Aller au contenu

Coclois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Coclois
Coclois
Mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt
Maire
Mandat
Patrick Maufroy
2020-2026
Code postal 10240
Code commune 10101
Démographie
Gentilé Cocloisiens, Cocloisiennes
Population
municipale
172 hab. (2021 en évolution de −4,44 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 24″ nord, 4° 20′ 18″ est
Superficie 6,92 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arcis-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coclois
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coclois
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Coclois
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Coclois

Coclois est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le village est traversé par l'Auzon (affluent de l'Aube), la D 5 et la D 441. La commune est baignée par l'Aube (rivière).

Topographie

[modifier | modifier le code]

Le cadastre de 1837 cite le Gros-Gagnage, le Moulin-à-Vent et Marolle comme lieux-dits.

Coclois serait une forme dérivée du latin cortis pour cour d'un établissement[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, l'Auzon, le canal 01 de la commune de Coclois et le Fossé 01 de Bas Prés[2],[Carte 1].

L'Aube, d'une longueur de 249 km, prend sa source dans la commune d'Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes[3].

L'Auzon, d'une longueur de 40 km, prend sa source dans la commune de Piney et se jette dans l'Aube à Morembert, après avoir traversé neuf communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Coclois[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Coclois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (6,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les traces d'un pont sur l'Aube montre que la voie romaine passait là. Coclois est citée sur un diplôme de Charles le Chauve entre 840 et 854 qui confirmait les possessions de l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle. Pierre, comte de Dammartin faisait, entre 1089 et 1125 don de terres de Coclois à l'abbaye de Molesme. La seigneurie relevait de Ramerupt, passait en 1441 au comte de Bar-le-Duc, puis en 1633 à Gabriel des Réaulx pour 12 000 livres. Il était maître d'hôtel ordinaire du roi, baron de Lirey.

Parc et château.

Le château et son parc appartenaient jusqu'à la Révolution à la famille des Réaulx. En 1690, Louis des Réaulx obtint l'érection de sa terre en marquisat sous le nom des Réaulx[17]. Son descendant, Anne-François, prévoyait de bâtir un nouveau château, projet qui n'aboutit pas à cause de la Révolution. De nos jours, bien que le nom des Réaulx ait disparu à jamais, il existe des descendants qui habitent toujours le château. Le dernier marquis des Réaulx fut François marquis des Réaulx, dont le domaine appartient actuellement à son petit-fils Jean, comte Rougane de Chanteloup, qui est avocat au barreau de Troyes. En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Chaumont.

Dit aussi Le Gros-Gagnage fut un fief érigé en 1596 pour Pierre de Marolle, gruyer et maître d'hôtel de François de Luxembourg, abbé de Hautefontaine. Guillemette Bouvot, veuve de Pierre en héritait puis sa fille Guillemettɛ[18], épouse de Gabriel des Réaulx.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Coclois a été chef-lieu de canton entre 1790 et l'an IX.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Patrick Maufroy[19]
Réélu pour le mandat 2020-2026[20]
DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes de la Région de Ramerupt.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 172 habitants[Note 4], en évolution de −4,44 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
273279257283325304302302306
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
315293308273295264272264257
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
241223210194172185170173184
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
158125127122123143181187177
2021 - - - - - - - -
172--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Château de Coclois.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Coclois » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations : résumé des conférences de toponomastique générale faites à l’École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, publié par Paul Marichal et Léon Mirot, préface de Jacques Chaurand, Éditions Honoré Champion, Paris, 1999, 937.
  2. « Fiche communale de Coclois », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « l'Aube »
  4. Sandre, « l'Auzon »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Coclois et Mathaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 200.
  18. Archives nationales, P 215 2 ; n°38.
  19. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  20. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :