Convergence nationale – Kwa Na Kwa
| Kwa Na Kwa | |
 Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Secrétaire général | Bertin Béa |
| Fondation | |
| Siège | Bangui |
| Devise | Travail, Justice, Progrès |
| Idéologie | travailliste |
| Couleurs | orange |
| Représentation | |
| Assemblée nationale | 11 / 140 |
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La Convergence nationale – Kwa Na Kwa (KNK, en langue sango Kwa Na Kwa : « le travail rien que le travail »), est un parti politique centrafricain, construit autour de l'appui de François Bozizé, président de la République centrafricaine de 2005 à 2013, arrivé au pouvoir par un coup d'État le . Lors de l'Assemblée constitutive du mois d', il présente son parti comme travailliste, d'obédience social-démocrate[1].
Historique
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Le mouvement lancé par Bozizé en 2003, connu sous l'appellation de Kwa Na Kwa ou KNK était à l'origine d'un mouvement de soutien au gouvernement intérimaire.
Après sa prise de pouvoir, le chef de l'État, François Bozizé a promis qu'il ne serait pas candidat aux élections futures. Le , la coalition regroupant de petits partis politiques, des entreprises et des dirigeants politiques, a relancé la Convergence nationale – Kwa Na Kwa comme une coalition politique pour pousser Bozizé de se présenter à la présidence de la République. Après le référendum constitutionnel du et le décret du , fixant des élections générales pour le , Bozizé a annoncé qu'il serait candidat à la présidence sans étiquette mais avec le soutien de la coalition du KNK.
Aux élections législatives et présidentielle centrafricaines de 2005, repoussées au et au , le candidat Bozizé a remporté 43,0% au premier tour et 64,6% des voix au second tour. Le parti lui-même a remporté 42 des 105 sièges à l'Assemblée nationale centrafricaine.
Deux mois après l'Assemblée générale constitutive tenue à Boali les 20 et , le congrès fondateur du parti se déroule à Mbaïki le vendredi [2].
En 2018, le groupe parlementaire KNK compte 9 députés à l'Assemblée nationale centrafricaine, il est allié au Mouvement Cœurs Unis et soutient le gouvernement centrafricain et le Président Faustin-Archange Touadéra au sein de la majorité[3].
En 2023, des cadres du KNK affichent leur intérêt pour une médiation de l'ONU dans la crise politico-militaire. Cette annonce n'est toutefois pas la position officielle du parti qui n'a pas discuté de cette médiation au préalable[4].
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]À l'issue des élections législatives de 2020-2021 dont les résultats sont validés par la Cour constitutionnelle le , le KNK obtient 11 députés sur 140, et constitue le 2e parti de l'Assemblée nationale centrafricaine[5].
Législatives
[modifier | modifier le code]La coalition de convergence nationale puis le parti présentent des candidats aux élections législatives depuis 2005.
| Année | Sièges | Représentation | Rang |
| 2005 | 42 | 42 / 105 |
1er |
| 2011 | 61 | 61 / 105 |
1er |
| 2016 | 7 | 7 / 140 |
5e |
| 2021 | 11 | 11 / 140 |
2e |
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Centrafrique Presse, Bozizé prétend créer un parti travailliste d'obédience social-démocrate, le KNK 24 août 2009
- Centrafrique Presse, Et Bozizé tient le congrès de son parti politique ! 13 novembre 2009
- Edouard Yamale, Le Tsunami, Simplice Matthieu Sarandji a présidé une réunion de la Majorité Parlementaire Présidentielle dénommée « Cœurs Unis », 5 août 2018
- « Centrafrique: la coalition de groupes armés CPC minée par les dissensions », Radio France internationale,
- « RCA: la 7e législature au grand complet après la validation de l’élection de 7 nouveaux députés », sur www.radiondekeluka.org (consulté le ).
