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Charles de Flahaut

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Charles de Flahaut
Charles de Flahaut de La Billarderie
Auguste Charles Joseph de Flahaut
Charles de Flahaut

Naissance
Paris (Royaume de France)
Décès (à 85 ans)
Paris 7e (Empire français)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme État-major
(Aide de camp)
Grade Général de division
()
Distinctions Médaille militaire (1866)
Légion d'honneur
(Grand-croix)
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
(32e colonne)
Autres fonctions Diplomate
Membre de la Chambre des pairs
Sénateur du Second Empire
Famille Famille de Flahaut
Famille de Talleyrand-Périgord

Charles de Flahaut, de son nom complet Auguste Charles Joseph, comte de Flahaut de La Billarderie, né le à Paris et mort le à Paris 7e[1], est un général et diplomate français, grand-croix de la Légion d'honneur, médaillé militaire.

Il est grand chancelier de l’ordre national de la Légion d’honneur de 1864 à 1871.

Origines familiales et jeunesse

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Il est officiellement le fils de Charles-François de Flahaut de La Billarderie (1728-1793), maréchal de camp et Intendant des Jardins du Roi, guillotiné en 1793, et de Marie-Adélaïde Filleul (1761-1836)[2]. Cependant, Charles de Flahaut, ainsi que nombre de ses contemporains, considérait Talleyrand (1754-1838) comme son père. Celui-ci a d'ailleurs entretenu avec Charles de Flahaut une relation très particulière tout au long de sa vie.

Il passe la plus grande partie de sa jeunesse dans l'émigration pendant la Révolution française, séjournant dans plusieurs villes d'Europe (Londres, Hambourg, Bremgarten). Il rentre en France après l'avènement de Bonaparte comme Premier consul (fin 1799).

Son nom est habituellement orthographié Flahaut, mais on trouve également la graphie Flahault, plus conforme à son ascendance paternelle officielle. Il signe d'ailleurs FLAHAU(LT).

La période napoléonienne (1800-1815)

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À l'âge de 15 ans, il entre dans un corps de volontaires à cheval, organisé pour accompagner le premier Consul en Italie. Il lui écrit une lettre qui témoigne de sa volonté et de son ambition : « Général, je n'ai que 16 ans, mais je suis fort. Je sais trois langues assez bien. […] Trop jeune pour être soldat, j'ose vous demander d'être votre aide de camp. Soyez sûr que je serai tué ou que j'aurai justifié de votre choix à la fin de la campagne. ». Le jeune homme entame ainsi une carrière militaire rapide et impressionnante, avec l'aide de Talleyrand.

Il est admis au service de Louis Bonaparte en 1801, puis de Murat en 1803, comme capitaine aide-de-camp puis, après une liaison avec la femme de Murat, il est versé à l'état-major de Berthier en 1808.

Pendant ses quinze ans au service de Napoléon, il participe aux combats les plus prestigieux : Marengo, Ulm, Austerlitz, Iéna, Eylau, Friedland, Wagram. Il est aussi présent pendant la terrible campagne de Russie et la Prise de Moscou.[3]


Promu au grade de général de brigade le , il devient aide de camp de l'Empereur en 1813. Peu enthousiasmé par leurs premières rencontres, ce dernier aurait dit à Joséphine :

« De l'esprit ? brtt ! Qui n'en a pas comme cela ? Il chante bien ? Belle qualité pour un soldat, qui, par état, est presque toujours enroué. Ah ! il est joli garçon, voilà ce qui vous touche, vous autres, femmes... Eh bien ! Je ne lui trouve rien du tout d'extraordinaire. Il ressemble à un faucheux avec ses éternelles jambes. »

Par la suite, il reconnut cependant qu'il est « un homme fait pour aller à tout ». Il eut en effet un rôle militaire, puis diplomatique.

Peinture de Meissonier : 1814, Campagne de France. Retraite après la bataille de Laon : Napoléon et son état-major. Derrière lui de gauche à droite : Ney (capote sur les épaules), Berthier, Flahaut (fils de Talleyrand), derrière Ney, un inconnu tombant de fatigue, puis Drouot et, derrière Flahaut, peut-être Gourgaud[4],[5],[6].

Il se distingue alors à la bataille de Dresde et est nommé au grade de général de division (). Le , il se rend auprès des plénipotentiaires russes, autrichiens et prussiens pour traiter d'un armistice, mais ses propositions ne sont pas acceptées.

Le titre de comte de l'Empire et le grade de commandeur de la Légion d'honneur lui furent accordés un peu plus tard.

Napoléon lui confie aussi ses premières missions diplomatiques à Neumarck en 1813 (exécuter l'armistice conclu avec les armées russes et prussiennes) et à Lusigny en 1814 (négocier l'armistice avec les alliés).

Après la première abdication de Napoléon Ier, en 1814, il s'oppose à la première Restauration ; pendant les Cent-Jours, le , il reprend son poste d'aide de camp et est nommé Pair de France. Il participe à la bataille de Waterloo. Il défend alors à la Chambre des Pairs le rapport du ministre de la Guerre attaqué par Ney, donne des détails sur les opérations de Grouchy, certifie que ce maréchal avait alors 40 000 hommes sous ses ordres, et appuie avec chaleur la proposition de Lucien Bonaparte en faveur de Napoléon II.

À la seconde abdication de Napoléon, il manque partir avec lui à Sainte-Hélène, mais est retenu par sa mère. Avec les derniers fidèles de l'empereur, il tente vainement d'imposer le roi de Rome.

La carrière militaire de Charles de Flahaut s'arrête là ; Talleyrand réussit à faire rayer son nom de la liste des personnes qui devaient être exilées de France. Toutefois il doit s'éloigner pour quelque temps des sphères du pouvoir.

La Restauration (1815-1830)

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Après le retour du Roi il se retire sur la Loire, puis se rend aux environs de Genève[7]. Mais les correspondances qu'il entretient avec d'autres français conduisent les autorités helvétiques à lui demander de quitter le pays. Il se rend alors d'abord en Savoie, à Aix où est également Mme Louis Bonaparte, Hortense de Beauharnais dont il est très proche, puis en Angleterre.

Après l'indépendance de la Belgique, Flahaut propose un plan alternatif de partage des territoires, parfois également attribué à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui sera rejeté par la conférence de Londres.

La monarchie de Juillet (1830-1848)

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En 1830, le comte de Flahaut achète, pour 250 000 francs, l'hôtel de Massa. La famille de Flahaut y demeurera pendant vingt-trois ans.

Le , il accède à la dignité de pair de France dans la série de trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie.

Dans les rangs de l'armée, il eut quelques missions pendant la monarchie de Juillet, mais il ne retrouva jamais le prestige militaire acquis sous le Premier Empire.

C'est grâce à l'ambition de sa femme qu'il entame une carrière diplomatique dès la Monarchie de Juillet. Il a en effet de très bonnes relations avec Louis-Philippe Ier, par l'intermédiaire de sa mère qui aurait été la maîtresse du futur roi pendant son exil au moment de la Révolution Française. Après avoir été écarté par Talleyrand (1754-1838) du poste d'ambassadeur à Londres que celui-ci occupait, il obtint celui d'ambassadeur à Vienne (). Son épouse avait beaucoup intrigué pour qu'on lui attribue ce poste. Ce ne fut qu'une ambassade mondaine. Ils furent cependant tous deux très appréciés de Metternich.

La Seconde République (1848-1851)

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Les évènements l'obligent à quitter son poste : il démissionne en en même temps que la Deuxième République le révoque. Farouchement anti-républicain (il est plutôt libéral, par ses influences anglaises), il retourne vivre à Londres.

C'est l'entrée en politique de son fils Auguste de Morny, et l'arrivée de Louis-Napoléon Bonaparte, qui le fait revenir en France et rentrer dans la vie politique. À nouveau, sa femme est derrière lui, ainsi que sa fille aînée. Le couple est évoqué dans une lettre écrite à Londres par Prosper Mérimée à Mme Edouard Odier le  :

« M. de Flahaut m'a mené chez lord Ellesmere[8] où j'ai vu un magnifique Cuyp nullement repeint (...) Il m'a paru que Mme de Flahaut était considérablement rajeunie. Elle a un râtelier neuf et est devenue douce et bonne. »

— Correspondance générale, Paris, Le Divan, 1947 - tome VI, 1850-1852 - p.56

Le Second Empire (1851-1870)

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Portrait de Charles de Flahaut, grand chancelier de la Légion d'honneur.

Souvent ignoré par les sources, Flahaut participe, aux côtés de son fils, à la préparation et au coup d'État du , retour d'un Bonaparte au pouvoir et souvenir du temps glorieux du Premier Empire. C'est la raison pour laquelle il favorise l'instauration du second Empire de Napoléon III pour qui il représente un excellent moyen de légitimer le nouveau régime, en continuité avec celui de son oncle.

Rapidement déçu par Napoléon III[9], il se désintéresse bientôt de la politique française. Malgré tout, il reste attaché à l'Empire, et c'est pourquoi il accède enfin au poste tant désiré d'ambassadeur à Londres en 1860. Il ne marqua pas cependant cette place, comme l'avait fait auparavant son père, mais fut d'excellent conseil pour Édouard Thouvenel, alors ministre des Affaires extérieures. Il démissionne de ce poste en 1862, à cause d'un désaccord avec Napoléon III et après le renvoi de Thouvenel.

Charles de Flahaut finit sa vie entre Londres et Paris, ne s'occupant plus de politique malgré quelques titres honorifiques : il est fait sénateur le , Grand chancelier de la Légion d'honneur, puis relevé de sa retraite militaire pour être placé dans la deuxième section de réserve de l'état-major.

Sépulture au cimetière de Montmartre.

Il meurt dans la nuit du 1er au , jour de la bataille de Sedan qui vit la chute du Second Empire. Il est enterré au cimetière de Montmartre à Paris (2e division 15PAD1836), avec sa fille Clémentine.

Vie familiale

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Mariages et enfants légitimes

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Adélaïde de Flahaut, née Marie Adélaïde Filleul (1761-1836), dont les romans ont obtenu tant de succès au XIXe siècle, et qui épousa en secondes noces M. de Souza, était la mère du général.

Le (ou le 1er juillet), Charles de Flahaut épouse à l'église St André d'Édimbourg Margaret Mercer Elphinstone, baronne de Keith, fille de l'amiral Lord Keith (elle meurt à Paris le ) avec laquelle il aura cinq filles, dont Emily de Flahaut, marquise de Lansdowne.

Parmi ses descendants, on relève le nom de Michel Poniatowski (1922-2001), homme politique français.

Un fils naturel : le duc de Morny

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Grand, blond aux yeux bleus, chantant à merveille, Charles de Flahaut eut beaucoup de liaisons amoureuses. On lui attribue notamment les faveurs de Caroline Murat, de Pauline Bonaparte, ainsi que de femmes étrangères comme la princesse polonaise Anna Potocka (née Tyszkiewicz), rencontrée lors d'un séjour à Varsovie.

Cependant, c'est avec Hortense de Beauharnais qu'il eut la liaison la plus durable, dont est issu un fils illégitime, Charles de Morny (1811-1865). Déclaré à l'état civil le à Paris (IIIe arrondissement de l'époque), sous l'identité de Charles Auguste Louis Joseph Demorny, frère utérin du futur Napoléon III. Son identité fut ultérieurement transformée en Auguste, duc de Morny.

L'acte de naissance de l'enfant mentionne comme parents : « Auguste Jean Hyacinthe Demorny, propriétaire à Saint-Domingue, demeurant à Villetaneuse, département de la Seine », et son épouse « Louise Émilie Coralie Fleury ». En réalité, le couple Demorny faisait partie des connaissances de la famille de Beauharnais aux Antilles. Joséphine aurait demandé à ce Demorny, moyennant une somme d'argent, de reconnaître le fils illégitime de sa fille[10].

La famille de Flahaut accepta très bien la présence de Charles de Morny. Celui-ci devint en particulier très complice avec sa demi-sœur, la fille aînée légitime de son père.

Distinctions

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Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 31e et 32e colonnes.

Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Figure Blasonnement
Armes des Flahault de La Billarderie
D'argent, à trois merlettes de sable.[12]
Armes de la famille de Flahault
D'argent, à trois merlettes de sable, au chef d'azur, ch. d'une croix d'or.[réf. nécessaire]
Armes du baron de Flahaut de La Billardrie et de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Fontainebleau),

D'argent à trois merlettes de sable, surmontées d'un comble d'azur chargé d'une croix d'or : franc-quartier des Barons tirés de l'armée brochant sur le tout.[13]

Armes du comte Flahaut de La Billardrie et de l'Empire () (décret du , lettres patentes du , Palais des Tuileries)

D'argent à trois merlettes de sable ; au comble d'azur chargé d'une croix pleine d'or ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu.[13]

Notes et références

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  1. Archives de Paris, acte de décès n°2260, vue 24 / 31
  2. Bernard Alis, Henri-Charles De Thiard De Bissy, Correspondance du comte de Thiard, Éditions L'Harmattan, , p. 207
  3. Martin 2022, p. 197, 199-201, 204-207.
  4. Jean Louis Ernest Meissonier. Ses Souvenirs - Ses Entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, par M. O. Gréard. Librairie Hachette et cie - Paris, 1897.
  5. Site du ministère de la Culture - JOCONDE : Catalogue des collections des musées de France
  6. Juliette Glikman, Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France, Cahiers de la Méditerranée, "Dossier : XVe – XXe siècles - De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat", n°83 : "Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques", 2011, p. 175-186.
  7. Y., Biographie des hommes vivants ou histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits. t. 3., , p. 95
  8. Egerton, 1800-1857, homme d'État, écrivain et amateur d'art qui possédait une importante galerie de tableaux
  9. Au sujet de qui il écrivit à son fils : « Quelle différence, grand Dieu ! Entre lui et son oncle ! »
  10. Michel Moisan, Le duc de Morny. Le parisien et l'Auvergnat, édition Carlat, Paris, 2001
  11. a et b Almanach royal et national, (lire en ligne)
  12. J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, , p. 677
  13. a b c et d « Titre de baron, accordé par décret du 15 août 1809, à Auguste, Charles, Joseph de Flahaut de La Billardrie. Fontainebleau ( 2 novembre 1810). », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr : Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )

Bibliographie

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  • Document utilisé pour la rédaction de l’article« Charles de Flahaut », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
  • Frédéric Masson (1847-1923), Le Général Cte de Flahaut. Une rectification, Paris, Dubuisson, 1881.
  • The Secret of the Coup d'État : an unpublished correspondence of prince Louis Napoleon, MM. de Morny, de Flahault, and others, 1848 to 1852, edited with an introduction by the earl of Kerry and a study by Philip Guedalla. London, Constable, IX-263, 1924); Le Secret du coup d'État, correspondance inédite du Prince Louis-Napoléon, de MM. Morny, de Flahault et autres, traduction française de l'ouvrage ci-dessus, par le baron Jacques de Maricourt, Paris, Emile-Paul frères, 1928, 315 p.
  • Françoise de Bernardy, Charles de Flahaut, 1785-1870, que deux reines aimèrent, Paris, Hachette, 1954, 279 p.
  • Françoise de Bernardy, Flahaut : 1785-1870, fils de Talleyrand, père de Morny, Paris, Perrin, coll. « Présence de l'histoire », 1974, 383 + 16 p.
  • Jean-Philippe Chaumont, Archives du Général Charles de Flahaut et de sa famille, 565 AP, Paris, Centre historique des Archives nationales, La documentation française, 2005, 251 p.
  • Philippe Munsch, Mise en perspective de la carrière d'un aide de camp sous le Consulat et le Premier Empire : le cas de Charles de Flahaut de La Billarderie (1785-1815), Paris, École nationale des chartes, thèse d'archiviste-paléographe, 2016, 615 p.

Articles connexes

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Liens externes

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