Fathia Ghali
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Prince Ismail Fuad Muhammad Ali (d) (demi-frère aîné) Princess Fawkia Fuad of Egypt (d) (elder half-sister) Farouk Ier d'Égypte (frère aîné) Faouzia Fouad (sœur aînée) Faiza Fuad (en) (sœur aînée) Faika Fuad d'Égypte (en) (sœur aînée) |
Conjoint |
Riyad Ghali (en) (de à ) |
Statut |
Fathia Ghali (en arabe : فتحية بنت فؤاد الأول ) ; - ) est la plus jeune fille du roi d'Égypte Fouad Ier et de sa seconde épouse Nazli Sabri, et la plus jeune sœur de Farouk.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fathia Ghali naît le au Caire. Quand elle a six ans, son père meurt, et elle est élevée surtout par sa mère et par sa sœur Faika[1].
En 1948, elle déménage aux États-Unis avec sa mère et sa sœur, pour que sa mère puisse se faire opérer d'un rein. Après la chirurgie, elle s'installe à Los Angeles[1].
C'est là qu'elle rencontre Riyad Ghali, un homme du peuple nommé conseiller royal auprès d'elle par son frère, et âgé de onze ans de plus qu'elle[1],[2]. Le , elle épouse Riyad Ghali, à San Francisco[3]. Il est catholique, et elle se convertit de l'islam au catholicisme. À l'annonce du mariage, elle est destituée de son titre royal par son frère et interdite à vie de séjour en Égypte ; elle affirme que la vente de sa collection de bijoux lui suffira pour vivre sans son héritage[1],[4].
Le couple et la mère de Fathia Ghali vivent dans l'opulence à Beverly Hills. Avec le temps, l'argent vient à manquer : malgré les ventes de bijoux précieux, ils doivent d'abord déménager à Santa Monica, puis à West Hollywood[5]. En 1973, elle demande un divorce, de mauvais investissements de Ghali ayant fait perdre tout leur argent à la famille. La même année, elle déclare une faillite personnelle et vend les derniers bijoux de sa mère[1].
Le , le jour de son retour prévu en Égypte après la fin de son exil[5], elle se rend au domicile de son ex-mari pour récupérer des vêtements de sa mère. Elle y trouve Riyad Ghali ivre. Refusant de la laisser partir, il lui tire six fois dans la tête avec un revolver, avant de se tirer une balle à son tour. Il survit au coup de feu et est emprisonné[1]. Plus tard, en prison, il justifie le meurtre en affirmant qu'il ne peut pas l'imaginer avec quelqu'un d'autre que lui[6].
Après un an, en raison de problèmes de santé, Riyad Ghali est libéré de prison[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fathaya Ghali (1930-1976) - French A Grave... », sur www.findagrave.com (consulté le )
- (en) Farouk Hashem, Farida, the Queen of Egypt : A Memoir of Love and Governance, AuthorHouse, , 230 p. (ISBN 978-1-4918-7173-7, lire en ligne)
- « Fathia Ghali - Sommaires Biographiques de Personnes Notables - MyHeritage », sur www.myheritage.fr (consulté le )
- « Moslem Re-marriage For Fathia And Ghali », Sydney Morning Herald (NSW : 1842 - 1954), , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « A royal fortune lost and found », sur Financial Times (consulté le )
- (en) David B. Rosten, The Last Cheetah of Egypt : A Narrative History of Egyptian Royalty from 1805 to 1953, iUniverse, , 172 p. (ISBN 978-1-4917-7939-2, lire en ligne)