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Elvitégravir

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Elvitégravir
Image illustrative de l’article Elvitégravir
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Identification
Nom UICPA acide 6-(3-chloro-2-fluorobenzyl) -1-[(2S)-1-hydroxy-3-m"thylbutan-2-yl]-7 -m"thoxy-4-oxo-1,4-dihydroquinoléine -3-carboxylique
No CAS 697761-98-1
Code ATC J05AX11
Propriétés chimiques
Formule C23H23ClFNO5  [Isomères]
Masse molaire[1] 447,884 ± 0,024 g/mol
C 61,68 %, H 5,18 %, Cl 7,92 %, F 4,24 %, N 3,13 %, O 17,86 %,
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Antirétroviral : Inhibiteur d'intégrase
Voie d’administration Orale

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'elvitégravir est une molécule de la classe des anti-intégrases destinée à combattre le VIH, développée par Japan Tobacco sous le nom de code JTK-303 et licenciée à Gilead Sciences pour une commercialisation dans le monde entier, Japon excepté. Il s'agit d'un inhibiteur de transfert de brins (INtegrase Strand Transfer Inhibitor, INSTI).

Dosage et effets secondaires

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Elle est utilisée à raison de 150 mg par jour, et en association avec 3 autres molécules regroupées dans un seul et même comprimé (Stribild, AMM du 24/05/2013) :

  • le cobicistat (150 mg par comprimé), une molécule récente et dépourvue d'activité antirétrovirale, mais qui permet de renforcer l'activité de l'elvitégravir ;
  • l'emtricitabine (200 mg par comprimé), un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse du VIH (INTI) ;
  • le ténofovir (245 mg par comprimé), qui est lui aussi un INTI.

L'elvitégravir offre malheureusement un profil de résistance similaire à celui du raltégravir. Cependant, l'elvitégravir présente l'avantage de ne nécessiter qu'une seule prise quotidienne, contrairement au raltégravir. Cette prise quotidienne unique[2], disponible aussi avec d'autres médicaments antirétroviraux comme l'Atripla, simplifie la prise des traitements contre le VIH.

Efficacité et disponibilité

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La baisse de la charge virale obtenue avec une trithérapie comprenant de l'elvitégravir est plus rapide qu'avec une trithérapie contenant un inhibiteur de protéase comme le Kaletra (lopinavir+ritonavir)[3].

En France, elle est commercialisée uniquement en association dans la spécialité Stribild.

Elle est également commercialisée dans le Genvoya en trithérapie avec 2 INTI (emtricitabine et ténefovir alafénamide) et boostée avec du cobicistat.

Le nom de code de développement chez Gilead est GS 9137 ; le médicament peut également être noté EVG/r (elvitégravir+ritonavir).

Références

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