Aller au contenu

Domingo Laín

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Domingo Laín
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de

Domingo Laín Sáenz né à Paniza, Saragosse en 1940, est un prêtre espagnol et guérillero de l'Armée de libération nationale (Colombie), mort dans les montagnes de Colombie le 22 mars 1974[1].

En 1951, Domingo Laín entre au petit séminaire d'Alcorisa (Teruel), à l'âge de 11 ans, où il rencontre Manuel Pérez Martínez (guerrillero) et José Antonio Jiménez Comín en 1955. Ensemble, ils sont allés au grand séminaire de Saragosse en 1959 pour étudier la philosophie, et sont ordonnés prêtres par le pape Paul VI en 1965. Il est prêtre entre 1965 et 1966 à Tauste (Aragon). En 1967, il est prêtre dans les quartiers Meissen et Tunjuelito, au sud de Bogota[2]. En octobre 1968, José Antonio et Manuel sont expulsés de la République Dominicaine et rencontrent Domingo dans le quartier Ciénaga de la Virgen de Carthagène. Il s'installe dans le quartier de Chambacú et travaille dans la briqueterie San Marcos située dans l'actuel quartier de Candelaria la Nueva[3].

Il participe clandestinement au groupe Golconda (Région de Cundinamarca) qui suit les idées de Camilo Torres Restrepo. Expulsé de Colombie pour participation politique et affrontement avec l'Église, il se rend en France, contacte l'ELN à Madrid et en 1969, voyage jusqu'aux îles Canaries avec un faux passeport pour se rendre en Colombie[4],[5],[6],[7].

Guerilleros

[modifier | modifier le code]

En 1970, il retourne en Colombie et rejoint l'Armée de Libération Nationale. Domingo Laín, meurt au combat lors d'un affrontement avec l'armée en 1974[8].

« Il y a eu un affrontement au cours duquel les camarades ont causé des pertes à l'armée. Apparemment, selon des témoignages, Domingo aurait tenté de récupérer une arme sur l'un des soldats tombés. Mais un autre soldat avait été laissé vivant et avait tiré sur Domingo. Un autre collègue est également décédé en tentant de sauver le corps de Domingo. Je sais qu'il existe actuellement un quartier au sud de Bogotá qui porte son nom, près de la briqueterie où Domingo travaillait comme ouvrier. »

— Témoignage de Manuel Pérez Martínez (guerrillero), https://movimientojaimebatemancayon.blogspot.com/search/label/colombia/

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (es) (fr) : Sancho Vallestin : Santiago - Domingo Laín la utopía de un sacerdote aragonés en la guerrilla colombiana - année=2007 - éditeur= Editorial Comuniter ; ISBN=978-84-935263-3-7
  • (es) (fr) : La Prise de parole et autres écrits politiques Poche – 3 mars 1994 - (La toma de la palabra y otros escritos politicos) de Michel de Certeau : traduit par Alejendro Pescador - Editeur : Luce Giard.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (es) Roberto Montoya, « Los sacerdotes de la Teología de la Liberación », 10 ans NODAL,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Auparavant, se trouvait sur cette localité, la chapelle du quartier, construite en tôle, bois et tuile de zinc; dans cette chapelle les prêtres guérilleros Camilo Torres et Domingo Laín célébraient la messe(es) « Barrio Meissen: de la ruralidad al urbanismo », bogota.gov.co,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) « Barrio Meissen: de la ruralidad al urbanismo », bogota.gov.co,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (es) « A la búsqueda de Domingo Laín », 1movimiento jaime bateman cayon,‎ (Andalán.es, consulté le )
  5. (es) « Los sacerdotes del Golconda: curas “rojos” », Etnicográfica,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) « Cura Pérez, el sacerdote aragonés que luchó y dirigió el Ejército de Liberación Nacional (ELN) de Colombia. », 1movimiento jaime bateman cayon,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (es) « A Cedema », Carta abierta de Domingo Laín,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Domingo Laín Sáenz, 1970 : "Maintenant commence ma véritable consécration sacerdotale, qui exige un sacrifice total pour que tous les hommes puissent vivre"

|