Discussion:Erving Goffman
Peut-on réellement dire que goffman s'inscrit dans le courant de l'ethnométhodologie ? C'est sûr qu'il a contrubuer à la naissance du mouvement, mais Goffman est loin à mon sens de partager les principes fondateur de l'ethnométhodo, ... j'ai des doutes à ce sujet. Qlq1 peut il nous éclairer ? tintamarre
Personnellement, je ne crois pas que ce soit juste en effet, bien que Goffman utilisait les techniques d'observation de l'ethnométhodologie ou encore de l'anthropologie, je crois que c'est dans ce sens qu'il faudrait l'entendre.
- Je suis d'accord, on va essayer de clarifier ça tintamarre
IL faudrait en fait plutot que d'essayer de le cataloguer, ce qui tant quà moi n'est pas une tache facile, c'est pourquoi j'ai ajouter une spécification au sujet de sa filiation avec l'interactionnisme, présenter sa démarche qui était tout a fait originale. Je vais y travailler
Quoi que la page de l'ethnométhodologie spécifie qu'il s'agit bien en effet d'une tradition méthodologique... je crois que l'on pourrait tout simplement préserver mon commentaire que l'oeuvre de Goffman ne se réduit pas à l'interactionnisme et l'étendre à tout autre courant, parceque selon moi il est en fait créateur de son approche
j'y reviendrai une autre fois
pour l'instant travaille ce qui selon toi doit être changé
je vais essayer plus tard de présenter plus en profondeur son l'approche qu'il utilise dans mise en scène de la vie quotidienne
corrections
[modifier le code]"Traduttore, traditore": traducteur, traitre. Voir seulement et simplement l'original anglophone.
Erving Goffman est canadien d'origine juive ukrainienne de l'immigration d'Europe centrale au début du XXème siècle installée dans les prairies canadiennes des terres à blé.
Pour être sérieux et rigoureux lire simplement les travaux de Dr. Yves Winkin qui a fait son Ph.D. à Philadeolphie, PA, d'où résultait son livre "La nouvelle Communication" sur la nouvelle science américaine. Sur Goffman, un seul livre suffira au plus simple et au plus court.
Yves Winkin, "Erving Goffman: les Moments et leurs Hommes", Seuil, Paris.
Ceci évitera des bavardages sur l'ethnographie de la vieille Europe qui n'a rien à voir avec l'Anthropologie du Nouveau Monde de Chicago et Philadelphie, sur les pas de Ray Birdwhistell.
Takima 5 mars 2006 à 16:25 (CET)
• Cataloguer Goffman ?
Pour l'anecdote, sa première oeuvre fut catologuée de "sociologie à la limite de la démence".
(Je ne veux pas susciter de querelle, mais de tels faits historiques tout aussi anecdotiques soient-ils sont essentiels, aussi essentiel que la condamnation de Galilée même si c'est plus anecdotiques. Je ne sais plus quel auteur - Yves Winkin, probablement - rapporte que Goffman était régulièrement chambré par certains de ses collègues sur son livre de chevet - A la recherche du temps perdu - dont l'auteur, Proust écrivit :
"Le monde est un théâtre où il y a davantage d'acteurs que de décors et davantage de situations que d'acteurs.")
Quant à la question de le cataloguer, comment le cataloguer si l'approche dramatiste des faits sociaux de Kenneth Burke dont il s'inspire n'est elle-même pas reconnue ? (Burke est le plus souvent oublié dans l'influence de l'oeuvre de Goffman alors qu'il est sa plus grande source de visibilité.)
Comment cataloguer une oeuvre sans reconnaître ce qu'elle a de propre ?!? Sans reconnaître une approche dramatiste ?
Yves Winkin ?!? Pour être sérieux et rigoureux ? Isaac Joseph, n'est pas mal non plus et il ne manque pas d'évoquer Kenneth Burke qu'il nomme "le philosophe rigolard de Chicago". Que Yves Winkin ait su tirer de la sociologie de Goffman tout ce que celui-ci pouvait apporter à l'interactionisme dans "La nouvelle communication", je n'en doute pas et que l'interactionisme soit considéré comme étant davantage sérieux qu'une approche dramatiste, je n'en doute pas moins.
Un seul livre suffira ?!? Je ne pense pas, mais je ne peux qu'abonder dans le sens de la différence faite entre la pensée anglo-saxonne et continentale ! Tout novice que je sois, la lecture de Goffman et le peu que j'ai pu apprendre de Kenneth Burke m'ont littéralement dépaysé.