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Brionne

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Brionne
Brionne
Les ruines du donjon carré du XIe siècle,
Logo monument historique Inscrit MH (1925).
Blason de Brionne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire
Mandat
Valéry Beuriot
2020-2026
Code postal 27800
Code commune 27116
Démographie
Gentilé Brionnais
Population
municipale
4 219 hab. (2021 en évolution de −2,47 % par rapport à 2015)
Densité 252 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 44″ nord, 0° 43′ 16″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 145 m
Superficie 16,77 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Brionne
(ville-centre)
Aire d'attraction Brionne
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Brionne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Brionne
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Brionne
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Brionne
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Brionne
Liens
Site web Site officiel

Brionne est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Ses habitants portent le nom de Brionnais.

Géographie

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Localisation

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Brionne est une commune de l'Ouest du département de l'Eure en Normandie. Elle se situe dans la vallée de la Risle, entre Beaumont-le-Roger et Pont-Audemer, précisément à l'intervalle entre le plateau bocager du Lieuvin à l'ouest et la vaste plaine de la campagne du Neubourg à l'est. Son paysage est caractérisé par des coteaux raides et boisés et par un fond de vallée occupé par des prairies bocagères. Les cultures labourées y sont rares[1]. À vol d'oiseau, le bourg est à 14,4 km au nord-est de Bernay[2], à 37,2 km au nord-ouest d'Évreux[3], à 35,9 km à l'est de Lisieux[4] et à 38,2 km au sud-ouest de Rouen[5].

Hydrographie

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La ville de Brionne est traversée selon un axe nord-sud par la Risle, une rivière qui prend sa source dans l'Orne et qui se jette dans la Seine, au niveau de son estuaire[7]. Sur le territoire de la commune, la Risle se divise en plusieurs bras élargissant son lit majeur à plus de 400 mètres. Elle y reçoit les eaux de la source des Fontaines et du ruisseau des Fontaines.

Voies de communication et transports

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Vue du viaduc du radier d'Aclou - La Risle à Brionne depuis les bois de Beauficel (Harcourt).

Voies de communication

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La commune de Brionne est traversée par :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Statistiques 1991-2020 et records BRIONNE (27) - alt : 59m, lat : 49°11'25"N, lon : 0°42'49"E
Records établis sur la période du 01-01-1967 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 3,1 4,6 8 11,2 12,8 12,7 9,8 7,6 4,2 2 6,6
Température moyenne (°C) 4,8 5,4 7,8 10,3 13,8 17,1 18,9 18,8 15,7 12,1 7,8 5,1 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,2 12,6 16 19,6 23 25 24,9 21,7 16,6 11,4 8,2 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−21
08.01.1985
−15
12.02.12
−15,8
08.03.1971
−6
01.04.1977
−3
03.05.1981
−0,6
05.06.1991
3
04.07.1968
2
28.08.1974
−1
21.09.1977
−6
30.10.1997
−10
26.11.1989
−14,2
31.12.1970
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
19.01.08
20
24.02.21
26,5
31.03.21
28,5
20.04.18
31,5
27.05.05
38,5
21.06.17
41,5
25.07.19
39
11.08.20
34
14.09.20
31
02.10.11
21
01.11.15
17,2
18.12.1987
41,5
2019
Précipitations (mm) 72,4 60,1 57,9 53,8 61,7 54,5 59,8 62,9 60,5 75 78,6 94,5 791,7
Source : « Fiche 27116001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Au , Brionne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brionne, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brionne, dont elle est la commune-centre[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (43,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), prairies (31,5 %), zones urbanisées (16 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), terres arables (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La ville existait déjà à l'époque gallo-romaine, son nom est attesté sous la forme Breviodurum (Table de Peutinger, Itinéraire d'Antonin), aux IIIe et IVe siècles donc. Cependant, les latinisations médiévales ne confirment pas cette mention. En effet, on trouve : Brionnam 1035 - 1040 ; Briotna 1051 - 1054 ; (ecclesiae) Briothnienses XIe siècle[19] ; Bruionna et Briognium en 1199 (charte du comte Robert de Meulan) ; Briona, Briorna en 1253 ; Bryone en 1283 (archives du prince de Vaudemont) ; Briosnia (charte de la léproserie de Brionne) ; Briosne en 1638[20].

Les formes médiévales postulent un *Brivoduna[21] > Brioduna > Briothna > Brionne. Brivo a le sens de « pont » en gaulois. La lénition gauloise de Brivo- en Brio- est attestée dans une inscription et dans le glossaire d'Endlicher, où brio glose le latin ponte[22], puis les [t] / [d] (ou [ð]) intervocaliques s'amuïssent régulièrement en français Briot(h)na > Brionne (cf. latin catena > français chaine). Le second élément aurait été initialement duna, variante de dunum, attesté dans Therdonne (Oise)[21].

Bien que Breviodurum corresponde topographiquement au site de Brionne, la filiation phonétique de l'un à l'autre n'existe que pour le premier élément du nom[21]. En effet, Breviodurum composé des éléments gaulois Briva, pont (sur la Risle) et durum, forteresse, ville, n'a pu aboutir à Brionne, mais aurait dû donner *Briore, comme Briare (Loiret, Brivodurum IVe siècle, Table de Peutinger). Il est possible que la finale -URU ait fait place à une finale *-UNA ou *-ANA au Moyen Âge selon la suggestion d'Albert Dauzat et Charles Rostaing[23].

Ville gauloise située à la limite des territoires des Lexoviens, des Eburovices et des Véliocasses, Brionne est à un carrefour de quatre voies romaines, dont deux de première importance, elle est citée dans la table de Peutinger et en 337 dans l'itinéraire d'Antonin[24].

Dans les années 850, le chef viking Rollon lors des expéditions normandes, pilla Brionne. La ville devient normande à la suite d'un accord conclu avec Charles le Simple. Vers 980, Richard Ier de Normandie, duc de Normandie donna en dot à Godefroy de Brionne. Il devient ainsi comte de Brionne jusqu'à son décès vers 1020 pour être remplacé par son fils Gilbert de Brionne. La tutelle administrative fut confiée à Guillaume le comte d'Exmes, son tuteur.

En 1033, Gilbert de Brionne partit en bataille avec le chevalier Herluin. A deux doigts de perdre la vie, Herluin fit le vœu de revêtir l'habit de moine et de consacrer sa vie à Dieu s'il parvenait à s'échapper vivant. Il créa ainsi en 1034 l'abbaye Notre-Dame du Bec au Bec-Hellouin.

En , le duc-roi Henri Ier d'Angleterre assiège la ville et son château, qui ne se rendra, malgré l'édification de deux châteaux de siège, qu'après l'incendie de toute la ville et de ses églises[25].

Au XVe siècle, la châtellenie de Brionne passe par mariage à la maison de Lorraine qui transmet le comté à la maison de Guise, branche cadette établie en France qui sera l'ancêtre de la maison royale d'Italie et de la maison princière de Monaco. Dernier des comtes de Brionne, Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc, s'éteindra en Autriche en 1825. Avec lui s'éteint la branche française de la maison de Lorraine.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1825 1829 Pierre-Victoire de Frémont des Essarts    
1838 1842 Guenet   Notaire
1850 1850 Jean-François Desbuards   Historien de sa ville natale
1852 1859 Eugène Marie   Notaire
1859 1868 François Boucher    
1868 1872 Paul Le Desvé d'Heudières    
1872   Longuemare    
1892 1898 Hyacinthe Hersent    
1898 1907 Émile Duval    
1909 1913 Charles Meslin    
1919 1931 Xavier Bosguérard   Bijoutier
1937 1938 Neuville    
         
avant 1951 ? Charles Delaporte CNIP Industriel
1964 1982 Georges Beuvain SFIO puis Radical
puis MRG
conseiller général (1964-1982)
juin 1982 juin 1995 François Loncle MRG puis PS  
juin 1995 30 avril 2015[26] Gérard Grimault PCF conseiller général (2001-2015)
11 mai 2015 en cours Valéry Beuriot[27] PCF Professeur de lettres
Les données manquantes sont à compléter.

Au 8 octobre 2014, Brionne est jumelée avec[28] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 4 219 habitants[Note 3], en évolution de −2,47 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5531 6822 1181 6202 6452 8913 0983 1593 302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6013 9404 0373 5503 7633 6583 7463 5773 520
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5213 3513 2723 0143 0872 9302 9933 1963 570
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 1874 3484 8084 9514 4084 4494 3064 3294 326
2014 2019 2021 - - - - - -
4 3124 1994 219------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement et médiathèque

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Clubs sportifs

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  • Brionne Chris'Fitness
  • Brionne Association Rugby
  • Brionne Handball
  • Brionne Matin Football
  • Brionne Moto Verte
  • Canoé Kayak Club Brionne
  • Chris Fitness
  • Cyclo Club Brionne
  • Football Club Brionne
  • Gymnastique Acrobatique
  • Gymnastique Volontaire Brionne
  • Judo Club Brionnais
  • Karaté-Do Brionne
  • Kendo Club Brionne
  • Kung Fu Brionnais
  • La Pétanque Brionnaise
  • Starter Club 27 Boxe Thaï
  • Tennis Club Brionne
  • Tennis de Table de Brionne
  • A.S du collège Pierre-Brossolette
  • A.S du lycée Augustin-Boismard
  • Association Brionnaise de Badminton

Équipements sportifs

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  • [34] Gymnase Georges-Beuvain ;
  • Salle de sport J.L.-Leroy-et R.-Desnos ;
  • Stade Jacky-Devillers ;
  • Église Saint-Denis ;
  • Tennis couvert.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Château et manoir

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  • Le château de Brionne (XIe siècle), Logo monument historique Inscrit MH (1925)[35]. Sur les hauteurs dominant la ville, se dresse son donjon, dont il ne reste que des ruines. Il est l'un des rares donjons carrés normands de défense subsistant encore de nos jours.
  • Le domaine de Lorraine (XVIIIe siècle). Ce domaine se compose d’un manoir en brique et pierre et de dépendances, dont notamment un ancien pressoir qui abrite l'office du tourisme.

Patrimoine religieux

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  • L'église Saint-Martin, dont les origines remontent à 1030. L'église actuelle, bénie en 1458, a subi plusieurs changements à travers les siècles, mais contient quelques éléments datant de la fin du XIIIe siècle ;
  • L'église Saint-Denis et la place du même nom ; désaffectée, cette église sert de salle de sports ;
  • La chapelle Notre-Dame. Propriété privée depuis des décennies, l'édifice a été racheté par la ville de Brionne le [36],[37].

Patrimoine industriel

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  • Moulin à huile (XIXe)[38]
  • Moulin à foulon, puis filature de coton la Grande Fabrique (XIXe et XXe)[39]
  • Moulin à blé, puis filature de coton Martin, puis Lemoine (XIXe)[40]
  • Moulin à blé du Centre, puis filature de coton (XVIIIe)[41]
  • Moulin à huile, puis moulin à huile et filature de laine, puis filature de coton Dupont et Quenin, puis Fleury, puis Bonnet (XIXe)[42]
  • Moulin à blé (1859)[43]
  • Filature de coton Neuville, puis fabrique de matelas André Cardine (1859)[44]

Patrimoine civil

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  • La Justice de paix, comprenant une salle d'audiences, un bureau de greffier et une vieille prison, a fonctionné de 1798 à 1961.
  • La mairie.
  • La gare de Brionne (1865).
  • Le viaduc du radier d'Aclou - La Risle (autoroute A28).
  • Le monument aux morts dû à Louis-Aimé Lejeune
  • Un mémorial près de l'église Saint-Denis commémore le passage des Canadiens lors de la libération de la ville en 1944.
  • Jardin de Shaftesbury : petit jardin situé le long de la Risle portant le nom de la ville anglaise jumelée avec Brionne.

Autres lieux

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  • La champignonnière : il s'agit d'une ancienne marnière construite vers 1730 reconvertie en champignonnière. Elle a servi de refuge pour la population durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, notamment ceux des 13 et 17 août 1944 qui furent particulièrement meurtriers. Jusqu’à 3 000 personnes séjournèrent dans ce lieu où avaient été installées l’électricité, une cuisine, une infirmerie mais aussi la poste, la perception et la gendarmerie[45].
  • Lac de Brionne (base de loisirs).

Patrimoine naturel

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Natura 2000

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  • Risle, Guiel, Charentonne[46].

ZNIEFF de type 1

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  • Les prairies de Launay-sous-Brionne[47] et les prairies de Valleville[48] : ensemble de prairies hygrophiles. Certaines espèces remarquables vivent dans ces milieux telles l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), la Valériane dioïque (Valeriana dioica) ou l’Euphorbe raide (Euphorbia stricta) ;
  • Les prairies du Moulin d'Aclou[49] (peupleraie, mare et mégaphorbiaies eutrophes).
  • La cavité de la Vallée aux Bœufs[50] : espace d'hibernation pour plusieurs espèces de chiroptères ;
  • Les bois de la Tour[51] : composé principalement de hêtraie et de chênaie, il abrite la bruyère cendrée.

ZNIEFF de type 2

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  • La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[52] ;
  • La vallée de la Risle de la Ferrière-sur-Risle à Brionne, la forêt de Beaumont, la basse vallée de la Charentonne[53].
Le sentier du vieux château et le château de Brionne à droite.

Sites classés

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Brionne

Les armes de la commune de Brionne se blasonnent ainsi :
de gueules à la tour d'argent mouvant d'une rivière du même, chargée de la lettre B capitale d'azur, accostée de deux navettes d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[57].

Bibliographie

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  • Marcel Roncerel (préf. Michel-Georges Micberth), Glanes historiques sur Brionne, Paris, Le Livre d’histoire-Lorisse, Paris, coll. « Monographies des villes et villages de France », (1re éd. 1951), 227 p., 14 x 20 (ISBN 2-84373-310-3, ISSN 0993-7129)

Articles connexes

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Liens externes

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Les coordonnées de cet article :

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Le Lieuvin », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Bernay »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  3. « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Évreux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  4. « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Lisieux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  5. « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Rouen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  6. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Risle (H6--0200) ».
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France commune de Piseux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France commune de Brionne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Brionne », sur insee.fr (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brionne », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 78.
  20. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 37.
  21. a b et c François de Beaurepaire, op. cit.
  22. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance, 1994, p. 203.
  23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 118a.
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