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Claude-François de Lezay-Marnésia

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Claude-François de Lezay-Marnésia
Fonction
Député aux États généraux de 1789
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
BesançonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Lezay-Marnésia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
François Gabriel de Lezay-Marnézia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Charlotte Antoinette de Bressey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie-Claudine de Nettancourt-Vaubecourt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Distinction
Blason

Claude-François-Adrien, marquis de Lezay-Marnésia, né à Metz le et mort le à Besançon, est un militaire, agriculteur et poète utopiste français d'origine lorraine.

Claude-François-Adrien naît à Metz, alors siège des Trois-Évêchés, le [1].

Après avoir servi comme capitaine d’un régiment du Roi, Claude-François de Lezay-Marnésia se retira dans son château de Saint-Julien, près de Lons-le-Saunier, et s’adonna à l’agriculture, aux lettres et aux sciences. Ce fut un novateur[réf. nécessaire].

Bien avant la Révolution, il abolit la corvée, demanda la suppression des taxes féodales et une répartition égale des impôts entre toutes les classes.[réf. nécessaire]

Député de la noblesse aux États-généraux de 1789, il fut l'un des premiers à quitter la Chambre du second Ordre pour se joindre au Tiers-État.

La compagnie du Scioto (1790-1792)

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Au mois de mai 1790, il se rendit en Amérique dans le cadre du projet de la compagnie du Scioto qu’il avait monté avec l'économiste écossais William Playfair. Après le fiasco du projet, il se retire d'abord aux environs de Pittsburgh.

Incarcération et exil

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Il rentra en France en 1792, où il est arrêté par les autorités révolutionnaires et incarcéré à Besançon.

Remis en liberté après le 9 thermidor, il se vit exiler au temps du Directoire et trouva refuge dans le pays de Vaud, en Suisse, notamment auprès de Isabelle de Montolieu. Le Consulat lui donne la possibilité de rentrer en France, mais il décède peu après son retour à Besançon.

Son père François Gabriel, marquis de Lezay-Marnésia, était capitaine au régiment de Navarre ; sa mère, Charlotte Antoinette, fille d'un chambellan du duc Léopold Ier de Lorraine et femme de lettres.

De son mariage avec Marie-Claudine-Marguerite de Nettancourt, morte en 1793 à Londres, il a eu trois enfants :

Publications

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  • Lezay-Marnésia a contribué à l'article « Voleur » de l’Encyclopédie, vol. XVII, publié en 1765, p. 450[3].
  • L’Heureuse famille, conte moral, A Genève [etc.], 1766, lire en ligne.
  • Discours de réception à l'Académie de Nancy, 1767.
  • M. John Coakley Lettsom, Le voyageur naturaliste, ou Instructions sur les moyens de ramasser les objets d'histoire naturelle, & de les bien conserver, traduit de l'anglois [par Cl.-Fr.-Adr. Lezay-Marnézia[4]], sur la seconde édition corrigée & augmentée, A Amsterdam, et se trouve a Paris, chez Lacombe, libraire, rue Christine, M.DCC.LXXV.
  • Essai sur la minéralogie du bailliage d'Orgelet, en Franche-Comté, Besançon, Charmet, 1778, 90 p.
  • Discours sur cette question proposée par l académie de Besançon en 1778 : Comment l'éducation des femmes peut elle contribuer à rendre les hommes meilleurs, soumis et publié sous le nom de son ami Joseph-Henri Costa de Beauregard.
  • Plan de lecture pour une jeune dame, 1784 Texte en ligne
  • Le Bonheur dans les campagnes, 1785
  • Essai sur la nature champêtre, en vers, avec des notes, 1787.
  • Mémoire pour le peuple français, 1788.
  • Cl. Fr. Ad. de Lezay-Marnézia, citoyen de Pensylvanie, Lettres écrites des rives de l’Ohio, Au Fort-Pitt et se trouve à Paris, Prault, an IX de La République [1800]. Lire en ligne.
  • Les paysages ou Essais sur la nature champêtre, poème, 1800
  • Apelle et Campaspe ou L’empire des arts, ballet héroïque, v. 1800

Notes et références

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  1. Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle : histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Volume 2, Metz, 1829, p. 539-542 ; Frank A. Kafker, « Notices sur les auteurs des dix-sept volumes de « discours » de l'Encyclopédie », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 1989, n° 7, p. 125-150 ; M. Veyre, La Maison de Lezay-Marnésia, 1240-1884, Strasbourg, 1954.
  2. Paul Montarlot, « Les émigrés de Saône-et-Loire », Mémoires de la Société éduenne, vol. 45,‎ , p. 39-44
  3. Sa signature apparait p. 451, au sein d'un sous-article « Maraudeur, (Art militaire.) ». À noter qu'un article « Maraude » est déjà présent dans le volume X.
  4. d'après Quérard.

Bibliographie

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  • Roland Guy Bonnel, Éthique et esthétique du retour à la campagne au XVIIIe siècle : l'œuvre littéraire et utopique de Lezay-Marnésia, New York ; Bern ; Paris : P. Lang, cop. 1995 (Eighteenth century French intellectual history, ISSN 1073-8657 ; 4), 499 p. (ISBN 0-8204-2628-8). Bibliogr. p. 485-499. CR : Guillaume Métayer, Revue d'Histoire littéraire de la France, 1998, n° 2, p. 310-313.
  • Marc Le Goupils, La Revue de Paris, t. 3, Paris, Bureau de la Revue de Paris, mai-, p. 314.
  • Émile Auguste Bégin, Biographie de la Moselle : histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, volume 2, Metz, 1829 (p. 539-542).
  • Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, notice en ligne.

Liens externes

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