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Combat de Peterswalde

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Combat de Peterswalde
Description de cette image, également commentée ci-après
Les lanciers polonais de la Garde à Peterswalde. Peinture de Juliusz Kossak, musée national de Varsovie.
Informations générales
Date 17 septembre 1813
Lieu Peterswalde, Bohême
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Commandants
Séverin Fredro Friedrich Blücher
Forces en présence
200 hommes 674 hommes[note 1]
2 canons
Pertes
Inconnues ~ 20 prisonniers

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


Campagne d'Allemagne (1813)


Campagne de France (1814)


Front italien :

Front des Pays-Bas :
Coordonnées 50° 47′ 13″ nord, 13° 58′ 43″ est
Géolocalisation sur la carte : Tchéquie
(Voir situation sur carte : Tchéquie)
Combat de Peterswalde
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Combat de Peterswalde

Le combat de Peterswalde se déroule le 17 septembre 1813 à Peterswalde, en Bohême, dans le cadre de la campagne d'Allemagne. Il oppose le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale et le 4e régiment de gardes d'honneur au 1er régiment de hussards de Silésie (de). Après un rapide combat, les Polonais dispersent les Prussiens.

Prélude de la bataille

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Hussards prussiens de Silésie. Illustration de Richard Knötel.

Quelques jours auparavant, profitant de l'absence de l'Empereur, le général Wittgenstein lance une offensive en Allemagne sur les lignes françaises et bat le maréchal Ney à Dennewitz. Napoléon, informé de cette défaite, repart immédiatement sur le front et contraint les forces autrichiennes à la retraite au cours d'une série d'engagements victorieux. Il ordonne aussitôt la poursuite, auquel prend part le 1er régiment de lanciers polonais de la Garde. Ce dernier rattrape un détachement de cavaliers prussiens aux alentours du village de Peterswalde et le contraint à la bataille.

Forces en présence

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Les Polonais alignent les 1er et 2e escadrons du régiment, commandés par le chef d'escadron Séverin Fredro, auquel s'ajoute un peloton de 25 cavaliers du 4e régiment de gardes d'honneur[1].

Les Prussiens disposent de 5 escadrons du 1er régiment de hussards de Silésie commandés par le colonel Friedrich Blücher, le fils du maréchal Gebhard Leberecht von Blücher. Cette cavalerie est soutenue par de l'infanterie et par deux pièces d'artillerie[1].

Déroulement du combat

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Les premiers combats de la journée débutent par une attaque française sur l'une des collines occupées par les cavaliers prussiens, qui repoussent sèchement l'assaillant. Le chef d'escadron Fredro, s'étant approché par la ruse des lignes adverses[note 2], entraîne alors tous les cavaliers, polonais et français, à la charge. Tandis que le 1er escadron du capitaine Jankowski charge l'adversaire de front, le 2e prend les hussards à revers[2]. Cernés, les Prussiens se débandent et le colonel Blücher, blessé, est fait prisonnier par le brigadier Wojciechowaki[3].

Les Polonais font une vingtaine de prisonniers parmi les Prussiens, dont le colonel Blücher[3].

Bibliographie

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  • Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Les Polonais de Napoléon : l'épopée du 1er régiment de lanciers de la garde impériale, Copernic, , 179 p..

Notes et références

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  1. Effectifs de la cavalerie. Les effectifs de l'infanterie sont inconnus.
  2. Un soldat prussien raconte : « Un régiment de uhlans ennemis (les lanciers polonais de la Garde) se retrouva seul et face à notre aile droite à proximité du 1er Hussards de Silésie. Ce régiment de lanciers se rapprocha si dangereusement de notre position que le colonel Blücher voulut commencer son attaque, lorsque le commandant des uhlans agita un mouchoir blanc tout en disant : « Ne chargez pas Hussards, nous sommes des Russes », ce qui provoqua un certain flottement au sein de l'unité prussienne et laissa un temps à nos ennemis de s'approcher puis de nous charger. ».

Références

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  1. a et b Tranié et Carmigniani 1982, p. 114 et 125.
  2. Tranié et Carmigniani 1982, p. 125.
  3. a et b Tranié et Carmigniani 1982, p. 114.