Brigue-Glis
Brigue-Glis (de) Brig-Glis | ||||
Vue sur la ville de Brigue et le Glishorn. | ||||
Armoiries |
Logo |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Brigue | |||
Localité(s) | Brigue, Brigerbad, Gamsen, Glis | |||
Président | Mathias Bellwald (PLR) | |||
NPA | 3900 | |||
No OFS | 6002 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
13 642 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 358 hab./km2 | |||
Langue | Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 19′ 00″ nord, 7° 58′ 00″ est | |||
Altitude | 691 m |
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Superficie | 38,08 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.brig-glis.ch | |||
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Brigue-Glis, appelée en allemand Brig-Glis, est une ville et une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Brigue dont elle est le chef-lieu. La principale localité de la commune est Brigue.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire de Brigue-Glis s'étend sur 38,08 km2[1]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 12,3 % de sa superficie, les surfaces agricoles 11,3 %, les surfaces boisées 50,3 % et les surfaces improductives 26,1 %[2].
Transports
[modifier | modifier le code]- Ligne ferroviaire CFF Lausanne – Brigue – Simplon – Milan
- Chargement des autos (Autoverlad) à travers le tunnel du Simplon Brigue – Iselle di Trasquera
- Ligne ferroviaire BLS Berne – Lötschberg – Brigue
- Ligne ferroviaire Matterhorn-Gotthard Bahn : Zermatt – Brigue – Andermatt – Disentis/Mustér (– Saint-Moritz)
- Lignes CarPostal pour Saas Fee, Naters, Viège et Domodossola par Gondo et le col du Simplon
- A9 (Brigue-Lausanne-Vallorbe) 29 (Sierre-Est)
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune a été formée en 1972, lors de la fusion des communes de Brigue, Brigerbad et Glis.
Brigue-Glis a été nommé Ville alpine de l'année en 2008 pour son engagement au soutien de la Convention alpine et dans le développement durable.
Politique
[modifier | modifier le code]Exécutif
[modifier | modifier le code]L'exécutif de Brigue-Glis est composé de sept sièges. Pour la législature 2024-2028, il est composé de deux élus du Centre, de deux élus de l'UDC, d'un élu du PLR, d'un élu de NEO et d'un élu du PS.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Brigue-Glis compte 13 642 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 358 hab/km2[3]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 4,9 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[1].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 31,1 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 28,3 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[5].
La même année, la commune compte 6 349 hommes pour 6 872 femmes, soit un taux de 46,5 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,4 %)[5].
Écoles
[modifier | modifier le code]- Lycée-Collège Spiritus Sanctus
- Université César Ritz
- Université à distance
- Haute école spécialisée à distance
- Haute école pédagogique du Valais
Médias
[modifier | modifier le code]- RhoneZeitung RZ
Infrastructure
[modifier | modifier le code]Depuis , la décharge de Gamsenried, située au niveau du village de Gamsen) est utilisée pour stocker et traiter différents déchets industriels ou ménagers. Longtemps utilisé par l'entreprise Lonza pour y déposer des résidus de ses activités chimiques (notamment des hydroxydes de calcium, du mercure, de l’aniline de la benzidine et du benzène), le site est l'un des plus pollués de Suisse[6],[7],[8].
Devant l'importance et la complexité de la pollution ainsi que des risques de contamination des eaux souterraines et de santé publique, les autorités valaisannes décident de classer la décharge comme un site à assainir en [9],[7],[8]. Des zones environnantes, également polluées, sont concernées par ces mesures de protection et de dépollution[10].
Patrimoine
[modifier | modifier le code]- Site archéologique de Gamsen (Waldmatte, Breitenweg, Bildacker)
- Château de Stockalper, construit entre 1658 et 1678.
- Église du Collège Spiritus Sanctus, construite entre 1675 et 1685.
- Chapelle St. Antonius Eremita, construite en 1304 et transformée aux XVe et XVIIIe siècles.
- Église des Ursulines Sainte-Trinité, érigée en 1732.
- Chapelle Saint-Sébastien, construite en 1636.
- Église paroissiale du Sacré-Cœur, construite entre 1967 et 1970.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Hugo Cousino, « Gamsenried, une décharge sous haute surveillance », Canal 9, (lire en ligne )
- État du Valais, « Gamsenried » , sur État du Valais (consulté le )
- Office fédéral de l'environnement (OFEV), « Décharge de Gamsenried, Gamsen (VS) » , sur Office fédéral de l'environnement (OFEV),
- Keystone, Valentin Flauraud, sda et ats, « L’ancienne décharge de Gamsenried doit être assainie en 15 ans », Swiss Info, (lire en ligne )
- Keystone et ATS, « Les environs de la décharge de Gamsenried aussi touchées par la pollution chimique », Le Temps, (lire en ligne )