Cămărzana
Nom local |
(ro) Cămărzana |
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Pays | |
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Județ | |
Chef-lieu |
Cămărzana (d) |
Superficie |
49,36 km2 |
Coordonnées |
Population |
2 362 hab. () |
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Densité |
47,9 hab./km2 () |
Statut | |
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Chef de l'exécutif |
Florin-Dumitru Ionici (d) (depuis ) |
Contient la localité |
Cămărzana (d) |
Code postal |
447075 |
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Site web |
Cămǎrzana (Komorzán en hongrois, Kamarsendorf en allemand) est une commune roumaine du județ de Satu Mare, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Nord-ouest.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Cămǎrzana est située dans le nord du județ, à la frontière avec l'Ukraine, dans les Monts Oaș, aux sources de la rivière Lechincioara, à 18 km au nord-ouest de Negrești-Oaș et à 62 km au nord-est de Satu Mare, le chef-lieu du județ. Cămǎrzana fait partie de la micro-région du pays Oaș constituée en 2006 autour de la ville de Negrești-Oaș.
La municipalité est composée du seul village de Cămǎrzana (population en 2002)[1] :
- Cămǎrzana (2643), siège de la commune.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première mention écrite du village de Cămǎrzana date de 1387. Suivant une légende locale, le village aurait été fondé par des haïdouks, réfugiés dans les forêts avoisinantes[2]. Des Ruthèness auraient ensuite peuplé le village au XVIe siècle, suivis par les Juifs au XIXe siècle.
La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, faisait partie de la principauté de Transylvanie et elle en a donc suivi l'histoire.
Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Cămǎrzana intègre le comitat de Szatmár (Szatmár vármegye).
À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au traité de Trianon.
En 1940, à la suite du deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944, période durant laquelle sa petite communauté juive est exterminée par les nazis. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale au traité de Paris en 1947.
En 1956, les deux villages de Târșolț et Aliceni quittent la commune de Cămǎrzana pour créer la commune de Târșolț.
Politique
[modifier | modifier le code]Parti | Sièges | |
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Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) | 3 | |
Parti national libéral (PNL) | 4 | |
Parti social-démocrate (PSD) | 2 | |
Parti Mouvement populaire | 1 | |
Parti du pouvoir humaniste (PPU) | 1 |
Religions
[modifier | modifier le code]En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[4] :
- Chrétiens orthodoxes, 86,00 % ;
- Pentecôtistes, 6,73 % ;
- Grecs-Catholiques, 4,84 % ;
- Adventistes du septième jour, 0,83 %.
Démographie
[modifier | modifier le code]En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 1 861 Roumains (93,85 %), 70 Allemands (3,53 %) et 51 Hongrois (2,57 %)[5],[1].
En 1930, on dénombrait 2 065 Roumains (93,19 %), 131 Juifs (5,91 %), 13 Tsiganes (0,59 %) et 6 Hongrois (0,27 %)[1].
En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 2 691 Roumains (99,74 %) côtoyaient 4 Hongrois (0,15 %) et 3 Tsiganes (0,11 %)[1].
En 2002, la commune comptait 2 642 Roumains soit la totalité de la population[4]. On comptait à cette date 768 ménages[6].
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de la commune repose sur l'agriculture (nombreux vergers de pruniers servant à la fabrication d'eau-de-vie), la sylviculture et le tourisme rural.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Cămǎrzana, réserve naturelle Tinoavele din Munții Oaș.
Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (hu) Recensements de 1850 à 2002
- (ro) http://cjsm.ro/camarzana/prezentare.pdf Présentation de la commune sur le site du județ
- (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le )
- (ro) Statistiques officielles du recensement de 2002
- Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, il n'existait pas de nationalité juive ou tsigane, c'est pourquoi de nombreux habitants juifs, de culture allemande et le plus souvent germanophones, se déclaraient allemands, à ne pas confondre avec les communautés allemandes (principalement d'origine souabe) installées en Transylvanie, les statistiques de l'entre-deux guerres permettent de faire la distinction
- (ro) Informations diverses sur la commune
- La population de Cămǎrzana en 2007 sur le site de l'Institut National de Statistiques de Roumanie
- http://lacasedecult.cimec.ro/FR/Documente/BazaDate.htm Établissements religieux de Roumanie