Les onze épreuves programmées sont disputées sur deux massifs entourant Val d'Isère : le massif de Bellevarde et celui de Solaise. Plusieurs travaux ont été effectués dans l'optique de ce rendez-vous international : les pistes (réhabilitation de la Face de Bellevarde, construction de la piste Rhône-Alpes sur la Face de Solaise) et les infrastructures (édification d'un centre de presse et de stades d'arrivée). En raison du retard de certains de ces travaux, menaçant l'existence même de ces mondiaux, plusieurs démissions ont été présentées au sein du comité d'organisation, la plus symbolique étant celle de l'ancien skieur triple champion olympique Jean-Claude Killy. En dépit de ces turbulences, Val d'Isère et sa région accueillent finalement à temps les 504 sportifs (204 femmes et 300 hommes) venus de 73 pays.
Ces Mondiaux sont marqués par les performances de l'Américaine Lindsey Vonn qui remporte la descente et le super-G sur la piste Rhône-Alpes de Solaise, et du Suisse Didier Cuche, qui devient à 34 ans le plus vieux champion du monde de l'histoire en s'imposant dans le super-G en bas de la Face de Bellevarde, pour remporter le seul titre mondial de sa carrière. Le Français Julien Lizeroux gagne pour sa part deux médailles d'argent, celles du slalom et du super-combiné.
La candidature de Val d'Isère fut votée à l'unanimité par les membres du conseil municipal du village alpin le [1]. La station savoyarde s'était déjà porté candidat sans succès à l'organisation des Championnats du monde de ski alpin 2007 finalement attribués à Åre (Suède). Après s'être rapidement acquittée des droits d'inscription auprès de la Fédération internationale de ski, la candidature de Val d'Isère se structure par la constitution d'un comité d'organisation. Ce dernier est présidé par le maire d'alors Bernard Catelan tandis que l'ancien skieur Jean-Claude Killy est désigné président exécutif[2].
Dès les Jeux olympiques d'hiver de 2002 organisés à Salt Lake City dans l'Utah, les responsables de Vail et du domaine skiable de Beaver Creek envisagent de proposer une candidature américaine à l'organisation de ces championnats. Le dossier américain s'est notamment appuyé sur le succès de l'organisation des éditions 1989 et 1999 tout en insistant sur l'originalité d'organiser cette compétition dans le Colorado tous les dix ans depuis 1989[3].
L'élection de se solde à l'issue du second tour de scrutin qui voit le village savoyard de Val d'Isère obtenir l'organisation de l'événement grâce à une majorité absolue[4]. En tête dès le premier tour, la candidature française semble avoir profité des 2 voix initialement exprimées en faveur du dossier allemand lors du second tour.
C'est la quatrième fois que la France accueille des Championnats du monde de ski alpin après les éditions 1937 et 1962 à Chamonix et 1968 à Grenoble (une compétition où étaient également décernés les titres olympiques). Après 41 ans, c'est donc la première fois que le pays organise cet événement mondial, le dernier rendez-vous international de ski alpin organisé en France étant les Jeux olympiques d'hiver de 1992[5]. Défaites, les villes allemande de Garmisch, autrichienne de Schladming et américaine de Vail se consolent deux, quatre et six années plus tard puisque désignées tour à tour villes hôtes des éditions 2011, 2013 et 2015.
Une préparation marquée par les tensions au sein du comité d'organisation
Nommé président du directoire du comité d'organisation en , Jean-Claude Killy présente sa démission à Bernard Catelan le via une lettre dans laquelle l'ancien skieur triple champion olympique en 1968 reproche les retards des travaux[6],[7]. En effet, ceux du centre sportif n'ont pas commencé alors tandis que les pistes nécessitent encore des aménagements. En , la FIS avait déjà signalé ses inquiétudes quant à ces retards, un avertissement qu'avait relayé Killy[7]. Quelque temps après, le , c'est au tour de Jean-Paul Pierrat, ancien fondeur de haut niveau, d'annoncer sa démission de son poste de directeur général du comité d'organisation. Pierrat motive sa décision par la nécessité de réorganiser rapidement un comité confronté à l'accumulation des retards dans les divers travaux[8],[9].
Une réorganisation est décidée le avec la désignation de Jean-Luc Fabre en remplacement des deux démissionnaires, une nomination validée par les instances qui font autorité dont le ministère[10]. À la fin de l'année, en prévision des tests grandeur nature en Coupe du monde, la FIS homologue les deux pistes après les réaménagements effectués sur la Bellevarde et la Solaise[11]. Élu nouveau maire de Val d'Isère en , Marc Bauer est désigné nouveau président du conseil de surveillance du comité d'organisation en remplacement de Bernard Catelan[12]. Peu de temps après débutent les travaux du centre de presse qui, malgré les inquiétudes, est terminé dans les temps avant aménagement fin [13].
Après de multiples visites de contrôle, la FIS a validé le tracé des pistes en [14], précédant de peu de temps le début des travaux des infrastructures avoisinantes[15], et le début de leur construction[16]. Un peu plus de quatre mois après le début de sa construction, la piste « Rhône-Alpes » est homologuée pour la première fois par la FIS[17].
Les 11 épreuves sont disputées sur deux massifs qui entourent Val d'Isère, celui de Bellevarde et celui de Solaise. C'est sur les pentes du premier que sont s'étaient tenues une partie des épreuves – descente, super G, slalom géant et combiné – de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de 1992 organisées à Albertville. Façonnée par le Suisse Bernhard Russi pour les JO, la Face de Bellevarde est réhabilitée pour ces championnats puisqu'abandonnée par les responsables de Val d'Isère après les Jeux. À l'époque, la « Face » avait en effet suscité de multiples critiques en raison de son caractère trop technique, du manque de fluidité et de son exigence[18]. Lors de ces Mondiaux, sont donc disputées sur la piste de Bellevarde l'ensemble des épreuves masculines (descente, super G, slalom géant, slalom, descente et slalom du super combiné) ainsi que deux épreuves féminines (slalom géant et slalom). La Face de Bellevarde est testée à l'occasion du Critérium de la première neige disputé dans le cadre de la Coupe du monde 2007-2008 le . Le super combiné disputé ce jour-là sourit à l'Américain Bode Miller qui remporta la première course disputée sur la Face depuis 1992 (la descente prévue la veille fut cependant annulée). Deux nouvelles épreuves de Coupe du monde — édition 2008-2009 — sont disputées en pour préparer la station. À cette occasion, l'Autrichien Benjamin Raich en super combiné et le Suisse Carlo Janka en géant s'illustrèrent.
Caractéristiques des épreuves disputées sur la Face de Bellevarde[19]
Descente hommes
Super G hommes
Géant hommes
Géant femmes
Slalom hommes
Slalom femmes *
Altitude de départ
2807 m
2498 m
2292 m
2209 m
2062 m
2042 m
Altitude d'arrivée
1848 m
1848 m
1848 m
1848 m
1842 m
1842 m
Longueur
2988 m
1770 m
1181 m
1181 m
591 m
550 m
Dénivellation
959 m
650 m
450 m
361 m
220 m
200 m
Pente maximale
70 %
56 %
70 %
70 %
70 %
70 %
Pente minimale
5 %
16 %
15 %
15 %
15 %
15 %
Pente moyenne
32,1 %
36 %
38,1 %
38,1 %
37,23 %
37,23 %
* Le parcours du slalom féminin est le même que celui du slalom du super combiné masculin.
Les épreuves de vitesse (descente, super G) ainsi que le super combiné (descente et slalom) féminins se déroulent sur une nouvelle piste située sur le massif de Solaise. Baptisée « Rhône Alpes », cette piste façonnée spécialement pour les Mondiaux est testée pour la première fois en compétition à l'occasion des Championnats de France 2007[20],[21] ; elle devait également servir lors de deux épreuves de Coupe du monde en décembre 2007 mais ces épreuves furent annulées[22]. Il faut noter que le slalom du super combiné devait initialement se dérouler sur la Bellevarde[23].
Caractéristiques des épreuves disputées sur la piste Rhône-Alpes du massif de Solaise[19]
Plusieurs voix se sont élevées durant les Championnats du monde pour critiquer la difficulté des pistes utilisées. Ainsi, concernant la Piste Rhône-Alpes du massif de Solaise, après le premier entraînement de la descente féminine marqué par les chutes plus ou moins graves de la Suédoise Jessica Lindell-Vikarby et de l'Allemande Maria Riesch, certaines portions ont été ralenties par l'ajout de portes sur ordre des responsables de la Fédération internationale de ski. Une dénaturation pour certaines skieuses, un soulagement pour d'autres[24]. De même, les entraîneurs des équipes nationales ont émis des inquiétudes quant aux risques encourues par les skieuses à l'occasion des épreuves féminines prévues sur la Face de Bellevarde (notamment le slalom géant et le super G de la Coupe des nations). Sont notamment critiqués les passages entièrement verglacés du bas de la piste qui nécessitent une force particulière que ne possèderaient pas les femmes[24]. Ainsi, Patrick Riml, le chef de l'équipe canadienne, a affirmé que si ces courses étaient maintenues sur Solaise, plusieurs équipes les boycotteraient. Avertie, la FIS décide après avoir hésité de maintenir les épreuves féminines sur Bellevarde[25]. Les chutes de neige intervenues avant ces compétitions permettent finalement de diminuer la difficulté de la Face.
Calendrier officiel des Championnats du monde[26]. En raison d'un nombre élevé de participants, une manche qualificative est organisée la veille de chaque épreuve technique (slalom spécial, slalom géant).
Le , une cérémonie d'ouverture marque le début officiel des Championnats du monde. Devant environ 7 000 spectateurs, cette cérémonie débute par le défilé des 73 délégations nationales engageant des skieurs et est suivie par un spectacle mis en scène par Gilles Rhodes, en partie responsable de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 1992. Parmi les officiels ayant assisté à cette célébration inaugurale figurent notamment le Suisse Gian-Franco Kasper, président de la FIS, ou Roselyne Bachelot, ministre française de la santé et des sports[27],[28].
Dossard 16, le Suisse Didier Cuche a dominé la course presque de bout en bout. Le vice-champion olympique du super G en 1998 a en effet pointé en tête à chaque intermédiaire accroissant progressivement à chaque fois son avance. Ainsi, hormis l'intervalle séparant le premier du deuxième intermédiaire, le Suisse a réalisé le meilleur temps de chacun des secteurs chronométriques. Aucun autre skieur n'a affiché une telle régularité sur l'ensemble du parcours et n'a su maîtriser autant une piste aussi abrupte et technique. Finalement[33], le premier champion du monde suisse de super G depuis Martin Hangl en 1989 devance d'environ une seconde ses poursuivants directs, l'Italien Peter Fill (dossard 26) et le Norvégien Aksel Lund Svindal (dossard 19). À 34 ans, Didier Cuche remporte le premier titre mondial de sa carrière mais il devient également le plus vieux champion du monde de l'histoire[33]. La piste de Bellevarde présentait une neige accrocheuse en haut avant une fin sur de la glace. Tout d'abord Benjamin Raich (dossard 9) puis Christof Innerhofer (dossard 11) ont signé un temps de référence et prirent chacun la tête de l'épreuve avant le passage de Didier Cuche qui devance de plus d'une seconde l'Italien. Seuls Aksel Lund Svindal dans un premier temps (dossard 19) puis Peter Fill (dossard 26) ont pu se rapprocher du temps du Suisse, Fill fut moins relâché que ce dernier dans les courbes pentues de la Face de Bellevarde, il enlève cependant la première récompense mondiale de sa carrière tandis qu'Aksel Lund Svindal décroche sa quatrième médaille mondiale, la première en super G.
Parmi les favoris de la course, certains ont failli comme l'Autrichien Hermann Maier, leader de la Coupe du monde de la spécialité avant ces mondiaux, qui termine au 18e rang. Bode Miller auteur d'une grosse faute en première partie termine 12e. Plusieurs skieurs sont sortis dans les premiers dossard tels que Manuel Osborne-Paradis, Ted Ligety, Marco Sullivan ou Ambrosi Hoffmann permettant que les informations reviennent rapidement en cabine de départ pour les skieurs suivants. Enfin, Ivica Kostelić ne put prendre le départ en raison d'un dos douloureux.
Partie avec le dossard no 2, la Française Marie Marchand-Arvier a longtemps détenu le meilleur temps avant que l'Américaine Lindsey Vonn (dossard 21) n'améliore de 34 centièmes de seconde la meilleure performance chronométrique. Auparavant, seule l'Autrichienne Andrea Fischbacher avait menacé la position de Marchand-Arvier puisqu'elle n'avait concédé que 6 centièmes de seconde à l'issue du parcours. Lindsey Vonn, leader du classement général de la Coupe du monde avant ces championnats, est la première américaine à inscrire son nom au palmarès du super G. Médaillée d'argent en 2007, elle remporte le premier titre mondial de sa carrière. Marie Marchand-Arvier n'était jamais montée sur un podium de super G en Coupe du monde mais elle connaissait parfaitement la piste grâces à plusieurs séances d'entraînement suivies par la délégation française. Elle est la première française médaillée en super G depuis le titre mondial de Régine Cavagnoud en 2001. Spécialiste du super G, l'Autrichienne Fischbacher, ancienne championne du monde junior de l'épreuve, enlève la première médaille mondiale élite de sa carrière.
Sur une piste souvent glacée notamment sur le haut du parcours, de nombreuses skieuses ont été piégées parmi lesquelles plusieurs favorites. La Suédoise Anja Pärson, tenante du titre, et l'Autrichienne Renate Götschl n'ont pas fini la course tandis que l'Italienne Nadia Fanchini, leader de la spécialité de la Coupe du monde 2008-2009, termine à 2 secondes de la vainqueur. Sur un tracé exigeant et très technique, la moindre erreur a été sanctionnée par la perte de plusieurs dixièmes ; en attestent les écarts importants à l'arrivée puisque seules trois skieuses terminent dans la même seconde, huit dans les deux mêmes secondes.
Les trois premières à l'arrivée l'ont été aux trois points de chronométrage intermédiaire. Ainsi, l'Autrichienne Andrea Fischbacher a réalisé le meilleur haut de parcours, la Française Marchand-Arvier pointait en tête au deuxième temps intermédiaire avant que l'Américaine Vonn ne pointe en tête au troisième et dernier intermédiaire. C'est dans cette partie de la course que la Française Marchand-Arvier a perdu du temps sur la vainqueur puisqu'elle ne réalise que le 12e temps entre le deuxième et le troisième intermédiaire concédant plus de 7 dixièmes de seconde sur Vonn.
Le tableau final des médailles est dominé par la Suisse, une première depuis l'édition 1989 organisée à Vail aux États-Unis. La délégation helvétique a notamment pu compter sur l'expérience de Didier Cuche, 34 ans, qui devient le champion du monde le plus âgé de l'histoire en gagnant le super G[41]. Le skieur, vice-champion olympique de l'épreuve en 1998, rate même de peu le doublé dans les épreuves de vitesse en échouant à 4 centièmes de seconde de la médaille d'or de la descente, remportée à la surprise générale par John Kucera, premier canadien titré dans cette épreuve[42],[43]. Troisième de cette dernière épreuve, Carlo Janka, 22 ans, est le symbole d'une équipe suisse également récompensée par ses plus jeunes représentants. Déjà vainqueur en Coupe du monde sur la Face de Bellevarde, Janka est sacré par ailleurs champion du monde du slalom géant. Plus jeune encore, l'espoir du ski féminin Lara Gut enlève deux médailles d'argent en super combiné et en descente chez les femmes à seulement 17 ans[44]. Mais la femme la plus en vue de la quinzaine mondiale est Lindsey Vonn[45]. L'Américaine, leader du classement général de la Coupe du monde 2008-2009, qui réalise le doublé descente et super G, est l'unique participante doublement sacrée lors de la compétition. La skieuse polyvalente se fait également remarquer en se blessant accidentellement la main en célébrant son sacre de la descente. Un rapide aller-retour en Autriche pour se faire opérer permet à l'Américaine d'être opérationnelle pour le slalom. Mais comme lors du super combiné, Vonn abandonne lors de la seconde manche alors qu'elle est en bonne position pour monter sur le podium[45].
Plusieurs têtes d'affiche ont en revanche failli lors des Championnats du monde en ne remportant aucune médaille. C'est le cas chez les hommes de Bode Miller ou d'Anja Pärson chez les femmes. Chez les hommes, l'Autriche ne remporte que deux médailles dont une en or, un bilan bien en deçà des espérances du pays le plus médaillé de l'histoire des Championnats du monde. Ainsi, avant l'ultime épreuve — le slalom masculin — la Wunderteam masculine n'avait remportée qu'une médaille, celle en argent de Benjamin Raich en géant. Les honneurs sont pour Manfred Pranger, médaillé d'or mais unique skieur autrichien classé lors du slalom[46]. Chez les femmes, entre l'absence de Marlies Schild et le retour de blessure de Nicole Hosp, Kathrin Zettel a assumé son statut de leader de l'équipe autrichienne en gagnant le titre mondial du super combiné. De la même façon, l'Allemande Maria Riesch remporte l'or en slalom, épreuve qu'elle domine en Coupe du monde ; le second titre pour la délégation allemande après la victoire surprise de Kathrin Hoelzl en slalom géant[47].
La France, pays hôte, termine la compétition avec trois récompenses et plusieurs places d'honneur. Un « bon bilan » selon le Directeur technique alpin Yves Dimier, ce malgré l'absence de titre et l'échec de Jean-Baptiste Grange, leader du classement de la Coupe du monde de slalom[48].
En raison de pistes détériorées par les précipitations de neige, la Coupe des nations, épreuve par équipe, est annulée alors qu'elle devait avoir lieu le . La compétition ne peut être reprogrammée en raison d'un calendrier encombré par les épreuves techniques disputées à la fin des championnats[49]. Neuf équipes, composées d'hommes et de femmes, étaient engagées pour disputer deux super G raccourcis et deux manches de slalom. Plus globalement, l'événement est épargné par le mauvais temps. Sur les treize jours de compétitions, il a régné un ciel alternant éclaircies et nuages. Hormis l'annulation de la Coupe des nations, seule la descente féminine a été reportée à cause des mauvaises conditions climatiques.
Avant les compétitions, les organisateurs espéraient 200 000 spectateurs[50]. Plus de 250 000 personnes assistent finalement aux compétitions[45]. Le dimanche , dernier jour de l'événement, 42 000 personnes assistent même au slalom masculin selon l'organisation[51]. Un succès populaire en partie expliqué par la gratuité offerte aux spectateurs d'assister aux compétitions mais aussi par la gratuité des transports en commun organisée par les collectivités territoriales[52].
Ces championnats du monde ont dépassé les records d'audience télévisuels, entraînant la satisfaction des financeurs, l'État, la région Rhône-Alpes et le département de la Savoie. Quelques semaines après la clôture, les recettes étaient évaluées à 32,1 M€, soit +0,5M€ par rapport aux dépenses[53].
↑L'entraînement de la descente féminine prévue le 7 janvier 2009 est annulé afin de préserver la Piste Rhône-Alpes du massif de Solaise. Ski alpin - ChM (F) - Entraînement annulé, sur lequipe.fr, 7 février 2009. Consulté le 7 février 2009.
↑Reportée en raison des conditions climatiques, la course initialement prévue le 8 février est reportée au lendemain, le 9 février. La descente annulée, sur lequipe.fr, 8 février 2009. Consulté le 9 février 2009.