Clément Poirée
Nom de naissance | Clément Poirée |
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Naissance | |
Nationalité | française |
Activité principale | Metteur en scène |
Style | |
Activités annexes | Directeur du Théâtre de la Tempête (depuis 2017) |
Années d'activité | Depuis 2004 |
Maîtres | Philippe Adrien |
Scènes principales
Clément Poirée, né en 1974[1], est un metteur en scène et directeur de théâtre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études de sociologie politique, Clément Poirée découvre le théâtre en assistant en 1999 à une mise en scène de la pièce Excédent de poids, insignifiant : amorphe de Werner Schwab par Philippe Adrien. Clément Poirée rencontre le metteur en scène, également directeur du Théâtre de la Tempête et le sollicite pour un stage. Il est engagé comme stagiaire sur Le Roi Lear de William Shakespeare puis devient ensuite l'assistant et le collaborateur de Philippe Adrien (La Mouette d'Anton Tchekhov, Le Dindon de Georges Feydeau, Partage de midi et Protée de Paul Claudel, L’École des femmes de Molière...)[2],[3].
En 2004, Clément Poirée crée sa compagnie Hypermobile (surnom qu'il portait enfant) et monte sa première mise en scène Kroum, l'ectoplasme de Hanoch Levin au Théâtre de la Tempête[4],[5],[6]. En 2009, il poursuit avec Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht[7] puis en 2011 Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare qui participe au Globe to Globe Festival (en) de Londres et représente la France dans ce festival où Shakespeare est joué dans différentes langues[8],[9],[10]. En 2014, Beaucoup de bruit pour rien participe également au Festival Internacional Cervantino (en) au Mexique[5].
En , il succède à Philippe Adrien à la direction du Théâtre de la Tempête[3] et dirige Vie et mort de H de Hanoch Levin pour lequel Les Échos estime qu'il « a hérité d[u] sens de l’espace et de l’esthétique » de son mentor[11] et La vie est un songe de Calderon de la Barca[12].
Il revient aux pièces contemporaines avec Les Enivrés (2018) et La Ligne solaire d'Ivan Viripaev (2022)[13], À l'abordage ! (2020) (une adaptation contemporaine de Le Triomphe de l'amour de Marivaux)[14] et Autopsie mondiale (2023) d’Emmanuelle Bayamack-Tam[15], Catch ! de Hakim Bah (2021)[16] et Vania / Vania (2022) d'après les deux pièces d'Anton Tchekhov : Le Génie des bois et Oncle Vania[17].
Mise en scène
[modifier | modifier le code]Théâtre
[modifier | modifier le code]- 2004 : Kroum, l'ectoplasme de Hanoch Levin, Théâtre de la Tempête
- 2005 : Meurtre de Hanoch Levin, Théâtre de la Tempête
- 2009 : Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht, Théâtre de la Tempête[18]
- 2011 : Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare, Théâtre de la Tempête, Théâtre du Globe de Londres, tournée
- 2013 : Homme pour homme de Bertolt Brecht, Théâtre de la Tempête, tournée
- 2015 : La Nuit des rois de William Shakespeare, Théâtre des Quartiers d'Ivry, Théâtre de la Tempête, tournée
- 2017 : Vie et mort de H de Hanoch Levin, Théâtre de la Tempête
- 2017 : La vie est un songe de Calderon de la Barca, Théâtre de la Tempête, tournée
- 2018 : Les Enivrés de Ivan Vyrypaev, Théâtre de la Tempête
- 2019 : Dans le Frigo d'après Copi, Théâtre de la Tempête[19]
- 2020 : À l'abordage ! d’Emmanuelle Bayamack-Tam, Théâtre de la Tempête[20], tournée
- 2021 : Catch ! de Hakim Bah, Théâtre de la Tempête, tournée
- 2022 : La Ligne solaire d’Ivan Viripaev, Festival Off d'Avignon
- 2022 : Vania / Vania d'après Anton Tchekhov, Théâtre de la Tempête, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines
- 2023 : Autopsie mondiale d’Emmanuelle Bayamack-Tam, Théâtre de la Tempête, tournée
- 2024 : L'Avare de Molière, Théâtre de la Tempête
Opéra
[modifier | modifier le code]- 2020 : La Cenerentola, musique Gioachino Rossini, Festival d'Opéra de Saint-Céré, tournée
Livres audio
[modifier | modifier le code]De 2003 à 2015 Clément Poirée met en scène 25 livres audio des Editions Gallimard dans la collection Le Petit Théâtre d'Ombres - Giboulé[21].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Clément Poirée », sur Pappers (consulté le )
- Interview : Hadrien Volle, « Clément Poirée prend la direction de La Tempête et ouvre la saison avec La vie est un Songe », sur sceneweb.fr, (consulté le )
- Stéphane Capron, « Clément Poirée va succéder à Philippe Adrien à la direction du Théâtre de la Tempête en 2017 », sur sceneweb.fr, (consulté le )
- (es) « William Shakespeare dejó a la posteridad “Mucho ruido y pocas nueces” », sur rotativo.com.mx, (consulté le )
- (es) Fabiola Palapa Quijas, « El director Clement Poirée e Hypermobile se presentan por primera vez en México », sur La Jornada, (consulté le )
- Gilles Costaz, « L'amour est une farce », sur Les Échos, (consulté le )
- Armelle Héliot, « Dans la jungle des villes: un polar métaphysique », sur Le Figaro, (consulté le )
- Philippe Chevilley, « Beaucoup de Bruit pour rien de Shakespeare », sur Les Échos, (consulté le )
- Florentin Collomp, « Bon anniversaire, Mr Shakespeare ! », sur Le Figaro, (consulté le )
- (en) David Calder, « Shakespeare beyond English. A Global Experiment », sur Cambridge University Press, (consulté le )
- Philippe Chevilley, « Théâtre : la sarabande des humiliés à la Tempête », sur Les Échos, (consulté le )
- Philippe Chevilley, « Le théâtre est un songe à la Tempête », sur Les Échos, (consulté le )
- Gérald Rossi, « Les Enivrés, d’Ivan Viripaev : une fantastique soirée de beuverie qui libère imaginaires et pulsions », sur L'Humanité, (consulté le )
- Gérald Rossi, « Emmanuelle Bayamack-Tam et Clément Poirée partent «À l’abordage !» », sur RFI, (consulté le )
- Philippe Chevilley, « « Autopsie mondiale » : cherchez les idoles à la Tempête », sur Les Échos, (consulté le )
- Marie-Valentine Chaudon, « Au théâtre de la Tempête, tous les coups sont permis », sur La Croix, (consulté le )
- Philippe Chevilley, « Vania rencontre Vania au Théâtre de la Tempête », sur Les Échos, (consulté le )
- Armelle Héliot, « "Dans la jungle des villes" : comme en un mauvais rêve », sur Le Figaro, (consulté le )
- « « Dans le frigo » : le théâtre sans fin de Clément Poirée », sur Les Echos, (consulté le )
- Marie-Valentine Chaudon, « Emportés par l’amour », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Collection Le Petit Théâtre d'Ombres - Giboulées », sur Éditions Gallimard (consulté le )
Liens externes
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