Clarisses capucines
Clarisses capucines | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | par Paul III |
Institut | ordre monastique |
Type | vie contemplative |
Spiritualité | franciscaine |
Règle | règle de sainte Claire |
But | récitation de la liturgie des Heures |
Structure et histoire | |
Fondation | Naples |
Fondateur | Marie Laurence Longo |
Abréviation | O.S.C.Cap. |
Autres noms | Filles de la Passion |
Agrégé à | Frères mineurs capucins |
Liste des ordres religieux | |
L'ordre des Clarisses capucines (en latin : Moniales clarisae cappucinae o Ordo sanctae clarae capuccinarum) est un ordre monastique féminin de droit pontifical.
Historique
[modifier | modifier le code]Devenue veuve, Maria Richenza (1463-1542) fait un pèlerinage à la sainte Maison de Lorette où elle décide d'entrer dans le Tiers-Ordre franciscain en prenant le nom de Marie Laurence. De retour à Naples, elle commence, avec quelques sœurs, à se consacrer aux soins des malades dans les hôpitaux pauvres de la ville ; en 1497, elle fonde l'hôpital des Incurables destiné aux patients atteints de syphilis et se place sous la direction spirituelle de Gaétan de Thiene. En 1530, elle fonde le couvent de Sant'Eframo Vecchio destiné à la première communauté de frères capucins napolitains.
Par la bulle pontificale Debitum pastoralis officii du pape Paul III datée du , Mère Longo obtient l'approbation de fonder un nouveau monastère féminin. Le , la bulle Alias lui permet d'élever le nombre de religieuses à 33, en hommage aux années de vie terrestre de Jésus.
À l'origine, elles sont logées dans une aile de l'hôpital des Incurables et soumise sous la règle du Tiers-Ordre franciscain et à la direction des Pères Théatins, Marie Laurence Longo et ses sœurs prennent possession en août 1538 de Santa Maria della Stalletta devenue l'église Santa Maria di Gerusalemme puis adoptent la règle de sainte Claire (approuvée par le pape Innocent IV en 1253) et les constitutions religieuses calquées sur celles des frères mineurs capucins et passent également sous la direction spirituelle de ces religieux par la bulle Cum monasterium du dont les religieuses adoptent le nom. Les capucines se répandent rapidement dans toute l'Italie (en 1576, elles fondent une maison à Rome, en 1578 à Milan).
En 1604, un couvent des Capucines est établi à Paris et occupe alors la moitié de la place Vendôme actuelle, vers la rue des Capucines. Le second couvent de France est fondé par Marthe d'Oraison, baronne d'Allemagne, à Marseille en 1626, avec Agnès d'Aguillenqui parmi les sept premières religieuses reçues[1].
Sainte, bienheureuse et vénérable
[modifier | modifier le code]- Véronique Giuliani (1660-1727)
- Florida Cevoli (1685-1767)
- Marie Madeleine Martinengo (1687-1737)
- Marie Angèle Astorch (1592-1665)
- Raphaëlle Marie de Jésus-Hostie (1915-1991)
Activités et diffusion
[modifier | modifier le code]Les clarisses capucines se vouent à la vie contemplative par la récitation de l'office
Fin 2005, l'ordre comptait 160 monastères et 2209 religieuses.
- Monastère des Clarisses Capucines de Aix-en-Provence (1827).
- Monastère des Clarisses Capucines de Chamalières (1930) primitivement à Lorgues.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Régis Bertrand et Marie-Elisabeth Henneau, « Françoise d'Aguillenqui », notice biographique, Dictionnaire des femmes de l'Ancien Régime, Société internationale pour l'étude des femmes de l'Ancien Régime (SIEFAR), (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Clarisses capucines » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Liens externes
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