Crémieu
Crémieu | |||||
Une des rues médiévales de Crémieu et le château delphinal. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Flores 2024-2026 |
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Code postal | 38460 | ||||
Code commune | 38138 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Crémolans | ||||
Population municipale |
3 490 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 568 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 33″ nord, 5° 15′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 203 m Max. 415 m |
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Superficie | 6,14 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Crémieu (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charvieu-Chavagneux | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.ville-cremieu.fr | ||||
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Crémieu est une commune française située dans le département de l’Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Historiquement rattachée à la province du Dauphiné, Crémieu a conservé sa cité médiévale. La commune a d'abord adhéré à la communauté de communes de l'Isle-Crémieu avant de rejoindre la communauté de communes les Balcons du Dauphiné, issue de la fusion de plusieurs collectivités.
Les habitants sont dénommés les Crémolans[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Crémieu est situé au nord-ouest du département, à 15 km au nord de Bourgoin-Jallieu, 12 km à l'est de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry (Colombier-Saugnieu) et environ 40 km à l’est de Lyon.
Selon de classement établi par l'INSEE en 1999, Crémieu est une commune urbaine, la ville centre d'une unité urbaine de deux communes (la seconde étant Villemoirieu), qui fait partie de l'aire urbaine de Lyon[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire communal se situe au contact d'une zone de collines et de plateaux de hauteur modeste, dénommée L'Isle Crémieu et parsemé de blocs erratiques issus de la fonte des glaciers, à l'est et de terrains plus plats de la vallée du Rhône qui coule 5 km au nord.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 107 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le Girondan ou ruisseau de Vaud est un petit cours d'eau, issu du plateau de l'Isle-Cémieu, il rejoint le Girondan, affluent de la rive gauche du Rhône. Il creuse les gorges de la Fusa avant de traverser le bourg médiéval.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire de Crémieu est traversé par l'ancienne route nationale 517, déclassée en route départementale 517 (RD 517)et qui, en 2020, relie toujours Lyon à Morestel.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Crémieu est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Crémieu[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), forêts (28,7 %), zones urbanisées (24,8 %), prairies (9,9 %), terres arables (4,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Crémieu est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -(i)acum (forme latinisée du suffixe celtique continental -acon), suffixe locatif à l'origine, devenu également un élément marquant la propriété. La forme prise par ce suffixe dans domaine franco-provençal aboutit généralement à la terminaison -ieu, alors qu'ailleurs, c'est plutôt -(e)y / -(a)y (ou -ac dans le domaine d'oc).
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Crémieu est au cœur d'une région très occupée au cours de la préhistoire. Sur la commune furent découverts deux grottes à Beptenaz qui contenaient des silex du Magdalénien (13000-10000 av. J.-C.) avec ossements de rennes, aurochs, chevaux, cerfs.
Une tombe à la chapelle de Notre Dame de la Salette contenait un corps avec un très beau mobilier de bronze (épingle, bracelets, rouelle, agrafe) daté de la phase ancienne du Bronze final (1250-1100 av. J.-C.).
Des objets de bronze (couteaux, épée, bracelet) attestent l'âge du Bronze et le début de l'âge du Fer[17].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le château et le prieuré
[modifier | modifier le code]Ancienne ville résidence des dauphins du Viennois, Crémieu est mentionné dès le IXe siècle ; mais apparaît dans l'histoire au XIIe siècle.
À la fin du XIIe siècle, Crémieu est le siège d'une châtellenie (sorte de circonscription administrative) de la baronnie de La Tour-du-Pin, rattachée en 1282 au Dauphiné, lui-même rattaché à la Couronne de France en 1349. Le château est établi sur la colline Saint-Laurent. Situé à la frontière entre le Dauphiné et la Savoie, la châtellenie de Crémieu joue un rôle militaire important. Face au château, un prieuré de bénédictins, entouré de ses propres fortifications, se trouve au sommet des falaises de Saint-Hippolyte. En 1247, ce prieuré est rattaché à l'abbaye de Saint-Chef.
La ville basse
[modifier | modifier le code]La ville se développe tout au long du XIIIe siècle sous les murailles du château delphinal, puis entre les deux collines ; située sur la route de l’Italie, elle a une certaine activité comme centre du commerce des grains entre la France et la Savoie, la Suisse et l'Italie. En 1315, une charte de franchises accorde aux habitants de nouvelles libertés et d'importants privilèges commerciaux. L'existence d'un atelier monétaire, attestée en 1337, indique l'essor économique de la ville. La ville basse qui, à partir du XIVe siècle, attire les riches marchands, conserve encore à l'heure actuelle maisons et anciens hôtels particuliers à l’architecture soignée. C'est le début d'une période de prospérité de deux siècles qui nécessitera la construction de nouveaux remparts englobant les deux collines et la ville basse ; au XVe siècle, une vaste halle, recouverte de lauze de Crémieu, remplace le marché créé en 1314.
Le couvent des Augustins
[modifier | modifier le code]C'est au début du XIVe siècle, que Jean II, dauphin de Viennois, fonde, dans la partie neuve de la ville, un prieuré destiné à accueillir une dizaine d'ermites de Saint-Augustin, ordre mendiant formé au XIIIe siècle. Les travaux de construction du couvent débutent au XIVe siècle et se poursuivent par de nombreux remaniements jusqu'au XIXe siècle : édification du clocher au-dessus d'une tour de défense en 1508, réaménagement du cloître et construction du portail au XVIIe siècle par exemple. À la Révolution française, le 9 mai 1791 précisément, les bâtiments et l'église sont adjugés à la municipalité de Crémieu pour la somme de 7 000 livres, et affectés à de nouveaux usages.
Époques moderne et contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution économique
[modifier | modifier le code]Le déclin du commerce, renforcé en 1702 par la suppression des foires annuelles instaurées au XIVe siècle, incite les habitants à développer l'industrie du textile grâce à la production de lin des campagnes voisines et celle du cuir qui occuperont en 1710 près du quart de la population. Par ailleurs, au XVIIe siècle, de nombreux ordres religieux et confréries (Capucins, Pénitents Blanc, Visitandines, Ursulines) s'installent à Crémieu, prenant possession d'une ville dont l'activité commerciale faiblit.
Le couvent de la Visitation
[modifier | modifier le code]Jeanne de Chantal fonde le couvent de la Visitation en 1627; les religieuses ne disposent alors que d’une petite maison et d’une chapelle. Les bâtiments actuels construits entre 1632 et 1682 sont saisis comme bien national et vendus en 1792. Trente ans plus tard, la municipalité y installe l’hôpital, auquel est annexé le Refuge des vieillards, en 1864. Une nouvelle chapelle est construite en 1884 par l'architecte lyonnais Pierre Richard.
Le château
[modifier | modifier le code]Le château delphinal est abandonné au cours du XVIIIe siècle et sert de carrière de pierres jusqu’à la Révolution, avant d’être en partie reconstruit au XIXe siècle. Il a été classé monument historique en 1943.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Hüttenberg (Allemagne) depuis 1993[22]
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 3 490 habitants[Note 4], en évolution de +5,37 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[27] | 1975[27] | 1982[27] | 1990[27] | 1999[27] | 2006[28] | 2009[29] | 2013[30] |
Rang de la commune dans le département | 46 | 54 | 74 | 69 | 68 | 70 | 75 | 74 |
Nombre de communes du département | 538 | 532 | 532 | 533 | 533 | 533 | 533 | 532 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement culturel et sportif
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]En mars 2017, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[31].
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église de Crémieu (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse catholique Saint-martin de l'Isle Crémieu qui, elle-même, est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[32].
Économie
[modifier | modifier le code]Une zone artisanale et industrielle est implantée sur la Ville sur le site des Triboullières.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La ville conserve de nombreuses maisons anciennes (XVIe-XVIIIe siècles), de beaux restes de fortifications (portes du XIVe siècle, segments de murailles), de vastes halles couvertes (XVe siècle), et le couvent des Augustins dont le cloître est intact et qui sert de mairie depuis la Révolution française.
- Le château delphinal de Crémieu, dit château Saint-Laurent, dont il subsiste des vestiges des XIIIe et XVe siècles, est l'ancien siège de châtellenie. Il domine la ville côté est, tandis que les ruines d'un prieuré fortifié couvrent toute la colline Saint-Hippolyte à l'ouest.
- Le Couvent des Augustins de Crémieu est un ancien couvent classé au titre des monuments historiques.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Crémieu bénéficie d'un classement au titre des monuments historiques[33].
- L'Église Saint-Jean de Crémieu.
- L'église Saint-Marcel de Crémieu. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].
- Chapelle Saint-Antoine de Crémieu
À 2 kilomètres au sud-sud-ouest se dresse le château de Malin construit au XIVe siècle et remanié à la Renaissance.
-
Château delphinal.
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Cloître du couvent des Augustins.
-
La halle et la colline Saint-Hippolyte.
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Église fortifiée.
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Maisons anciennes vers l'église.
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Vue de haut des remparts.
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Tour ronde des remparts.
-
Tour à fenêtres des remparts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Antoine Joseph Alricy, (1759-1839), membre du Conseil des Cinq-Cents.
- Mathieu Baudran, (1751-1810), homme politique de la Révolution française, député du département de l'Isère.
- Jérôme Bellefin (1764-1835), chirurgien navigant, membre de l'expédition Baudin (1800-1804).
- Benoit Veyret (1852-1903), né à Crémieu, entrepreneur à Draa-El-Mizan (Algérie).
- Cyprien Claude Benoit Veyret (1867-1927), né à Crémieu, compagnon serrurier puis mécanicien aux chemin de fer Bône-Guelma (Algérie), syndicaliste, créateur du premier bureau de placement et bourse de travail de Bône (Algérie), propriétaire de la Brasserie "Café Dauphinois", Palais Lecoq à Bône.
- Michèle Espinosi-Petit (Biche) (1948-) navigatrice de rallyes automobiles.
- Claude-Noël Thévenin (1800-1849) peintre et portraitiste.
- Daniel Chabrun (1925-2006), chef d'orchestre français, possédait une résidence familiale à Crémieu. En effet, par sa mère, Marthe Audibert, il est arrière-petit-fils de Félicité Guichard, épouse Audibert : la famille Guichard est une des plus anciennes familles de Crémieu.
- Joseph La Bonnardière (1829-1887), médecin et historien, inventeur et promoteur du mot thalassothérapie, formé du grec thalassa (mer) et therapeia (traitement médical). Joseph La Bonnardière était originaire de Crémieu, et non d'Arcachon, comme on le prétend souvent par erreur. C'est à Montpellier qu'il rédige et soutient, le 31 décembre 1865, sa thèse de médecine Introduction à la Thalassothérapie[35], signant du même coup l'acte de naissance officiel d'une pratique thérapeutique aujourd'hui universellement connue. Devenu médecin, il exerce pendant une brève période à Cadéac et Arcachon, avant de regagner sa ville natale, pour s'établir bientôt définitivement à Grenoble. Fils et petit-fils de médecins crémolans, il était également le neveu du Dr Jérôme La Bonnardière, maire de Crémieu et conseiller général de l'Isère.
- Marcelle Dorr (1903-1943), née à Crémieu, résistante de la Seconde Guerre mondiale.
- Les peintres :
- Au début du XIXe siècle, Crémieu et ses environs deviennent une destination des paysagistes lyonnais et grenoblois à la recherche de sujets pittoresques. Très rapidement, des peintres d'horizons géographiques et artistiques variés installent leur chevalet dans l'Isle Crémieu. Une centaine d'artistes y travaillent au cours du siècle dont Auguste Ravier, Paul Flandrin, Hector Allemand, mais aussi Camille Corot, Charles-François Daubigny et Gustave Courbet qui ont immortalisé l'écluse de l'étang de la Tuille à Optevoz. Henri-Joseph Harpignies, en 1847, réalise une toile sur la colline de crémieu, actuellement exposée à la Galerie nationale d'Écosse[36].
- À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, de jeunes artistes séjournent à leur tour à Optevoz, attirés par la renommée de leurs illustres prédécesseurs. Alexis-Paul Pachot d'Arzac, Philippe Tassier et Charles Rouvière ont notamment laissé des décors peints dans plusieurs maisons du canton.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à trois besants d'or; au chef d'or chargé d'un dauphin d'azur barbé, crêté, oreillé, peautré et lorré de gueules[37]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des monuments historiques de Crémieu
- Chemin de fer de l'Est de Lyon
- Communes de l'Isère
- Anciennes communes de l'Isère
- Église Saint-Jean-Baptiste de Crémieu.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- Le site des commerces de Crémieu
- Le site de l'Isle Crémieu et du Pays des Couleurs
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Crémieu, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 30 août 2020
- cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection, sur le site insee.fr
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Crémieu et Colombier-Saugnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Crémieu », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Crémieu ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 1, pages 244-246. [2]
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
- Liste des maires de l'Isère élus en avril 2008 sur le site de la Préfecture
- Emilien Decelle, « Isabelle Flores est officiellement la nouvelle maire de Crémieu », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- Marie Rostang, « Isabelle Flores fait tomber Alain Moyne-Bressand, maire depuis 41 ans : "Les habitants avaient besoin de dialogue" », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Site de la paroisse de Crémieu, consulté le 10 septembre 2020.
- Notice no PA00117155, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Marcel », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Joseph La Bonnardière, Introduction à la Thalassothérapie, Thèse de médecine, Boehm & Fils, Montpellier, 1865.
- Notice officielle du musée
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.