au rang de deuxième parc francilien après la ville de Paris. Bien que possédant en moyenne une des populations les plus aisées de la région parisienne, elle cultive un équilibre social entre les élégants hôtels particuliers du Parc des Princes, et les résidences modernes construites le long de la Seine sur l'ancienne zone industrielle bombardée durant la Seconde Guerre mondiale.
L'âge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possède le plus important patrimoine architectural de France. C'est également durant la première moitié du XXe siècle que Boulogne-Billancourt deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault. Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles ont cédé la place à un vaste centre culturel et un jardin public accueillant notamment La Seine musicale de Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le [3].
Boulogne-Billancourt est une commune au sud-ouest de Paris. Elle est limitée au sud et à l’ouest par une boucle de la Seine, à l’est par le 16e arrondissement de Paris et au nord par le bois de Boulogne (qui fait partie de Paris). C'est la première commune en aval de Paris. Sa position médiane sur l'ancienne route est-ouest de Versailles, rive droite de la Seine, entre le palais du Louvre et la cour est à l'origine de son développement. Aujourd'hui, elle continue son développement grâce à sa position intermédiaire sur l'axe nord-sud entre les pôles économiques de La Défense et de Vélizy-Villacoublay.
Au sud-ouest de la ville, est située l'île Seguin, ancien centre historique de Renault et symbole du passé industriel de Boulogne-Billancourt. La commune dispose également de 33,44 ha d'espaces verts[4] dont près de la moitié compose le parc Edmond-de-Rothschild (15 ha), situé au nord-ouest de la commune (quartier Menus - Jean-Baptiste-Clément).
En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie des anciennes communes d'Auteuil et de Passy située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Boulogne-Billancourt en compensation de la perte de la plus grande partie de Longchamp, expropriée pour faire un hippodrome et rattachée au bois de Boulogne.
Vue de la commune de Boulogne-Billancourt en rouge sur la carte de Paris et de la Petite Couronne.
Carte de la commune de Boulogne-Billancourt dans son environnement géographique.
La superficie de la commune est de 617 ha (6,17 km2) ; l'altitude varie de 28 à 40m[5].
Le site de Boulogne-Billancourt se caractérise par la présence d'une plaine basse encerclée par la Seine. C'est le dernier espace disponible à une urbanisation dense à l'ouest de Paris avant les hauteurs de la rive ouest de la Seine. Le contraste entre ces zones de verdure et la part occidentale du tissu urbain parisien qu'est Boulogne-Billancourt est saisissant.
Le sol est constitué de sables, d'alluvions et de graviers et était donc impropre à la culture. On y cultivait cependant du blé, du seigle, et de l'avoine grâce à la boue des voies parisiennes que l'on répandait[6]. L'expansion de la blanchisserie au XVIIe siècle s'explique par l'existence de ces terres pauvres et de ces terrains plats (pour l'étandage) et par la présence d'eau peu profonde permettant de creuser aisément des puits[7].
Cette situation expose fortement Boulogne-Billancourt aux crues centennales, telle celle de 1910.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 651 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Ancien lieu de pèlerinage, Boulogne-Billancourt s'est développé du fait de sa position médiane entre le Louvre et les résidences royales autour de trois pénétrantes, le pavé du Roi (devenu l'avenue Jean-Baptiste-Clément), la route de la Reine conduisant au pont de Saint-Cloud, le chemin vert prolongé par la route du vieux pont de Sèvres (doublés aujourd'hui par les avenues Édouard-Vaillant et du Général-Leclerc). La ville a été sauvée de l'engorgement induit par cette position de passage par le développement de rocades de contournement voulu par le maire Georges Gorse. Aujourd'hui, la ville est desservie par l'autoroute A 13 (3), la contournant au nord entre la commune et le bois de Boulogne, et la route nationale des quais, reliant par le sud la voie Georges-Pompidou à la N 118 au pont de Sèvres.
En tout, Boulogne-Billancourt compte 70 km de voirie, dont 50 km de voirie municipale[14]. Les principaux axes routiers de la ville sont le boulevard d'Auteuil, l'avenue Jean-Baptiste-Clément (RD 103), la route de la Reine (RD 907), les avenues du Général-Leclerc et Édouard-Vaillant (RD 910), le boulevard de la République et l'avenue André-Morizet (RD 50) et le boulevard Jean-Jaurès (RD 2 jusqu'à la route de la Reine). L'avenue Jean-Baptiste-Clément est l'ancienne Grande rue du village de Boulogne-sur-Seine : percée au XVIIe siècle pour conduire l'aristocratie parisienne au château de Saint-Cloud, elle sera aux XVIIIe et XIXe siècles le centre de la vie boulonnaise, du commerce et des habitations bourgeoises. La route de la Reine fut construite à la fin du XVIIIe siècle selon la volonté de Marie-Antoinette d'Autriche d'emprunter une route plus directe pour se rendre au château de Saint-Cloud, sa nouvelle résidence[15]. Les avenues du Général-Leclerc et Édouard-Vaillant furent percées au début du XIXe siècle en même temps que la construction du nouveau pont de Sèvres, pour remplacer l'ancienne route de Versailles (actuelle rue du Vieux-Pont-de-Sèvres) qui reliait Paris à l'ancien pont[16]. L'avenue André-Morizet et le boulevard de la République furent construits au début du XXe siècle afin de relier la rive gauche de la Seine au pont de Saint-Cloud[17]. Enfin, le boulevard Jean-Jaurès fut achevé en 1871, sous l'impulsion du baron Haussmann qui désirait relier la banlieue sud de la capitale au bois de Boulogne. Il s'appelait alors boulevard de Strasbourg, pour honorer l'armée de cette ville qui subissait l'attaque de l'armée prussienne. Il devint peu à peu l'artère commerçante principale de la ville, au détriment de l'avenue Jean-Baptiste-Clément[18]. Cette voie est une illustration boulonnaise des perspectives haussmanniennes ; le préfet de la Seine souhaitait en effet que l'axe du boulevard soit tel que l'on puisse voir la flèche de l'église Notre-Dame depuis le pont de Billancourt[19].
En raison de sa situation géographique, Boulogne-Billancourt est une ville de transit, et donc d'intense passage, entre Paris et sa banlieue. Aux heures de pointe, la ville connaît ainsi de nombreux embouteillages, particulièrement sur ses places (rond-point Rhin-et-Danube, place Marcel-Sembat…)[20].
La commune de Boulogne-Billancourt possède très peu d'espaces de parking pour les deux roues, et pratiquement aucun aux abords du Parc des Princes.
Le , la ville a doté tous ses horodateurs du système de paiement par carte Moneo. Sur ses 668 horodateurs, Boulogne-Billancourt compte 230 horodateurs mixtes (acceptant le paiement par carte ou par pièces) et 438 horodateurs à carte Moneo. En , un rapport municipal indique que le système est sous-utilisé par les Boulonnais[21].
Les visiteurs disposent de plus de 1 000 places de stationnement pour deux roues et de 3 106 places de stationnement souterrain pour voitures réparties en huit garages publics payants auxquelles s'ajoutent les places disponibles dans trois centres commerciaux.
Quatre sont ouverts en permanence aux portes de la ville :
Point-du-Jour (525 places) ;
Pont-de-Sèvres Sous-Préfecture (568 places) ;
Parchamp (315 places) ;
Cours de l'Île-Seguin (600 places).
Deux, en centre-ville, permettent la sortie à toute heure :
Les Passages (600 places) ;
Hôtel-de-Ville (600 places).
Les autres sont fermés la nuit et parfois le samedi ou le dimanche :
Centre commercial Marcel-Sembat (82 places dont 4 pour recharge des voitures électriques) ;
Centre commercial du Pont de Sèvres ;
Centre commercial au carrefour de la route de la Reine et de la rue de Silly ;
Belle-Feuille (287 places) ;
Marché de Billancourt (211 places).
Le garage de la rue Heyrault (98 places) est réservé aux abonnés.
La disponibilité des garages est indiquée en temps réel sur des panneaux répartis sur les axes principaux.
Au second semestre 2010, Boulogne, comme quatre-vingts communes de la petite couronne, offrira des voitures en libre service. Treize stations proposeront des véhicules non polluants. Des zones de stationnement seront réservées dans les garages souterrains.
Vélib
Le , le Conseil d'État autorise le prolongement du réseau Vélib' au-delà des limites de la capitale et son extension dans une trentaine de communes, dont Boulogne-Billancourt[22]. La phase d'implantation des stations à Boulogne-Billancourt commence le autour de la mairie et de la Grand-Place. Le 31 mars, 21 stations, dont cinq doubles, pouvant accueillir 650 vélos, sont inaugurées en présence de Pierre-Christophe Baguet et du maire de Paris Bertrand Delanoë, faisant de Boulogne-Billancourt la première ville d'Île-de-France après Paris à se doter du système de vélos en libre-service[23],[24].
L'arrivée de Vélib' soulève cependant le problème de la rareté des pistes cyclables dans la commune. En effet, de nombreux riverains, notamment chez les Verts, dénoncent une voirie qui n'est pas prête à accueillir les cyclistes, en raison du trafic trop important et donc trop dangereux pour les vélos[25]. En réponse, la mairie a exprimé son désir de renforcer son réseau de « voies douces », c'est-à-dire de rues limitées à 30 km/h[23].
On accède au centre et au sud de la commune aux stations Marcel Sembat, Billancourt et Pont de Sèvres de la ligne 9 du métro. Le prolongement de cette ligne à Boulogne-Billancourt est d'une portée historique, puisque inauguré le , il forme la première extension du métro parisien en banlieue[26].
Les deux autres stations boulonnaises, Boulogne - Jean Jaurès et Boulogne - Pont de Saint-Cloud, sur la ligne 10 du métro, sont elles bien plus récentes. Ouvertes respectivement le et le , elles résultent d'une volonté de mieux desservir la ville, en particulier sa partie nord.
Tramway
Boulogne-Billancourt est desservie à distance par la ligne 2 du tramway avec les stations Parc de Saint-Cloud sur la commune de Saint-Cloud et Musée de Sèvres sur la commune de Sèvres.
Autobus
Boulogne-Billancourt bénéficie d'une large couverture par les réseaux de bus d'Île-de-France, soit près d'une trentaine de lignes sur l'ensemble de la commune. Les sites les mieux desservis sont ceux situés à la périphérie de la ville : le Pont de Billancourt au sud, le Pont de Sèvres et le Pont de Saint-Cloud à l'ouest, le carrefour des Anciens-Combattants (Porte de Boulogne) au nord et la Porte de Saint-Cloud à l'est. Mais aussi ceux au centre de la commune, notamment la place Marcel-Sembat et l'hôtel de ville.
La gare routière du Pont de Sèvres accueille dix lignes de bus et est utile aussi bien aux Boulonnais qu'aux voyageurs de la banlieue ouest et sud-ouest en correspondance avec le métro.
Avec 20 lignes, le réseau de bus RATP est le plus présent sur la commune. La 123 RATP est l'une des lignes les plus empruntées par les Boulonnais, puisqu'il traverse la ville du sud au nord en son axe principal qu'est le boulevard Jean-Jaurès. La RATP exploite aussi à Boulogne-Billancourt une ligne de transport interurbain, le SUBB (Service urbain de Boulogne-Billancourt ou Service urbain Val de Seine). En fonctionnement du lundi au samedi et entièrement gratuite, la ligne effectue deux circuits différents : l'un dit « boucle nord » (desservant entre autres l'hôtel de ville, la place Marcel-Sembat et le Parchamp) et l'autre dit « boucle sud » (desservant entre autres l'hôtel de ville, le centre culturel de la Belle Feuille et la patinoire de Boulogne)[27]. Boulogne-Billancourt est également traversée par la ligne 460 du réseau de bus Grand Versailles qui relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au nord de la commune. Le réseau Noctilien comprend également trois lignes faisant halte à Boulogne, notamment à Marcel-Sembat : le N12, le N61 et le N145. Enfin, la commune est desservie par la ligne 17 du réseau de bus Île-de-France Ouest.
La commune est donc desservie par les lignes de bus suivantes :
Trois millions de tonnes de marchandises, équivalant à 150 000 camions, transitent chaque année sur les quais de Boulogne-Billancourt. D'amont en aval, tous les 1 à 1,8 kilomètre, s'égrènent sur la rive droite de la Seine quatre stations de petit fret (pas de conteneurs) gérées par l'Agence centrale des Ports de Paris. Il s'agit :
du port Legrand, quai de Stalingrad, en amont du pont de Sèvres (plus de 100 000 tonnes manutentionnées en 2007 à cause des travaux d'aménagement de Billancourt après le départ des usines Renault) ;
du port de Boulogne-Billancourt, quai Alphonse-Le-Gallo, en aval du pont de Sèvres (agréé pour l'environnement et les produits valorisables) qui abrite un centre nautique (toutes fournitures et activités de marine) ;
Il n'y a pas d'escales passagers sur la rive de Boulogne-Billancourt. La plus proche se trouve sur la rive de Sèvres, entre la pointe aval de l'île Seguin et le pont de Sèvres, mais elle n'est pas desservie par la navette Batobus, laquelle ne descend pas plus bas que la tour Eiffel. Toutefois, le port des Studios, quai du Point-du-Jour, sert d'embarcadère pour des croisières nocturnes.
Au , Boulogne-Billancourt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[30]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].
La commune de Boulogne-Billancourt a un caractère très urbain. Son aspect est comparable en tous points à celui de Paris[35]. Mis à part les principaux espaces verts et les équipements sportifs de plein air, la commune est entièrement bâtie. Comme le tissu parisien, celui de Boulogne-Billancourt est constitué d'îlots de dimensions variables encadrés par un maillage de rues assez serré[35]. Le boulevard Jean-Jaurès, principal axe de la ville, a d'ailleurs été percé pendant les transformations de Paris sous le Second Empire.
Résultant de la fusion au début du XXe siècle entre deux villes, Boulogne-Billancourt a longtemps eu ce double destin de ville ouvrière et résidentielle[36]. Aussi, encore aujourd'hui, la ville présente une morphologie urbaine contrastée. On distingue, notamment dans le secteur immobilier[37], le nord (du bois jusqu'à la rue du Château voire jusqu'à la route de la Reine, et qui comprend le cœur historique de Boulogne-sur-Seine, les zones résidentielles haussmanniennes et le nouveau centre) du sud (au passé et à l'architecture plus populaires et industriels). Aujourd'hui, le quartier du Point du Jour est devenu le siège de nombreuses entreprises, et le quartier Renault-Billancourt est en plein devenir avec le réaménagement à venir des terrains Renault ; cette dichotomie tend donc à disparaître. Avec ses différents quartiers, Boulogne-Billancourt présente un patrimoine architectural diversifié : anciennes maisons de blanchisseurs, immeubles et hôtels haussmanniens, petites maisons et immeubles ouvriers en brique, grands ensembles et villas d'architecte des années 1930, immeubles et résidences d'architecture moderne, un nouveau centre du début des années 2000…
Cette disparité fait que le paysage urbain boulonnais est fait de ruptures[38]. Celles-ci résultent surtout des conflits entre l'architecture du Boulogne-sur-Seine ancien (celui du XIXe siècle et du début du XXe siècle) et celle du Boulogne-Billancourt moderne. Les constructions modernes se fondent plus ou moins bien dans la morphologie urbaine traditionnelle, si bien que l'on constate dans nombre de rues boulonnaises un manque de cohésion architecturale. On pense tout d'abord aux grandes opérations qui trouvent leur origine dans la politique de rénovation urbaine pratiquée dans l'ensemble de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit par exemple de la rue du Point-du-Jour ou bien, plus récemment, de la ZAC du Pont de Sèvres. Une rénovation du Parchamp fut même envisagée mais la municipalité y renonça[39]. Ces constructions opèrent bien une rupture considérable dans le tissu traditionnel. Mais finalement, car elles sont homogènes et toujours isolées des îlots anciens (puisqu'elles sont construites en bord de Seine ou bien délimitées par des rues), elles forment une unité indépendante et les problèmes de cohérence ne sont pas trop apparents[40].
Le manque d'harmonie dans le paysage urbain est surtout dû aux immeubles modernes insérés dans le tissu urbain. La disparition d'activités industrielles, d'immeubles vétustes ou même de maisons individuelles a libéré du terrain pour des immeubles d'habitation et de plus en plus des immeubles de bureaux[41]. Les problèmes qui se posent sont divers. Tout d'abord les différences d'alignements : les immeubles modernes boulonnais sont en recul par rapport aux constructions anciennes. Ceux-ci découvrent alors des pignons aveugles (ce qui est inesthétique) et laissent des espaces dégagés en rez-de-chaussée (au mieux ornés de plantes, ils servent souvent de stationnement et ne sont pas entretenus)[42]. Un autre problème est celui des hauteurs : dans la même rue se côtoient des immeubles dont la hauteur peut varier de 2, 6 voire 12 niveaux[43]. Enfin il y a essentiellement une rupture architecturale. Multiplication des immeubles de bureaux, disparition des constructions d’habitations individuelles caractéristiques du tissu urbain boulonnais, évolution des commerces de détail vers des grandes surfaces… Tout cela fait qu'il y a une évolution des matériaux et du percement des façades : allèges en verre fumé pour les immeubles d'habitation, murs-rideau pour les bureaux[44]… qui contrastent avec le bâti traditionnel.
Le territoire actuel couvrait autrefois un certain nombre de lieux-dits, du sud-est au nord-est en passant par l'ouest : le Point du Jour, la plaine de Billancourt, Longpré, les Faisses, c'est-à-dire les bandes de terre (renommé Deschandeliers, du nom des propriétaires du quartier pendant plusieurs générations), l'île de Sève (prononciation versaillaise de Sèvres), la ferme de Billancourt, les Quatre Cheminées (lieu-dit dont on ne connaît pas l'origine, peut-être quatre chemins[45], carrefour, et où fut une gendarmerie), les Chaussières (déformation de Saussières), la plaine de Boulogne, Gibet, le port de Boulogne-Billancourt, l'île de Maire, les Menus, Longchamp, les Hariettes (le long du bois), le Petit Boulogne (autour de la chaussée de l'abbesse de la Rochefoucault), les Guerets (plateau parcouru par les rues de l'Est et du Château), Bellefeuille, la Queue du Bois, auxquels se sont adjoints aux dix-neuvième siècle trois lotissements nouveaux, le Parc Impérial, autour de la rue d'Aguesseau, le Nouveau Village de Billancourt[46] rayonnant autour de l'actuelle place Jules-Guesde puis envahi par les usines Renault, et le parc des Princes. Aujourd'hui, la ville est divisée en six circonscriptions de « délégués territoriaux » appelés « quartiers » :
Le quartier Parchamp - Albert Kahn, situé au nord-ouest de la commune, est le cœur historique de la ville. Ancien quartier des blanchisseurs, il s'articule autour de l'avenue Jean-Baptiste Clément (autrefois la Grand Rue de Boulogne-sur-Seine) Les bureaux du Pont de Sèvres avant leur rénovation au début des années 2010, situés dans le quartier Renault-Billancourt. et abrite le parc de Boulogne Edmond-de-Rothschild, le Théâtre de l'Ouest parisien (TOP), le musée-jardin Albert-Kahn, ainsi que deux lieux de culte : l'église de Boulogne-Billancourt (fondatrice de la ville) et la synagogue de la rue des Abondances.
Le quartier Silly-Gallieni, situé à l'ouest de la ville, est le quartier le plus vaste ainsi que l'un des plus peuplés de Boulogne-Billancourt. Il combine des zones pavillonnaires (petites maisons dotées de jardinets, notamment rues Diaz et Reinhardt) avec de grands immeubles.
Le quartier Billancourt - Rives de Seine (anciennement Billancourt) est situé en bordure sud-ouest de la ville près de l'île Seguin (l'Île fait 12,3ha)[47]. L'ancienne ferme fut aménagée au XIXe siècle par le baron de Gourcuff, promoteur de l'époque, en un quartier citadin. Les immeubles et les maisonnettes en brique côtoyaient les pavillons de plaisance, les maisonnettes de cultivateurs, et les guinguettes dans lesquelles se rendaient les Parisiens le dimanche. Le quartier a ensuite abrité sur la quasi-totalité de sa superficie, les usines Renault avec 31,5ha (11,5ha Île Seguin et 4haMeudon soit 47ha avant démolition)[48]. Vers 2003[49] les terrains Renault ont débuté leur mutation, mais les difficultés à trouver des projets stables pour l'île Seguin retardent le processus. On retrouve, au nord-ouest du quartier, le Pont de Sèvres, important lieu de transit entre Paris et sa banlieue. Vers 2003 à vers 2016, une zone de 34,4ha[50] est modifiée dont 2,93ha parc de Billancourt[51]. Autour se trouve la plus grande cité HLM de Boulogne-Billancourt, classée quartier prioritaire[52], et comportant 1 258 logements sociaux (auxquels on peut ajouter les 774 logements des résidences Aquitaine, Bretagne, Île-de-France et Normandie[réf. nécessaire]). Le quartier comporte aussi le parc des Glacières et sa piscine-patinoire municipale, ainsi que le marché de Billancourt.
L'écoquartier du Trapèze, qui fait partie du quartier Rives de Seine[53], a une superficie de 74 hectares et pourra contenir à la fin de son aménagement jusqu'à 18 000 habitants. Il fait partie des 13 écoquartiers à avoir reçu le label MEDDE en 2013. 65 % de l'énergie du quartier est apportée par la géothermie, qui permet de chauffer et de climatiser les bâtiments reliés à ce réseau d'énergie. Des panneaux photovoltaïques et une serre végétale ont été construits dans l'optique de rendre le quartier dépendant aux énergies renouvelables, et de climatiser les bâtiments[54]. Dans ce quartier, une école élémentaire et une maternelle auront des installations atypiques à d'autres écoles comme un mur végétal, des niches d'oiseaux, un verger et un potager. Les déplacements à bicyclette et les transports doux seront évidemment prioritaires pour les habitants afin de réduire la pollution causée par les voitures et autres transports qui n'utilisent pas l'électricité pour fonctionner. Cet écoquartier se doit de respecter des critères précis pour pouvoir garder le label écoquartier[55].
Le quartier République - Le Point-du-Jour au sud-est, à proximité de la Porte de Saint-Cloud, accueille de nombreux sièges d'entreprise. Sur le quai du Point-du-Jour se trouvent, entre autres, le siège de Boursorama et la Tour TF1. La population y est dense, puisque 15 % des Boulonnais vivent sur 10 % du territoire de la ville[56]. Le plus grand cimetière de Boulogne-Billancourt s'y trouve ainsi que la deuxième cité HLM (squares de l'Avre et des Moulineaux, 935 logements). L'œuvre de Fernand Pouillon, appelée Résidence Salmson Le Point du Jour rassemble 2 260 logements d'une exceptionnelle qualité, labellisés en 2015 par le ministère de la Culture au titre du patrimoine du XXe siècle[57].
Le quartier Centre-ville est situé autour de la place Marcel-Sembat, un des principaux carrefours de la ville. Il accueille l'hôtel de ville, l'espace Landowski, centre culturel de la ville de Boulogne-Billancourt : musée des Années 1930, cinéma art et essai, médiathèque ; s'y déroulent également de nombreuses fêtes (livre, bande-dessinée…). Ce quartier a vu la naissance au début des années 2000 du centre commercial Les Passages, couplé avec un cinéma de sept salles.
Hôtel particulier en bordure du bois.
Le quartier Les Princes - Marmottan, au nord-est de Boulogne-Billancourt, en lisière du bois de Boulogne. Le quartier du Parc des Princes, situé près du célèbre stade parisien du même nom, fut érigé par Haussmann sous le Second Empire selon un cahier des charges impliquant une faible pression démographique et commerciale. Aussi, plusieurs voies sont clôturées et sont plantées d'hôtels particuliers et de maisons de ville comme l'avenue Robert-Schuman, la rue Gutenberg ou encore le boulevard d'Auteuil[58]. Plusieurs voies privées se font face autour du bois : l'allée des Pins, la rue des Arts… Le quartier des Princes abrite plusieurs institutions prestigieuses comme la bibliothèque Marmottan, la clinique Montevideo, la clinique du Belvédère, les écoles privées les plus importantes de Boulogne-Billancourt et l'ambassade de Mongolie. Il offre également une vue imprenable sur Roland-Garros. On y trouve enfin le plus important patrimoine architectural des années 1930 avec de nombreuses villas et immeubles de rapport dessinés par Le Corbusier, Mallet-Stevens ou encore Pingusson.
Le parc de logements de la commune est relativement récent, puisque, selon le recensement de 2017, parmi les 57 732 résidences principales, plus des trois quarts ont été construits depuis la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, ce parc est légèrement plus ancien que celui de l'ensemble du département :
Ces chiffres traduisent le développement de la commune, à la fois économique, culturel et architectural, pendant l'industrialisation et surtout pendant l'entre-deux-guerres. L'importance relative du parc de logement construit depuis 2006 matérialise sans doute l'impact de l'aménagement du nouveau centre au début des années 2000 ainsi que la reconversion des anciens terrains Renault.
La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que Boulogne-Billancourt doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux, et est astreinte à payer des pénalités pour l'inciter à accroitre son effort de construction de logements sociaux. Selon Le Parisien, la ville ne disposerait début 2019 que de 14,8 %[Note 6] de logements sociaux, soit une pénalité de l'ordre de 7 millions d'euros en 2021[63].
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 1999)
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Les prix de l'immobilier et la forte densification urbaine expliquent que la surface des résidences principales boulonnaises est en moyenne inférieure à celle des logements franciliens[64] et altoséquanais[65]. On dénombre 9 960 logements d'une pièce soit 19 %, 16 232 logements de deux pièces soit 31,0 %, 13 663 logements de trois pièces soit 26,1 % et enfin 12 478 logements de 4 pièces et plus soit 23,8 %[66]. 1 760 habitations n'ont ni baignoire, ni douche soit 3,4 % du parc, 50 873 ont un chauffage central soit 97,2 %, alors que 1 460 n'en ont pas soit 2,8 %, 21 485 bénéficient d'un box, d'un garage ou d'un parking soit 41,1 % et 7 116 ont deux salles d'eau soit 13,6 %[66].
À Boulogne-Billancourt, le prix moyen de l'immobilier à la vente est, en juin 2008, de 6 364 euros/m2 pour les appartements et de 8 320 euros/m2 pour les maisons[67]. C'est ainsi la cinquième ville française où le prix de vente au m2 est le plus élevé. Le prix moyen de l'immobilier à la location est, en juin 2008, de 22,71 euros/m2 par mois[67], ce qui fait de Boulogne-Billancourt la quatrième ville française où le prix de location au m2 est le plus élevé (derrière Neuilly, Levallois et Paris). Dans le nord, le secteur le plus prisé de la ville à vocation résidentielle, les prix atteignent très souvent ceux du 16e arrondissement mitoyen. La demande concernant l'immobilier de prestige porte essentiellement sur les maisons individuelles, les hôtels particuliers et les appartements avec terrasse, près des portes de Boulogne-sur-Seine, du stade Roland-Garros, du parc Edmond-de-Rothschild, dans l'avenue Robert-Schuman, le boulevard d'Auteuil et dans les rues privées[68] telles que la rue Anna Jacquin connue pour abriter les plus grandes fortunes françaises et des capitaines d'industries telles que Jérome TAFANI, ancien PDG de Burger King et Quick France ou encore l'un des anciens DG de Mastercard France. Le 33-35 rue Anna Jacquin est une prestigieuse résidence des années 70 style Art-déco disséminée au milieu d'un immense jardin faisant le bonheur des riches familles y résidant dont certains milliardaires français.
Boulogne-Billancourt tient son nom de la ville de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. La paroisse située autour d'un écart d'Auteuil appelé Mesnuls-lès-Saint-Cloud, est créée en 1330 pour permettre des pèlerinages mariaux plus près de Paris que ceux, très populaires, de la ville nordiste, et ainsi accorder plus aisément des indulgences. Boulogne-sur-Mer, antique Bononia, a elle-même vu son nom changer précocement par imitation de celui de la ville italienne de Bologne[70]. La paroisse parisienne s'est appelée Boulogne-la-Petite avant de recevoir en 1793 le nom d'usage de Boulogne-sur-Seine, pour marquer l'agrandissement d'un tiers de son territoire jusqu'à la Seine sur des terrains appartenant jusqu'alors à Saint-Cloud. Elle a été rebaptisée Boulogne-Billancourt en 1926, à la suite de l'annexion en 1859 de Billancourt, autre écart qui était resté rattaché à Auteuil.
Boulogne-Billancourt est souvent appelée par la population locale et sur certains panneaux signalétiques simplement Boulogne, son nom officiel lors de son érection en commune en 1790[71]. Le nom défini par le code officiel géographique, Boulogne-Billancourt, est surtout utilisé de façon administrative ainsi qu'à l'échelle nationale pour la différencier de Boulogne-sur-Mer.
Le futur Boulogne est au Haut Moyen Âge une campagne verte et boisée où se dresse vers 630, le pont de Saint-Cloud et autour de 841, le gibet royal. À partir de 1109, un hameau de bûcherons de la paroisse d'Auteuil, Les Menuls-lès-Saint-Cloud, se transforme en village viticole, illustrant la renaissance capétienne qu'exalte en 1260 la construction sur son terrain communal par sainte Isabelle de l'abbaye de Longchamp, futur centre de la vie culturelle de l'aristocratie parisienne, et qui culmine localement en 1330 par l'érection à sa lisière sud de l'église Notre-Dame par Philippe le Long. Cette seconde construction de prestige se redouble de l'institution selon la volonté du défunt Philippe le Bel, père du roi, de ce qui deviendra le principal pèlerinage des Parisiens et de l'accession cette même année au statut de paroisse indépendante : Boulogne-la-Petite, en référence à Boulogne-la-Grande, actuelle Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le pèlerinage à la Vierge de Boulogne-la-Grande était tellement célèbre à l'époque, que Philippe le Bel a créé un lieu pour ce pèlerinage en Île-de-France, à destination des fidèles du secteur qui ne pouvaient se déplacer jusqu'à la côte.
Du village du XVIe siècle à la ville du XXe siècle
Boulogne a été détruite, semble-t-il, au cours de la guerre de Cent Ans et reprend son développement quand François Ier s'installe au château de Boulogne au nord de Longchamp, alors territoire boulonnais. Après la Fronde et le transfert de la Cour à Versailles, relié par un nouveau pont, puis à Saint-Cloud sous la Régence et jusqu'à l'installation dans ce même château de la Reine, qui fait elle aussi construire sa route en 1760, les courtisans, allant ou revenant de Paris par ces nouvelles voies, couvrent la paroisse de villégiatures à l'instar de l'ancienne manse de Billancourt. Simultanément, un, puis deux faubourgs de blanchisseurs à leur service se forment à chaque entrée du village.
À la Révolution, le village de Boulogne la Petite est agrandi de presque un tiers en acquérant le territoire que possédait Saint-Cloud le long de la rive droite de la Seine et la commune adopte en 1790 le nom de Boulogne-sur-Seine.
La Belle Époque y voit naître l'industrie aéronautique et automobile, Farman, Salmson et surtout Renault, dont les usines finissent par recouvrir une grande partie du territoire.
La banlieue ouvrière qu'elle est devenue dès avant la guerre de 1914-1918 est transformée entre les deux guerres par André Morizet en une ville à l'architecture typique des années Trente où s'épanouit le cinéma français.
La ville fut desservie par plusieurs compagnies de tramways parisiens dès la fin du XIXe siècle.
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L'après-guerre : la reprise après-guerre de la modernisation, mai 1968 à Billancourt, bastion du syndicalisme ouvrier, la reconversion dans les services, la communication et l'audiovisuel après le choc pétrolier…
Boulogne-Billancourt est aujourd'hui le premier pôle urbain de la région après Paris auquel il est physiquement intégré.
Selon un élu vert de Boulogne-Billancourt, « au-delà du discours convenu sur la mutualisation des moyens, il s’agissait surtout d’éviter à Boulogne-Billancourt (l'une des villes les plus riches de France) de payer la pénalité due au Fonds de solidarité de la région Île-de-France (FSRIF) du fait du manque de logements sociaux à Boulogne-Billancourt (environ 11 % au lieu des 20 % requis par la loi). Sèvres avec 25 % de logements sociaux réduit en effet le manque de Boulogne-Billancourt dans ce domaine. En contrepartie, Sèvres voit ses taxes et notamment son taux de taxe professionnelle baisser légèrement (de 9,98 % à 8,73 %) pendant que Boulogne-Billancourt voit le sien encore plus légèrement monter (de 8,67 % à 8,73 %) »[74].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[77].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste UMP-UDI-MoDem-NC-PCD menée par le maire sortant [[ Pierre-Christophe Baguet]] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 20 641 voix (57,84 %, 44 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[79] : - Pierre-Mathieu Duhamel (DVD, 9 534 voix (26,72 %, 7 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires ; - Pierre Gaborit (PS-EELV-MRC, 5 506 voix, 15,43 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire. Lors de ce scrutin, 49,22 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine[81], la liste LR-SL-MoDem-UDI-LC-MR-PA conduite par le maire sortant Pierre-Christophe Baguet remporte la majorité absolue des suffrages, avec 14 166 voix (56,05 %, 45 conseillers municipaux élus dont 3 métropolitains), devançant les listes menées par[82] :
- Antoine de Jerphanion (DVD, 4 023 voix, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Evangelos Vatzias (LREM, 2 426 voix, 9,59 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Judith Shan (PS-UDE-PRG-PP- ND, 2 035 voix, 8,05 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Pauline Rapilly-Ferniot (EÉLV-DiEM25, 1 964 voix, 7,77 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Isabelle Goïtia (PCF-G.s-FI-DVG, 659 voix, 2,60 %, pas d'élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,92 % des électeurs se sont abstenus[83]. La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[84].
Les maires d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt ont annoncé en leur volonté de fusionner les deux communes sous le régime des communes nouvelles, provoquant une polémique avec les oppositions locales, qui dénoncent « un arrangement politique insupportable » et demandent un référendum local. Les deux communes ont alors adopté au cours de l'été 2016 leur projet de fusion rassemblant 200 000 habitants aux portes de Paris[86]. Cette fusion était prévue le et aurait permis de « dégager des marges pour baisser les impôts » selon le maire Pierre-Christophe Baguet[87],[88],[89],[90]. Le projet atteint un point mort pour manque de financement régional. Pierre-Christophe Baguet annonce en fin d'année 2017 que le projet est en "stand-by"[91].
La gestion municipale est marquée par une grande stabilité fiscale et des taux modérés, liés notamment à l'importance du tissu économique de la ville. En 2019 et depuis dix ans, le taux de taxe foncière (ville et Établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest) est de 8,01 %, soit le plus bas des villes de plus de 100 000 habitants. Il en est de même pour le taux de taxe d'habitation, de 17,87 % en 2019, le deuxième plus faible derrière la ville de Paris[110].
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Le lycée Jacques-Prévert(en), anciennement Paul-Bert, est le seul lycée public d'enseignement général pour une population attendue de près de cent trente mille habitants. Il offre :
une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (« Agro-Véto ») ouverte en septembre 2008[115]. Il s'agit de la seule classe préparatoire aux grandes écoles de la ville de Boulogne-Billancourt ;
un Brevet de Technicien Supérieur, BTS Audiovisuel[116], très recherché par les sociétés de communication et d'audiovisuel de la ville qui sont parties prenantes à la formation. Un très faible nombre des candidatures est retenu pour les cent vingt places disponibles. Les étudiants bénéficient de deux plateaux de télévisions et de leurs régies très bien équipés.
un Brevet de Technicien Supérieur, BTS Design graphique option numérique.
un DSAA (Diplôme Supérieur en Arts Appliqués) Design graphique et narration multimédia.
photographie et infographie (baccalauréat professionnel « photographie » en trois ans, FCIL, Certificat de Formation Complémentaire d'Initiative Locale "traitement numérique de l'image et publication internet");
Les collèges publics boulonnais proposent aux espoirs des clubs sportifs, ACBB, TCBB, et Voltigeurs de Boulogne, des classes de sixième et de cinquième dont l'emploi du temps leur permet de retrouver leurs entraînements sportifs le lundi et le vendredi dès quinze heures[118]. Le projet de l'extension de ces emplois du temps calqué sur le modèle d'outre Rhin aux classes de quatrième et troisième puis aux lycées est à l'étude[119].
Collège Paul-Landowski. Le collège Landowski propose aux futurs virtuoses et concertistes des « classes à horaires aménagés musique », CHAM, en partenariat avec le Conservatoire de Boulogne.
Collège Bartholdi.
Collège Jean-Renoir (construit pour remplacer le collège de la rue Heinrich).
Collège Jacqueline-Auriol (construit en 2010 pour remplacer le collège du VIeux-Pont): 9 797 m2, 600 élèves, un gymnase, un internat de 32 places, une Unité Localisée d'Inclusion Scolaire pour 8 collégiens handicapés et le Centre d'Information et d'Orientation.
Entrée du lycée Notre-Dame de Boulogne, un établissement privé sous contrat.École et collège Dupanloup.
Avec quatre écoles maternelles, quatre écoles élémentaires, deux collèges privés et un lycée, l'enseignement privé catholique de Boulogne forment la communauté scolaire Saint-Jean-Baptiste de Boulogne[120] :
Saint-Alexandre (une école maternelle et une école élémentaire),
François-d'Assise (une école maternelle et une école élémentaire),
Saint-Joseph du Parchamp (une école maternelle, une école élémentaire et un collège),
Dupanloup (une école maternelle, une école élémentaire et un collège),
Notre Dame de Boulogne, lycée d'enseignement général et technologique[113].
Depuis 1935, un enseignement privé sous contrat est dispensé dans le cadre des études de la Torah et du Talmud, depuis la maternelle jusqu'au lycée par le groupe scolaire Rambam(en), un des premiers établissements scolaires juifs à avoir été ouvert en France. Le lycée Rambam[121] prépare au seul baccalauréat général (L, ES ou S), auquel il obtient régulièrement un taux de réussite élevé (classé septième du département par L'Express[122]).
Les cours d'Aguesseau, collège et lycée privés sis 16 rue d'Aguesseau, luttent, depuis plus de quarante ans, par des classes à effectif réduit, des enseignants spécialisés, des études dirigées, contre l’échec scolaire avec un succès certain : une moyenne calculée sur vingt ans de 80 % de l'ensemble des élèves réussit soit au brevet des collèges soit au baccalauréat, ES ou S.
L'École maternelle bilingue ARCO IRIS est une école privée fondée en 2018 située 31 cours de l'ile Seguin à Boulogne Billancourt. Sa pédagogie est centrée sur l’optimisme et les défis de demain, pour enfants de 2,5 à 6 ans, inspirée par Montessori, Reggio et Martenot. Elle dispose d'un espace spacieux et lumineux, d'une cour semi-privative et idéalement située à deux pas du parc de Billancourt. L'école est déclarée au rectorat et s'attache à suivre le programme de l'éducation nationale en respectant le rythme des enfants, dès 2,5 ans. L'enseignement est dispensé en français et en anglais.
Située en bord de Seine, à proximité du métro Pont de saint-Cloud, l'ESSCA (École Supérieure des Sciences Commerciales d'Angers) est une Grande Ecole de commerce crée en 1909. L'ESSCA propose plusieurs formations : un cursus en cinq ans (programme « Grande École ») qui délivre le grade de Master, deux diplômes de premier cycle (bac +3), cinq Masters en alternance, trois Mastère en sciences (MSc) et un Mastère spécialisé (MS).
L'école est également implantée à Angers, Lyon, Bordeaux, Cholet, Aix-en-Provence, Budapest et Shanghai. Elle est triplement accréditée (AACSB, EQUIS, EPAS), fait partie de la Conférence des grandes écoles et son master en management est classé 51e meilleur master en management au monde par le prestigieux Financial Times[123].
Le centre, installé dans l'ancien siège social de l'aluminier Carnaud Emballage, accueille deux facultés d'Université Paris-Cité :
les enseignements de premières années de sociologie, de sciences de l'éducation et de sciences du langage de la faculté SHS, Sciences Humaines et Sociales[124].
un mastère spécialisé en logistique alias Global supply chain management (ISLI),
un mastère spécialisé en Management du Patrimoine et de l’Immobilier (IMPI).
Le lycée Jacques-Prévert héberge deux BTS (audiovisuel et multimédia), un DSAA ainsi qu'une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre).
Outre les quatre-vingt-dix places réservées à la formation continue au BTS audiovisuel délivré par le lycée Jacques-Prévert et les BTS du lycée Notre-Dame de Boulogne, la ville abrite plusieurs établissements d'enseignement professionnel supérieur :
le CFA, Centre de Formation d'Apprentis, des comédiens ;
la Chambre des Métiers de l'Optique, installée en face du groupe scolaire de la rue de Sèvres, prépare à un BTS d'opticien ;
La compagnie privée de théâtre Les Enfants de la Comédie, sise dans les anciens locaux de la CAT, 82 rue du Point-du-Jour, et agréée par l'Éducation Nationale pour préparer à l'option théâtre du baccalauréat, propose, sur sélection, une classe préparatoire aux concours d'entrée aux Écoles Supérieures d'Art Dramatique (TNB, ENSATT, Conservatoire de Paris, Cours Florent, Studio d'Asnières, TNS...) et un stage en troupe professionnalisant (participation au festival d'Avignon 2010 par exemple) ;
Le Centre des Arts du Cirque, le Cirque Nomade, agréé par l'Éducation Nationale, propose à la même adresse une formation professionnelle en horaires aménagés aux arts du cirque ;
L'ISRP, Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice, établissement privé, forme sept cent cinquante psychomotriciens.
Le GRETA 92 Sud dispense des cours du soir en gestion et communication au sein des collèges Jacques-Prévert et Bartholdi.
Des cours du soir de langues sont dispensés aux adultes, pour une somme symbolique, au sein du collège Bartholdi, 60 rue de l'Ancienne-Mairie, par l'Association Philotechnique, fondée par la municipalité vers 1871 et homologuée en 1895, en particulier pour accueillir les étrangers non francophones, mais aussi pour favoriser une évolution professionnelle. L'association Ozanam, 55 rue de Silly, propose des cours d'alphabétisation.
Le CITL Madeleine-Vinet, géré, ainsi qu'un foyer d'hébergement, par l'association Le Grand Chemin, offre, sente de la Pyramide, des activités d'insertion sociale et professionnelle aux handicapés mentaux.
La ville organise, en liaison avec l'Institut Catholique, une université populaire, le Forum Universitaire, accessible sans condition. Les personnalités les plus reconnues dans leur domaine viennent y donner des conférences, donnant lieu à débats. La qualité des intervenants donne à cette université inspirée de Thelem un niveau digne des grands établissements sans pour autant s'adresser à des spécialistes. L'inscription est d'un coût modique.
Marcel Landowski, directeur de la musique au ministère de la Culture après-guerre, a réformé les méthodes pédagogiques tant dans les écoles que dans les conservatoires. Alors également conseiller municipal, il a fait du conservatoire municipal de Boulogne son projet pilote, le conduisant à devenir le Conservatoire à rayonnement régional qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire le troisième en importance (1350 élèves, 49 disciplines, 100 enseignants) en France après ceux de Paris et de Lyon[126].
Il est abrité par le Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille et dispose d'un auditorium, tantôt salle de concert, tantôt scène de danse. L'aménagement à la pointe aval de l'île Seguin d'un auditorium de 600 places prévoit d'y réunir les locaux du Conservatoire de Boulogne et de la Maîtrise des Hauts-de-Seine[127].
L’École de musique et de danse de Boulogne-Billancourt (1 200 élèves), dispense aux enfants dès leur plus jeune âge une formation musicale ou une formation chorégraphique en complément de l'enseignement général.
Le Conservatoire à rayonnement régional prend le relais pour les adolescents sélectionnés. Les classes de danse classique et de danse contemporaine délivrent, chacune dans leur domaine, un certificat d'études musicales et un diplôme d'études musicales, diplômes nationaux reconnus par le ministère de la Culture. Outre les classes pour chaque instrument, le conservatoire musical offre une classe de composition et une classe de musique ancienne. Les études sont sanctionnées par un certificat de fin d'études musicales et un diplôme d'études musicales, pareillement reconnus.
Une classe d'ingénierie du son[128], accessible sur concours, délivre un certificat non reconnu par l'Éducation nationale mais reconnu, et très recherché, par la profession, le « certificat Boulogne ».
Depuis 2010, le Pôle supérieur Paris-Boulogne-Billancourt (PSPBB), en partenariat avec l'université Paris-IV, forme une cinquantaine de comédiens et prépare cent vingt élèves au diplôme national supérieur professionnel de musicien. Il participe au programme Erasmus. La classe de musique ancienne du conservatoire, qui constitue un des départements du PSPBB, se produit tous les jeudis non chômés à la Chapelle royale dans le cadre du Centre de musique baroque de Versailles.
L'hôpital Ambroise-Paré, appartenant à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
Boulogne-Billancourt est adhérent et membre du conseil d'administration du Réseau français des Villes-Santé de l'OMS[129] et participe à la mise en œuvre de projets de santé comme le Programme national de nutrition santé (PNNS initié par l'INPES) et le Plan national de lutte contre le cancer[130].
La clinique chirurgicale de Boulogne-Billancourt (CCBB) est le second hôpital général de la commune en nombre de lits et d'opérations et assure un service d'urgences permanent.
Le centre chirurgical des Princes (ex-clinique Victor-Hugo) s'est spécialisé dans la chirurgie de la face et de l'œil, la chirurgie mammaire ainsi que dans l'endoscopie digestive et la chirurgie proctologique.
Le centre clinique de la porte de Saint-Cloud (CCPSC) est un centre d'oncologie offrant une unité de radiothérapie, une unité de curiethérapie et une unité d'hospitalisation dans le cadre de chimiothérapies.
La clinique Montevidéo, spécialisée dans la recherche et le traitement des addictions, traite, dans des conditions hôtelières élevées et avec discrétion, toutes les formes modernes de la toxicomanie et de la dépendance sans toxiques[133].
L'institut européen de chirurgie esthétique et plastique (IECEP)[134] est une clinique chirurgicale privée et agréée de neuf médecins pratiquant, depuis 1989, la chirurgie esthétique.
La résidence Saint-Benoît offre soixante-six places médicalisées et une petite unité de prise en charge de patients séniles.
La clinique Clinea du pont de Sèvres, ouverte en 2009, appartient au groupe privé Orpea. Elle offre sur un total de cent vingt lits, outre des lits de gériatrie et de soins de suites polyvalents, des lits d'hémato-cancérologie.
La résidence des Pins est une maison de retraite de grand standing non médicalisée.
Le Foyer Soleil est géré par le centre communal d'action sociale (CCAS). Il accueille des personnes âgées autonomes dans quinze studios et quinze deux pièces.
Le centre d'action sociale de Paris gère rue Damiens cinquante-huit logements pour personnes âgées, dont la moitié sont attribués par la municipalité de Boulogne-Billancourt.
Boulogne-Billancourt est divisé par la rue Gallieni en deux secteurs psychiatriques, Boulogne-Nord, 92G14, et Boulogne-Sud et Sèvres, 92G15, rattachés respectivement au service du Dr Annie Daigremont et au service du Dr Renaud Espaze au sein de l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif. La réforme Bachelot prévoit de réduire le nombre de médecins consultants et d'équipes infirmières à un seul secteur.
Le CMP, centre médico psychologique de Boulogne-Nord, 31 rue Fernand-Pelloutier, outre ses fonctions normales de dispensaire, offre une consultation de thérapie familiale et supervise un appartement communautaire au Forum.
CMP, centre médico psychologique de Boulogne-Sud, 3 rue Nationale.
Hôpital de jour, 50 rue des Abondances, détaché du service 92G15 de l'hôpital PGV de Villejuif.
CATTP, Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel de Boulogne Nord, 19 rue des Quatre-Cheminées,
CATTP, Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel de Boulogne Sud, 41, rue Saint-Denis
Centre de consultation en alcoologie, 13 bis rue Rieux, détaché à l'hôpital de Saint Cloud.
Centre médico-psychologique pour enfants, 41 rue Saint-Denis.
CMPP, Centre Médico Psycho Pédagogique, 12 rue Émile-Landrin.
Indépendamment de ces unités de soins extra hospitaliers, la DASS offre deux points d'accueil et de prévention aux familles :
PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Nord, 103 rue de Paris.
PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Sud, 181 allée du Forum.
Centre de dépistage du sida, au sein de l'hôpital Ambroise-Paré, anonyme et gratuit.
Le dispensaire de la Croix-Rouge, 233 boulevard Jean-Jaurès, abrite une Maison médicale de garde (MMG) qui sert aux médecins libéraux de l'Amicale médicale de Boulogne-Billancourt (AMBB) de permanence de soins jusqu'à minuit (20 h les dimanches et jours fériés) en coordination avec le service d'aide médicale urgente (le 15). Il comporte en outre un centre de soins dentaires pour enfants et adolescents.
Le CREMSOP, Centre de rééducation et d’exploration médico-sportive de l’Ouest parisien[135], regroupe des spécialistes des pathologies du sport et de la rééducation fonctionnelle, sportive ou non (accouchement, surpoids, âge…).
La clinique Desfeux est un centre de radiologie et un cabinet de groupe.
Clinique mutuelle dentaire Renault
Depuis la fermeture de la clinique du Belvédère, en 2003, il n'existe plus de maternité à Boulogne-Billancourt. En mai 2009, la municipalité dit réfléchir à la construction d'une maternité publique sur le terrain vacant situé à l'angle de la rue Thiers et de l'avenue Édouard-Vaillant[136], mais le gouvernement, qui est engagé dans une politique de regroupement des unités, ne prévoit aucune ouverture.
Les sièges de SOS Amitié, centre de prévention du suicide, et de SOS 92, service de consultations à domicile vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sont à Boulogne.
Les habitants de la commune sont appelés les Boulonnais. Estimant que cette appellation ignore les quartiers de Billancourt, certains — notamment chez Les Verts — suggèrent qu'on les nomme Boulo-billancourtois[138].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[139],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 120 205 habitants[Note 8], en évolution de +0,47 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est moins jeune que celle du département.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 20,2 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 56 794 hommes pour 64 117 femmes, soit un taux de 53,03 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,4 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[141]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,7
6,2
75-89 ans
8,2
12,1
60-74 ans
13,6
18,9
45-59 ans
19,1
24
30-44 ans
22,6
20,3
15-29 ans
19,1
17,7
0-14 ans
15,8
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[142]
La première fête connue à Boulogne, comme dans toutes les seigneuries viticoles, fut, à partir du début du XIIIe siècle, la Saint-Vincent, le 22 janvier, moment où les serfs et affranchis employés à la vigne et les bourgeois impliqués dans son commerce s'emparaient de la ville de leur seigneur, l'abbé de Montmartre. Devenue kermesse municipale, elle se déroulait jusqu'à la dernière guerre les trois derniers dimanches d'août à Boulogne et les quatre dimanches précédents Pâques à Billancourt[143].
Salon artistique international (première édition en 1991), organisé par la FARGR (Fédération des amicales régionales du groupe Renault) : présente chaque année une centaine d'artistes contemporains autour d'un thème choisi.
Salon du livre (première édition en 2007), à l'espace Paul-Landowski : échoppes, dictée publique, conférences, rencontres d'auteurs, prix, etc.
Festival du plaisir du cinéma (première édition en 2011) : présentation thématique d'un cinéma de la joie de vivre, moment de culture de l'enthousiasme conçu comme un service public. Le Festival qui donne des ailes, du 1er au 4 avril 2011, dirigé par Caroline Mitchell.
Festival Premier Regard, en janvier depuis 2002. Un festival de court-métrage réservé aux jeunes réalisateurs, organisé en partenariat avec le lycée Prévert (qui prépare au BTS d'audiovisuel).
Salon High Score : depuis 2002, cet événement consacré au rétro gaming permet à tous de (re) découvrir les titres ayant marqué l'histoire du jeu vidéo grâce à des consoles en accès libres, des tournois, des concours mais aussi des ateliers découverte et des conférences. Il a lieu chaque année et fêtera ses dix ans lors de la version 2012.
Boulogne-Billancourt Mix (première édition en 2005) est un festival international annuel de trois jours, dans la dernière semaine d'octobre, de musique rock, pop, folk, électronique et de la scène artistique qui l'accompagne, danse, lumières… BBMIX est la rencontre entre de jeunes groupes d'avant-garde et des groupes ou des chanteurs mythiques. C'est l'occasion de découvrir les nouveaux talents et les nouvelles pratiques acoustiques ou scénographiques autour d'un moment de nostalgie au Carré Belle Feuille.
Concours international de composition de la ville de Boulogne-Billancourt : organisé en avril par le Conservatoire de Boulogne, ouvert aux élèves de conservatoires de tous pays, doté d'un prix, et donnant lieu à une exécution publique des partitions des candidats retenus.
Point d'orgues : série de concerts d'orgues gratuits donnés d'octobre à mars par les conservatoires musicaux de l'Ouest parisien, en particulier sur l'orgue baroque de Notre-Dame et sur l'orgue Kœnig de l'auditorium du Conservatoire de Boulogne.
Ateliers portes ouvertes, ouverture au public pendant un week-end d'octobre des nombreux ateliers d'artistes boulonnais (plus de cent ateliers) à l'occasion du Concours des talents boulonnais et de son exposition au centre Landowski, « Exposez vos talents » (première édition en 2009). Les lauréats sont exposés trois semaines dans le hall de l'hôtel de ville dessiné par l'architecte Debat-Ponsan.
Journées du patrimoine, comme partout en France… mais avec le patrimoine boulonnais. La municipalité organise habituellement des présentations particulières.
Fête du sport, présentation mi-septembre au public des activités sportives dans les différentes salles mises librement à disposition à cette occasion et festival des inscriptions sur un stand.
Équipage de l'Émulation nautique de Boulogne, en février 1889.
Semi-marathon de Boulogne, quatre mille sept cents coureurs, à la mi-novembre (première édition en 1996). Record masculin : 1 h 00 min 12 s (Nicolas Manza, Kenya, en 2008), féminin : 1 h 09 min 26 s (Dado Firehiwot, Éthiopie, en 2009), mais tous les âges participent.
Trophée Alain Calmat (première édition en 2006), compétition nationale de patinage artistique amateur (jeunes patineurs hors première division), début mai.
Concours Pierre Creusevaut de lancer (« casting ») léger (premières épreuves au début du XXe siècle[144]), compétition nationale et internationale d’entraînement au lancer de pêche en mer, début mai.
Trophée Henri Bresson de lancer de pêche à la mouche pour amateurs (le lancer se fait sur cibles posées sur le gazon), début mai.
Tournoi Émile Serrurier, tournoi régional de football par catégories d'âges jusqu'à moins de treize ans, un week-end de mi-juin.
La Boulbi Cup, tournoi international de hockey sur glace par catégories d'âges jusqu'à moins de treize ans[145], dernière semaine avant la fermeture annuelle de la Patinoire.
Concours national de saut d'obstacles de Boulogne-Billancourt (première édition en 1991) au parc Rothschild et récompensé par le Grand Prix équestre de la ville de Boulogne-Billancourt, un week-end de mi-juin.
Fête Basque, fête folklorique et sportive organisée par la ligue d'Île-de-France de pelote basque au fronton de Paris, 8 quai Saint-Exupéry à Auteuil, lieu d'entrainement de la section de l'ACBB, un dimanche de mi-juin.
Grand Prix de Boules de la ville de Boulogne-Billancourt[146].
Championnat de pétanque des sociétaires de l'ACBB[147].
Concours Robert Chauvin, compétition des pétanquistes retraités, début juin[147].
Fête du Judo, impressionnante journée de démonstrations d'arts martiaux divers et d'initiations gratuites au dojo Philippe-Pradayrol, 30 rue de Seine, fin juin.
Spectacle familial de fin d'année de la section gymnique de l'ACBB au stade des Dominicaines, fin juin.
Nautique 92 (première édition en 2009), initiation gratuite à la voile, à l'aviron, au canoë et à kayak à l'île Monsieur, pendant le mois de juillet.
Traversée Hauts de Seine-Paris à l'aviron (30 kilomètres), organisée depuis 2009 par la ligue régionale, depuis l'île Monsieur, en septembre.
Inter-CITL, rencontre sportive pour handicapés organisée par les ateliers thérapeutiques, mi-juin.
En outre, les familles boulonnaises dont les enfants sont inscrits à l'ACBB, leurs amis et le public participent régulièrement aux fêtes du club auxquelles donnent lieu les compétitions départementales, interdépartementales et régionales de chaque section.
L'équipe de football seniors de l'ACBB football (en orange) qui évolue en DH Île-de-France (ici lors du match contre Paris SGC du 11 septembre 2011.
L'Athletic Club de Boulogne-Billancourt, doté par la municipalité, accueille les enfants dans le cadre d'une pratique extra scolaire. Depuis sa création, le club joue un rôle d'intégration social essentiel. Il participe profondément aux développements des relations sociales entre Boulonnais. Ce club est pour cette raison composé d'une multitude de sections, répondant aux attentes des familles.
L'aéroclub est installé à l'aérodrome de Saint-Cyr, près de Versailles ;
la section aviron est basée sur l'autre rive de la Seine, à Sèvres dans l'île Monsieur ;
la section escrime utilise comme salle d'armes une salle du stade du groupe scolaire Thiers, rue du Dôme ;
la section équitation dispose d'une partie du parc du château Rothschild ;
la section natation s'entraîne sur les lignes qui lui sont réservées à certaines heures dans le bassin de vingt-cinq mètres de la piscine municipale ;
la section hockey partage la patinoire olympique avec l'École de patinage artistique, association aujourd'hui indépendante ;
la section judo dispose d'un dojo au stade Paul-Souriau, rue de Seine ;
la section hand-ball occupe ce même stade ;
la section basket s'entraîne dans le stade du lycée Jacques-Prévert ;
la section athlétisme utilise le stade Le Gallo, rue de Sèvres ;
Le tennis utilise les cours du stade Le Gallo et ceux de Longchamp, 19 boulevard Anatole-France ;
le gymnase des Dominicaines, 11 rue de Clamart, est équipé d'une salle d'escalade ;
la section cyclisme a ses bureaux rue Yves-Kermen ;
le ping-pong dispose de salles dans le sous-sol de la piscine ;
le rugby se pratique au stade de Mortemart en bordure du bois de Boulogne, sur le territoire parisien de Longchamp ;
la section badminton s'entraîne dans deux gymnases différents (le gymnase du collège Jean-Renoir et le gymnase Maître-Jacques) ;
la section volley-ball s'entraîne dans trois gymnases (le gymnase Couchot, le COSEC des Dominicaines et le gymnase Jacqueline-Auriol).
Il y a bien d'autres sections à l'ACBB, trente-trois au total, triathlon, musculation, pétanque, gymnastique, sports adaptés aux handicapés, danse, yoga, pêche… Les inscriptions se font sur place.
L'ACBB a en outre des objectifs de résultats en compétition qui l'ont fait conduire plusieurs fois certains de ses adolescents sélectionnés au sommet. L'ACBB s'est distingué au cours de compétitions olympiques ou internationales, en particulier dans le cyclisme et le patinage, le hockey et le judo. Sa section cyclisme, qui est à l'origine du club, avec des anciens champions, Jacques Anquetil 1959/1960 a été la première pépinière de champions d'après-guerre et par là a contribué de façon déterminante à faire du vélo le sport populaire qu'il est aujourd'hui en France. C'est dans sa section judo qu'une méthode d'enseignement, aujourd'hui imitée par les maîtres japonais, a été mise au point, permettant la popularisation de ce sport en France. C'est à l'école de Jacqueline Vaudecrane, à la patinoire de Boulogne-Billancourt, que le patinage français s'est hissé à son plus haut niveau.
Le Tennis club de Boulogne-Billancourt exploite les courts de tennis de Longchamp, à la lisière du bois de Boulogne, et les cours du stade Alphonse-Le Gallo, le long de la Seine. Ces derniers bénéficieront du réaménagement de l'ensemble du complexe sportif Le Gallo.
Le COUR, Club olympique des usines Renault, fondé en 1917 dans un souci d'hygiène sociale pour les ouvriers à partir d'un club sportif des policiers de la ville, et renommé par Louis Renault en 1920 Club olympique de Billancourt, comportait en 1937 une section aviation de deux cent quarante-quatre aviateurs ou mécaniciens qui a payé un très lourd tribut durant les combats de 1939[149]. Après la Seconde Guerre mondiale et la nationalisation des usines Renault, il est devenu le club du comité d'Entreprise et a connu son heure de gloire grâce, entre autres, à Michel Jazy. Une querelle avec les dirigeants du CE a entraîné l'arrêt brutal de son financement en 1994. Aujourd'hui, le COB, 40 rue de Meudon, se limite à organiser des randonnées pédestres à raison de trois par mois. Voir article sur la section volley-ball, 3 fois champion de France.
Club du secteur audiovisuel, ses sections d'arts martiaux (une sélection en Coupe du Monde de karaté en 2010) et de ping-pong (www.vbping.com) qui s'entrainent au stade des Dominicaines rue de Clamart sont toutefois ouvertes à tout public.
Entente Sportive Renault
Le club du constructeur automobile historique s'investit dans la vie de la ville à l'occasion du semi-marathon de Boulogne-Billancourt.
L'association ANRAB, Association des nouveaux retraités et assimilés de Boulogne-Billancourt, hébergée au centre George-Gorse, organise des activités sportives douces (gymnastique aquatique, taï chi, yoga, vélo, pétanque, randonnée…).
On trouve également à Boulogne-Billancourt plusieurs salles privées d'arts martiaux ainsi que des clubs de tennis privés, des salles de gymnastiques de « mise en forme ».
Des tennis et tables de ping-pong en ciment sont en libre-service parc de la Glacière, à côté de la patinoire. Le terrain de sport 58 avenue Édouard-Vaillant est aussi en libre-service, de même que, en dehors des heures d'entraînement réservées, le stade Le Gallo.
Footing, parcours de santé et sports de plein air se pratiquent dans les espaces verts voisins de Boulogne, bois de Boulogne, parc de Saint-Cloud, et île Saint-Germain. Cette dernière n'est pas ouverte aux cyclistes. Ceux-ci se retrouvent, sans formalité et avec beaucoup de chaleur, formant « La Gazelle », tous les dimanches matin sur la piste entourant l'hippodrome de Longchamp.
B.B. Informations, mensuel municipal distribué dans les boîtes aux lettres de tous les habitants.
C.C.E.J. Mag, trimestriel du conseil communal des enfants et des jeunes, diffusé par les écoles aux élèves de cours élémentaire 2 et cours moyen à 3 600 exemplaires.
HDS.mag, bimensuel présentant l'activité politique et l'agenda culturel du département, édité par le service communication du conseil départemental des Hauts-de-Seine, correspondant au site Hauts-de-Seine et distribué dans les boîtes aux lettres de tous les électeurs.
Extranet de la mairie « espace famille » enregistrant en ligne inscriptions et paiements.
Réseau d'informations municipales par panneaux d'affichage électronique disposés dans les rues.
Affichage en temps réel du nombre de places disponibles dans les garages publics souterrains par panneaux d'affichage électronique dédiés et disposés dans les rues.
Comme d'autres paroisses refusant cette décision, elle est depuis fin 2019, et à la suite d'un vote des paroissiens, rattachée au Vicariat de tradition russe auprès de la Métropole de France[158], ce qui lui permet de rester fidèle au patriarcat de Constantinople. Les vigiles sont chantées en slavon le samedi à dix-huit heures et l'office liturgique dominical a lieu le matin.
Un oratoire a été ouvert entre 1881 et 1896[162] à Boulogne-Billancourt. Le temple établi ultérieurement rue Saint-Denis a été transféré en 1911 dans le bâtiment actuel construit ad hoc. Depuis 2007, le centre communautaire israélite de Boulogne-Billancourt fait office de synagogue pour Billancourt. En outre, un centre Loubavitch a ouvert en 2009.
La ville accueille depuis 1981 le centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt (CCCMBB). Installé en 2004 dans un ancien atelier désaffecté des usines Renault, il a été transféré en 2011, dans une mosquée neuve de 2 000 m2 et comprend deux salles de prières, une pour les hommes et une pour les femmes, des salles de cours d'arabe classique et de soutien scolaire, ainsi que diverses structures d'accueil[163].
Boulogne-Billancourt est un des principaux pôles économiques de la région parisienne.
Après son passé fortement marqué par plusieurs aventures industrielles, Boulogne-Billancourt s'est tourné résolument vers le secteur tertiaire (9 entreprises sur 10 en font partie, 85 % des emplois localisés dans la commune y sont concentrés)[164], et notamment les services aux entreprises, comme le montre le graphique ci-contre. De manière plus générale, une entreprise sur deux dans la commune est une société de services, tout comme plus d'un tiers des emplois s'y concentrent[165].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 018 €, ce qui plaçait Boulogne-Billancourt au 3 015e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[169].
Selon l'Observatoire des inégalités, Boulogne-Billancourt est l'une des communes abritant la population aux plus hauts revenus de France. Boulogne-Billancourt se classe au 14e rang des communes de plus de 20 000 habitants en France où « les riches sont les plus riches » avec un niveau de vie annuel (revenus après impôts pour une personne seule) minimum des 10 % les plus riches de 73 150 euros en 2019[170].
Répartition des entreprises localisées à Boulogne-Billancourt dans les différents secteurs, hors agriculture et administration, en janvier 2005[171].
Avec 936 nouvelles entreprises créées en 2006, Boulogne-Billancourt se place comme la ville des Hauts-de-Seine la plus attractive en termes de créations d'emplois, devant les communes de Neuilly-sur-Seine (690 entreprises nouvelles en 2006) et d'Asnières-sur-Seine (534 entreprises)[172]. Bien que placée en deuxième position des villes les plus attractives en Île-de-France[173], elle reste très loin derrière Paris, où 28 917 entreprises sont apparues en 2006. La même année, la ville hébergeait plus de 12 000 entreprises, soit le deuxième plus grand parc francilien, après la capitale française[164] (295 420 établissements[172]).
Parmi ces entreprises, on compte des sièges sociaux, principales succursales ou sièges France de grands groupes où dominent les acteurs de la communication sous toutes ses formes.
À la différence des parcs d'entreprises tels que La Défense (180 000 salariés), Boulogne-Billancourt, au cœur de la communauté d'agglomération Grand-Paris-Seine-Ouest (GPSO) (160 000 salariés), offre aux employés de ces entreprises un cadre vivant et familial, les facilités de Paris avec en plus les espaces verts du parc de Saint-Cloud et du bois de Boulogne[174],[175]. Dans les années à venir, l'économie de Boulogne-Billancourt accentuera son essor par le réaménagement de l'île Seguin.
Le marché Escudier, dans le nord de Boulogne, alterne deux fois par semaine avec celui de Billancourt, les mardis, vendredis et dimanches matin pour le premier, les mercredis et les samedis matin pour le second. Les deux sont couverts mais seul celui de Billancourt bénéficie d'un garage souterrain (payant).
L'axe principal de Boulogne, le boulevard Jean-Jaurès, qui parcourt en ligne droite la ville en son centre du nord au sud, offre deux kilomètres et demi de commerce continu, en particulier de commerce de vêtements. Le centre commercial Les Passages, presque au centre géographique de la ville, à mi-distance des stations de métro Marcel Sembat et Boulogne-Jaurès, abrite un peu plus d'une cinquantaine de boutiques sur deux étages aérés.
Les touristes sont accueillis par un office de tourisme municipal, OTBB, en face de la mairie (métro Marcel Sembat).
Entre Paris et Versailles, Boulogne-Billancourt offre un bon compromis, à la fois en termes de transport et en termes de prix, pour les organisateurs de circuits touristiques.
Deux restaurants, qui ne sont pas ceux de ces deux hôtels de luxe, ont obtenu une étoile. Un meilleur ouvrier de France exerce sur une péniche à quai.
Deux croisières[176] touristiques de courte durée sont organisées sur la Seine au départ du pont de Sèvres pour visiter les trois îles d'une part, le parcours muséographique du mont Valérien et le bois de Boulogne d'autre part.
Le château Buchillot est une folie du XVIIIe siècle, classé monument historique[180], autrefois annexée au château Rothschild. Les trois bâtiments ont été aménagés en musée Paul-Belmondo. L'atelier de l'artiste est reconstitué. Un des pavillons expose les dessins de l'artiste. Un autre est consacré à des expositions d'artistes contemporains inspirés du style moderniste. Le visiteur est accueilli dans la cour par la célèbre Jeune Femme en marche.
Le château Rothschild a été construit de 1855 à 1861 dans le style Louis XIV à la demande du banquier James de Rothschild. Il était entouré de splendides jardins à la française et à l’anglaise sur trente hectares. Le château fut longtemps un lieu de rencontres de la haute société. Il a ensuite été pillé par les nazis et endommagé par les Américains lors de la Seconde Guerre mondiale. Revendu à Khalid Abdulaziz Al Ibrahim[181], il est aujourd’hui totalement abandonné, en ruine, et subit les dégradations du temps et des vandales. Environ quinze hectares du parc subsistent en parc public, le reste est à l’abandon avec le château ou a fait place à l'autoroute A13 et à l'hôpital Ambroise Paré.
L'église Saint-Nicolas-le-Thaumaturge est l'une des dix minuscules églises orthodoxes construites entre les deux guerres dans le sud-ouest parisien par des Russes blancs fuyant la Révolution de 1917. Élevée en 1927 grâce aux fonds collectés auprès des ouvriers russes des usines Renault, elle a été le centre culturel actif des quelque quatre mille russes de « Billancoursk » désireux de perpétuer en exil la sainte Russie anéantie sur son territoire. Détruite par les bombardements alliés d'avril 1943, elle n'a été reconstruite qu'en 1960, la seconde génération s'étant dispersée et mariée dans la société française. Son iconostase est l'œuvre du peintre Valentin Zvetchinsky.
Restaurée en 2003, l'église abrite depuis la chorale Saint-Nicolas.
Statue de Chaim Jacob Lipchitz fondue sur commande de la municipalité par son ami Arbit Blatas, visible dans le jardin de l'aile sud de l'hôtel de ville ;
Le Cavalier Fou, sculpture monumentale en cuivre de Jean-Louis Raina, à l'angle du mail du Maréchal-Juin et de la rue de Bellevue ;
La Tulipe, sculpture monumentale en cuivre du même, à l'intérieur du mail du Maréchal-Juin ;
Fontaine de la place des Ailes, improbable décor de cinéma reproduisant le Neptune du bassin de Versailles et un ange joueur ;
La Pierre Qui Tourne, fontaine du square des Longs Prés ;
La sirène des usines Renault, « grande hurleuse » de huit mégaphones animés par un moteur de quinze chevaux et juchés à six mètres et dix centimètres sur un derrick pour un poids de trois cents kilogrammes, déposée en 1992 du toit de l'atelier de peinture, rachetée à des collectionneurs et posée place Jules-Guesde fin janvier 2020 sur socle portant des explications.
Il y a deux cimetières à Boulogne-Billancourt, le cimetière de l'Ouest et le cimetière Pierre-Grenier, totalisant 19 445 concessions et 257 cases de crémation[182]. Leurs monuments témoignent de l'embourgeoisement de la ville au XXe siècle et du souvenir de quelques célébrités. Les vestiges de l'ancien cimetière de Longchamp, ouvert en 1808 et fermé en 1859, demeurent dans le sous-bois du bois de Boulogne où furent fusillés les communards pris à la bataille du Point du Jour. Le premier cimetière de Boulogne a été celui de Notre-Dame, l'actuel Parchamp, mais il est possible qu'il y eut un lieu d'ensevelissement antérieur près de l'ancien gibet. Par ailleurs, l'école primaire Billancourt se dresse sur une sépulture collective érigée en 1815 par Jacob Rothschild pour les soldats autrichiens morts durant l'Occupation.
Aménagée à l'actuel 7 place Denfert-Rochereau[183] entre 1890 et 1920 dans un style Premier Empire par Paul Marmottan, collectionneur passionné de cette époque, également légataire du musée Marmottan à Paris, le musée, accessible au public, ouvre occasionnellement aux chercheurs et aux historiens les archives de l'Europenapoléoniennes pour lesquelles il a été conçu. Il met à leur disposition un auditorium pour leurs conférences, qui sert aussi de salle de concerts pour une école de musique[184].
les jardins Albert-Kahn, collection de sept jardins paysagers évoquant les quatre coins du monde ;
les Archives de la Planète, la plus grande collection mondiale de 180 000 m de films et 72 000 documents photographiques autochromes, recueillis avant-guerre par des chasseurs d'images rémunérés par des bourses offertes par Albert Kahn. Les films et les autochromes peuvent être visionnés sur place.
Des expositions temporaires se tiennent dans ses locaux.
Des travaux considérables ont été entrepris en 2016, depuis les jardins sont rouverts au public depuis septembre 2019. Quant au musée, après cinq ans de fermeture en raison de travaux, il accueille à nouveau du public depuis le 2 avril 2022.
Le musée-Jardin Paul Landowski, édifié en souterrain sur ce qui reste des jardins de l'atelier du sculpteur Paul Landowski, présente une centaine de petites sculptures, des maquettes de ses grands monuments comme le Christ de Corcovado ou le mausolée de Sun Yat-sen, et des dessins. Ce musée-jardin est désormais fermé, mais un musée Paul Landowski a été ouvert en 2017 dans le cadre du musée des Années Trente (cf. ci-dessous).
Quatre salles d'un hôtel particulier du XIXe siècle, 27 rue des Abondances, permettent de parcourir l'histoire des usines automobiles et de l'entreprise Renault à travers des films, des documents, des objets, chacune consacrée à :
Le musée Paul-Belmondo présente dans les bâtiments du château Buchillot les deux cent cinquante-neuf sculptures et huit cent soixante-dix-huit dessins légués par ses enfants à la municipalité. Celui-ci avait son atelier à Paris. Un cabinet des médailles expose quatre cent quarante-quatre œuvres fondues par le sculpteur. Le visiteur est accueilli par la célèbre Jeune fille en marche.
Situés au 62 rue de Sèvres, les studios Pathé-Marconi ont vu défiler les plus grands noms de la scène pop-rock des années 1960 à 1990.
Lors de leur série de concerts à l'Olympia en janvier-février 1964, les Beatles se rendent aux studios Pathé-Marconi pour enregistrer plusieurs titres, dont le célèbre Can't Buy Me Love qui sera rapidement numéro 1 en Angleterre et aux États-Unis après sa sortie[187].
Les immeubles de Boulogne-Billancourt constituent une véritable leçon offerte par leurs architectes, tant d'avant-guerre que d'après-guerre. Leur faible hauteur et leur relatif isolement, contrairement aux pâtés parisiens, permet de les admirer dans leur individualité. Des visites sont organisées pour les adultes ou pour les enfants par l'agence municipale BBT, Boulogne-Billancourt Tourisme.
Un « parcours des années trente[191] » guide le promeneur principalement à travers le fond des Princes. Parmi les résidences, villas et hôtels particuliers des années 1930[192] se distinguent :
Réalisations de Le Corbusier : immeuble 24 rue Nungesser-et-Coli et 23 rue de la Tourelle (inscrit monument historique), comprenant son atelier et appartement (classé monument historique), Maison Cook rue Denfert-Rochereau (inscrite monument historique), Atelier Lipchitz 9 allée des Pins et Atelier Miestchaninoff, 7 rue des Arts (inscrits monuments historiques) ;
À l'opposé, géographiquement et socialement, les spécialistes admirent, ne serait ce que par contraste, celui des matériaux par exemple, l'architecture à vocation sociale qui s'exprime à la même époque dans le square des Moulineaux, 2 avenue Pierre-Grenier, et l'ensemble scolaire Ferdinand-Buisson qui le prolonge, 85 rue du Point-du-Jour, au travers d'architectes moins renommés mais non moins talentueux.
Ce style moderne international a succédé à une mode dite du « style Bois de Boulogne », où la meulière et le ciment supportent des décorations forestières et de faux colombages.
Des époques antérieures est conservée une partie des cinq maisons construites, vers 1760, rue de Montmorency, pour Paul Joseph Foucart, greffier des Bâtiments. De 1860 à 1863, Eugène Millet, disciple de Viollet-le-Duc, a conduit la restauration de Notre-Dame de Boulogne. L'hôtel Escudier, au Petit Parchamp, œuvre de Jules Sédille, est aujourd'hui le siège d'une école privée.
Hôtel particulier, au 62 route de la Reine, dessiné par Alexandre Barret, représentatif de l'architecture boulonnaise de la fin du XIXe siècle.
Immeuble 5 rue Denfert-Rochereau construit en 1934 par Georges-Henri Pingusson. Sur la gauche, la grille barre l'accès à la voie privée allée des Pins.
Rue Denfert-Rochereau.
Rue Montmorency, no 5 et 7 abritant l'hotel particulier du PDG et cofondateur d'Alten, Simon AZOULAY figurant dans le classement des 500 plus grandes fortunes françaises du magazine Challenges.
Le théâtre de l'Ouest parisien (TOP)[195], 1, place Bernard-Palissy, occupe un bâtiment qui fut successivement mairie puis salle des fêtes (le bâtiment moderniste construit avant-guerre pour l'accueillir est aujourd'hui le Carré Belle-Feuille).
La Compagnie des Hauts de Scène - Théâtre[196] se produit sur différentes scènes mais en particulier à l'Espace Paul-Landowski. Elle propose des ateliers à l'Espace Ozanam, 55 rue de Silly.
Le théâtre de la Clarté a une double programmation. La première est composée d'artistes en tournée. La seconde s'adresse spécifiquement aux enfants. Le théâtre de la Clarté peut être loué pour des fêtes familiales ou des séminaires d'entreprises, la compagnie proposant éventuellement ses services. Le théâtre abrite également un salon de thé. Enfin, le directeur de la mise en scène dispense une formation en trois ans au métier de comédien.
La Blanchisserie générale du rock organise depuis 2003, dans un restaurant homonyme sous la direction du petit-fils de Paul Troubetzkoy, un festival de rock, en juin (1 500 spectateurs en 2011), et un festival de rock irlandais, en octobre.
Le CNJ dispose d'une ludothèque associative (adultes, enfants et familles) et d'un espace muséal au sein de l'espace culturel Trapèze, situé 17, allée Robert-Doisneau. Ce lieu de 600 m2 est entièrement consacré au jeu, sous toutes ses formes, et on y pratique le bridge, les échecs, le go, les jeux de figurines, les jeux de rôle, les jeux de société, le scrabble… Le CNJ élabore de nombreuses animations ludiques : conventions (FTL, un événement tourné vers les jeux de simulation à travers le prisme de la science-fiction), festivals (CreaGames, manifestation tournée vers le processus de création ludique et organisé chaque année depuis 2011), tournois, spectacles pour enfants… Le CNJ possède aussi une collection de 12 000 jeux de 1840 à nos jours, mis en avant lors de cycles d'expositions saisonniers.
Anciennement situé au centre culturel Georges-Gorse, le CNJ déménage dans ses nouveaux locaux du Trapèze en juin 2012 pour une réouverture au public le 12 septembre 2012 (inauguration officielle : 22 septembre 2012).
Le Forum universitaire, également 60 rue de la Belle-Feuille, est une association qui organise des conférences et des débats animés par les plus éminents spécialistes parisiens. Elle propose à ses adhérents des activités annexes, telle que des visites relatives au sujet des conférences. Sa vice-présidence est exercée par un professeur de l'Institut catholique.
Taillé de gueules et d’azur à la barque à l’antique d’argent voguant sur des ondes du même brochant sur la partition, accompagnée en chef à dextre d’un poisson posé en pal et à senestre d’une fleur de lis, le tout d’argent.
Le logo actuel est tiré du modèle redessiné dans les années trente par les sculpteurs Jean et Joël Martel dont le Signal marque l'entrée du centre culturel.
Collectif, Boulogne : Notice historique et renseignements administratifs, Imprimerie typographique de l'école d'Alembert, sér. « État des communes à la fin du XIXe siècle », Montévrain, 1905, 247 pages,
Boulogne-Billancourt, Images d'un autre temps, Société Historique et Artistique de Boulogne-Billancourt, Maury imprimeur, 1995, (ISBN2-910345-02-5),
Collectif, 20 ans d'architecture à Boulogne-Billancourt 1920-1940, catalogue de l'exposition de mai-juin 1973 organisée par la Bibliothèque Marmottan,
Boulogne-Billancourt, Ville d'Art et d'Essai 1800-2000 Hauts-de-Seine, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, D.R.A.C. d'Île-de-France, novembre 1997, 116 pages, (ISBN978-2-905913-22-7),
Gérard Abadia (dir.), Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain, IAURIF, Paris, février 1988, (ISBN2737101700),
Frédéric Bon et Guy Michelat, Attitudes et comportements politiques à Boulogne-Billancourt, Armand Colin, Presses de Sciences Po, Paris, 1970, 129 pages, (ISBN978-2-7246-0247-0),
François Bon et Antoine Stéphani, Billancourt, Cercle d'Art, Paris, 2003, (ISBN2702207057),
Albert Bezançon et Gérard Caillet, Histoire de Boulogne-Billancourt, éditions Joël Cuenot, Paris, 1984, 112 pages,
Nadine Claverie (préf. Paul Graziani), De la résistance à la déportation : Boulogne-Billancourt dans la Seconde Guerre mondiale, FNDIRP, Boulogne-Billancourt, 1994, 63 pages,
Eugène Couratier, Boulogne en 1870-1871, Société Historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1953, 46 pages,
Eugène Couratier, Le Parc des Princes, Société historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1955, 57 pages,
Eugène Couratier, Boulogne-Billancourt et son histoire, Société Historique de Boulogne-Billancourt, 1972, 252 pages,
Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », Liège, 1995, (ISBN2870094779), 407 pages,
Didier Daeninckx, Initiales B.B. texte de 10 pages publié dans le recueil Les figurants Cités perdues Folio Gallimard no 50024 pages 235 à 245 (ISBN978-2-07-035888-5)
Jean Grenet (ill. Trichon, préf. Jules Mahias), Boulogne-Billancourt : son histoire et ses institutions, Le livre d'histoire - Lorisse, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990,168 pp. (1re éd. Charles Schiller, Paris, 1869, 135 pages), (ISBN9782877604529),
Jean-Louis Loubet, Alain Michel, Nicolas Hatzfeld, Ile Seguin, Des Renault et des Hommes, E-T-A-I Boulogne-Billancourt, 2004, 192 pages, (ISBN978-2-7268-9396-8),
André Morizet, Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prédécesseurs, Hachette, Paris, 1932, 395 pages
M. Penel-Beaufin, Histoire complète et inédite, religieuse, politique, sociale et descriptive de Boulogne-Billancourt depuis les origines jusqu'à nos jours, Imprimerie A. Doizelet, Boulogne-sur-Seine, 1904, 2 vol., 279 et 413 pages
Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, 45 pages,
Antoine Le Bas (préf. Bruno Foucart ; avant-propos Jean-Pierre Fourcade), Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'essai, 1800-2000, Lieux-Dits, coll. « Images du patrimoine », Lyon, 1997, 116 pages, (ISBN2905913215),
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑La définition du logement social n'est pas identique entre le recensement et la Loi SRU, ce qui explique des taux semblant différents
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, p. 12
↑Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 18
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN1278-3366, DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bGérard Abadia (dir.), « Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain », IAURIF, Paris, février 1988, p. 7
↑Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Liège, Mardaga, coll. « Villes », , 407 p. (ISBN2-87009-477-9).
↑« Une villa d'architecte dans Boulogne-Billancourt nord », Les Echos.fr, (lire en ligne).
↑Benoît Carrié et Sophie Masse, La résidence du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt, Ministère de la Culture et de la Communication, 2015, lire en ligne.
↑Anne-Sophie Damecour, « Logement social : sept villes des Hauts-de-Seine n’ont pas assez construit (et vont devoir payer) : Le préfet veut même prendre la main sur la délivrance des permis de construire à Saint-Cloud. Les maires des communes concernées comptent bien contester ces décisions, estimant que les objectifs de construction fixés par l’État sont irréalisables. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« Dans les Hauts-de-Seine, 21 communes sur 36 affichent un taux de logements sociaux inférieur à l'objectif de 25 % fixé par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) pour 2025. Aux yeux de l’État, certaines ont fait suffisamment d'efforts pour rattraper leur retard, d'autres non ».
↑« Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt vont se marier : Jusqu'alors séparées, les deux communautés d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt vont fusionner et fédérer quelque 235 000 habitants. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
↑« Création de GPSO », Vie institutionnelle et citoyenne, sur agglo-gpso.fr (consulté le ).
↑Michaël Bloch, « Municipales : à Boulogne-Billancourt, le maire sortant Pierre-Christophe Baguet part favori », Le JDD, (lire en ligne, consulté le )« La situation actuelle. En 2014, l'UMP Pierre-Christophe Baguet avait été élu au second tour (57,84%) face au divers-droite Pierre-Mathieu Duhamel (26,72%) et au socialiste Pierre Gaborit (15,43%). ».
↑Ariane Riou, « Municipales à Boulogne : Pierre-Christophe Baguet, le triomphe sobre : Le maire sortant (LR) a obtenu 56,05% des voix, ce dimanche. Cela faisait plus de trente ans qu’un maire n’avait pas été élu au premier tour à Boulogne », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑A.-S.D., « Municipales 2020 : les recours contre les élections à Asnières, Boulogne et Neuilly rejetés : Le tribunal administratif de Cergy (Val-d’Oise) a rendu ses décisions, ce jeudi, donnant raison aux listes élues au premier tour le 15 mars dernier », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑AFP, « Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt signent leur projet de fusion : Objectif principal, réunir ces deux bastions solidement ancrés à droite en un mastodonte qui pèserait au sein de la métropole du Grand Paris », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
↑Matthieu Quiret, « Les communes de Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux prêtes à fusionner », Les Échos, (lire en ligne).
↑Matthieu Quiret, « La fusion de Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux critiquée au moins sur la forme : Des élus des deux communes ne condamnent pas nécessairement le projet de rapprochement mais peinent à le comprendre. Comment vont réagir les habitants ? », Les Échos, (lire en ligne).
↑Jérôme Bernatas, « Issy - Boulogne : promesse de mariage le 9 juillet », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
↑Anthony Lieures, « La fusion entre Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux au point mort : Elle était annoncée au 1er janvier 2018. Mais l’union entre Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux est totalement gelée. Les villes attendent désormais les annonces du président de la République sur la prochaine réforme territoriale », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑A. B., « M. Le Gallo député, maire de Boulogne-Billancourt, succombe à une crise cardiaque : M. Alphonse Le Gallo, maire de Boulogne-Billancourt, conseiller général et député de la Seine, est décédé mercredi après-midi 17 février, en son domicile de la rue des Tilleuls, succombant à une crise cardiaque. », Le Monde, (lire en ligne).
↑R.-L. Duret, « M. Alphonse Le Gallo (S.F.I.O.) est élu président du conseil général de la Seine », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Le maire de Boulogne-Billancourt se présente comme socialiste indépendant », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Boulogne-Billancourt : M. Georges Gorse (U.D.R.) », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )« Le nouveau conseil municipal de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), issu de la liste de la majorité conduite par M. Georges Gorse (U.D.R.), conseiller général, député, ancien ministre, a élu maire celui-ci par trente-six voix sur trente-sept votants (un bulletin blanc). M. Gorse succède à M. Albert Agogué (ex-S.F.I.O.), dont la liste centriste a été battue ».
↑« En fonction depuis 1971 M. Gorse (RPR) quitte la mairie de Boulogne-Billancourt », Le Monde, (lire en ligne). « M. Georges Gorse, député RPR des Hauts-de-Seine, a annoncé, lundi 18 février, qu'il se démettra de son mandat de maire de Boulogne-Billancourt au plus tard le 30 juin prochain " afin de recentrer ses activités politiques au plan national et international ". »
↑« M. Paul Graziani (RPR) est élu maire de Boulogne-Billancourt », Le Monde, (lire en ligne).
↑Roberto Cristofoli, « Jean-Pierre Fourcade démissionne demain soir », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Pierre-Mathieu Duhamel (UMP), nouveau maire de Boulogne-Billancourt », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne-Sophie Damecour, « Monsieur l’ambassadeur restera élu d’opposition à Boulogne-Billancourt », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : Baptiste Bouthier, « L'UMP Baguet réélu à Boulogne-Billancourt : Le maire sortant a largement devancé le dissident de droite, Pierre-Mathieu Duhamel, et le candidat de la gauche, Pierre Gaborit », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑Ariane Riou, « Municipales à Boulogne-Billancourt : sans ses «meilleurs ennemis» à droite, Pierre-Christophe Baguet (LR) a une longueur d’avance : Le maire sortant (LR) se lance dans une troisième campagne «apaisée», sans duel fratricide. Cinq candidats, dont beaucoup de nouvelles têtes en politique, veulent tout de même le titiller. », Le Parisien, édition des Hauts de Seine, (lire en ligne, consulté le )« Têtes de listes : Pierre-Christophe Baguet, (LR) ; Evangelos Vatzias (LREM) ; Judith Shan (PS) : Pauline Rapilly-Ferniot (EELV) ; Antoine de Jerphanion (DVD) ; Isabelle Goitia (DVG). ».
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : Ariane Riou, « À Boulogne, Pierre-Christophe Baguet retrouve son siège de maire… et ses petites habitudes : Sans surprise, le maire (LR) a enfilé de nouveau son écharpe tricolore avec 45 voix sur les 55 du conseil municipal, ce jeudi. Il avait obtenu 56,05% des votes lors du premier tour en mars », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Estelle Dautry, « Municipales : à Boulogne-Billancourt, les impôts n’ont pas augmenté depuis 10 ans : À l’approche des municipales 2020, Le Parisien met l’accent sur cinq villes des Hauts-de-Seine. Cette semaine, il est question de finances. Boulogne profite notamment d’une fiscalité stable et modeste », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑B. Meyer, Lettre du président de la communauté israélite, 17 février 1897, in Archives de l'administration du temple israélite de Boulogne-Billancourt, cote B60.
↑« Page d'accueil », sur le site du centre culturel musulman de Boulogne-Billancourt (consulté le ).
↑ a et bSite officiel de Boulogne-Billancourt, « Le tissu économique », (page consultée le 3 mars 2008)
↑Ch. Degrain, Propos recueillis auprès du directeur de Vallourec, BBI no 290, p. 17, mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, (ISSN0767-8576).
↑S. Dusch, Propos recueillis auprès du directeur de Microsoft France, BBI no 290, p. 7, Mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, (ISSN0767-8576).
↑HDS.mag no 14, p. 15, Conseil Général des Hauts de Seine, Nanterre, novembre 2010, ISSN 1966-6667.
↑Service Presse de la municipalité, Agenda Presse, p. 7, Archives municipales, Boulogne-Bilancourt, 15 février 2008, Agenda Presse de B.B. février 2008
↑E. Couratier, Les Rues de Boulogne-Billancourt, "Rue Liot", Archives municipales, Boulogne-Billancourt, 1962, Rue Liot