Edward Seago
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Edward Brian (Ted) Seago, né le à Norwich et mort le à Londres, est un peintre britannique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Edward Seago naît à Norwich, second fils de Francis Brian Seago, marchand de charbon, et de Mabel Reeve Woodroffe[1]. Il fait ses études secondaires à Lowestoft puis à la Norwich School[2], et il réside sa vie durant à Norwich[3]. Il a des problèmes cardiaques dès son jeune âge qui entravent son éducation formelle et lui font connaître de longues périodes de convalescence[1].
Il se forme à la Royal Drawing Society où il obtient un prix à 14 ans[4] et reçoit les conseils des peintres Bertram Priestman, Alfred Munnings, John Crome, et d'autres[1]. Il est un cavalier accompli, et rejoint le Maddermarket Theatre de Norwich, puis il suit la tournée d'un cirque au Royaume-Uni et en France[1]. Il publie des éléments de cette période dans Circus Company (1933), Sons of Sawdust (1934) et Caravan (1937)[1]. Il publie avec le poète John Masefield plusieurs ouvrages illustrés de ses dessins, The Country Scene (1937), Tribute to Ballet (1938) et A Generation Risen (1942)[1].
Il illustre en 1939 A Rabbit Skin Cap de Lilias Rider Haggard. Durant la guerre, il dissimule ses problèmes médicaux et occupe des fonctions d'officier de camouflage[1]. Il crée un insigne pour les forces armées aériennes et édite deux ouvrages, Peace in War (1943) et High Endeavour (1944). Il suit ensuite les armées alliées durant les derniers temps de la campagne d'Italie, et publie With the Allied Armies in Italy (1945), puis réalise une exposition de ses peintures italiennes à Londres[1],[5],[6],[7].
Après la guerre, il voyage en Angleterre et à l'étranger et laisse une œuvre considérable. Il reçoit peu d'accueil critique, mais jouit des faveurs de la famille royale. Il est sollicité comme l'un des douze peintres officiels lors du couronnement de la reine Élisabeth II, est invité par le duc d'Édimbourg à l'expédition en Antarctique que celui-ci réalise en 1956 sur le Britannia[1] et crée un bouchon de radiateur en argent massif représentant St Georges tuant le dragon, pour la limousine officielle de la reine. Il a réalisé des portraits de George VI et d'Elizabeth Bowes-Lyon, et de la princesse Margaret.
Il est élu à la Royal Society of British Artists en 1946 et membre de la Royal Watercolour Society en 1959[1]
Seago meurt d'une tumeur du cerveau à Londres le . Dans son testament, il demande qu'un tiers des tableaux de son atelier de Norwich soient détruits. Il reste environ 19 000 aquarelles et 300 peintures à l'huile de lui. Une rétrospective de son travail a lieu à Londres, et Selina Scott lui consacre une série télévisée, intitulée « Edward Seago: The Forgotten Painter »[8].
La Portland Gallery réalise deux expositions de ses œuvres, en 2012 et 2014[9].
Galerie
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Peintre de guerre (1940)
-
Campagne d'Italie (1944)
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Circus Company (1933)
- Sons of Sawdust (1934)
- The Country Scene (1936 - quarante-deux tableaux accompagnant la poésie de John Masefield )
- Tribute to the Ballet (1937 - toujours en collaboration avec Masefield)
- Caravan (1937)
- A Generation Risen (1942)
- La paix dans la guerre (1943)
- High Endeavour (1944)
- With the Allied Armies in Italy (1945)
- A Canvas to Cover (1947 - Autobiographie)
- Tideline (1948)
- With Capricorn to Paris(1956)
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Edward Seago » (voir la liste des auteurs).
- Jean Goodman, « Seago, Edward Brian [Ted] (1910—1974) », dans Oxford Dictionary of National Biography, (lire en ligne).
- R. Harries, P. Cattermole et P. Mackintosh, A History of Norwich School: King Edward VI's Grammar School at Norwich, Norwich, Friends of Norwich School, (ISBN 978-0-9518561-1-6), p. 218
- Andrew Johnson, « Royal favourite Seago is back in fashion », The Independent, (lire en ligne, consulté le ).
- Site de John Fuller
- London Gazette 34791.
- « The Papers of Edward Brian Seago », GBR/0014/ESEA, Janus (database) (consulté le )
- London Gazette 36747.
- Scott, Selina, « Edward Seago: The Forgotten Painter », Radio Times (consulté le )
- « Exhibitions », Portland Gallery (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Goodman, « Seago, Edward Brian [Ted] (1910—1974) », dans Oxford Dictionary of National Biography, (lire en ligne).
- Jean Goodman, Edward Seago. The Other Side of the Canvas . Collins, 1978.
- Jean Goodman, Seago - A Wider Canvas: The Life of Edward Seago with Writings by his Brother, John . Erskine Press, 2002.
- Ron Ranson, Edward Seago, David & Charles, 1987.
- Ron Ranson, Edward Seago: The Vintage Years . David & Charles, 1992.
- J.W. Reid, Edward Seago: The Landscape Art., Sotheby's Publications, 1991.
- J. Russell, Edward Seago. Portland Gallery/Lund Humphries, 2014.
- Edward Seago, 1910—1974: Memorial Exhibition [catalogue], Marlborough Fine Art Gallery, Londres, 1974.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Œuvres de Seago, sur portlandgallery.com