Captive State
Titre québécois | État captif |
---|---|
Réalisation | Rupert Wyatt |
Scénario |
Erica Beeney Rupert Wyatt |
Musique | Rob Simonsen |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Amblin Partners Participant Media Focus Features DreamWorks SKG |
Pays de production | États-Unis |
Genre | science-fiction |
Durée | 109 minutes |
Sortie | 2019 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Captive State ou État captif[1] au Québec est un film de science-fiction américain coécrit, coproduit et réalisé par Rupert Wyatt et sorti en 2019.
Le film se déroule dans une ville de Chicago après une invasion par des extraterrestres. Le film reçoit des critiques mitigées et un échec commercial pas du tout rentable.
Synopsis
[modifier | modifier le code]En 2019, la Terre est envahie par des extraterrestres. Chicago, comme la plupart des grandes villes de la planète, est placée sous la loi martiale. Comme tant d'autres, les Drummond tentent de fuir en voiture. Les parents sont « vaporisés » sous les yeux de leurs fils, Gabriel et Rafe.
En 2027, neuf ans après, la Terre est désormais sous le contrôle total des extraterrestres, appelés les « Législateurs ». La vie est compliquée à Chicago, notamment au sein du quartier de Near West Side. Depuis la disparition de son grand-frère, Gabriel tente de survivre malgré les restrictions en vigueur. Tous les Humains travaillent pour les extraterrestres. Certains sont chargés de construire d'énormes bases souterraines pour l'habitat des Législateurs. D'autres, comme Gabriel, sont chargés de trier et classer des vidéos privées des humains. Dans l'ombre, un réseau de résistants, Phoenix, s'est constitué et prépare un attentat. Ses membres sont traqués par le Chicago Police Department, dirigé par William Mulligan.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et français : Captive State
- Titre québécois : État captif
- Réalisation : Rupert Wyatt
- Scénario : Erica Beeney et Rupert Wyatt
- Photographie : Alex Disenhof
- Montage : Andrew Groves
- Musique : Rob Simonsen
- Production : David Crockett et Rupert Wyatt
- Sociétés de production : Amblin Partners et Participant Media
- Sociétés de distribution : Focus Features (États-Unis), Entertainment One (Belgique), Metropolitan Filmexport (France)
- Budget : 25 millions de dollars[2]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Durée : 109 minutes
- Budget : 25 millions de dollars[3]
- Genre : science-fiction, thriller, policier
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- France :
- Classification[4] :
Distribution
[modifier | modifier le code]- John Goodman (VF : Jacques Frantz ; VQ : Yves Corbeil) : William Mulligan
- Vera Farmiga (VF : Virginie Méry ; VQ : Valérie Gagné) : Jane Doe / Priscilla Scott
- Ashton Sanders (VF : Diouc Koma ; VQ : Marc-André Brunet) : Gabriel Drummond
- Jonathan Majors (VF : Daniel Lobé ; VQ : Fayolle Jean Jr.) : Rafe Drummond
- Alan Ruck (VF : Philippe Catoire) : Charles Rittenhouse
- Kevin Dunn (VF : Jacques Bouanich ; VQ : Sylvain Hétu) : Eugene Ingoe
- James Ransone (VF : Charles Uguen ; VQ : Benoit Éthier) : Patrick Ellison
- Machine Gun Kelly (VF : Alexis Tomassian) : Jurgis
- Madeline Brewer (VF : Bénédicte Bosc) : Rula
- Ben Daniels (VF : Hervé Caffin) : Daniel
- D. B. Sweeney : Levitt
- Kevin J. O'Connor (VF : Yann Guillemot) : Kermode
- KiKi Layne : Carrie
- Marc Grapey (VF : Boris Rehlinger) : le maire Ed Lee
- David J. Height : le maître de la cérémonie
Sources et légende: version française (VF) sur RSDoublage[5] et version québécois (VQ) sur Doublage Québec[6]
Production
[modifier | modifier le code]Genèse et développement
[modifier | modifier le code]En août 2016, il est annoncé que Rupert Wyatt réalisera un film de science-fiction intitulé Captive State, d'après un scénario qu'il a lui-même écrit avec sa compagne, Erica Beeney[8]. Il est ensuite annoncé que Participant Media produira le film avec Amblin Partners, alors que Focus Features distribuera le film aux États-Unis tandis qu'Entertainment One décroche les droits pour le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et l'Australie[9].
Dans le making-of du film, Rupert Wyatt révèle qu'il a été influencé par la Résistance française pour écrire le scénario, notamment par Jean-Pierre Melville, lui-même ancien résistant, et particulièrement de son film L'Armée des ombres (1969)[10] :
Par ailleurs, la chef costumière Abby O’Sullivan s'est quant à elle inspiré du « style urbain des années 1970 », notamment des films comme Mean Streets (1973) de Martin Scorsese mais également de films plus récents comme La Cité de Dieu (2002) de Fernando Meirelles et Kátia Lund et La Haine de Matthieu Kassovitz[7].
Distribution des rôles
[modifier | modifier le code]John Goodman décroche le premier rôle en novembre 2016[11]. Un mois plus tard, il est rejoint par Ashton Sanders[12]. En janvier 2017, c'est au tour de Vera Farmiga et du rappeur Machine Gun Kelly de rejoindre la distribution[13]. En février 2017, Kevin Dunn obtient un rôle secondaire[14]. Madeline Brewer rejoint ensuite la distribution[15]. En mars 2017, Ben Daniels confirme sa participation sur Twitter[16].
John Goodman retrouve Rupert Wyatt qui l'avait dirigé dans The Gambler (2014).
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage débute le 15 février 2017 à Chicago dans l'Illinois[17]. L'équipe tourne notamment dans le centre-ville, dans le Lower West Side, dans l’immeuble du Chicago Tribune (la Tribune Tower), près de la rivière Chicago, sur les rives du lac Michigan et encore dans au stade du Soldier Field[7].
Accueil
[modifier | modifier le code]Critiques
[modifier | modifier le code]Site | Note |
---|---|
Metacritic | 54/100[18] |
Rotten Tomatoes | 44%[19] |
Allociné | [20] |
Périodique | Note |
---|---|
Les Fiches du cinéma | [20] |
Libération | [20] |
Le film reçoit des critiques mitigées. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 44% d'opinions favorables pour 78 critiques et une note moyenne de 5,4⁄10[19]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 54⁄100 pour 19 critiques[18].
En France, le film obtient une note moyenne de 2,8⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 21 titres de presse[20]. Dans Les Fiches du cinéma, on peut notamment lire « Un film de SF tenu et à la modestie louable, mais au récit quelque peu prévisible et à l’esprit de sérieux dommageable »[21]. Pour Libération « cet univers très laqué tient plus de la boule de neige souvenir bien fermée que d’une proposition radicalement novatrice »[22].
Box-office
[modifier | modifier le code]Le film est un échec cuisant au box-office. Il récolte moins de 9 millions de dollars dans le monde, pour un budget de production d'environ 25 millions[3].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
5 958 315 $[23] | [24] | 3[24] |
France | 112 911 entrées[3] | -
| |
Total mondial | 8 808 611 $[23] | - | - |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- cinoche.com, « État captif » (consulté le )
- (en) Ruth L. Ratny, « $25mm studio sci-fi feature opens offices at Cinespace », sur Reel Chicago, (consulté le ).
- « Captive State - weekly », sur JP's box-office (consulté le )
- « Parents Guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database
- « Fiche du doublage français du film » (consulté le ), consulté le
- « Fiche du doublage québécois du film » (consulté le ), consulté le
- « Secrets de tournage », Allociné
- (en) Justin Kroll, « Rupert Wyatt to Direct, Write Sci-Fi Film 'Captive State' », sur Variety, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Rupert Wyatt's Sci-Fi Film 'Captive State' Lands at Participant Media », sur Variety, (consulté le ).
- making-of de Captive State, inclus dans le Blu-ray du film
- (en) Justin Kroll, « John Goodman to Star in Rupert Wyatt's Sci-Fi Film 'Captive State' », sur Variety, (consulté le ).
- (en) Chris Gardner, « 'Moonlight' Breakout Ashton Sanders Joins John Goodman in 'Captive State' », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Amanda N'Duka, « Vera Farmiga, Jonathan Majors, & Colson Baker Join Rupert Wyatt's 'Captive State' », sur Deadline.com, (consulté le ).
- (en) Amanda N'Duka, « Kevin Dunn Boards 'Captive State'; Jake Allyn Is 'Overexposed' », sur Deadline.com, (consulté le ).
- (en) Amanda N'Duka, « Madeline Brewer Joins Rupert Wyatt's Sci-Fi Thriller 'Captive State' », sur Deadline.com, (consulté le ).
- Ben Daniels (@bendanielsss), « Ben Daniels confirms an appearance in Captive State », sur Twitter,
- (en) Tracy Swartz, « Machine Gun Kelly compliments Chicago digs as 'Captive State' filming begins », sur Chicago Tribune, .
- (en) « Captive State Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- (en) « Captive State (2019) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- « Captive State - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
- « Sorties du 3 avril 2019 », sur Les Fiches du Cinéma (consulté le ).
- « «Captive State», objet volant un peu trop identifié », sur Libération, (consulté le ).
- (en) « Captive State », sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) « Captive State - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Film américain sorti en 2019
- Film de science-fiction américain
- Thriller (film) américain
- Film sur une invasion extraterrestre
- Film mettant en scène un drone
- Film d'Amblin Entertainment
- Film de Participant Media
- Film tourné à Chicago
- Film se déroulant à Chicago
- Film se déroulant dans les années 2010
- Film se déroulant dans les années 2020
- Film se déroulant dans le futur
- 2019 en science-fiction
- Film en anglais
- Film classé PG-13 aux États-Unis
- Film tous publics en France
- Film interdit aux moins de 13 ans au Québec
- Film interdit aux moins de 15 ans au Royaume-Uni
- Film interdit aux moins de 12 ans en Suisse