Discussion:Famille Dax/brouillon
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Maison Dax, de Dax d'Axat et d'Ax de Cessales | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | « « D'Azur, à un Chevron d'Or, chargé sur la pointe d'une Quintefeuille de Gueules »[1], l'écu timbré d'un casque d'argent taré de front montrant sept grilles d'or orné de ses lambrequins suivant les émaux de l'écu et surmonté d'une couronne de marquis (baron, branche d'Ax de Cessales); supports : un dragon au naturel à dextre et un lion aussi au naturel à senestre; cimier : un blaireau au naturel taré de front issant la couronne » | |
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Devise | DECVS ET TVTAMEN IN ARMIS (Énéide, livre V, v. 262) | |
Branches | Existantes : de Dax d'Axat et d'Ax de Cessales éteintes : (de) Dax de Leuc, (de) Dax de La Serpent, (de) Dax de Colombiers |
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Période | fin du XIIIe siècle au XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Languedoc et plus anciennement, selon la tradition, Gascogne ou Poméranie[2] |
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Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | Axat, Leuc, La Serpent, Cessales, Colombiers, Laprade, Cailla, Croux, Trèbes, Conilhac-de-la-Montagne, Saint-Martin-le-Vieil, Roquetaillade, Bouriège, Artigues, Aragon, Le Clat, Bourigeole, Montpeyroux, Saint-Félix-de-Pallières, Les Gardies, Le Lion, Mornac, Uhlac, Vayra, Ressan, Teissonière, Argentière, La Rouvière, Les Deux-Vierges, La Garrigue | |
Demeures | Carcassonne (maison de Leuc), châteaux : Axat, La Serpent, Leuc, Colombiers, Montpeyroux, Saint-Félix-de-Pallières, Les Gardies | |
Charges | Consuls de Carcassonne viguier de Carcassonne lieutenant de sénéchal conseiller du roi grand chambellan du roi grand prévôt des maréchaux président, par ordonnance royale, des États de Languedoc[3] représentants, envoyés d'un baron-héréditaire, reçus[4] par les États de Languedoc sénéchal gentilhomme ordinaire de la chambre du roi lieutenant des maréchaux pages du roi en sa grande et en sa petite écurie premier page du roi maire de Montpellier conseiller membre du gouvernement de l'Algérie consul général consul magistrat avocat |
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Fonctions militaires | Maréchal des camps et armées du roi gouverneur militaire pour le roi capitaine de cent hommes d'armes des ordonnances du roi capitaines des armées du roi et commandant de régiment royal garde du corps du roi Officier supérieur de la garde royale colonel chef de bataillon et capitaines |
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Fonctions ecclésiastiques | Évêque (1564) aumônier du roi[5] (vers 1580) grand vicaire (vicaire général) abbés archidiacres chanoines du chapitre cathédral |
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Récompenses civiles | Ordre du roi baron de Cessales (1605)[6] baron d'Axat (1666)[7] marquis d'Axat (brevet royal : 1717, confirmation : 1740)[8] décoration du Lys légion d'honneur ordre des Arts et Lettres ordre d'Isabelle-la-Catholique ordre royal de Léopold de Belgique ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand |
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Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis légion d'honneur médaille militaire croix de guerre 1914-1918 ordre de Malte ordre royal et militaire de Saint Ferdinand d'Espagne |
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Preuves de noblesse | ||
Réformation de la noblesse | Jugement de maintenue de noblesse(1668)[9] | |
Autres | Anoblissement par lettres patentes (1457) pages de la Grande écurie (1722) et de la Petite écurie (1743) du roi admissions aux écoles royales militaires (1782, &) réception dans l'ordre de Malte (1704) |
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La famille [10] Dax (de Dax d'Axat et d'Ax de Cessales), est issue de la noblesse française.
Patronyme
[modifier le code]Le patronyme Dax est celui des membres de la famille « de Dax d'Axat et de Cessales »[11] qui s'est écrit de façon variable au long de l'histoire de ses différents membres, on trouve en effet à la fois : « Dax », « de Dax », « d'Acqs »[12], « Dacqs » « d'Ax » et « D'ax » et même « d'Achs » ou « d'Achy » une seule occurrence[Interprétation personnelle ?][13] (et enfin très anciennement et uniquement sur la liste des consuls de Carcassonne : « Daix » en 1433 , suivi de « d'Ays » en 1437, puis de « Days » en 1443[14], pour Rolland et toujours dans la même liste, « Dax » ensuite en 1452, 1458, 1465, 1472[15], pour son fils aîné, Arnaud l'Ancien, anobli par lettres patentes du roi en 1457, voir infra).
Ces variations de graphie selon les écrits et les auteurs, étaient courantes dans les époques reculées où elle était rarement fixée et uniforme. Elles résultaient le plus souvent d'une transcription phonétique aussi variable qu'aléatoire, fonction à la fois de l'énoncé et de l'accent du locuteur que de l'audition du scripteur et de sa façon d'en rendre compte par l'écrit. Il faut également relever que ces trois dernières graphies (« Daix », « d'Ays » et « Days ») sont le "reflet" d'une seule prononciation d'alors. La prononciation actuelle du "x" n'avait pas cours à cette époque. D'ailleurs dans quelques régions, actuellement, le "x" a toujours cette valeur ancienne et n'est soit pas prononcé (comme dans : Chamonix) ou a soit valeur d' "s" (comme dans : Bruxelles). De son côté, la prononciation du « a » se trouve parfois tirée, encore aujourd'hui dans certaines régions, vers le son « ai ».[Interprétation personnelle ?]
Depuis un jugement du tribunal civil de Montpellier, 21 juillet 1824, qui stipule que le patronyme de la branche des marquis d'Axat est « de Dax », s'appuyant entre autres pièces sur le registre d'admission des pages de la grande écurie du roi et sur celui de l'ordre souverain de Malte[16], le nom s'est fixé à l'état civil depuis deux siècles, il est orthographié pour cette branche[réf. souhaitée] : « de Dax d'Axat », selon ce qu'ordonne ce même jugement. La branche des barons[réf. souhaitée] de Cessales a conservé l'orthographe « d'Ax » présente également dans l'histoire de cette famille, ce qui donne depuis la révolution la concernant à l'état civil : « d'Ax de Cessales ».
Tradition
[modifier le code]L'existence des Dax est attestée depuis la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, époque où Samuel Dax est commandeur de l'île de Rhodes en 1302[17]. Mathieu Dax était installé à Carcassonne en 1330, il était, selon d'antiques mémoires familiaux et la tradition la plus ancienne, venu de Poméranie à l'est de l'Allemagne[2]. Une généalogie familiale sur parchemin fort ancienne (fin XVIe siècle - début XVIIe siècle) reprise synthétiquement dans le nouveau d'Hozier[18] et aussi plus récemment dans Lamant[19] en 1979, commençant à Mathieu Dax va dans ce sens affirmant cette origine primitive allemande, elle n'est cependant pas prouvée au sens des preuves généalogiques anciennes. Mais les généalogistes héraldistes du Conseil héraldique de France à la fin du XIXe siècle, penchèrent plutôt pour voir en lui : « un rejeton de l'antique et illustre maison d'Ax[20], vicomtes de Tartas[21] », anciens vassaux des ducs de Gascogne, devenus vicomtes de Dax (d’Acqs)[22] - eux aussi anciens vassaux directs des ducs de Gascogne[23] et de leur sang - par le mariage en 1190 de Navarrine, fille unique de Pierre II, dernier vicomte de Dax (d’Acqs) avec Raymond-Arnaud III, fils de Raymond-Robert, vicomte de Tartas. C'était également le sentiment de Dom Villevielle qui a rangé ces deux familles sous la même rubrique in Trésor généalogique. Cette origine semble toutefois nettement moins probable. N'ayant pu être prouvées, ces deux origines ressortissent par conséquent de la tradition.[Interprétation personnelle ?]
Origine
[modifier le code]D'après Chaix d'Est-Ange la filiation suivie remonte à Roland Dax ou Days, bourgeois de Carcasonne[24], consul de cette ville en 1437 et 1443. Arnaud Dax acquit en 1457 la seigneurie de Leuc dont il reçut l’investiture par lettres d’anoblissement de juillet 1457. Il avait épousé Jordanne Taverne, fille d’un marchand drapier de Carcasonne[25].
Cette famille appartient depuis la fin du Moyen Âge à la noblesse du Languedoc, elle est issue d'une ancienne lignée de consuls de la cité de Carcassonne au Moyen Âge, puissants hommes d'affaires de cette ville[26], anoblis par lettres patentes du roi Charles VII le 1er juillet 1457[27]. Cette famille avait acquis dès lors de nombreuses seigneuries[28] en Haute Vallée de l'Aude (non loin de l'impressionnant défilé de Pierre-Lys[29] et des spectaculaires gorges de Saint-Georges[30]), notamment celles d'Axat d'Artigues, de La Serpent, de Leuc. Elle connaîtra dès lors une prompte ascension au sein de la noblesse et ses membres se trouveront même très vite au contact direct du roi, ce qui peut étonner par la rapidité avec laquelle ces évolutions se produisirent pour eux. En effet dès la génération qui suit immédiatement (de quelques dizaines d'années seulement) leur anoblissement, les Dax vont à travers le fils aîné d'Arnaud l'Ancien, Jehan I Dax, non seulement s'allier à l'une des plus hautes et considérables maisons de Languedoc, la maison de Narbonne[31], mais aussi, peu après, s'illustrer et mourir à la guerre auprès du roi Charles VIII, en son armée lors de la première guerre d'Italie.
Un texte fort ancien sur parchemin datant des débuts du XVIIe siècle, nous est parvenu qui nous dépeint les origines situées aux XIVe et XVe siècles, de cette famille. On note qu'elle y est qualifiée à plusieurs reprises de « maison Dax » ou de « maison de Leuc » par l'auteur (très probablement notaire royal), car, contrairement à l'opinion qui prévaut chez certains aujourd'hui, l'usage de réserver ce terme aux maisons royales et ducales est moderne et variable.
Il s'agit d'un mémoire historique resté anonyme, vers l'an 1620 sur l'histoire et les origines antiques de la « maison Dax » (ou de Dax) qui est aussi celle d'Axat, d'Artigues, de Leuc, de La Serpent et de Cessales dont deux aux moins de ses membres tous les deux « marchands et bourgeois de Carcassonne », puissants hommes d'affaires de la ville[26], furent consuls de La Cité[26] : Rolland Dax en 1433, 1437 et 1443, et son fils aîné, Arnaud l'Ancien en 1452, 1458, 1465, 1472[32], anobli conjointement avec son frère cadet Arnaud le Jeune. Il regorge de précieux éléments, fournissant notamment des précisions sur d'anciennes maisons d'habitation situées dans Carcassonne à cette époque reculée de la fin du Moyen Âge[33].
Ce texte mérite d'être brièvement cité ici à titre d'illustration en un court passage (dans la langue et l'orthographe d'origine, en vigueur à l'époque, qui ont été conservées) :
« "La maison Dax qui est celle de Leuc se trouve fort ancienne en lad. Ville, car se fust un Rolland Dax, mercier, il y a cent quatre vingtz ans, qui fut consul de Carcassonne en l’an 1443, et en l’an 1446 [N.B. : cette dernière date concerne ce qui suit et non ce qui précède], le 16e mars, il se dit mar……. de Carcassonne, et en cest acte Michel de Boutenag recognoit devoir 43 l. aud. Rolland Dax ratione emptionis marcaturarum, telarumnauripelli, camisiarum et diversarum aliarum rerum, etc., et puis mercier en l’acte du 13e décembre 1447. Ce Rolland d’Ax eust deux enfants qui s’appellèrent toutz deux Arnaud Dax, toutz marchands de Carcassonne...Quand à leur origine, ilz se disent estre descendus de quelques gentilzhommes allemans qui se vindrent resfugier en ceste ville... de quoy à raison de la grande antiquité il ne se peut rien trouver. Et quoy qu'il en soit, il y a eu des grands gentilzhommes qui sont sortis de ceste maison, des evesques et abbez. De ceste maison de Leuc il ne reste pour le jourd'huy aultres vestiges dans Carcassonne que leur maison, laquelle encores qu'elle ayt esté vendue à diverses personnes, on appelle tousiours la maison de Leuc." »
Ce texte apporte en outre de précieux renseignements, dans les commentaires qu'il recèle, notamment au sujet de l'ancienneté que revêt déjà au début du XVe siècle, la position notable et fortunée de cette maison à Carcassonne. L'auteur précise en effet, en observateur fin et attentif qu'il semble être (s'appuyant sur les nombreux faits qu'il énonce) :
« "...que cedebvoit estre desia une riche et opulente maison qui avait pris son commencement plus tost que dud. Roland Dax » (c'est-à-dire avant la première moitié du XV° siècle, au XIV° siècle s'entend)."
"Le mémoire est anonyme. Il ne nous a pas été possible de découvrir le nom de l’auteur. Mais tout porte à croire que ce travail émane d’un notaire ou de quelqu’un qui avait à sa disposition de nombreuses minutes notariales. Ce manuscrit contient 98 pages. Il mesure 350 millimètres sur 235. Il est recouvert en parchemin. A. CROS-MAYREVIEILLE."[33]. »
Ce mémoire indique que les Dax possédaient au XVe siècle et sans doute dès au moins le XIVe siècle, outre plusieurs maisons dans Carcassonne notamment une grande demeure encore connue plusieurs siècles plus tard comme « La maison de Leuc… où ilz estoint fort bien logez » dit le mémoire, une sépulture particulière familiale au sein de l'église Saint-Vincent de Carcassonne (en la chapelle connue à l'époque sous le nom de Saint-Laurent), où furent notamment enterrés les parents de Rolland tout comme lui-même, son épouse et ses deux fils Arnaud l'Ancien et Arnaud le Jeune ainsi probablement que les épouses de ceux-ci. Ce privilège témoigne pour l'époque d'une position influente et notable, établie depuis un temps certain dans la ville de Carcassonne.
Lettres patentes d'anoblissement par Charles VII
[modifier le code]Extrait conforme, en latin et traduit, des lettres patentes du 1er juillet 1457[34],
scellées du sceau personnel du roi :
« Charles, etc… Nous faisons savoir à tous présents et à venir que, considérant la probité et le mérite des vertus de notre cher Arnaud Dax l'Ancien et de son frère Arnaud Dax le Jeune, de la ville de Carcassonne (Karolus, etc… Notum igitur facimus universis presentibus pariter et futuris quod nos, dilecti nostri Arnaudi Dax senioris et Arnaudi Dax junioris ejus fratis, ville nomine Carcassonne) probité et mérites qui nous rendent bienveillant et généreux; considérant aussi la très bonne réputation qui les accompagne, comme le rapportent nombre de témoins dignes de foi (intuentes probitatem et merita virtutum quibus redduntur nobis placibiles et gratiosi, considerantes etiam bonam et notabilem famam qua concomitamur, ut a multorum fide dignorum fertur relationibus), attendu par ailleurs qu'ils sont de condition libre et de naissance légitime (attendentes insuper quod libere conditionis et legitimi ortus existunt); voulant par ailleurs porter les susdits Arnaud Dax l'Ancien et son frère Arnaud Dax le Jeune au sommet des honneurs (volentes propterea ipsos Arnaudum Dax seniorem et Arnaudum Dax juniorem ad honoris fastigium extollere) eux et la postérité de chacun d'eux… nous les anoblissons en vertu de la plénitude de notre pouvoir royal et par grâce spéciale, nous les anoblissons par ces présentes lettres, les faisons nobles (eosdem et omnem eorum… de plenitudine nostre regie potestatis et de gratia speciali, per presentes nobilitamus nobilesque facimus)… et que chacun d'entre eux et leur postérité légitime… puissent recevoir de tout chevalier, à tout moment qu'ils voudront, le ceinturon de la chevalerie… (…quandocumque et a quovis milite voluerint cingulo militie decorari)… et afin que cela demeure ferme et établi nous avons fait appendre notre sceau aux présentes… Donné au manoir de la Cour près de Feurs le 1er juillet 1457 et de notre règne le 35e, sous notre sceau ordonné en l'absence du grand sceau… (Quod ut firmum et stabile proserveret, sigilum nostrum presentibus litteris jussimus aponendum… Datum in manerio de Aule prope Forum, die de prima mensis Julii, anno Domini MCCCCLVII et regni nostri tricesimo quinto sub sigilo nostro in absencia magni, ordinato…) »
Personnalités
[modifier le code]Jean I Dax (ou de Dax) (petit-fils de Rolland et fils aîné d'Arnaud l'Ancien, tous les deux consuls de Carcassonne cités plus haut), écuyer[35], seigneur d'Axat, d'Artigues, de La Serpent, de Leuc, etc., seigneur du Languedoc ayant vécu au XVe siècle, conseiller du roi, grand prévôt des maréchaux de France dans le Royaume de Sicile, grand chambellan du roi[36]Charles VIII en ce royaume, lieutenant de sénéchal et viguier de Carcassonne, lieutenant de sénéchal au pays et comté de Roussillon et Cerdagne jusqu'à sa restitution en 1493 par le roi Charles VIII au roi Ferdinand II d'Aragon pour avoir les mains libres dans les guerres d'Italie, mort au combat en l'armée du roi à la première guerre d'Italie[37], lors du siège de Gaëte près Naples en mai 1495[38], quelques jours seulement avant l'entrée triomphale et solennelle du roi à Naples qui eut lieu le 12 mai 1495[39], il avait contracté une très brillante alliance[31] en épousant, le 22 août 1476 Constance de Narbonne-Taleiran fille de Nicolas[40], seigneur de Nébias, lieutenant du roi en Languedoc et de Judith de Lévis, elle-même fille de Gaston, seigneur de Léran, chambellan du roi Charles VII, né en 1390[41].
François I de Dax (ou Dax), fils aîné de Jean I Dax (ou de Dax) qui précède, seigneur de Leuc, de La Serpent etc., sourd muet de naissance mais réputé pour ses qualités d'excellent homme d'affaires et de fin négociateur, il avait épousé, le 13 mai 1514, Marguerite de Narbonne-Pelet, fille de Pons, seigneur de la Vérune et de Marie Antoinette de Rosset de Rocozel de Fleury[42] et en seconde noce, le 24 avril 1524, Jéophride de Saint Félix[43].
Jean II de Dax (ou Dax), deuxième fils du premier mariage de François I qui précède, avec Marguerite de Narbonne-Pelet devenu l'aîné par la mort de la peste, de son frère Raymond (surnommé Perramond), seigneur de Leuc de La Serpent et de Trévas co-seigneur de Cessales, chevalier de l'ordre du roi, il fut reçu[4] par les États de Languedoc [dont il est possible de visualiser la gravure d'une séance solennelle en note[44]] qui se réunirent à Montpellier l'an 1558 (en tant que : « Jean d'Achy (ou d'Achs), seigneur de La Serpent »[13]) et siégea[4] en tant que représentant et envoyé du vicomte de Joyeuse, baron d'Arques baron-héréditaire de Languedoc, « lieutenant du roi au gouvernement de Languedoc »[13], il fut « au nombre des feudataires convoqués pour rendre les honneurs funèbres à Philippe III de Lévis »[45], il accompagna en 1577 le vicomte de « Joyeuse devant Montpellier où » Henry Ier duc de Montmorency et de Damville (maréchal puis connétable et pair de France, gouverneur du Languedoc, voir la Liste des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, au 5 janvier 1597) dont le vicomte de Joyeuse était le lieutenant, « se préparait à combattre le duc de Chatillon chef des religionnaires »[45], marié le 1er novembre 1551 à Marguerite de Saint Félix[46], il testa le 26 novembre 1577 et fut enterré, conformément à ses volontés testamentaires, en l'église de Leuc, entre autres membres de la famille Dax qui y possédait l'une de ses sépultures seigneuriales.
François II de Dax (ou Dax), seigneur de Leuc, de Trévas, de Cessales etc., fils aîné de Jean II qui précède, chevalier de l'ordre du roi, marié le 5 octobre 1578 à Anne d'Astorg de Montbardier (fille d'Antoine II, baron de Montbardier, gouverneur dans les diocèses de Toulouse, Lavaur et Saint-Papoul et de Gabrielle de Goyrans[47]).
Pierre de Dax (ou Dax)[48] (1526-1600), fils de François I qui précède et de Jéophride de Saint Félix, seigneur de La Serpent, de Mornac, de Leuc, Bouriège Teissonière, Araignon, Croux etc.[49], héritier institué de son oncle Antoine II évêque d'Alet (voir infra au § « Et aussi dans la prélature »), « capitaine de cent hommes d'armes des ordonnances du roi »[50], gouverneur militaire pour le roi des diocèses de Limoux et d'Alet en 1573, capitaine d'une compagnie de chevau-légers que lui donna le 21 mai 1574 Henry Ier duc de Montmorency et de Damville (voir supra à Jean II), il testa le 3 juillet 1599, marié en 1ères noces en 1560 à Andrée de Saint-Martin d'Arles et en 2e noces à Claire del Pech (ou du Puy) seigneuresse de la baronnie del Pech et de Pérignan (veuve en 1ères noces de Cyprien de Narbonne-Taleiran, baron de Pérignan et en 2e noces de Michel de Montmeton de Corneillan, seigneur de Colombiers), chevalier de l'ordre du roi reçu par lettres de cachet du roi Charles IX de 1571 par lesquelles « il le reçoit à l'assemblée des chevaliers, frères et compagnons de l'Ordre de Monsieur Saint-Michel, pour être associé à la dite Compagnie à cause de ses vertus et mérites… » et lui adresse le collier de l'ordre, décédé en 1600 au château de La Serpent et inhumé en l'église Saint-Étienne de La Serpent où cette famille possédait l'une de ses sépultures seigneuriales.
Antoine I de Dax (ou Dax), fils du précédent, seigneur de Bouriège, etc., lieutenant de Jean de Lévis (maréchal-héréditaire de la Foy, chevalier de l'ordre du roi, baron de Mirepoix capitaine de 50 lances à Carcassonne)[51], marié en premières noces en 1562 avec N.. de Monmeton de Corneillan et en secondes noces en 1569 avec Anne de Bompas.
Paul de Dax (ou Dax)[52], seigneur de Colombiers ou Colombiés, Ressan etc., né le 1er mai 1598 au château de La Serpent, capitaine d'une compagnie au régiment du marquis des Fosses, maréchal des camps et armées du roi en 1632, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII en 1634, il reçut du prince de Condé un certificat constatant qu'il avait servi pendant toute la campagne en qualité de gentilhomme volontaire, exempté par l'intendant de justice et finances du Languedoc, du service du ban et arrière-ban lui et les siens en 1647 en raison de ses services, il avait épousé Gloriande de Genibrousse Montbrun fille de Jacques et de Claire de Roquefort, décédé à Béziers le 14 novembre 1661.
Henri de Dax (ou Dax), seigneur de La Serpent, Le Lion, Bouriège, Teissonière, etc., né le 27 avril 1620, (fils d'Hercule, né le 28 décembre 1589 à Béziers qui fit construire l’église Saint-Étienne de La Serpent, achevée peu avant sa mort intervenue le 8 janvier 1651, où il fut enseveli), capitaine d'une compagnie d'infanterie au régiment de Noailles, il avait épousé en 1644 Anne de Saint-Jean de Thurin fille de Timoléon, baron d'Hounoux (capitaine commandant la compagnie d'ordonnance de M. de Montmorency et les régiments d'Annonay et de Vilar en 1625) et de Françoise de Montesquieu Coustaussa fille d'Arnaud, décédé le 14 août 1683.
Jean III de Dax (ou Dax)[52] (fils aîné de Raymond, seigneur d'Axat et baron de Cessales[53] qui fit construire l'église d'Axat), seigneur et baron d'Axat, sénéchal de Limoux, lieutenant des maréchaux de France en 1666[54], marié le 15 juin 1661 avec demoiselle Izabeau de Bruyères-Chalabre, fille de Jean-Pierre de Bruyères, baron de Chalabre, Rivel, Sonac, etc. (gentilhomme de la chambre du roi, colonel au régiment de Languedoc puis d’un régiment à son nom, gouverneur du Pays de Sault en survivance) et de Gabrielle de Lévis Léran, décédé à Quillan en 1673 enterré sous le maître-autel de l'église d'Axat, entre autres membres de la famille Dax qui y possédait l'une de ses sépultures seigneuriales.
Anne de Dax (ou Dax) (fils cadet de Raymond, seigneur d'Axat et baron de Cessales et frère de Jean III, son aîné qui précède), seigneur et baron de Cessales, capitaine de la 1re compagnie de chevau-légers en 1653, commandant d'un régiment en 1662[55], il avait épousé en 1678 Isabeau d'Espéronnat de Saint-Féréol, fille de Pierre, baron de Saint-Féréol (receveur des tailles de la ville de Carcassonne) et d'Anne de Benet.
François III de Dax (ou Dax) (fils aîné de Jean III, voir supra), 1er marquis d'Axat[56], servit dans l'armée du Roussillon[57],[58] sous les ordres du duc de Noailles (gouverneur de la province du Roussillon rattachée depuis peu au royaume, le 1er février 1660), capitaine d'une compagnie de cavalerie au 2e régiment de Languedoc-dragons en 1717, il avait épousé Gabrielle de Bruyères-Chalabre fille de Jean-Aymeric, baron de Chalabre seigneur de Montbel et de Beaumont (capitaine et gouverneur-né puis lieutenant-colonel de cavalerie en 1695 au régiment de Léran) et de Jeanne de Raymond de Laborde.
Marc Antoine Marie Thérèse de Dax (ou Dax) (fils unique posthume de Guillaume Tranquile, 2e marquis d'Axat et de Claudine de Grégoire de Gardies[59], lui-même reçu page du roi en sa Grande écurie[60] en 1722[61], mort le 28 décembre 1727 à l'âge de 22 ans[62] alors que son père François III - 1er marquis d'Axat - voir supra, était toujours en vie), 3e « marquis d'Axat, Artigues, Cailla, Vayra et dépendances, comte de Montpeyroux, baron des Deux-Vierges, seigneur de la Garigue, baron de Saint-Félix-de-Pallières, seigneur des Gardies »[63], né le 8 août 1728, reçu page du roi Louis XV en sa Petite écurie en 1743[64] il représenta « aux États généraux de la Province de Languedoc assemblés par mandement du Roy en la ville de Montpellier aux mois d'octobre novembre et décembre 1761 » [il est possible de visualiser la gravure d'une séance solennelle des États de Languedoc en note[65]] (il y siégea reçu par les États[4] en tant que : « Monsieur le marquis d'Axat envoyé de »), « monseigneur Louis François de Bourbon prince de Conty prince du sang, comte d'Alais pour (notamment) la baronnie d'Alais » premier baron-héréditaire de Languedoc[66] (mais aussi, après nomination par le président des États en l'absence d'envoyé spécifiquement désigné par son titulaire, pour la baronnie de Mercœur en Gévaudan appartenant également au prince de Conti[67]), à cette occasion sa noblesse fut soumise à la vérification des États, ce qui donna lieu à la rédaction d'un rapport qui lui fut favorable[68] reconnaissant à celle-ci tant l'ancienneté que l'illustration lui permettant à la fois d'être reçu par les États et aussi d'y siéger[4] immédiatement assis à la gauche du président en tant que représentant-envoyé d'un prince du sang et premier baron-héréditaire laïc de Languedoc[69], il rendit l'hommage féodal au roi à deux reprises pour le « marquisat d'Axat » devant la Cour des aides et finances de Montpellier, en 1769 au roi Louis XV, puis de nouveau le 18 décembre 1776 au roi Louis XVI à l'occasion « de son joyeux avènement à la couronne » et de son sacre [originaux sur parchemin], nommé par lettres des États de Languedoc du 18 janvier 1788 « Commissaire à l'effet de procéder à la vérification des titres de la noblesse de la province », il fonda les forges d'Axat[70] pour la création desquelles il obtint un arrêt du conseil du roi du 8 juin 1756[71] en sa faveur (l'autorisant à les construire) et les lettres patentes afférentes du roi Louis XV datées de Compiègne[72] le 16 août 1756[73],[74] (ces deux actes accordés au « marquis d'Axat[75] », les lettres patentes commençant par : « Notre cher et bien aimé marquis d'Axat nous ayant, etc. », signées de la main du roi) enregistrées à la Cour des Aides et Finances de Montpellier le 29 janvier 1757, il avait épousé le 14 février 1756 Mathurine Guignard de Saint-Priest[76],[77] fille du vicomte de Saint Priest[78], intendant du Languedoc nommé également en 1764 conseiller d'État par le roi Louis XV (dignité dans laquelle il fut reconduit en 1770) et de Sophie de Barral de Montferrat et sœur du comte de Saint-Priest[79](voir ci-après à Ange Jean Michel Bonaventure), il n'eut pas d'enfants de ce mariage, décédé le 20 juillet 1788 à quelques jours de son soixantième anniversaire, en lui s'éteignit la branche aînée des Dax, première branche des marquis d'Axat, ce titre fut transmis par son testament de 1788 et par autorisation royale à son cousin Ange Jean Michel Bonaventure qui suit, sa veuve figure en 1789 au procès-verbal de l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Béziers (présente en personne)[80] et à celui de la sénéchaussée de Montpellier (représentée par procuration)[81].
Jean-François de Dax (ou Dax)[82], baron de Cessales, volontaire au régiment de la Sarre, fit la campagne du Canada en 1754, combattit aux sièges de Fort Cataracoui (ou Catariaquou) sous les ordres du marquis de Montcalm puis de Fort Chouagen en 1756 où il fut blessé, fait prisonnier en 1758 au siège qui eut lieu à l'ancien fort Ville-Marie (où se trouvait alors située la résidence du Gouverneur de la Nouvelle-France), conduit en Angleterre, rentré en France à la fin 1758 après avoir été échangé, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1779[83], capitaine d'une compagnie au régiment Royal Infanterie en 1759 à Minorque jusqu'en 1763, époque où cette île fut rendue aux anglais, capitaine de canonniers garde-côtes en Roussillon en 1777, présent à l'assemblée de la noblesse du Roussillon en 1789[84], il avait épousé Marie-Thérèse de Cabestany fille de François et de Marguerite de Soler.
Jean François Pierre Joseph de Dax (ou Dax)[85], baron de Cessales, né le 2 mai 1777 à Perpignan, fils du précédent, émigré en Espagne à la révolution, revint à l'amnistie, capitaine garde-côtes en Roussillon, puis capitaine adjudant-major, décoré du Lys.
Jean de Dax (ou Dax), frère cadet de Jean-François, dit le chevalier de Cessales[85], né le 11 juillet 1738, père d'Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat (voir infra), lieutenant de la milice en 1758 lieutenant dans Artois en 1760, présent à l'assemblée de la noblesse du Roussillon en 1789[86], il avait épousé Thérèse de Chiavary, fille de Dom Michel (descendant en ligne directe de la famille italienne du même nom des doges de Gênes[87]) et de Josèphe de Massa, décédé le 13 juin 1809.
Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat, 4e marquis, (1767-1847), fils de Jean, chevalier de Cessales qui précède et de Thérèse de Chiavary, des doges de Gênes[87], héritier de son cousin Marc Antoine Marie Thérèse, 3° marquis d'Axat (voir supra), par testament et par autorisation royale, militaire, il fut ensuite maire de Montpellier durant 16 années au début du XIXe siècle (1814-1830) exilé aux Cent-Jours, premier président de la société des Beaux-Arts, créateur et fondateur[88] avec François-Xavier, baron Fabre (1766-1837), en 1828, du musée Fabre de Montpellier, il assista au baptême du duc de Bordeaux (dit plus tard comte de Chambord) et fut appelé par lettre close du roi Charles X à assister à son sacre à Reims auquel il fut présent - en tant que maire d'une des bonnes villes du royaume - dans les stalles du chœur de la cathédrale, lors de la cérémonie, autorisé à cette occasion à monter dans les carrosses du roi pour s'y rendre[89], il reçut, le 12 novembre 1829, avec faste à Montpellier, le roi François Ier des Deux-Siciles et la reine Marie-Isabelle, ainsi que plusieurs membres de cette famille royale, le roi et la reine lui témoignèrent leur « extrême satisfaction » pour la façon dont il les avait, avec son épouse notamment, la marquise de Dax d'Axat, reçus[90], le 17 novembre 1829, il reçut aussi la duchesse de Berry, fille aînée du roi François Ier des Deux-Siciles et mère du comte de Chambord, qui fut entourée d'une foule considérable de toutes classes à cette occasion et qui remercia chaleureusement le maire pour l'accueil qu'il lui avait, avec les autorités ainsi que toute la population, réservé[91], il avait épousé Anasthasie Émilie Guignard de Saint-Priest[92], fille du comte de Saint-Priest[79], ambassadeur du roi Louis XV, dernier ministre de la Maison du Roi Louis XVI et premier ministre de l'Intérieur, lieutenant général des armées du roi et pair de France en 1815 et de Wilhelmine Constance von Ludolf, comtesse du Saint-Empire, il eut six enfants de son mariage, chef de bataillon en 1817, il fut reçu chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1814 par Monsieur, comte d'Artois, futur Charles X, en personne[93], chevalier de la Légion d'honneur, décoré du Lys, décédé au château Saint Georges de Vénéjan (Gard) le 18 août 1847 enterré au cimetière de l'Hôpital général de Montpellier.
Constantin de Dax (ou Dax)[85], fils aîné d'Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat qui précède, 5e marquis d'Axat, marquis de San Miniato[94], né à Montpellier le 10 frimaire an VI de la République (30 novembre 1797), garde du corps du roi[95] Louis XVIII, lieutenant au 5e régiment de dragons dits dragons de l'Hérault stationné à Carcassonne, prit part à la guerre d'Espagne en 1823, fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne la même année et capitaine en 1824, officier supérieur des dragons de la garde royale[96] démissionnaire en 1830 il brisa son épée, il reçut en 1844, du vivant de son père, Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat, maire de Montpellier[88] de 1814 à 1830, de mgr le comte de Chambord, son buste en bronze gravé de l'inscription : « offert au comte de Dax par S.M. Henri V », ainsi qu'une lettre autographe libellée du même au même, il était l'auteur de « A S. Exc. M. le Ministre de l'Instruction publique et des cultes. Aperçu de l'administration ecclésiastique dans le diocèse de Carcassonne »[97], il avait épousé le 16 février 1824 Candelaria Villart, marquise de San Menat[98], fille de Joseph, ancien chef des commandements de S.M. le roi d'Espagne et de Joséphine de Vindret, de laquelle il eut sept enfants, décédé le 7 février 1868.
Léon de Dax, frère cadet du précédent, né en 1802, premier page du roi[99] Louis XVIII, entré ensuite dans la carrière militaire, colonel de la milice à Alger (17 septembre 1852), conseiller membre du gouvernement de l'Algérie, officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand[100], décédé non allié en 1873.
Armand Jean Antoine Louis de Dax, connu sa vie durant comme le vicomte Louis de Dax, quatrième fils d'Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat (voir supra), et troisième frère de Constantin (voir supra), né à Montpellier le 15 février 1816, fit ses études à Fribourg en Suisse puis à Lyon, reçu avocat il se lança dans la carrière diplomatique et fut chancelier du Consulat général de France à Trieste, il quitta encore jeune la carrière pour se consacrer à sa passion la chasse et voyager en Europe et dans le nord de l'Afrique, auteur de deux ouvrages de référence sur la chasse : « Souvenirs de mes chasses et pêches dans le Midi de la France »[101] et « Nouveaux souvenirs de chasse et de pêche dans le Midi de la France »[102], se fixa à Paris où il fut le directeur de 1867 à sa mort (en 1872) du grand journal des Chasseurs de l'époque : « La Chasse illustrée », après avoir eu la charge de l'administration générale du grand aquarium de l'exposition universelle de Paris, « La Chasse illustrée » dans un style daté typique de cette époque, dira peu après sa disparition entre autres éloges à son sujet dans son Almanach 1872-1873 (p. 3-4) qu'il était un « gentilhomme accompli et un sportsman consommé », un « chasseur habile comme Deyeux », un « pêcheur aussi fin que Walton » et un « naturaliste des plus érudits », le « Dictionnaire des contemporains » par Vapereau dit à son époque de lui : « Écrivain et artiste, Louis de Dax a publié le résumé de ses longs voyages dans « Le Journal des Chasseurs' », « Le Sport », « Le Monde illustré », « L'Illustration », « Les Trois Règnes de la Nature », « L'Annuaire encyclopédique du XIX° siècle », « La Chasse illustrée ». Il a beaucoup dessiné pour divers journaux illustrés, il a donné principalement à « L'Illustration » une série de dessins reproduisant la collection complète de l'Armería Real (Armurerie royale [Musée des armes], située au Palais royal) de Madrid. Sous le titre de « Souvenirs de chasse et de pêche dans le midi de la France », il a composé deux volumes spéciaux dont le second est illustré par lui-même. »
L’Almanach 1872-1873 de « La Chasse illustrée » indique encore juste après avoir rapporté
cette citation du dictionnaire, toujours dans l'hommage qui lui est rendu peu après son décès (dans ses pages 3 et 4) : « Là n'est certes pas toute son œuvre, d'une distinction si achevée, de Dax a ensemencé « La Chasse illustrée » des trésors de la science et de l'imagination. Son style est simple et élégant comme l'était sa personne. Les improvisations forcées du journalisme n'en ont point altéré la correction. Ces qualités, on les retrouvera dans les nombreux ouvrages qu'il laisse. Par exemple : « Soins à donner aux chiens de chasse »; « Conseils aux jeunes chasseurs »; « Notes sur l'Ostréiculture »; « La chasse et la pêche pendant le siège de Paris », « Émotions de chasse », cet écrin où il a étalé toutes les pierreries de son brillant passé, comme s'il pressentait, l'aimable gentilhomme, que ce serait le dernier éclat d'une existence si belle, si consciencieusement remplie. Citerons-nous encore les ravissants « Salons » que notre aimé littérateur-artiste a jonchés de toutes les suavités d'un style délicieusement coloré, mais conduit par une plume dont l'impartiale bienveillance gagnait même les auteurs des œuvres qu'elle critiquait le plus finement? », plus haut on peut lire aussi au sujet de sa direction de « La Chasse illustrée » : « Là il resta cinq années; là il composa ces nombreux ouvrages que tout le monde connaît; là, dans la maturité de l'âge et du talent, vint frapper la cruelle maladie qui, si brusquement, l'enleva le 15 juin 1872, au monde des arts et des lettres. À ses funérailles assistaient l'élite de la société parisienne. Deux discours ont été prononcés sur sa tombe. Le premier par M. Emmanuel Gonzalez, président de la société des gens de lettres, l'autre par M. H. Émile Chevalier, membre du conseil municipal de Paris et du conseil général de la Seine au nom des propriétaires et collaborateurs de La Chasse illustrée. » . Il est l'auteur d'un opuscule : « Encore un mot sur le pape… » qui témoigne d'une pensée moderne pour son temps, il y dissocie en effet nettement le pouvoir spirituel du pape à sauvegarder et auquel il se dit en tant que croyant catholique soumis, de son pouvoir temporel de chef d'état sur les vastes États pontificaux d'alors, à ne pas perpétuer[103], il manifestait-là une avance sur la mentalité de son époque et une modernité de pensée saisissante, précurseur aussi comme inventeur du fusil électrique[104], sa mémoire perdure de nos jours à Montpellier où il est évoqué dans les spectacles et ateliers historiques destinés aux enfants sur la vie au XIXe siècle à Montpellier[105], chevalier de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique, marié à Camille Dufour de laquelle il eut deux fils : Armand, capitaine territorial de l'Inspection des Forges de l'Artillerie, chevalier de la Légion d'honneur par arrêt du ministre de la guerre du 3 février 1917[106] et Jean-Henry, capitaine territorial d'Infanterie,
décédé brusquement de maladie à Paris le 15 juin 1872.
Charles de Dax, 5e fils de Constantin, voir supra, servit aux chasseurs d'Afrique avec lesquels il fit de nombreuses campagnes sur les théâtres d'opérations extérieurs de l'époque ce qui lui valut notamment les décorations des campagnes correspondantes, titulaire des médailles : Militaire, Crimée, Italie, Mexique, engagé ensuite comme volontaire dans l'armée pontificale légion d'Antibes, il fut mortellement blessé au combat de Velletri (États pontificaux)[107], décédé de ses blessures le 23 (et non le 30 comme indiqué par erreur dans la source qui précède) octobre 1867.
Joseph Emile Albert de Dax, 7e marquis d'Axat (ayant succédé à son frère aîné Emmanuel, magistrat, demeuré sans postérité, lui-même 6e marquis), second fils de Constantin cf. supra, né à Montpellier le 25 septembre 1827, diplomate, très lié à la République orientale de l'Uruguay par son mariage à Montévidéo le 13 mars 1854 avec Hortense-Cruz de San Vicente, fille du général Don Carlos de San Vicente, ministre de la guerre et de la marine[108] [nommé, 19 mars 1856, sous la Présidence de la République de Don Gabriel Antonio José Pereira Villagran[109] (1856-1860), jusqu'à sa démission pour maladie, 9 mars 1858 et son décès, 29 mars 1858[110], il avait déjà été responsable du département de la marine et de la guerre sous le gouvernement provisoire dès 1849[111], acteur majeur de la guerre d'indépendance de son pays[112] : lié à la Révolution orientale[113], il émigra lors de l'invasion portugaise de 1811[114] et de l'Exode Oriental[115], présent notamment au second siège de Montévidéo[116] (1812-1813) il prit une part active à la libération du territoire qui ouvrit la voie ultérieurement à la fondation de la République orientale de l'Uruguay, à partir de 1830, après la Guerra Grande au début de laquelle il commandait le 4e puis le 6e Régiment de ligne[117], il avait été, aux côtés de Don Gabriel Antonio José Pereira Villagran[109], futur Président de la République qui présidait l'Assemblée Constituante de 1828[118] et duquel il était un ami proche[119], Secrétaire de la Légisalture[120] de l'Assemblée Constituante qui rédigea la première constitution du pays signée le 18 juillet 1830[121], décoré de la cravate de Libérateur, commandant militaire du port de Montevideo à plusieurs reprises entre 1833 et 1850[122], il fut aussi au cours de cette période nommé à l'état major général[123]] et de Tiburcia de Aguiar, consul général à Berne (Suisse) en 1859[124] après avoir été consul au Havre[125] où naquit et décéda le premier de ses quatre enfants, Charlotte en 1855, chevalier de l'ordre royal de Léopold de Belgique[126].
Et aussi dans la prélature :
Antoine II de Dax (ou Dax)[52], fils de Jean I Dax (ou de Dax) voir supra, seigneur de Trévas, évêque d'Alet, président par ordonnance royale des États de Languedoc [dont il est possible de visualiser la gravure d'une séance solennelle en note[44]], réunis à Carcassonne en 1569 [127], abbé de St-Polycarpe[128] (comme plusieurs Dax) et chanoine de Carcassonne cathédrale Saint-Nazaire il fut d'abord vicaire général de Carcassonne (grand vicaire du cardinal de Bourbon) puis chanoine et archidiacre d'Alet, avant d'être de nouveau nommé vicaire général du nouvel évêque de Carcassonne, François de Faucon, le 20 mars 1554, pour le compte duquel il prit possession de l'évêché le 5 avril[129], pourvu du siège épiscopal d'Alet en 1564 dont il prit possession en 1565, il mourut en 1579 quelques années après qu'en pleines guerres de religion les calvinistes qui tenaient Alet l'eurent assiégé le retenant prisonnier et eurent saccagé sa ville, démoli le palais épiscopal et détruit la magnifique cathédrale sainte-Marie[130], par son testament où il est qualifié du titre de « Monseigneur (» , il «) laisse sa crosse et sa mitre avec ses habillements épiscopaux, à son église cathédrale d'Alet outre la somme de 300 livres[1]. »
Arnaud II de Dax (ou Dax), abbé de St-Polycarpe[128], archidiacre d'Alet et chanoine de Carcassonne cathédrale Saint-Nazaire l'an 1567[131], légataire, tout comme son frère Paul qui suit, de son oncle Antoine II évêque d'Alet qui précède, il céda son abbaye à ce même Paul et rentra dans la vie séculière se mariant à Catherine de Lux, seigneuresse d'Esceuillens, de laquelle il eut deux fils : Jean et Pierre (morts jeunes) et une fille : Jeanne, mariée à Charles de Montfaucon, seigneur de Rogles et de Sainte-Croix.
Paul de Dax ou (Dax), frère du précédent, d'abord écuyer[48], il reçut ensuite de son frère Arnaud II qui précède, son abbaye et devint abbé de St-Polycarpe[132] durant 45 ans de 1570 à 1615[133] et archidiacre d'Alet, légataire, tout comme son frère Arnaud II qui précède, de son oncle Antoine II évêque d'Alet qui précède[134], il publia plusieurs ouvrages parmi lesquels : « La Vie et le tombeau de très illustre prince… Charles de Lorraine, cardinal de Vaudemont »[135], aumônier du roi[136] Henri III[137] il aurait également participé à la conversion du roi Henri IV qui intervint à Paris en 1593.
Honneurs
[modifier le code]Plusieurs chevaliers : de l'ordre du roi, de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[138], de la Légion d'honneur [dont un officier[139]], de l'ordre de Malte[140] [dont un commandeur de l'île de Rhodes][141], (plusieurs décorés) du Lys, de la médaille militaire, de la croix de guerre 1914-1918, un chevalier : de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique, de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne[142], de l'ordre royal de Léopold de Belgique[126], de l'ordre des Arts et Lettres, un commandeur[143] et une dame de l'ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand;
Les Dax furent aussi reçus pages du roi en sa Grande écurie[60] (honneur qui venait juste après celui des Honneurs de la Cour et était réservé à la noblesse militaire), en 1722[61];
Ils présidèrent par ordonnance royale les États de Languedoc au XVIe siècle[144] et furent aussi reçus à plusieurs reprises par les États y siégeant[4] à chaque fois en tant que représentant-envoyé d'un baron-héréditaire de Languedoc[13] (dont au XVIIIe siècle le premier baron-héréditaire laïc, prince du sang[145]);
Ils furent, sous la Restauration, appelés par lettre close du roi à assister à son sacre à Reims, leur membre étant présent dans les stalles du chœur de la cathédrale, lors de la cérémonie et autorisé à cette occasion à monter dans les carrosses du roi pour s'y rendre[89];
La famille Dax en faveur de laquelle la seigneurie d'Axat fut érigée en marquisat en 1740[146] (l'hommage féodal fut rendu au roi à deux reprises par Marc Antoine (voir supra) devant la Cour des aides et finances de Montpellier pour le « marquisat d'Axat », en 1769 au roi Louis XV, puis de nouveau le 18 décembre 1776 au roi Louis XVI à l'occasion « de son joyeux avènement à la couronne » et de son sacre [originaux sur parchemin]), au bénéfice du baron d'Axat (l'hommage féodal avait été antérieurement rendu au roi par François III devant la même Cour « pour la baronnie d'Axat » le 30 juillet 1722[147] à l'occasion du sacre et de la majorité du roi Louis XV), s'est vue reconnaître également le titre de « baron de Cessales » dans différents arrêts du Parlement de Toulouse siégeant en sa Grande chambre (depuis un 1er arrêt de l'année 1605 rendu en faveur de Raymond (voir supra à Jean III et à Anne)), elle a été maintenue dans son ancienne noblesse sur titres de 1402[148], reconnue noble d'ancienne extraction [149] dans ses différentes branches de l'époque, lors de la grande enquête sur la noblesse, par deux ordonnances du chevalier Bazin de Bezons, « Conseiller du Roy ordinaire en tous ses conseils », intendant du Languedoc, Commissaire départi par le roi Louis XIV dans la province de Languedoc « jugeant souverainement et en dernier ressort »[150], l'une du « 22 Aoust 1668 »[1] qui dit notamment : «…Tout considéré, Nous Intendant susdit, jugeant souverainement et en dernier ressort avons déclaré les dits Jean et Anne Dax (voir supra à Jean III et à Anne), frères nobles et issus de noble race et lignée, ordonné et ordonnons que tant eux et que leur postérité… jouiront des privilèges de noblesse… et qu'ils seront inscrips par noms, surnoms, armes et lieux de leurs demeures dans le catalogue des véritables nobles de la provinces de Languedoc… »[151] et l'autre du « 1er septembre 1668 »[152].
Armoiries
[modifier le code]« « D'Azur, à un Chevron d'Or, chargé sur la pointe d'une Quintefeuille de Gueules »[1], l'écu timbré d'un casque d'argent taré de front montrant sept grilles d'or orné de ses lambrequins suivant les émaux de l'écu et surmonté d'une couronne de marquis (baron, branche d'Ax de Cessales); supports : un dragon au naturel à dextre et un lion aussi au naturel à senestre; cimier : un blaireau au naturel taré de front issant la couronne ».
Devise
[modifier le code]« DECVS ET TVTAMEN IN ARMIS » (Énéide, livre V, v. 262)
Voir aussi
[modifier le code]Articles connexes
[modifier le code]- Armorial des familles nobles et notables de France
- Familles subsistantes de la noblesse française
- Liste des devises impériales, royales, nobles, familiales, personnelles
- Liste historique des marquisats de France
- Jean Dax, seigneur d'Axat
- Grand chambellan de France
- Grand prévôt des maréchaux
- Liste des évêques d'Alet
- Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat
- Carcassonne
- États de Languedoc
- Montpellier
- Liste des maires de Montpellier
- Musée Fabre
- Axat
- Armorial des communes de l'Aude
- Liste des communes de l'Aude
- Page du roi en sa Grande Écurie
- Page du roi en sa Petite Écurie
- Liste des chevaliers de l'ordre du roi
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur
- Ordre d'Isabelle la Catholique
- Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne
- Ordre de Léopold de Belgique
- Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
- Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de Malte
- Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest
- François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest
Généalogie
[modifier le code]- Généalogie de la maison Dax, partie 1, base roglo : [203]
- Généalogie de la maison Dax, partie 2, base roglo : [204]
- Généalogie de la maison Dax, partie 3, branche de Cessales, base roglo :[205]
Liens externes
[modifier le code]- Tableau de l'Entrée solennelle du roi Charles VIII à Naples, le 12 mai 1495 (cf. : Jean I Dax (ou de Dax), seigneur d'Axat), sur le site du Musée de l'histoire de France - Château de Versailles, voir ce lien (pour agrandir le tableau, cliquer sur le visuel)[206]
- États de Languedoc assemblés à Montpellier au mois de mai 1558 où « Jean (II) d'Achs, seigneur de la Serpent » (voir ci-dessus), représenta le vicomte de Joyeuse, « lieutenant du roi au gouvernement de Languedoc » (pp. 323 et s.)
- États de Languedoc assemblés à Carcassonne, au mois de novembre 1569 sous la présidence d'Antoine II de Dax, évêque d'Alet (voir ci dessus)
- « États généraux de la Province de Languedoc assemblés par mandement du Roy en la ville de Montpellier aux mois d'octobre novembre et décembre 1761 » où le marquis d'Axat fut le représentant envoyé (pour la baronnie d'Alais et aussi celle de Mercœur en Gévaudan), de Louis François de Bourbon prince de Conty prince du sang, comte d'Alais, premier baron-héréditaire de Languedoc
- Gravure d'une séance solennelle des États de Languedoc
- Règlement des preuves à fournir devant les généalogistes du roi pour être reçu page du roi en sa grande écurie et en sa petite écurie
- « Marquis de Dax d'Axat, Le Maire qui créa le Musée Fabre », in « Harmonie », revue de la communauté d'agglomération de Montpellier, no 290, janvier 2012, p. 38 [207]
- Le vicomte Louis de Dax, fils d'Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat, inventeur du fusil électrique : [208]
- Site Aude cathare sur les monuments de l'Aude : la Cité de Carcassonne, la cathédrale d'Alet, l'abbaye de Saint-Polycarpe, notamment
Notes
[modifier le code]- [1][2][3]
- sur cette origine voir ce lien pp. 380-383
- il est possible de visualiser la gravure d'une séance solennelle des États de Languedoc par ce lien [4], sur la présidence des États par Antoine de Dax (ou Dax) voir ce lien [5]
- seuls les barons héréditaires de Languedoc - où leurs représentants-envoyés qui devaient impérativement être choisis parmi les familles d'ancienne et d'illustre noblesse pour être agréés et reçus par les États qui se montraient très sourcilleux sur ce point - pouvaient siéger au sein de cette assemblée prestigieuse
- [6][7]
- Plusieurs arrêts du Parlement de Toulouse siégant en sa Grande Chambre rendus en faveur du « seigneur d'Axat, baron de Cessales », depuis un premier arrêt rendu l'année 1605 (Raymond)
- Commission de Messieurs les Maréchaux de France en faveur du : « seigneur et baron d'Axat » (Jean III) l'année 1666, famille admise sous ce titre à rendre l'hommage féodal au roi pour la « baronnie d'Axat » devant le Cour des Aides et Finances de Montpellier le 30 juillet 1722 (François III), voir ce lien [8]
- voir Éric Thiou in Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, éditions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, - page 58 et ces liens [9][10][11] [12] ainsi que Liste historique des marquisats de France
- [13]
- la qualité de maison fut reconnue très anciennement à cette famille dans les textes notamment par les notaires royaux dans leurs actes et leurs minutes, se référer notamment à ce sujet sur cette même page au § : « Origines prouvées »[Interprétation personnelle ?]
- voir la page détaillée de la maison Dax, son histoire et l'histoire de ses principaux membres, sur l'Armorial du Pays d'Oc « lien brisé »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- [pertinence contestée]
- voir ce lien à la p. 324 (et au sujet du vicomte de Joyeuse, lieutenant du roi : p. 323 tout en haut à droite)[14]
- [15][Interprétation personnelle ?]
- Histoire ecclésiastique et civile de la ville et diocèse de Carcassonne sur Google Livres : le patronyme fut orthographié, uniquement dans la liste des consuls de Carcassonne : Daix (1433), d'Ays (1437) puis Days (1443) durant la première moité du XVe siècle siècle : « Daix », « d'Ays », « Days »)[Interprétation personnelle ?], toujours orthographié Dax ensuite, dans cette même liste, durant la seconde moitié du XVe siècle (1452, 1458, 1465, 1472) : « Dax ».
- voir ces liens : se reporter à l'année 1722 sur le premier lien[16][Interprétation personnelle ?][17][18]
- [19](voir p. 151 sur ce lien), [20](voir p. 693 sur ce lien)
- [21]
- Armorial général et nobiliaire français, Hubert Lamant, 1979, Tome VI, fascicule 1 [22]
- [23](se référer à la fiche d'Arnaud en cliquant sur : "Arnault", tout en haut dans la généalogie)
- [24]
- [25]
- [26]
- C. d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 13, p. 176.
- C. d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 13, p. 176.
- se référer au § : « Notes » qui met en lumière la position déjà notable et fortunée occupée par cette maison dès le XVe siècle, par ce lien [27]
- [28][29]voir ces liens
- une liste de ces seigneuries peut être consultée en haut de page par ce lien qui par ailleurs au § : « Notes », met en lumière la position déjà notable et fortunée occupée par cette maison dès le XVe siècle [30]
- voir ce lien
- voir ce lien
- Les Narbonne-Lara appartiennent à une des familles les plus prestigieuses de France et d'Espagne. Ils reconnaissent pour ancêtre Guillaume le Grand, duc d'Aquitaine, qui vivait au IXe siècle mais on peut remonter avec certitude leur filiation à Manfred, Vicomte de Narbonne, vivant en 967. Chérin indiquait dans son rapport sur cette maison : « Originaire d'Espagne, elle réunit tous les caractères qui constituent la noblesse du premier ordre. Une grandeur toujours plus sensible à mesure où elle se rapproche des temps où elle commence à être connue, des possessions nombreuses, des grades élevés, des alliances illustres et tous les titres qui marquent son rang entre les premières de l'Europe après les Souveraines. » Leur fière devise rédigée en langue castillane postule leur antériorité sur les familles royales d'Espagne et de France, puisqu'elle dit : « No descendemos de reyes sino (ou que) reyes de Nos » (Nous ne descendons pas des rois mais ce sont eux qui descendent de nous). Cette très ancienne et prestigieuse maison méridionale, alliance des Vicomtes de Narbonne et des Lara d'Espagne, descendants eux-mêmes, des comtes de Castille, qui commandaient en ce pays, avant les rois, était à travers sa branche de Toulouse celle des barons de Taleiran (ou Talairan), de Magalas et des vicomtes de Saint-Giron.
- Histoire ecclésiastique et civile de la ville et diocèse de Carcassonne sur Google Livres : le patronyme fut aussi orthographié, uniquement dans la liste des consuls de Carcassonne : Daix (1433), d'Ays (1437) puis Days (1443) durant la première moité du XVe siècle siècle : « Daix », « d'Ays », « Days »), toujours orthographié Dax ensuite, dans cette même liste, durant la seconde moitié du XVe siècle (1452, 1458, 1465, 1472) : « Dax ».
- Source : Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne" 2e série T2 1906 voir le lien suivant vers l'ouvrage [31]
- [32][33][34]
- il est reconnu comme tel par le roi Charles VIII qui le qualifie : « Jean d'Ax, escuyer » dans des lettres patentes, du 14 septembre 1485, qu'il adresse au sénéchal de Carcassonne au sujet de : « l'Hommage rendu au Roy » la même année, « ès mains de son chancelier » (hommage qu'il approuve) par Jean Dax pour ses seigneuries, voir ce lien [35]
- [36][37][38][39]voir ces liens
- se référer à ces liens [40][41][42] [43][44][45][46]
- voir Chaix d'Est Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XIII [47] et Villain, III, p. 726.
- l'Entrée de Charles VIII à Naples, le 12 mai 1495 est représentée par un tableau exposé galerie des batailles du château de Versailles où le roi avance à cheval, revêtu du manteau impérial pourpre, sous un dais d'azur brodé de fleurs de lys d'or, avec l'étendard royal blanc à ses côtés, dans un cortège d'une richesse inouïe, voir le tableau par ce lien (pour agrandir le tableau, cliquer sur le visuel)[48]
- les généalogies de la famille de Narbonne ne sont pas toutes en accord, certaines lui donnent pour père Jean V, baron de Taleiran
- voir ce lien
- [49]
- [50]
- se référer à ce lien
- voir ce lien à la page 11
- voir ce lien à la page 54
- cliquer sur "Antoine II &1539", fils d'Antoine, dans l'arbre
- voir [51] et Maison Dax sur [52]
- voir la page 187 à "François I", fils de "Jean I"
- voir ce lien à : « Recueil historique des chevaliers de l'Ordre de Saint-Michel:… - Page 108 »[53]
- [54][55]
- voir l'Armorial du Pays d'Oc|
- Plusieurs arrêts du Parlement de Toulouse siégant en sa Grande Chambre rendus en faveur du « seigneur d'Axat, baron de Cessales », depuis un premier arrêt rendu en faveur de Raymond l'année 1605
- Commission de Messieurs les Maréchaux de France en faveur du : « seigneur et baron d'Axat » (Jean III) l'année 1666
- cliquer sur "Anne" fils de "Raymond" dans l'arbre généalogique par ce lien [56]
- voir Éric Thiou in Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, éditions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, - page 58 et ces liens [57][58][59] [60] ainsi que Liste historique des marquisats de France
- [61](voir p. 151 sur ce lien)
- [62](voir p. 699 sur ce lien)
- [63]
- À l'instar des Honneurs de la Cour les généalogistes royaux demandent des preuves pour l'entrée dans le corps des pages du roi en ses écuries. Durant la première moitié du règne du roi Louis XV, c'est le roi lui-même qui édicte et signe de sa main le règlement codifiant de façon très précise et détaillée les preuves à fournir pour être reçu parmi les pages de sa grande écurie, honneur qui vient pour une famille, juste après celui des Honneurs de la Cour. Ce règlement pris dès 1721 et 1727 sera suivi un peu plus tard d'un règlement du même type pour la petite écurie, pris pour sa part en 1729. Viendra enfin celui des pages de la chambre du roi pris en 1737. Pour être reçu page de la grande écurie ou de la petite écurie du roi il convient de prouver une noblesse remontant au moins à l'année 1550, cette noblesse doit de plus être militaire pour pouvoir être reçu page du roi en sa grande écurie : sur les preuves à fournir pour être reçu page du roi en sa grande écurie voir : [64]
- voir ces liens : se reporter à l'année 1722 sur le premier lien[65][66]
- [67][68]
- en dehors du titre de marquis d'Axat &, reçu de son père Guillaume Tranquile de Dax (ou Dax), 2e marquis, il avait reçu ces autres titres par héritage direct en tant que fils unique et seul héritier de sa mère Henriette de Grégoire des Gardies, marquise d'Axat &, (épouse de Guillaume Tranquile de Dax (ou Dax), 2e marquis d'Axat), comtesse de Montpeyroux &, elle-même unique fille et seule héritière (à la mort sans postérité de son seul frère Emmanuel) de son père Marc Antoine de Grégoire des Gardies, dernier comte de Montpeyroux & (voir ce lien [69]) : la veuve de Marc Antoine de Dax (ou Dax), 3e marquis d'Axat &, Mathurine Guignard de Saint-Priest, sera reçue avec l'ensemble de ces titres en 1789 par l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Montpellier, voir ce lien [70]
- se reporter à l'année 1743 sur le premier lien [71][72]
- se référer à ce lien [73], sur la réunion des États de 1761 il convient de se reporter à ce lien très complet qui répertorie notamment la liste de tous les membres de l'assemblée, de chacun des trois ordres : clergé, noblesse et tiers-état, ayant participé aux États de 1761, voir à la p. 317, III, en bas et suivantes [74]
- en cohérence avec la primauté de cette baronnie héréditaire sur toutes les autres au sein des États de Languedoc, l'envoyé représentant du prince de Conty, premier baron héréditaire laïc de Languedoc, est placé le premier sur la liste des « Envoyés de la Noblesse » comme l'indique le lien qui suit[75]
- à ce sujet se reporter à la page 612 sur le lien qui suit[76]
- « Rapport favorable sur la noblesse de Marc Antoine d'Ax (ou de Dax), marquis d'Axat, envoyé du prince de Conti, comte d'Alais », se référer à ce lien à la page 606[77]
- le prince de Conti, comte d'Alais, prince du sang, était premier baron-héréditaire laïc de Languedoc pour la baronnie d'Alais; au sein de l'assemblée, le siège de cette baronnie était le premier à la gauche du président, les barons laïcs occupant tout le côté gauche, le siège immédiatement à la droite du président était occupé par le premier baron-héréditaire clerc (ou le le second si ce dernier présidait aux États), les barons clercs avaient la préséance sur leurs homologues laïcs, aussi occupaient-ils tout le côté droit (par rapport au siège central du président) de l'assemblée qui leur était exclusivement réservé
- [78][79]
- Archives nat. : M 268, dossier 27, fol. 451 R
- [80]
- [81][82]
- original sur parchemin
- voir Éric Thiou in Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, éditions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, - page 58 et ces liens [83][84][85] [86] ainsi que Liste historique des marquisats de France
- [87][88] N.B. :il y a une erreur sur le prénom de l'époux dans ces deux ouvrages, il s'agit de Marc Antoine et non d'Ange)
- [89]
- [90], voir p. 178 à "XIIè Degré Jean-Emmanuel de Guignard":[91][92]
- voir p. 180 à "XIIIè Degré François-Emmanuel":[93][94][95][96]
- [97]
- [98]
- [99](voir p. 151-152 sur ce lien), [100](voir p. 699 sur ce lien)
- (voir p. 152 sur ce lien)[101]
- [102]
- [103](voir p. 152 sur ce lien)
- [104][105]
- généalogie ancienne originale sur parchemin, famille ayant donnée au XVI° et au XVII° siècles : Jérôme (1521-1586) doge en 1583 (voir le 9° doge sur ce lien) [106] et Jean Luc (v. 1570-1657) doge en 1627 (voir le 3° doge sur ce lien) [107]
- [« Marquis de Dax d'Axat, Le Maire qui créa le Musée Fabre » lire en ligne], in « Harmonie », revue de la Communauté d'Agglomération de Montpellier, no 290, janvier 2012, p. 38 [108]
- [lire en ligne], [lire en ligne], [lire en ligne], [lire en ligne]
- [109]
- [110]
- [111]
- voir ce lien : p. 377-378 [lire en ligne], voir aussi sur ce lien à : « Liste des chevaliers », puis : « base de données », entrer comme nom : « Dax » [112]
- voir Vergnette Lamotte, "Filiations Languedociennes, Tome 2, p. 16, et aussi ce lien indiquant qu'il avait reçu ce titre du prétendant Don Carlos en reconnaissance des services qu'il lui avait rendus [113]
- voir ce lien
- voir ce lien
- Signé : Mis de Dax d'Axat, avril 1859
- voir Vergnette Lamotte, « Filiations Languedociennes », Tome 2, p. 16, et aussi ce lien [114]
- voir ce lien
- voir ce lien
- [115]
- [116]
- voir le texte par ce lien
- [117]
- [118]
- voir ces deux liens : [119], cliquer sur les documents dans ce second lien pour les visualiser [120]
- [121]
- [122][123], voir aussi ces liens en espagnol, le premier sur le site officiel du Ministère de la Défense de la République Orientale de l'Uruguay [124][125][126][127][128][129] [130][131]
- voir ce lien en espagnol
- voir ces liens en espagnol [132][133][134], sur le lien qui suit également en espagnol, voir les pp. : 12 (au 19 mars 1856 : nomination comme ministre de la guerre et de la marine), 14 (au 12 avril 1856 : nomination comme général), 30 (au 3 octobre 1856 : "M. le ministre de la guerre et de la marine, le général Don Carlos de San Vicente")[135], tombé gravement malade il demande dans un premier temps, afin de se soigner, un congé provisoire du ministère qui lui est accordé le 30 décembre 1857 avec la mise en place d'un ministre par intérim, voir ce lien en espagnol au 31 décembre 1857 p. 22 [136], son état de santé s'étant aggravé il doit démissionner le 9 mars 1858, voir ce lien en espagnol au 10 mars 1858 p. 14 [137], peu avant de décéder quelques jours plus tard le 29 mars 1858,
- voir ces liens en espagnol, sur le premier lien voir au 12 juin 1849, p. 10 [138] [139]
- [140][141][142]voir ces liens en espagnol
- voir ce lien en espagnol
- voir ce lien en espagnol
- voir ce lien en espagnol
- voir ce lien en espagnol
- voir ces liens en espagnol [143][144][145][146][147][148][149] [150] [151][152][153]
- voir ce lien en espagnol
- voir ces liens en espagnol [154][155][156], l'auteur de l'ouvrage en espagnol auquel renvoi le lien qui suit, dit au sujet de leur amitié : « En 1848, il s'agit de persuader Gabriel Antonio Pereira qu'il accepte un ministère aux côtés de Joaquín Suárez et Carlos de San Vicente — son très proche ami — lui dit : "Suárez a besoin d'hommes comme toi à ses côtés"… »[157]
- [158]voir ces liens en espagnol
- voir ce lien en espagnol
- voir ce lien
- voir ce lien en espagnol
- [159][160]
- [161]
- voir "Le livre d'or de l'ordre de Léopold et de la croix de fer, Supplément" : [162] et J. Vilain, La France moderne, tome III, 1, p. 730.
- sur la présidence des États par Antoine de Dax (ou Dax) voir ce lien
- [163]
- [164]
- [165]
- voir ce lien, cliquer dans la généalogie sur : « François & 1514 », puis sur Arnaud [166]
- [167][168]
- [169]
- voir ce lien, cliquer dans la généalogie sur : « François & 1514 », puis sur Paul [170]
- [171][172][173]
- [174]
- voir ce lien
- [175][176](voir p. 152 sur ce dernier lien), voir aussi sur ce lien à « Liste des chevaliers », puis « base de données », entrer comme nom : « Dax » [177]
- [178][179][180](cliquer sur les documents dans chaque lien pour les visualiser)
- [181][182]
- [183](voir p. 151 sur ce lien)[184](voir p. 693 sur ce lien)[185]
- J. Vilain, La France moderne, tome III, 1, p. 730.
- [186]
- sur la présidence des États par Antoine de Dax (ou Dax), évêque d'Alet, voir ce lien [187]
- voir ce lien [188] et également : « Rapport favorable sur la noblesse de Marc Antoine d'Ax (ou de Dax), marquis d'Axat, envoyé du prince de Conti, comte d'Alais » [189]
- voir Éric Thiou in Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, éditions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, - page 58 et ces liens [190][191][192][193](p. 42), [194] ainsi que liste historique des marquisats de France
- [195]
- à ce sujet se référer à ce lien en cliquant sur le prénom : « Jean &1661 » (fils de Raymond), dans l'arbre [196]
- le jugement de maintenue de noblesse ne fait pas mention des lettres patentes d’anoblissement et de création de chevalier du 1er juillet 1457, cette famille y est considérée comme étant noble d'ancienne extraction, il en va de même pour d'Hozier dans l'article qu'il lui consacre dans son armorial, se référer sur ce point à ces différents liens : [197][198][199]
- sur la réformation de la noblesse et la recherche des usurpations, ordonnées par le roi Louis XIV, voir ce lien [200]
- [201]
- se reporter sur ce lien à la page 54[202]