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Brissac (Hérault)

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Brissac
Brissac (Hérault)
Le Pont de Saint-Étienne d'Issensac.
Blason de Brissac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises
Maire
Mandat
Jean Claude Rodriguez
2020-2026
Code postal 34190
Code commune 34042
Démographie
Gentilé Brissagols
Population
municipale
599 hab. (2021 en évolution de −3,39 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 47″ nord, 3° 42′ 09″ est
Altitude 145 m
Min. 99 m
Max. 772 m
Superficie 44,13 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Brissac
Géolocalisation sur la carte : France
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Brissac
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Brissac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Brissac
Liens
Site web https://brissac34.fr/fr/

Brissac [bʁi.sak] (en occitan, Briçac [bri.'sak]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Buèges, le Lamalou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de l'Hérault » et les « hautes garrigues du Montpelliérais »), un espace protégé (le « ravin des Arcs ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Brissac est une commune rurale qui compte 599 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Brissagols ou Brissagoles.

Géographie

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Localisation

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Brissac est située dans la vallée de l'Avèze (flumine acquae d'Aveza en 1271), un petit affluent de l'Hérault.

Le nord du territoire de la commune est traversé par le bourrelet montagneux formé par l'extrémité nord-est du massif de la Séranne[1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Agonès, Causse-de-la-Selle, Cazilhac, Ferrières-les-Verreries, Gorniès, Notre-Dame-de-Londres, Saint-André-de-Buèges, Saint-Bauzille-de-Putois et Saint-Martin-de-Londres.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257 mm, avec 7,5 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montdardier à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 487,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « ravin des Arcs », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 263,4 ha[11].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

  • les « gorges de l'Hérault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[14]

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

  • les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • le « ravin des Arcs » (596 ha), couvrant 3 communes du département[17] ;
  • la « rivière de l' Hérault de Saint-Bauzille-de-Putois à l'embouchure du Lamalou » (163 ha), couvrant 4 communes du département[18],
  • les « sources de Brissac » (13 ha)[19] ;

et quatre ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[20] ;
  • le « massif des gorges de l'Hérault et de la Buège » (21 342 ha), couvrant 17 communes du département[21] ;
  • le « massif du bois de Monnier » (5 858 ha), couvrant 8 communes dont trois dans le Gard et cinq dans l'Hérault[22];
  • le « plateau du Taurac » (2 196 ha), couvrant 8 communes dont une dans le Gard et sept dans l'Hérault[23].

Au , Brissac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,6 %), forêts (37,4 %), cultures permanentes (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Brissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault, la Buèges et le Lamalou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997, 2008, 2011, 2014, 2015 et 2020[27],[25].

Brissac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brissac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 44,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 309 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 289 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Brissac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].

La commune a été connue sous les variantes : ecclesie S. Nazarii de Brissiaco (1073), apud Breisag (1119), de castro Breixach, domino de Breixac (1122), castello de Brisaco (avant 1129), castrum de Breissacho (1189), castrum de Breissac (1217), parrochia S. Nazarii de Breissaco (1218), de Brixaco (1264), apud Brissac (1271), de Brissiaco (1275), 'apud Brissiacum (1283), Brissac (1526).

Domaine gallo-romain, gentilice latin ou gaulois Briccius' + suffixe -acum. Le i bref explique les graphies en -ei[33].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1935 1989 Jacques Duffour de la Vernède   Exploitant agricole
1989 mars 2001 Georges Causse   Retraité de la police nationale
mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Terme   Principal clerc d'avoué
mars 2008 en cours Jean-Claude Rodriguez PCF Retraité de la Fonction publique

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 599 habitants[Note 6], en évolution de −3,39 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
731706779875860898949938953
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
901885883865830832833793779
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
807740741636668572542449420
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
416370305285365442555596615
2014 2019 2021 - - - - - -
621605599------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 253 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 583 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 290 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,6 % 10,2 % 11,9 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 382 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (66,5 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 116 emplois en 2018, contre 138 en 2013 et 106 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 258, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 11].

Sur ces 258 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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61 établissements[Note 9] sont implantés à Brissac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 61
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 8,2 % (6,7 %)
Construction 7 11,5 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
16 26,2 % (28 %)
Activités immobilières 5 8,2 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 18 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
12 19,7 % (14,2 %)
Autres activités de services 5 8,2 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 61 entreprises implantées à Brissac), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[38] :

  • Amd Holding, activités des sociétés holding (185 k€)

Agriculture

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La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 35 29 19 11
SAU[Note 12] (ha) 500 911 326 538

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 35 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 29 en 2000 puis à 19 en 2010[41] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 500 ha en 1988 à 538 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 49 ha[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château

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Le château de Brissac (tours Bermonde) date du début du XIe siècle. Il appartient aux seigneurs de Ganges pour moitié, et à la maison de Roquefeuil pour l’autre. Il est reconstruit presque entièrement dans la première moitié du XVIe siècle. En 1819, Emmanuel de Roquefeuil, vend le château à Marie-Anne Bougette, épouse d'un négociant de Bordeaux, moyennant 15 000 francs.

L'église paroissiale Saint-Nazaire-et-Saint-Celse

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L'église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse est une église romane dédiée à saint Nazaire et saint Celse. Elle est mentionnée pour la première fois en 1123 et était le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye d'Aniane. Sa construction remonte au XIIe siècle[43].

L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1907[44].

Le sanctuaire Notre-Dame-du-Suc

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Le sanctuaire Notre Dame du Suc se situe à l'entrée de la vallée de la Buèges sur les pentes de la Séranne, au sud-ouest du village[45].

La chapelle Saint-Étienne d'Issensac

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Au sud du village, dominant l'Hérault, le long duquel on peut apercevoir deux châteaux très originaux, dont une ancienne papeterie, à l'architecture mêlant pierres et briques avec tourelles d'angle formant sortes d'échauguettes, se dresse la chapelle Saint-Étienne d'Issensac, aujourd'hui désaffectée. Avant la Révolution, elle était l'église paroissiale d'une communauté d'environ 70 habitants[46]. Il s'agit d'un édifice roman au plan très simple : nef unique de deux travées terminée par une abside semi-circulaire[47]. L'appareillage des pierres calcaires est particulièrement soigné[48]. L'édifice a été remanié par la suite : les arcatures aveugles de l'abside ont pratiquement disparues, et la voûte de la nef date vraisemblablement du XVIIe siècle[47]. En contrebas de la chapelle se dresse le pont de Saint-Étienne d'Issensac, d'origine médiévale, qui franchit l'Hérault. Datable du XIVe siècle, il a été fortement restauré et il subsiste vraisemblablement peu d'éléments de l'ouvrage d'origine[46]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1945[49].

  • Chapelle de la Vernède.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Brissac Blason
De gueules à la fasce ondée d'argent, accompagnée en chef d'un lion passant d'or et en pointe de trois besants d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Brissac ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Brissac » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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Autres sources

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Bibliographie

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  • Francis Delmas et Alain Lignon, Brissac : notre village dans les années 1830-1930, S.l., avl-diffusion, , 52 p.
  • Dieudonné Giraut, Brissac, coll. « Mémoire d'Oc » (no 90),
  • Sylvie L'hostis, « A Brissac, le moulin neuf », Les Moulins de l'Hérault, nos 26-29,‎ , p. 28-31
  • Jacques Lugand, Jean Nougaret et Robert Saint-Jean, Languedoc Roman, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 43), , 419 p. (ISBN 2-7369-0017-0), p. 27-28
  • Si Brissac m'était conté, dépliant patrimoine, Office de Tourisme Cévennes Méditerranée.
  • Pierre Ranquie et J.-B. Poitevin, L'abbé Pierre Ranquié, curé de Brissac : une âme de prêtre, Nîmes, Impr. générale, , 190 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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