Claude-Jean-François Despréaux
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Claude-Jean-François Despréaux est un musicien et un révolutionnaire français, né en [1] et mort à Paris le [2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Jean-François Despréaux, hautboïste de l'Académie royale de musique qui se retire en 1767, et de Marie-Anne d'Arras, frère aîné de Louis-Félix Despréaux (ca) (1746-1813) et Jean-Étienne Despréaux, Claude-Jean-François Despréaux y débute en 1759 comme violoniste. Devenu chef des premiers violons en 1771, il se retire en 1782[3],[4].
Pensionnaire de la République, il est commissaire civil et membre de la société populaire de la section de Brutus, et juré au tribunal révolutionnaire en 1793[5],[3],[4],[6].
Désespéré à la suite du 9-Thermidor, il se suicide d'un coup de fusil dans son appartement, au no 20 de la rue du Sentier, le 19 thermidor an II ()[3],[4],[6],[7].
Il est l'auteur de plusieurs sonates pour le violon et le clavecin[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé généalogique sur Geneanet
- Paris, État civil reconstitué, vue 40/51.
- Wilhelm Adolf Schmidt, Tableaux de la Révolution Française publiés sur les papiers inédits du département de la police secrète de Paris, vol. 2, Leipzig, Veit, (lire en ligne), p. 226.
- François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 3 : « Désargus - Gibbons », Firmin Didot et Cie, (lire en ligne), p. 6.
- Albert Soboul, Raymonde Monnier, Répertoire du personnel sectionnaire parisien en l'an II, Publications de la Sorbonne, , 564 p. (lire en ligne), p. 159.
- Castil-Blaze, L'Académie impériale de musique, vol. 2, Castil-Blaze, (lire en ligne), p. 46.
- Alphonse Aulard, Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire : recueil de documents pour l'histoire de l'esprit public à Paris, t. I : « Du 10 thermidor an II au 21 prairial an III », Paris, L. Cerf, , XVI-777 p. (lire en ligne), p. 24.