Carlos Vera (journaliste)
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Carlos Edmundo Juan de Dios Vera Rodríguez, né le à Bahia de Caráquez, est un journaliste et homme politique équatorien.
Il travaille comme journaliste d'investigation et est intervieweur pendant 30 ans.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il a étudié le droit à l'Université pontificale catholique d'Équateur pendant trois ans non consécutifs (1975, 1980, 1984), mais il n'est jamais parvenu à terminer son cursus.
Il a entamé sa carrière comme journaliste de presse en 1975 (Canal 8 de Quito-Ecuavisa) et a ensuite pris des cours de spécialisation comme producteur journaux télévisés au World Press Institute de Saint Paul (Minnesota).
En 1979, il a interviewé cinq fois l'ancien président José María Velasco Ibarra dans l'avion qui le transportait à Quito depuis l'Argentine avec la dépouille de son épouse, morte à Buenos Aires, grâce auquel Vera gagna de la notoriété dans les médias de son pays. Il a aussi réalisé et mené le programme d'investigation Informe Especial ; puis En directo, aux côtés de Polo Barriga, jusqu'en 1980, parmi d'autres productions.
Cette même année est né son premier fils, Carlos Andrés Vera Ribadeneira. Dès lors, il a eu 5 fils de plus avec 3 de ses 4 épouses: Juan José, Nicolás, Martina, Cira Victoria et Ana Cristina.
Il a travaillé dans divers milieux comme présentateur de journal, interviewer et conducteur de programmes d'opinion à la radio et à la télévision. Il a été aussi chroniqueur dans El Universo, El Diario, El Comercio, La Otra et la revue bimensuelle Vistazo. Il a gagné différents prix, entre autres : un de l'agence EFE, trois de Ochos de Oro en Équateur, six de ITV, un de la UNP. Pendant huit ans il a présenté les programmes Contacto Directo et Cero Tolerencia, sur la chaîne Ecuavisa.
Vera, depuis ses fonctions de journaliste, a joué un rôle politique en soutenant au second tour la candidature de Rafael Correa aux élections présidentielles de 2006, et critiqué frontalement le multimillionnaire Álvaro Noboa comme il l'avait fait aux élections passées en déclarant ouvertement ses préférences politiques depuis le journalisme, comme quand il déclara au premier tour le 21 août 2006 dans le programme Contacte Direct que son candidat favori était León Roldós[1].
Dès 2009, il s'engage dans la politique équatorienne dans le Mouvement Civique Madera de Guerrero, et après comme membre de l'assemblée nationale pour l'alliance du mouvement en lien avec le P.S.C., sans pour autant obtenir un siège[2],[3],[4],[5],[6].
Une fois hors de la sphère médiatique, il ouvre une chaîne numérique sur YouTube et il lance son premier livre, Nunca mordaza, sur la liberté d'expression et son passage par diverses chaînes de télévision.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Copia archivada » [archive du ] (consulté le )
- http://ecuadorinmediato.com/index.php?module=Noticias&func=news_user_view&id=185153&umt=pedi_ser_incluido_en_madera_guerrero_confirma_carlos_vera
- http://ecuadorinmediato.com/index.php?module=Noticias&func=news_user_view&id=185640&umt=como_asambleista_nacional_carlos_vera_anuncia_que_trabajara_por_seguridad_empleo_y_libertad_expresion_ciudadanos_audio
- (es) « Show », sur lahora.com.ec (consulté le ).
- (es) « Alianza PSC-MG apuesta por Viteri y Vera, en lista para asambleístas nacionales », Diario El Comercio, (consulté le )
- (es) « Carlos Vera asegura que el CNE determinó que él no podía ser asambleísta », Diario La Hora, (consulté le )