Cugy (Vaud)
Cugy | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Gros-de-Vaud | |||
Nom officiel | Cugy (VD) | |||
Communes limitrophes | Bretigny-sur-Morrens, Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne, Morrens | |||
Syndic | Thierry Amy | |||
NPA | 1053 | |||
No OFS | 5516 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Cugiéran | |||
Population permanente |
2 696 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 930 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 34′ 59″ nord, 6° 37′ 59″ est | |||
Altitude | 710 m |
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Superficie | 2,9 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.cugy-vd.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Cugy est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 968, elle fait partie du district d'Échallens entre 1798 et 2007. La commune est peuplée par 2 696 habitants en 2022. Son territoire, d'une surface de 290 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud.
Histoire
[modifier | modifier le code]Cugy est connu sous le nom de in villa Cuzziaco en 968, puis de Cusi en 1147. Une chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste est mentionnée en 1394. L'abbé de Montheron possède la dîme en 1444. Elle passe à la ville de Lausanne en 1545. À l'époque bernoise, Cugy fait partie du bailliage de Lausanne. Le village fait ensuite partie du district d'Échallens entre 1798 et 2007, puis du district du Gros-de-Vaud depuis 2008[3].
La seconde moitié du vingtième siècle a été marqué par la construction de plusieurs bâtiments communaux: maison communale en 1962, station d'épuration en 1972, maison de commune en 1974 et collège en 1976[4]. Un centre œcuménique a été inauguré en 1986[5].
Le 30 novembre 2014, la population de Cugy approuve un projet de fusion avec les communes de Bretigny-sur-Morrens, Froideville et Morrens pour former la nouvelle commune de Haut-Talent[6]. La fusion n'a toutefois pas lieu en raison du vote négatif de Froideville et de Morrens[6].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune de Cugy se blasonnent ainsi : |
Le rouge et le blanc sont les couleurs de l'évêché de Lausanne dont dépendait le village. L'aigle est une référence à Saint-Jean-l'Evangéliste, patron de la commune. Les deux bandes blanches symbolisent les deux rivières - la Mèbre et le Talent - qui délimitent le territoire communal[5].
Géographie
[modifier | modifier le code]La surface totale de la commune de Cugy représente 290 hectares qui se décomposent en : 77 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 106 ha de surfaces agricoles, 107 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent 1,72 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 20,34 %, les routes et infrastructures de transport 2,76 %, les zones agricoles 25,52 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %[réf. nécessaire] .
Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district d'Échallens. Depuis le 1er janvier 2008, elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Bretigny-sur-Morrens, Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne et Morrens.
La commune de Cugy a la particularité d'être située entre le bassin du Rhône et celui du Rhin. De ce fait, une partie des eaux part en direction de la mer Méditerranée (par la Mèbre puis le Rhône) tandis qu'une autre va se jeter dans la mer du Nord (par le Talent puis le Rhin).
Le territoire communal se situe sur le plateau suisse, dans la région du Gros-de-Vaud. La frontière de la commune est marquée par la zone boisée de la Taquette au sud et par le Jorat à l'ouest ; c'est dans cette zone que se trouve, dans le bois de Benenté, le point culminant de la commune avec 809 mètres d'altitude. La frontière nord est marquée par le ruisseau de Latigny, affluent du Talent.
En plus du village de Cugy, la commune compte plusieurs exploitations agricoles dispersées sur son territoire.
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Cugiérans.
Ils sont surnommés les Boucs[8].
Démographie
[modifier | modifier le code]Cugy compte 2 696 habitants en 2022[1]. Sa densité de population atteint 930 hab./km2.
En 2000, la population de Cugy est composée de 994 hommes (49,9 %) et 998 femmes (50,1 %). La langue la plus parlée est le français, avec 1 773 personnes (89,3 %). La deuxième langue est l'allemand (93 ou 4,7 %). Il y a 1 701 personnes suisses (85,6 %) et 285 personnes étrangères (14,4 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 871 personnes (43,9 %), suivie des catholiques (694 ou 34,9 %). 259 personnes (13 %) n'ont aucune appartenance religieuse[9].
La population de Cugy est de 230 habitants en 1850, puis de 300 habitants en 1960. Le nombre d'habitants augmente ensuite très fortement, puisqu'il est multiplié par 7,5 en 50 ans, pour atteindre 2 267 habitants en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Cugy entre 1850 et 2010[10] :
Politique
[modifier | modifier le code]Autorités communales
[modifier | modifier le code]Sur le plan communal, Cugy est dirigé par une municipalité formée de 7 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil communal de 55 membres dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[11]. Le conseil communal a été instauré en 1976. Avant cela, la commune était dotée d'un Conseil général ouvert à tous les citoyens désirant y siéger[4].
Liste des syndics de Cugy
[modifier | modifier le code]- 1948-1962 : Louis Vaney.
- 1962-1971 : Henri Châtelan.
- 1971-1984 : Gilbert Vaney, radical.
- 1984-1992 : Martin Mathys.
- 1993-2006 : François Gilliéron, libéral.
- 2006-2016 : Raymond Bron.
- Dès 2016 : Thierry Amy.
Tendances politiques
[modifier | modifier le code]Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 24,86 % pour le Parti socialiste suisse. Les deux partis suivants furent l'Union démocratique du centre avec 24,15 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 16,97 %[12].
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour le Parti socialiste à 26,21 %, le Parti libéral-radical à 24,07 %, l'Union démocratique du centre à 21 %, l'Alliance du centre à 14,62 % et les Verts à 14,10 %[13].
Économie
[modifier | modifier le code]Si l'économie locale est restée tournée vers l'agriculture et l'élevage jusqu'au milieu du XXe siècle environ, ces deux domaines n'assurent, de nos jours, pratiquement plus d'emplois locaux. La commune s'est développée dans les années 1970 avec la création de plusieurs zones industrielles où se sont établies de nombreuses entreprises ; aujourd'hui, différents domaines d'activité tels que la construction, l'informatique, l'industrie électronique et électrotechnique et la carrosserie automobile y sont présents.
Dans les dernières décennies, le village s'est à nouveau transformé avec la création de zones résidentielles habitées par des personnes travaillant principalement dans la région lausannoise. Cette mutation s'est accompagnée de la création de plusieurs petites entreprises locales, notamment de services.
Transports publics
[modifier | modifier le code]Cugy fait partie de la Communauté tarifaire Mobilis Vaud et est desservi par deux lignes d'autobus des Transports publics de la région lausannoise :
- Ligne 54: Renens VD, gare nord - Cheseaux-sur-Lausanne, gare - Morrens VD, Grande Salle - Le Mont-sur-L., Grand-Mont
- Ligne 60: Lausanne, Riponne-M. Béjart - Le Mont-sur-Lausanne, Grand-Mont - Cugy, VD, village - Bottens VD, croisée - Froideville, Laiterie
Ces deux lignes sont principalement exploitées par des autobus à deux étages du constructeur écossais Alexander Dennis.
Vie locale
[modifier | modifier le code]La commune de Cugy compte plusieurs associations, parmi lesquelles un groupe scout et une société de jeunesse, ainsi que des clubs de football, gymnastique, tir sportif et tennis[14].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Gilbert Vaney (1926-1992), agriculteur, président central de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes (1950-1960), syndic de Cugy (1971-1984), député radical au Grand Conseil du canton de Vaud (1970-1984), préfet du district d'Echallens (1984-1992), président de l'Association pour la Maison du blé et du pain (1986-1992)[15].
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- François Béboux, « Cugy (VD) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . consulté le 15 octobre 2012.
- François Béboux, « Cugy (VD) », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
- Martine Bailly, « Ces communes peu communes », Nouvelle Revue Hebdo, , p. 12-14 (lire en ligne)
- « Le projet de fusion Haut-Talent capote », sur 24heures.ch/ (consulté le )
- « Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) » (consulté le )
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 37
- « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse (consulté le )
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
- « Cugy (Vaud) », sur communal.ch (consulté le )
- « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
- « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
- « Sociétés locales et activités culturelles et sportives », sur cugy-vd.ch (consulté le )
- « Décès de Gilbert Vaney », 24 Heures, , p. 24 (lire en ligne)
Sources
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Cugy VD » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Boël Sambuc (journaliste) et François Bardet (réalisateur), « Il était une fois Cugy », Temps présent, Radio télévision suisse « Le projet de numérisation des archives de la RTS » « Les archives de la Radio télévision suisse », (lire en ligne [[vidéo] durée : 57 min 28 s])