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Famille de Gontaut

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Famille de Gontaut
Image illustrative de l’article Famille de Gontaut
Armes

Blasonnement Écartelé d'or et de gueules, l'écu en bannière.[1]
Devise Perit sed in armis (Mourir mais avec les armes)
Branches Biron
Badefol
Saint-Geniès
Cabrères
Gramat
Hautefort
Amos
Salignac
Saint-Blancard
Période XIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Agenais puis Périgord[1]
Fiefs tenus Biron
Montferrand
Demeures Château de Hautefort
Château de Biron
Château de Saint-Blancard
Château de Montferrand
Charges 2 ambassadeurs du roi,
pair de France,
conseiller d'Etat,
député aux États-Généraux
sénateur
député,
gouvernante des Enfants de France (1826)
chambellan de Napoléon Ier
Fonctions militaires 4 maréchaux de France,
amiral de France,
11 lieutenants généraux,
lieutenant général des armées navales,
grand maître de l'artillerie de France,
brigadier des armées du roi,
gouverneur de Guise,
gouverneur de Saint-Malo
Fonctions ecclésiastiques archevêque, évêque
Récompenses civiles 6 chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit
commandeur de la Légion d'honneur
Récompenses militaires grand-croix de la Légion d'honneur,
commandeur de l'ordre de Saint-Louis
grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1779

La famille de Gontaut est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire de l'Agenais puis fixée en Périgord, dont la filiation prouvée remonte à 1147.

Elle a donné notamment quatre maréchaux de France, un amiral de France, onze lieutenants généraux, un lieutenant général des armées navales, des archevêques et évêques, des conseillers d'État, des ambassadeurs et un pair de France en 1814.

Elle se divisa en plusieurs branches dont seule subsiste la branche de Gontaut-Saint-Blancard, titrée comte de l'Empire en 1811.

La famille de Gontaut parait avoir tiré son nom de la ville et baronnie de Gontaud, dans l'ancienne sénéchaussée d'Agen[2] dont elle conserva une grande partie de la seigneurie jusqu'en 1394[3].

Gontaldus, qui fit don d'un terrain à l'abbaye de Cadouin en 926[4], est donné comme un des premiers membres de la famille de Gontaut[1],[5].

La famille de Gontaut prouve sa filiation depuis 1147, année du décès de Vital de Gontaut[1]. Son fils Gaston de Gontaut, seigneur de Badefol, épouse la fille de Guillaume de Biron, dont les terres sont situées en Dordogne.

La baronnie de Biron était l'une des quatre baronnies du Périgord, elle sera érigée deux fois en duché : de 1598 à 1602 et de 1723 à 1793.

Au XVIIIe siècle, la famille de Gontaut fut admise douze fois aux Honneurs de la Cour et sa branche de Hautefort sept fois[6].

La branche de Gontaut-Saint-Blancard, seule subsistante au XXIe siècle, adhère depuis 1934 à l'Association d'entraide de la Noblesse française.

Souche commune

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  • Vital de Gontaut (+1147) ;
  • Gaston Ier de Gontaut, seigneur de Badefol (+1154), son fils ;
  • Henri Ier de Gontaut (+ vers 1222), son fils dont :
    • Gaston II de Gontaut, chevalier croisé en 1248 (+1251), son fils, auteur notamment des branches de Biron et de Saint-Blancard.
    • Pierre de Gontaut, seigeur de Badefol (+ avant 1276), marié à Hélix de Castelnau, il est l'auteur de la branche des seigneurs de Badefol et de Saint-Geniès

Branche de Saint-Geniès (éteinte)

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La branche de Saint-Geniès, issue des seigneurs de Badefol a une filiation prouvée qui remonte à Pierre de Gontaut, seigneur de Badefol mort en 1433. Elle s'est éteinte en 1793 avec Charles-Félix Nicolas de Gontaut dit le comte de Gontaut-Saint-Geniès[1].

Famille de Hautefort (éteinte en 1903)

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La famille de Hautefort est une branche de la famille de Gontaut[7],[8]. Elle a pour auteur Pierre de Gontaut, co-seigneur de Badefol, allié en 1303 à Marguerite de Faye de Born [9].

En 1388, Hélie de Gontaut (mort en 1420) épouse Mathe de Born, fille de Bertrand de Born et d'Alix de Calvignac, qui lui apporte la terre de Hautefort dont cette branche prend le nom. Leurs enfants écartèleront les armes des Gontaut avec celles des Hautefort[10].

La châtellenie d'Hautefort est érigée en marquisat en 1614 au profit de François de Hautefort (1548-1640), comte de Montignac, seigneur de Thénon, la Mothe, la Borie, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, conseiller aux conseils d'état et privé. Son petit-fils, Jacques François de Hautefort, deuxième marquis de Hautefort, fait construire, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l'actuel château de Hautefort et meurt sans postérité. Sa sœur, Marie de Hautefort, maréchale et duchesse de Schomberg, est favorite du Roi Louis XIII.

Louis Charles de Hautefort, lieutenant général des armées du Roi, par Jean Ranc

Au milieu du XVIIe siècle, le mariage de leur frère, Gilles de Hautefort avec Marthe d'Estourmel fait entrer dans la famille la terre de Champien, en Picardie, et un ensemble de seigneuries aux alentours[11]. Leurs descendants se succèdent au château de Hautefort jusqu'en 1890 et au château de Champien[12] jusqu'en 1877.

Leur fils, Louis Charles de Hautefort (1656-1721), marquis de Surville, est lieutenant général des armées du Roi. Leur autre fils, autre Gilles de Hautefort (1666-1727), est lieutenant général des armées navales, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

De 1750 à 1753, son neveu, Emmanuel Dieudonné de Hautefort, 5e marquis de Hautefort, est ambassadeur du Roi Louis XV auprès de la Cour d'Autriche.

A partir de 1816, Adélaïde de Maillé de la Tour Landry (18 décembre 1787 - Paris 7e, 17 avril 1873), mariée en 1805 avec Jean-Louis Gustave, comte de Hautefort (mort le 12 mai 1850), officier supérieur des gardes du corps, gentilhomme de la chambre du Roi, officier de la Légion d'honneur, est dame de compagnie de la duchesse de Berry, jusqu'au départ de celle-ci pour Palerme, en juin 1833[13].

Cette branche s'est éteinte en 1903 avec Armand Alexandre Emmanuel d'Hautefort, général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, qui n'eut qu'une fille, Gabrielle de Hautefort, mariée à Fernand Stoffels, qui est autorisé en 1892 par décret présidentiel à prendre le nom "Stoffels d'Hautefort"[14].

Branche cadette de Saint-Blancard (subsistante)

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Cette branche issue de la branche de Gontaut-Biron a pour auteur le frère cadet de Charles de Gontaut (1562-1602), premier duc de Biron, Armand de Gontaut-Biron, baron de Saint-Blancard et de Chef-Boutonne, gentilhomme de la chambre du roi, capitaine de 50 Ordonnances, marié en 1615 à Hippolyte de Lauzières[1].

Personnalités

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  • Écartelé d'or et de gueules, l'écu en bannière[1]
  • Famille de Hautefort : D'or à trois fasce de sable posées en pal 2 et 1, l'écu en bannière[9].

La famille de Biron a porté des titres de baron associés à d'anciennes baronnies et des titres de courtoisie associés à différentes seigneuries sans qu'il y ait érection de titre par le roi[16].
La baronnie de Biron a porté le titre de marquisat de 1602 jusqu'en 1723 à l'érection en duché-pairie[17].

Titres réguliers qui ont fait l'objet d'une érection par un souverain :

  • Duc de Biron en 1598 (éteint en 1602) et 1723 (éteint en 1793)[18] ;
  • Marquis de Hautefort par lettres de 1614 (branche de Hautefort, éteint en 1903)[9] ;
  • Duc de Lauzun par brevet de 1766 (éteint en 1793),[1],[19] ;
  • Comte de l'Empire par lettres patentes du 6 octobre 1810 et 2 août 1811[19] (subsistant)[20]
  • Pair héréditaire par ordonnance du 17 août 1815[19] ;
  • marquis-pair par ordonnance du 31 août 1817 et lettres patentes du 8 janvier 1818[19],[21] (éteint en 1883)[19] ;
  • Titre personnel de duchesse, par ordonnance du 14 octobre 1826, en faveur de Joséphine de Montault de Navailles, gouvernante des enfants de France[19] ;
  • Le titre de marquis de Saint-Blancard est un titre qui fut porté aux Honneurs de la cour le 27 avril 1788[21] ;

Philippe du Puy de Clinchamps (Charondas) écrit dans À quel titre (1970) que les titres de marquis de Biron , marquis de Gontaut-Biron et marquis de Gontaut-Saint-Blancard sont des titres de courtoisies[22].

Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française (2007) ne mentionne que le titre de comte de l'Empire de 1810 pour la branche subsistante de Gontaut-Biron[20], issue d'Armand de Gontaut, frère cadet du premier duc de Biron[18].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Henri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand armorial de France, vol. 4, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 178-179
  2. Bulletin héraldique de France ou Revue historique de la noblesse, Volume 1, Société héraldique et généalogique de France, 1879, page 659.
  3. Bruno d'Angelo, Les seigneurs de Gontaud, in Revue de l'Agenais, tome 147, janvier-mars 2020, page 16.
  4. Yvon Lamy, L'alchimie du patrimoine, Publications de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, 1996, page 315.
  5. J.-B. de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des Maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la Maison de France, 1822, volume 2.
  6. François Bluche, Les honneurs de la Cour, tome II, Paris, Les Cahiers nobles n° 11,
  7. J.-B. de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des Maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la Maison de France, 1826, volume 7, page 68.
  8. [Marie de Cumont], Généalogie de la Maison d'Hautefort, Niort, L. Clouzot, , 246 p. (lire en ligne), p. 77-87
  9. a b et c Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, volume 4, page 281.
  10. Simon Arbello, Hautefort : notice historique et descriptive, Monographies des châteaux de France, A. Barry, 1962, page 6
  11. [Marie de Cumont], Généalogie de la Maison d'Hautefort, Niort, L. Clouzot, , 246 p. (lire en ligne), p. 149-150
  12. CH. Duhamel-Decéjean, La Picardie historique et monumentale, tome 2, arrondissement de Montdidier, canton de Roye, Amiens & Paris, Yvert & Tellier et Picard, 1900-1903 (lire en ligne), p. 158-160
  13. F. Uzureau, « La duchesse de Berry à Blaye - Journal de la comtesse d'Hautefort, sa compagne de captivité », Revue historique de la Révolution française,‎ , p. 5-50 (lire en ligne)
  14. Nicolas-Philippe Piot, "Noms-dits..." (Philippe du Puy éditeur, Paris, 2009)
  15. « Sébastien Cailler, responsable | Châteaux en fête 2024 », sur www.chateauxenfete.com (consulté le )
  16. Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, Volume 2, pages-663-664.
  17. Anselme de Sainte-Marie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, 1726, page 115.
  18. a et b Edouard de Barthélemy, Les ducs et les duchés français: avant et depuis 1789, 1867, pages 52-53.
  19. a b c d e et f Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 3, H. Champion, 1903, pages 195-199.
  20. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, page 94.
  21. a et b Henri de Woelmont, Les marquis français, 1919, page 59.
  22. Charondas, À quel titre, Les cahiers nobles, 1970.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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